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Situation sécuritaire au Burkina : « Organiser la résistance populaire pour contrer le terrorisme »

Publié le vendredi 4 octobre 2019 à 23h50min

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Situation sécuritaire au Burkina : « Organiser la résistance populaire pour contrer le terrorisme »

Le bilan macabre s’alourdit. De jour en jour. Le Burkina Faso et les Burkinabè ne doivent toutefois pas céder au fatalisme. Ce pays et ses habitants ont toujours su faire preuve d’une extraordinaire capacité de résilience, quelles que soient les adversités. Le terrorisme ne doit point nous faire courber l’échine ou oublier les valeurs qui fondent notre identité. Au regard de la recrudescence des attaques, il appartient aux différents acteurs de prendre la pleine mesure de la menace pour une thérapie appropriée. Les communautés sont acculées dans leur dernier retranchement. Plus de tergiversations. La résistance populaire organisée s’impose. Le temps presse.

Depuis 2015, le Burkina Faso fait face à des attaques parfois revendiquées par divers groupes armés sur une grande partie du territoire. En 4 ans, ces groupes ont pu étendre leurs activités au Nord, à l’Est, au Centre-nord et dans une certaine mesure à l’Ouest et au Sud du pays. Le basculement de l’Etat islamique vers l’Afrique de l’Ouest après sa défaite en Irak et en Syrie dans le but de créer un califat dans cette partie du continent vient compliquer la situation au Burkina Faso.

L’engagement des Forces de défense et de sécurité (FDS) pour contrer le phénomène terroriste connaît aujourd’hui des limites objectives. En dépit des énormes ressources investies, les succès engrangés restent insuffisants pour mettre fin aux attaques. Du reste, ces attaques ciblent de plus en plus les communautés ethniques et religieuses. Conséquence, à ce jour le pays compte plus de 300 000 déplacés internes.

C’est énorme et inadmissible ! Cette situation s’explique entre autres par le fait que les FDS rencontrent des difficultés à se déployer en permanence sur l’ensemble du territoire. Aussi, la collaboration entre FDS et populations dans certaines localités ne permet pas de mener des actions efficaces sur le terrain. De jour en jour, le phénomène terroriste gagne du terrain, menaçant ainsi l’intégrité du territoire national. Certaines zones sont sur le point d’être administrées par des groupes armés qui imposent des taxes aux populations.

Face à la persistance de la menace et conscientes des difficultés que les FDS rencontrent pour assurer leur sécurité, les populations manifestent de plus en plus leur volonté de disposer d’armes à feu pour défendre leur terroir. Il ne faut guère se leurrer. L’armée à elle seule ne peut vaincre cet ennemi invisible aux funestes desseins. Nul besoin de revenir sur l’inadaptation de la stratégie et des tactiques des FDS face au phénomène terroriste, de l’absence d’une stratégie nationale de lutte contre le terrorisme ou encore sur le non-respect des textes relatifs aux zones de compétence des forces (armée, gendarmerie et police) sur le territoire.

Ces faiblesses sont constatées pendant que les menaces, elles, s’amplifient. Il en est ainsi de la forte capacité de recrutement des groupes terroristes dans des environnements présentant des similitudes ethnique, sociale et religieuse au sein des populations locales, de la capacité de dissimulation des terroristes au sein des populations facilitant leur mobilité, des remous politiques et sociaux…

Le pays ne sombrera pas

Face à une situation qui dégénère de jour en jour et devant l’envahissement progressif du pays, que faudrait-il faire ? La résistance populaire organisée s’avère une impérieuse nécessité. Pour venir à bout du phénomène et stopper toute velléité d’occupation d’une partie du territoire, il faut rapidement travailler à la mobilisation des forces traditionnelles par le volontariat.

Cette participation doit comprendre non seulement la recherche du renseignement mais aussi la défense armée des localités que les FDS ne peuvent couvrir en permanence. Chaque volontaire recruté devrait agir en qualité d’auxiliaire pour la défense de son village/secteur. Ces volontaires doivent être régis par un règlement de discipline spécifique émanant de l’état-major de l’armée de terre.

Au regard du rôle qu’ils doivent jouer, ces volontaires doivent être sous la tutelle technique du ministère de la Défense. Le Chef d’état-major de l’armée de terre (CEMAT) ainsi que le commandant de chaque région militaire pourront assurer le commandement opérationnel et tactique.

Les anciens CDR, les pionniers, les FDS retraités, les membres d’associations ou d’initiatives locales de sécurité et tout citoyen burkinabè de bonne moralité désireux de défendre la patrie, peuvent être mobilisés à cet effet. Mais toute initiative devrait obtenir l’approbation des populations et personnes ressources des villages ou secteurs concernés. Il faut éviter qu’il y ait des infiltrations ou des dérives qui vont ternir rapidement l’image de ces auxiliaires des forces de défense.

