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Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

Publié le mercredi 2 octobre 2019 à 23h50min

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Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

Depuis le 29 septembre 2019, la ville de Kongoussi, province du Bam, région du Centre-Nord, reçoit des milliers de déplacés internes. Ils fuient tous les attaques terroristes dans leurs communes d’origine que sont Bourzanga, Nassere, Rollo et surtout Zimtanga. Fuir est peut-être la solution, mais d’autres sérieux problèmes tels qu’un conflit communautaire guettent la province.

Une vingtaine de morts et plus de 19 000 déplacés internes, c’est le triste bilan des attaques terroristes dans la province du Bam ces derniers jours. 04 communes sur les 09 que compte le Bam sont touchées par l’insécurité. Cette situation va certainement engendrer des conséquences désastreuses si rien n’est fait. Un conflit communautaire risque d’exploser dans la province. Pour cause, les déplacés semblent avoir identifié les personnes qui en veulent à leur vie. Certains témoignages rapportent que ce sont des personnes à qui ils ont offert l’hospitalité depuis des années qui les tuent.

Des rescapés nous ont confié que leurs champs et habitations sont occupés par ces derniers après leur fuite. Ne voyant aucune lueur d’espoir à l’horizon, le maitre mot actuellement dans la province est la résistance. Comment se fera cette résistance ? C’est un secret, affirment les initiateurs. Jusque-là, le Dima du Datenga est arrivé à contenir sa population contre toute représailles.

Mais jusqu’à quand ?

La famine est aussi aux trousses de la province. Les déplacés n’ont pu récolter leurs champs. Ils sont venus à Kongoussi les mains vides. Ils n’ont avec eux que le souffle de vie. Ce sont donc des milliers de bouche qu’il va falloir nourrir. Pour le moment, la solidarité des populations locales permet aux déplacés d’avoir un minimum de dignité. Mais cette bonté spontanée va-t-elle durer ? Cela n’est pas évident. Il faut donc trouver des alternatives pour leur apporter l’assistance. L’autre conséquence directe est que le ravitaillement de la ville de Kongoussi en denrées alimentaires, surtout les légumes, prendra un coup. Une grande partie de la production de la province vient de Zimtanga. Pourtant, tout le monde a été sommé de quitter les lieux. Donc point de culture de légumes. Il n’y aurait certainement pas aussi de culture de contre- saison.

En plus de la famine, la province devra faire face à un problème sanitaire. Déjà, avec les populations de son ressort, la ville de Kongoussi arrivait difficilement à offrir des soins de qualité aux patients. Maintenant, les établissements sanitaires devront faire face à une augmentation de la demande. Surtout en cette période où les agents de santé sont en mouvement d’humeur, cela ne présage rien de bon à l’horizon. Ce n’est pas que cela. Les déplacés sont exposés à diverses maladies. Ils sont entassés dans des endroits insalubres. D’autres sont même logés dans des magasins à légumes. Les enfants aussi bien que les grands sont à la merci des moustiques. D’autres n’en reviennent pas de ce qui leur est arrivé. Ils ont donc aussi des problèmes psychologiques.

Les menaces qui pèsent sur la province du Bam sont nombreuses. Si les problèmes ne sont pas résolus à temps, les catastrophes ne seront pas loin. En attendant, le vœu le plus cher des populations de la province est la sécurité. Leur vœu sera-t-il réalisé ? La balle est dans le camp du gouvernement.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 octobre 2019 à 16:11, par hoci En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Y’en a marre de voire mon village se vider. Avec autant de bras valide parmi les deplacés, pourquoi l’armée ne les recupeère pas, former en deux semaines et mettre a disposition des AK47. Ils seront plus efficaces. On ne peut pas continuer a laisser l’armee seule s’occuper de notre securité. Moi je n’ai pas peur d’un terroriste, c’est l’arme qui me fait défaut.

  • Le 2 octobre 2019 à 16:28, par Ludo En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Triste réalité. C’est vraiment un cocktail explosif de problèmes. En plus de cela, la pression est énorme sur le peu de végétation qui existe. C’est une situation apocalyptique. Il faudra agir vite pour éviter l’irréparable.

  • Le 2 octobre 2019 à 17:12, par Alfred En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Si nous voulons aller au bout de la justice il faudra que des gens paient pour ce que les burkinabé sont en train de vivre : négligence incompétences..trahison..la liste pourrait être longue. Bref j’espère au moins que des "MEA CULPA" sortirons encore de certaines bouches.
    Que Dieu nous vienne en aide !!!

  • Le 2 octobre 2019 à 18:53, par Dedegueba SANON En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Pendant ce temps nos FDS sont au Mali, dit-on pour prêter main-forte aux FAMAS et à la force Barkane pour repousser une attaque de djihadistes ?
    Le Bam qui est en plein centre de notre région du Nord est comme abandonné à une bande qui y sème la terreur, avec de récurrentes attaques à Bourzanga, Zimtenga et autres. J’avoue ne pas comprendre comment jusque là nous n’ayons pas pu sécuriser cette zone ? Et si toute cette violence était la suite des événements de Yirgou ? Parce que massacrer les populations et se fondre si facilement dans la nature, il faut vraiment connaître le terrain.
    Si les populations décident par elles mêmes de se défendre parce que poussées à bout, personne ne pourra leur donner tort. Même le mouton de Tabaski donne un coup de sabot avant d’être égorgé.

    • Le 3 octobre 2019 à 11:46, par Sawad En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

      Bonjour M SANON. J’ai aimé votre post pour sa pertinence. J’ajouterai que le seul responsable de cette situation, c’est le gouvernement qui n’a rien fait pour les suppliciés de Yirgou et qui ne fait rien non plus pour protéger les populations du centre nord contre les représailles en cours depuis plusieurs mois. Personnellement si j’avais été à la place du président j’allais surseoir au recrutement des fonctionnaires cette année et renforcer sérieusement les effectifs de l’armée. Imaginez 1 millier de soldats postés au centre-nord, cela pourrait quelque peu rassurer les populations. Malgré que le centre nord est avec le nord, les seules régions du pays a connaitre la tuerie de civils, la présence militaire y est faible surtout au Centre Nord. A ce rythme, les populations n’auront de choix qu’ à chercher à se défendre. Vivement que la paix revienne et que plus jamais au Burkina personne ne meurt pour son appartenance à une ethnie ! Il ya tellement de brassage entre les ethnies de ce pays notamment entre peulhs et mossi qu’on ne doit ménager aucun effort pour parvenir à l’apaisement des coeurs !
      SAWADOGO

      • Le 3 octobre 2019 à 14:23, par Ka En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

        Sawad : J’ai souvent partagé tes analyses pertinentes y compris celle-là dont je confirme, en disant comme l’habitude, qu’un régime qui refuse d’entendre les critiques, et, pire, qui les fait taire par tous les moyens possibles et Imaginables, n’a aucun avenir dans un pays comme le nôtre. Ta Proposition d’augmenter l’effectif de l’armée dans ce temps difficile au lieu des fonctionnaires est la meilleure. Si notre premier Burkinabé qui a les idées de s’occuper la situation qui nous préoccupé, devais savoir qu’il n’il n’y a d’autres solution que d’avoir plus de militaires dans les coins ou nos propres frères déguisés en terroristes et vivent dans nos foyers nous tuent comme des mouches.

        Je sais aussi que nos décideurs comme notre président dira ‘’c’est trop facile de dire cela une fois que l’événement s’est produit : Et qu’on ne peut pas jeter la suspicion sur tout le monde et quadriller le moindre mètre carré de terrain avec des forces de l’ordre en armes. Le propre du terrorisme c’est de frapper n’importe où n’importe quoi n’importe comment, en particulier là où personne ne s’y attend, pour moi on peut compter sur le grand nombre de nos FDS.

        Oui mon ami Sawadogo, il faut avouer que cette lutte asymétrique est loin de finir. Peut-être qu’il nous faudra vivre avec, car le terrorisme est une hydre dont la tête repousse, chaque fois qu’un leader tombe. Mais il ya une solution similaire dont tu proposes qui a pu arrêter Hitler : La seule possibilité au Burkina est d’utiliser une arme de destruction massive contre le terrorisme, celle consistant à mettre en place une armée de 500 000 soldats, afin de prendre en étau chaque groupe de terroristes, sans aucune possibilité de s’échapper, dans un combat de corps à corps comme du temps de Napoléon Par le nombre et par la puissance de feu, et cette armée vaincra définitivement nos frères déguisés en terrorisme. Nous devons oublier l’indolence de la Communauté internationale qui permis aux Djihadistes de renforcer leur position et de s’étendre, et trouver nos propres tactique pour éradiquer ces punaises comme tu viens de suggérer.