Tout en œuvrant à la montée en puissance des FDS, le gouvernement devra réfléchir à l’ensemble des mesures à prendre (primes, dotation en matériels, formation, déploiement, prise en charge sanitaire…) pour que la contribution des volontaires puisse être efficace dans la lutte contre le terrorisme. Ce travail doit impliquer de nombreuses entités comme l’Agence nationale de renseignement (ANR), les structures spécialisées de renseignement, le ministère de la Défense, le ministère de l’Administration territoriale…

Toutes les précautions doivent également être prises pour que ces auxiliaires des forces de défense et de sécurité, à recruter sur la base du volontariat et sans tenir compte de l’appartenance politique, ethnique, religieuse, ne deviennent pas des milices s’adonnant à des exactions sur les populations. Il faut donc prévoir un programme de démobilisation en amont. Le Burkina Faso est dans l’œil du cyclone. Mais le pays ne sombrera pas. Ses fils et filles sauront répondre « présents » à l’appel de la patrie.

Jérémie Yisso BATIONO
Enseignant-chercheur
Ouagadougou

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Vos commentaires

  • Le 5 octobre 2019 à 00:46, par Zach En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : « Organiser la résistance populaire pour contrer le terrorisme »

    Je pensais aussi a une situation singuliere que le BF devait creer au regard de la gravite de la situation. Mais RIEN ! J’ai meme l’impression qu’on fait fi de la realite ; il n’y a aucune communication du gouvernement. Nos esprits sont conscients de cette realite mais que faire ?

    Si l’unite nationale etait facteur premier depuis notre independance, ou en sommes-nous aujourd’hui ? C’est l’argent, la cupidite, etc et tout l’oppose de "l’homme integre". Il est que le vrais fils se reveillent.

  • Le 5 octobre 2019 à 01:23, par Jerkilo En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : « Organiser la résistance populaire pour contrer le terrorisme »

    Nos FDS sont impuissantes ou impréparées et dépassées face à la stratégie et à la tactique de la coordination des terroristes G5-Sahel. L’Etat, à travers le gouvernement, devrait déclarer, sinon l’état de guerre, au moins l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire. Car il n’y a plus une portion du territoire qui ne peut être atteint par les terroristes. L’augmentation des budgets de la défense et de la sécurité ne suffit plus à endiguer le péril, il faut un sursaut patriotique et un effort de guerre spécial et que tous les burkinabè comprennent que ce n’est plus seulement du ressort de ceux qui nous gouvernent qui ont montré leur limite. Comme les terroristes qui ont tu leurs divergences pour envahir le Burkina, il faut que nos acteurs politiques (majorité comme opposition), sociaux (syndicats, ...) et de la société civile (mouvements politiques), bref tous les burkinabè prennent conscience du danger non pas imminent mais présent partout sur l’ensemble du territoire national. Bref un sursaut patriotique. L’échéance des élections de 2020 devrait être revue, comment pourraient-elles se dérouler dans une situation d’insécurité généralisée ? Les déplacés ou réfugiés internes seront au nombre de combien en décembre 2020 ? Dans quelle situation et quelles localités ces élections pourront se dérouler dans ce contexte d’insécurité de plus en plus généralisée ? Peut-on demander à quelqu’un de voter quand il n’est pas dans la quiétude, la sécurité et la paix ? Il est temps que les burkinabè se réveillent et s’unissent pour contrer ce grand danger ou cette grande menace à leur vivre ensemble avant qu’il ne soit trop tard.

  • Le 5 octobre 2019 à 07:48, par Sacksida En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : « Organiser la résistance populaire pour contrer le terrorisme »

    Depuis quatre ans, des citoyens l’on crie a l’endroit des Dirigeants politiques actuelles ; mais rien n’y fit. Toute resistance populaire ne se fait pas au hasard ou dans le desordre, car elle releve tout a fait d’une phylosophie et d’une politique conduite par des dirigeants. Voyez vous que meme la question de l’utilite des Koglweogo n’est pas apprecier de maniere homogene et il existe de fortes divergences. Tant qu’il n’y aurait pas une harmonie et une symbiose de vision entre le peuple Burkinabe et ses dirigeants la mise en oeuvre sera difficile. Le "sankarisme" est loin d’etre une sortes d’operations hasardeuses et decousues de desespoir sans lendemain. Courage et Salut.