        Pour moi, et qui ne regarde que Ka seule, l’ONU doit trouver une réponse communautaire, et qui sera même planétaire qu’il faut, avec une puissante armée mondiale de toutes les forces coalisées qui se regroupent en une seule comme ce fut le cas contre Hitler.

    • Le 3 octobre 2019 à 21:28, par Patria o Muerte ! En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

      Dedegueba Sanon, vos FDS ne foutent absolument rien qu’a assister sans le moindre soupçon de dignite et honneur a la detresse des villageois qu’ils abandonnent a leur triste sort.
      Les Maliens auxquels tu fais allusion, meme s’ils sont entrain de mourir, se battent et n’abandonnent pas leurs positions sur un terrain 3 fois le Burkina.
      Les hommes de ce pays appelle "terre des hommes integres" n’ont plus les couilles d’affronter la mort a fortiori une bande de lascars. Sankara peut mourir de sa deuxieme mort...Les militaires ont abandonne leurs positions a Koutougou, Nassoumbou, Baraboule, inata et tous dernierement la police a Djibo sous le pretexte fallacieux qu’ils n’ont pas les armes et les moyens appropries. Figure toi que dans une armee ce sont les hommes braves aux coeurx courageux qui gagnent une bataille pas les armes qui ne sont que le moyen d’y parvenir. Les armes reprises par les jihadistes et exibees triomphalement sur le net demontrent a souhaits que les militaires burkinabe ont les moyens de gagner la bataille s’ils avaient le coeur a se battre.
      Pendant que mon pays le Mali brulait et la Cote d’Ivoire etait a feu et a sang, les Burkinabe jubilaient...et maintenant ou sont sont vos guerriers ? Le reveil est brutal, hein !
      Si vous parvenez a stopper vos bidasses a arreter les massacres de peulhs auxquels ils se sont adonnes apres celui de Yirgou cautionne et soutenu par votre Gouvernement dans l’impunite absolue, vous parviendrez peut etre a voir un peu plus clair mais en attendant, les Peulhs se vengent et ils connaissent tous les perpetrateurs. Vous avez tirez le vin, il faut mainteant le boite jusqu’a la lie

  • Le 2 octobre 2019 à 19:08, par Raso En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Une erreur grave a été commise par ceux qui décidé d’accorder l’impunité aux auteurs du massacre de Yirgou.

    • Le 3 octobre 2019 à 14:03, par BARRY Gnubi Oumarou En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

      Merci RASO. Les beaux parleurs de "la justice à la traditonnelle" réfutant la justice organisée régie par nos textes, après leurs fanfaronades et leurs excursions tapageuses sont assis tranquilement. SILENCIEUSEMENT.
      Nouvelles, anciennes et victimes quotidiennes n’ont plus les faveurs oratoires de ces savants du verbe !!!
      Que Dieu sauve note pays de la sauvagerie des coeurs insensibles !!!
      COURAGE ET ACTIONS EFFICACES AUX FDS !!!

  • Le 2 octobre 2019 à 21:09, par Hubert En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Des gens à qui ils ont offert l’hospitalité depuis des années qui les tuent et aprés il s’installent et prennent les champs. Allons seulement dans la politique de l’autruche

  • Le 3 octobre 2019 à 06:13, par Laarba En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Pour moi la solution c’est emmener les habitants des villages à s’organiser pour se défendre eux-mêmes. C’est beaucoup mieux que l’exode. En fuyant, on sauve peut-être sa vie mais on commence à mener une vie horrible. Il ya plein de jeune capable de se défendre dans nos villages. Il suffit de les mettre en confiance et on verra le résultat. Ma province(Bam) est devenue méconnaissable avec tous ces déplacés.
    L’union fait la force ! Seule la lutte libère !
    LAARBA

  • Le 3 octobre 2019 à 06:32, par Grave En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    C’est très grave....comment a-t-on pu en arriver là aussi facilement ? Dans d’autres contrées au moins on parle de bilan de part et d’autres, de résistance et d’accroc avec les forces de l’ordre, chez nous RIEN ! On tue tranquille et on disparaît à l’aise...

  • Le 3 octobre 2019 à 07:51, par NEYA IBRAHIME En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Une si grande ville même pas à 100 km de Ouagadougou.
    Rollo,Bourzanga, Zimtanga, Nasséré, Guibaré ....représentent des communes rurales importantes à moins de 50 KM de Koungoussi dc ces barbus sont à nos portes comme le disait ZDS

  • Le 3 octobre 2019 à 08:00, par Legis En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Bon sang !!!!!!
    qu’est ce qui justifie le maintien de nos contingents au Mali, en Guinée Bissau et au Darfour au moment où c’est notre case qui menace de partir en fumée ? C’est quoi le projet ? Empêcher nos troupes de revenir renforcer le dispositif sécuritaire ? A qui ça profite ?

    • Le 3 octobre 2019 à 14:31, par A qui la faute ? En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

      @Legis, vous êtes jeune peut être. C’est pour l’argent que nous allons en mission hors du pays en pleine guerre. C’est simple. Un militaire qui combat au Burkina fait son métier, donc touche son salaire + peut-être quelques petits perdiems. A l’extérieur il a son salaire + des frais de missions qui dépassent très largement son salaire. Et c’est juste pour faire des blocages des surveillances, c’est pas l’abatoire comme au nord où c’est un miracle de survivre à une attaque. Vous allez apprendre à connaître notre cher pays et notre cher monde.
      Le maître mot c’est l’argent=l’oseil=le blé=le pognon

  • Le 3 octobre 2019 à 08:25, par lapatriote En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Un article très bien écrit, aucun détail n’a été négligé.
    Maintenant, pour la réponse à cette situation, que dit le gouvernement, l’armée, tous les décideurs ? comment assurer la sécurité et redonné confiance à nos frères et sœurs pour qu’ils rejoignent leur lieu d’habitation ?
    Au gouvernement, s’il vous plaît faciliter l’intervention des ONG afin qu’elles puissent offrir le minimum vital à nos enfants, frères, sœurs, parents qui vivent cette situation insoutenable.
    L’heure est vraiment grave.

  • Le 3 octobre 2019 à 08:42, par Stalinsky En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    "Des gens à qui ils ont offert l’hospitalité depuis des années qui les tuent et après il s’installent et prennent les champs" Enfin une bonne nouvelle. Dans cette zone on connait ces ennemis. ce ne sont plus des gens n’ont identifiés selon le langage du gouvernement. Il appartient à l’Etat de réagir et non d’aller prêter mains fortes aux Maliens. Dans le cas contraire que tous les villages constituent des comités révolutionnaires de vigilance et de défense en s’armant eux même.

  • Le 3 octobre 2019 à 09:02, par Sidpassata Veritas En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    « Ne voyant aucune lueur d’espoir à l’horizon, le maitre mot actuellement dans la province est la résistance. Comment se fera cette résistance ? »
    - Holala ! ne vous y trompez pas ! Il n’y a pas que les déplacés qui pensent qu’il faut une résistance populaire. Mais c’est toujours la même chose dans nos "pays de merde" comme dirait Donald Trump : les autorités jouent la prudence politique en pensant aux élections ou en économisant leurs efforts par insouciance jusqu’à ce que l’irréparable se produise.
    - Comment cette résistance va-t-elle se passer ? Je ne suis pas un devin et il n’est pas nécessaire d’en être un pour comprendre ce qui risque de se produire : 1- Les autorités politiques, administratives et militaires se décident enfin à refuser de fuir tout le temps devant les voyou et les terroristes et organisent la résistance avec toutes les populations pour chasser les bandits du Burkina et tout rentre dans l’ordre. 2- Ces autorités continuent de ne penser qu’à leur propre agendas en omettant celui des déplacés et de tous les autres Burkinabè excédés par cette situation pénible et humiliante pour toute la nation et ceux-ci prennent en main leur destin et décident de faire face leurs ennemis. Alors, c’est sûr qu’ils n’iront pas avec le dos de la cuiller et il n’est pas dit qu’ils laisseront les mêmes autorités une fois qu’ils auront réglé leurs comptent avec bandits de grands chemins et terroristes. Ce peuple qui a chassé Blaise et qui a dit "non c’est non" au putschistes de 2015, ce peuple a les moyens psychologiques des se dresser encore une fois, comme un seul homme, contre l’ennemi extérieur, ses complices intérieurs et les lâches qui nuisent à ses intérêts.
    -  Il faut éviter d’acculer les Burkinabè dans leurs derniers retranchements : nos ancêtres n’ont pas été des lâches ni des peureux. S’il faut mourir, autant mourir en combattant !