  • Le 5 octobre 2019 à 08:31, par A reflechir En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : « Organiser la résistance populaire pour contrer le terrorisme »

    Ça y est.La décision vient de tomber. La coordination du mouvement populaire pour la résistance du BAM vient d’arrêter la date du samedi 5octobre 2019 à 9h au rond-point central de Kongoussi pour le grand meeting marche pour le lancement de la résistance populaire dans tous les villages et secteurs de la province du BAM

    Je disais que le BAM va donner un exemple historique en matière d’organisation, d’autodéfense et de résistance face aux bandits armés qui nous empêchent de vivre heureux sur notre propre territoire

    Le jour tant attendu est arrivé. Vaillants fils et filles,amis de la paix,la libération du burkina va commencer au bam nous en sommes sûr.

    Oui nous sommes les dignes fils de nos parents et du bam,nous n’allons pas accepter cette double humiliation. Nous avons décidé à partir de samedi 5 octobre de reloger chacun dans son village quelque soit le prix à payer

    Dignes filles et fils du BAM, il y’a des moments dans la vie de l’homme où il faut faire des choix.Soit être utile à sa communauté ou être la honte de sa communauté. Refusons d’être la honte de notre communauté et de notre génération car si nous vivons aujourd’hui sur un territoire organisé, des gens se sont certainement sacrifiés

    N’ayons pas peur de changer le cours de l’histoire.
    N’ayons pas peur de mourir utilement car nous n’avons pas le devoir d’abandonner, ces vieux,ces femmes, ces jeunes qui ne savent pas où aller,où dormir.L’histoire nous en demandera des comptes.

    Populations des villes et campagnes mobilisons nous derrière nos FDS en vue de bouter hors du burkina ces égarés du 21eme siècle. Organisez vous en comité de base avec tous les moyens de bord en vue d’affronter frontalement et stratégiquement ces bandits

    Il est utopique aujourd’hui de croire que seules les FDS pourront nous tirer d’affaires. Oui ils ont la volonté certes,mais cette seule volonté ne suffit pas,ils ont besoin des populations,ils ont besoin de renseignements,bref,ils ont besoin de collaboration

    Notre stratégie élaborée a commencé à payer car dans beaucoup de localités depuis hier les FDS ont pu avec le soutien des populations mettre hors d’État de nuire des bandits armés

    Samedi, 05 octobre 2019 tous à Kongoussi. Ressortissants et amis du BAM votre concours est le bien venu.Pour les stratégies, nous les elaborons très discrètement et ne seront jamais divulguées publiquement.Soyez en rassurés

    Populations de Bourzanga ,Zimtenga,Nasseré,Rollo,Rouko,Guibare,Tikaré,Sabcé,tous au rond-point de Kongoussi pour la résistance populaire avec nos nos Fds en vue de reloger les populations dans leur terroir d’origine

    L’histoire nous enseigne que partout dans tous les pays du monde où il y’a eu ces genres de difficultés, la solution est toujours venue des populations organisée .

    L’esclave qui ne lutte pas pour son affranchissement ne mérite pas qu’on s’apitoie sur son sort

    La patrie ou la mort,nous VAINCRONS

  • Le 5 octobre 2019 à 08:50, par gohoga En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : « Organiser la résistance populaire pour contrer le terrorisme »

    Bonjour professeur, le plus grand problème qu’à burkinabe c’est l’incapacité à chercher une solution à un problème dont il empoche rien. Depuis le début de cette crise, personne n’a cherché la cause :. POURQUOI CETTE CRISE ? On entend des inepties : ça marche pas parce que le ministre est civil, il faut militaire comme ministre FDS, décrété Etat du siège ou d’urgent, d’autres exigent de tuer au maximum. Or chaque foi que quelqu’un est tué par FDS sans jugement, l’Etat est discrédité et les gens rejoignent le camp le plus sécurisant pour eux. En faisant beaucoup d’abus, on aide l’adversaire à recruter. IL FAUT CHERCHER LA CAUSE DE CETTE CRISE SI NON POINT DE VICTOIRE.

    • Le 5 octobre 2019 à 14:16, par ô pays mon beau peuple En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : « Organiser la résistance populaire pour contrer le terrorisme »

      Bonjour mon frère. Si tu peux nous aider dans la recherche des causes la nation entière te sera reconnaissant. Que des individus viennent égorger un chef de village avec sa famille, tirer a bout portant sur des croyants qui sortent de leur lieux de culte( chrétiens, musulmans) , tirer à l’aveugle sur des gens au marché, tuer des enseignant dans l’enceinte d’une école, ........si votre intelligence vous permet de nous situer sur les causes le monde entier va vous célébrer puisque ce n’est pas le Burkina qui est seul dans la situation

  • Le 5 octobre 2019 à 09:48, par MOREBALLA En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : « Organiser la résistance populaire pour contrer le terrorisme »

    Merci bien Pr BATIONO, que les décideurs aient la bonne oreille de vous lire, appréhendé la profondeur de vos analyses et par une faisabilité des plus attendus. L’absence des moyens financiers ne doivent pas rimer par l’absence d’intelligence. Si nous nous asseyons, nous allons mourir par le souci du respect de la légalité par des personnes que le sens du respect de la morale et la légalité sont inexistants. Nos oserons prendre nos responsabilités pour vaincre l’adversité du terrorisme dans l’illégalité afin que vive la jeune génération. Nous prenons ce présent post pour un témoignage de l’histoire. Jamais, nous ne resterons inactifs au vu du massacre des populations innocentes !