  • Le 3 octobre 2019 à 09:12, par SOUNDJATA En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Vos populations pointent pourtant du doigt certaines communautés comme étant les coupables.

    Nous faisons tout pour qu’il n’y ait pas d’amalgame. Il y en a qui pointent telle ou telle ethnie. Mais, nous disons qu’il n’y a pas une ethnie où tout le monde est mauvais ou bon. Nous faisons tout pour que les populations ne tombent pas dans cette bassesse. Cela pourrait conduire au massacre d’innocents.
    voyez vous le commentaire du datenga naba par aux ecrits de dimitri ouedraogo et svp l administrateur laissez passer ce post.

    • Le 3 octobre 2019 à 12:31, par jhon En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

      Finalement on ne vous comprend pas les population connaissent leurs agresseurs et ils ne doivent pas le dire à la face du monde parceque c’est la stigmatisation d’une ethnie !!!!!. Mais finalement vous voulez quoi on tue on vol on pille et pour toute explication c’est Yirgou. Dites moi le lien entre Aribinda et yirgou ? Pas la même région pas la même ethnie etc mais cette commune vit le martyr avant et après Yirgou
      Merde

  • Le 3 octobre 2019 à 10:30, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Il faut impérativement armer les populations locales contre les terroristes et les encadrer par nos BRAVES FDS. Tant que les populations auront les mains vides(sans armes) les terroristes viendront les tuer et piller leurs champs et leurs biens c’est sans doute leur objectif. Les terroristes n’ont pas de vivres actuellement ils sont obligés d’attaquer ces pauvres paysans. Dans chaque village obligatoirement organiser les jeunes aux maniements des armes par les FDS les terroristes ne les attaqueront plus. Nos BRAVES FDS ne peuvent pas visiblement être partout sur le territoire. Dans ce cas de figure, contre les agressions terroristes récurrentes former et armer des groupes de 50 jeunes par village puis les faire assister par l’armée c’est la résistance locale. Si nous laissons les populations à leur propre sort les forces du mal n’ont pas d’état d’âme manifestement elles les massacreront. Si les paysans armés tuent les djihadistes ils ne viendront plus dans ces villages pour les dépouiller. C’est la solution optimale. Dent pour dent armes pour armes.
    Le régime mpp est loin d’être saint il tergiverse, la corruption est très rampante dans l’administration. Manque de vision et d’anticipation caractérise énormément ce gouvernement. En politique il n’existe pas de sentiments. Ceux qui ont fui en 2014 cherchent à se venger à tout prix logiquement ils ne feront pas de cadeau à ce régime. Ils passeront par leurs amis terroristes qu’ils ont hébergés et armés pour renverser le régime de Mr Rock. Mr Rock devait le comprendre depuis sa prise de sa prise de fonction en 2016. La galaxie Compaoré n’est pas un enfant de chœur elle reste une grande déstabilisatrice de la sous région elle agit par personne interposées(djihadistes, officiers de l’armée fournissant des infos à l’ennemi..). Nous sommes désolés que Mr Rock a trainé les pas sur la situation sécuritaire.

    Autre solution mettre en RETRAITE ANTICIPÉE tous les anciens officiers promus par Blaise médiateur pyromane qui ont passé leurs carrières à vendre des armes dans la sous région(Mali, Cote d’Ivoire, Libéria...) et qui vendent actuellement des positions de l’armée aux terroristes pour déstabiliser le BURKINA. Il y a véritablement des complices(ennemis internes) dans notre armée. Ces vieux officiers depuis la chute de leur "dieu" Blaise Kouassi "l’indispensable" ont beaucoup perdu ces avantages il n’y a pas de vaches à traitre pour eux ils sont prêts à brûler pour réchauffer leurs intérêts personnels et égoïstes.

    La résistance locale(armée) reste la meilleure option face aux agressions des forces du mal. Aux ennemis internes et externes, le BURKINA NE FLÉCHIRA JAMAIS NOUS VAINCRONS FACE L’ ADVERSITÉ SAUVAGE.

    Ensemble, nous construirons un BURKINA PAISIBLE, ÉQUITABLE en JUSTICE et PROSPÈRE.

    LA VÉRITÉ TRIOMPHERA SUR LE MAL OU L’IMPUNITÉ(le mensonge) UN JOUR

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LES BRAVES FDS
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    A bas les parrains des terroristes qui comptent sur eux pour se venger en 2020
    A bas les grands déstabilisateurs de la sous-région
    A bas les amis et les sympathisants des terroristes

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS . AMEN

    ACHILLE DE TAPSOBA (Pur produit de THOM SANK et de NORBERT ZONGO)

  • Le 3 octobre 2019 à 11:10, par j’aime mon pays En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Le silence du governement face aux l’assassinat de la population civil est insultant et ecoeurant. Vous connaissez la menance, vous connaissez la zone menancee et qu’attendez-vous pour deployer des troupe pour securiser la zone et la population ?
    Nos chefs militaires manque t-ils de strategie securitaire et attendent des ordres avant d’agir ? Quel est le probleme ? Un Etat qui regarde son peuple se faire massacrer sans bouger est inadmissible.
    Si l’etat n’a aucune strategie, voici ce que je propose :
    Recencer les hommes valides qui ont fuit leur vilade ainsi que les filles qui physiquement aptes. Les donner une formation militaires en combat puis les doter d’armes pour les renvoyer dans leur village et faire front au terroristes avec un appuis de quelques militaires et vehicules de combat.
    Ces villageois connaissent mieux la regions et les pistes que peuvent prendre les assaillants ou meme connaitre leur repaires. Armee, la population se sentira en securite et aurons le courage de denonncer les complice. Aumoins, si les chefs de familles sont arnee et entrainees ainsi que les jeune personnes, ils peuvent mener une resistance et attendre des renforts. Comme nous avons un Etat tortue je pense que la solution c’est rendre la population militaires pour une duree bien determiner puis proceder au desarmement quand la quietudes reviendra.

  • Le 3 octobre 2019 à 11:45, par Ladji charbon En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Je suis vraiment déboussolé par tout ce qui ce passe dans notre chère patrie le Burkina Faso.
    Pendant que se passe cette tragédie au centre nord précisément à Kongoussi, les première autorités du pays et du MPP sont à Ouahigouya pour tenir une conférence, avec en tête l’ex homme fort de la sécurité Mr Simon Compare. Pourtant il nous dois des explications sur se qu’il à fait pendant 3 bonne années à la tête de la sécurité pour-que notre pays se retrouve aujourd’hui par dessus dessous.
    Nous voulons un bilan de se qui à été fait par lui durant son passage.
    Quand au chat noir Mr Émile Paré, après t’avoir utilisé comme un citron ils te jetterons très bientôt, au matin de la victoire on t’avais mis à la poubelle je pense. Il à fallu que tu commence à rugir pour qu’on pense à toi. Maintenant tout es gatte.
    Pitié pour nous on a cherché on a trouvé.

  • Le 3 octobre 2019 à 12:44, par MOREBALLA En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Face à la catastrophe sécuritaire il sera judicieux de revoir la législation en matière de la possession d’arme à feu afin que chaque citoyen pisse assurer sa propre sécurité. Si aujourd’hui les populations fuient devant nos terroristes, la seule explication est que notre terroriste possède un AK47. Mettre fin à cette crise sécuritaire sera juste une révision de la réglementation des armes à feu. Alors, si le gouvernement ne réagit pas, ce sont les populations dites des grandes qui migreront à Ouaga et Bobo. Juste permettez nous d’assurer notre sécurité dans la légalité.

  • Le 3 octobre 2019 à 12:48, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    - SOUNDJATA ton observation est très pertinente !!! S’il y a des gens qui veulent monter un groupe socio-ethnique contre un autre, qu’ils se le le tiennent pour dit et arrêtent dès à présent car cette fois il y a risque que ce ne soit plus comme avant.