  • Le 5 octobre 2019 à 16:08, par Molotov En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : « Organiser la résistance populaire pour contrer le terrorisme »

    Que pensez de cette initiative ?
    Auxiliaire des FDS ? Armés ? ou sans armes ?
    Le Nigeria, le ,Cameroun contre Boko Haram ont t-il fait cette résistance populaire ? Non !
    En Afghanistan contre les talibans, il y’a eu une réflexion résistance populaire ? Non.
    Ces propositions volontaristes et populistes vont créer des désordres et la chienlit.Ce n’est pas une guerre de libération ,cette guerre contre ces fameux terroristes. Et puis ,l’auteur en parlant d’initiative locale de sécurité, se garde bien de mentionner les kolgweogo.Que sont revenus ces fameux kogweogo ? Disparus.

    Jusqu’à présent personne ne sait ce que revendiquent ces terroristes qui sont nos propres frères burkinabè. Quand on saura ce qu’il veulent au juste on pourra aviser et trouver une solution durable.

    #MOLOTOV

  • Le 5 octobre 2019 à 16:09, par Rouamba assane En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : « Organiser la résistance populaire pour contrer le terrorisme »

    Etant un immigre je suis pret pour rentrer et defendre mon pays

  • Le 5 octobre 2019 à 16:42, par Sacksida En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : « Organiser la résistance populaire pour contrer le terrorisme »

    A vrai dire, depuis le debut de cette crise continue securitaire et son amplification au Burkina Faso ; tous ceux des patriotes qui suivent sont evolution savent qu’il existe des causes internes et externes a notre pays. La ou le probleme reside est quelle strategie et quelle methode mettre en oeuvre pour la juguler et a terme la detruite ? Sachez que en pareille situation, si le dirigeant n’a aucune notion de la guerre, et de la science de la strategie, il peut risquer de perdre la commande l’etat au profit de l’enemmie. Combien de structures ou de commissions ont-il ete mis en place ? Quelles strategies ont-ils elaborees depuis ? L’on peut continuer a souhaits les questionnements ? Mais la responsabilite premiere revient a ceux qui ont la legitimite et la legalite pour agir au nom de l’etat. Bien entendu en terme juridique et administrative l’etat ne saurait etre tout le monde. Que Dieu sublime sauve le Burkina Faso. Salut.

  • Le 5 octobre 2019 à 17:40, par Weder Sy En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : « Organiser la résistance populaire pour contrer le terrorisme »

    Cette réflexion est très bien élaborée et embrasse toute la problématique de la question. Pendant la 2eme Guerre Mondiale, la France n’a eu son salut que grâce à la mobilisation populaire.
    Le peuple burkinabé à le droit de se défendre.

  • Le 6 octobre 2019 à 13:41, par Lankoandé En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : « Organiser la résistance populaire pour contrer le terrorisme »

    Salut à tous ! Je rejoins l’auteur de cet écrit pour dire que la meilleure solution contre terrorisme viendra en grande partie des populations à la base. Et pour ce faire il faut les organiser à résister,. La resilience face aux terrorisme serait à mon avis une bonne solution en appuie aux efforts des Fds sur le terrain. La fuite n’est pas la solution. Et l’exemple de redistence des populations du Bam est à dupliquer. Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

  • Le 7 octobre 2019 à 13:54, par kaser En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : « Organiser la résistance populaire pour contrer le terrorisme »

    Bonjour
    Je viens par cette note pour dire a l’ensemble des populations qui fuient leurs terres que je les encourages mais face a cette situation d’autres viendront acquérir le fruit de leur labeur et ils seront esclaves s’ils s’amusent. J’appel a leur bon sens lever vous et combattez le mal qui s’évit dans vos régions pourquoi se basé sur les FDS alors que nous devons les aider dans leur travail. Ils sont nos frères et soeurs.
    S’ils meurent pour la patrie pourquoi pas moi et toi. "celui qui dors c’est pour lui qui s’en vas". Le pays est en guerre alors soyer en guerre population du Burkina Faso.
    La justice triomphe toujours.
    La patrie ou la mort nous vaincrons

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