    - Il y a eu le massacre de Yirgou et pas de jugement ni arrestation jusqu’à nos jours comme quelqu’un l’a dit !!
    - Cette fois encore des gens sont entrain d’agiter l’épouvantail ethnique et tout le monde sait de quoi il est question ici !!!

    Mais attention à ’’Ne pas réveiller le Chat qui dort’’ car ce pourrait être dangeureux et le revert pourrait être du côté que vous ne pensiez pas pour la seule raison qu’il y a une des ethnies qui souffre le martyr depuis très longtemps déjà et est désormais prête à tout, et vous savez que le proverbe dit que ’’Cabri mort n’a plus peur de couteau’’ !! Alors attention À ce que vous faites, à croire à une fausse bravoure et une fausse invicibilité car vous risquez d’être surpris désagréablement en installant le pays dans la chienlit la plus totale. Attention frères burkinabè ! Attention dè !!!

    - Il y 10 ans que je vous avertissait que ce que nous vivons aujourd’hui allait arriver et qu’il fallait se préparer. Mais rien n’y fit et au contraire des gens m’ont insulté me traitant d’alarmiste et d’oiseau luguibre ! On en est-on de nos jours ?? Encore une fois de plus je vous met en garde contre ce supposé CONFLIT COMMUNAUTAIRE. Les temps ont évolué et prenez garde !!!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 3 octobre 2019 à 13:16, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    - En complément je dirai à tous les mauvais grains qui agitent le conflit communautaire qu’on ne gagne pas facilement un combat contre des gens qui survivent et qui sont résilients. Attentention à ne pas vous tromper cette fois et laissez tranquille l’ethnie que vous pensez sera combattue. Je vous répète qu’on ne gagne pas un combat facilement contre des gens qui survivent, qui sont en permanence dans la résilience ! Et si vous ne le savez pas encore, sachez que parmi ce genre de personnes, la grande majorité préfère la mort à la situation qu’ils vivent et pour ceux-ci mourrir c’est se faire harakiri. Alors ne donnez pas l’occasion à ces gens pour le faire.

    Questions :
    - Croyez-vous qu’ils ne savent pas risques qu’ils courrent en venant massacrer dans les villages ? Ils le savent bien plus que vous !
    - Et pourquoi le font-ils selon vous ? Parce qu’ils en on marre de vivre la situation qu’ils vivent et on tente sa chance quitte a mourrir !!!
    - Selon vous pourquoi les villageois fuient en masse devant ces gens ? Parce que eux vivent peinards et ne survivent pas comme ceux-ci et donc ne veulent pas prendre de risques qui vont les conduire à la mort !
    - Et pourquoi les autres prennent des risques même de se retrouver face-à-face avec les FDS et les villageois eux ne le font pas ? Parce que les villageois vivent moins mal chez eux et ont des familles stables et eux survivent dans des conditions exécrables et n’ont plus de familles pour la plupart car tuées ou déstructurées et dispersées et en plus n’ont plus rien comme richesses !!!

    Conclusion  : Faites gaffe à ce que vous faites et ne déclenchez pas un conflit qui va vous être défavorable car vous donnez là, l’occasion à des gens de déverser leurs haines jusque-là contenues  ! Et ils auront des aides et des appuis de toute part et vous serez surpris ! A bon entendeur, méfions-nous dè !!!

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 3 octobre 2019 à 22:25, par Peuple Insurgé En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

      Merci Koro Yamyeele. Et l’impérialisme guette une telle opportunité, quand les gens se seront fatigués de s’entretuer, ils viendront se servir de nos ressources minérales, peinards. Semble-t-il que les terroristes ont demandé à la population de Baraboulé, à majorité peule, de quitter les lieux. Ce que les gens ont fait, sans autre choix. Les amalgames font la part belle aux terroristes et à leurs commanditaires.

    • Le 4 octobre 2019 à 11:04, par soundjata En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

      merci "koro yamyele". vous avez tout dit mais ça m étonnerait que les gens comprennent. soyons très très prudent. ne déclenchons pas un conflit inutile et une bassesse comme l a dit l honorable chef du DATENGA DE ZIMTENGA, Un homme sage et expérimenté. ne déclenchons pas un conflit qui fera le bonheur des terroristes et des occidentaux, un conflit qui s allumera du NIGERIA a la MAURITANIE en brulant toute l Afrique de l ouest. nos ethnies sont partout " bambara, mossi, peuhl,,,,,,". si nous soupçonnons un tel ou un autre, dénonçons les auprès de nos FDS. SOUTENONS NOS FDS de tout coeur et avec toutes nos fortunes. évitons les amalgames. évitons de nous surestimer alors que nous ignorons les forces et la détermination de l ennemi.

  • Le 3 octobre 2019 à 13:45, par le Nomade En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Face a ce drame le plus insultant c’est le silence du gouvernement. Qu’est devenu l’operation Ndofou ? visiblement c’est un echec total ! et comme d’habitude personne n’est responsable !

  • Le 3 octobre 2019 à 14:32, par xws En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    C’est qui qui gouverne finalement ce pays ?,il y a un gouvernement dans ce pays ou bien il n y a même plus de pays ? Depuis maintenant quelques jours, ce sont les mêmes informations, des tueries dans la même zone et puis pas de réaction, qu’est-ce que ce régime représente pour les burkinabé en détresse ? RIEN ! Il est bien temps que les populations prennent leur responsabilité pour assurer leur propre sécurité, en ne comptant que sur eux-même ; les burkinabé se rendront bien compte de la nature de nos politiciens ; qu’on nous dise que ceux qui sont chassés du pouvoir soutiennent ces terroristes nous révèle la nature diabolique et bestiale de certains politiciens burkinabé ; qu’il n’en soit pas ainsi nous révèle également la même chose par rapport à l’apparente indifférence, préoccupés qu’ils sont par 2020. Si je me trompe, alors qu’on nous dise exactement la vérité et rien que la vérité sur cette situation.

  • Le 3 octobre 2019 à 15:20, par Burkimbila En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Attention ! Attention ! À ne rien justifier ! L’impunité n’est ni la violence ne sont bonnes pour personne. Si vous pensez que ce sont les conséquences des massacres de Yirgou, alors les massacres de Yirgou sont la conséquence de quoi ?
    À force de tronquer des événements pour justifier le mal on finira par utiliser les événements actuels pour justifier pire que ça dans l’avenir.
    Abstenons nous de justifier tout acte ignoble. Condamnons plutôt et proposons des solutions. La paix au Burkina nous profite tous. Si ça dégénère nul ne sera à l’abri.

  • Le 3 octobre 2019 à 18:24, par warzat En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    On récolte ce qu’on a semé, nous ont appris les anciens. A la lecture de ce qui se passe, il y a des gens qui trouvent que l’on peut récolter ce qu’on n’a pas semé sans risque d’être puni.....car si jamais, on punissait le ou les coupables, ce sera pire parce que le coupable s’est assuré de soutien.
    Si la situation perdure et l’année prochaine celui qui a semé ne sème plus et n’a plus de bétail à voler que ferait le voleur,l’assassin, le bandit armé pour vivre ? Alors que le fruit de son vol est devenu est lointain souvenir.
    Du reste dans le monde d’aujourd’hui, il est rare de trouver des coupables, des assassins de paisibles populations rester impunis. Peut être que ça devra le cas cette fois ci. Qui vivra, verra.

  • Le 3 octobre 2019 à 18:55, par True En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Je suis de bam vivant aux USA, pourquoi le gouvernement n’organiserait pas un SOS sur les réseaux sociaux ou créer un site spécial pour que nous qui sommes à l’étranger on fasse des dons monétaires pour ses réfugiés.

  • Le 3 octobre 2019 à 19:12, par la vérité En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Il faut que le gouvernement ait le courage de demander de l’aide extérieur. Il n’ y a pas de honte à cela. A la place du président Rock, je le ferai pour le salut e mon peuple même si on ne me vote pas en 2020. Il faut organiser le peuple pour se défendre. Tous ceux qui sont derrière ces attaques vont le payer cher sur terre ou à l’au-delà. Dieu ne dort pas, il regarde et va rétribuer.

  • Le 3 octobre 2019 à 19:13, par Zabré silga En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    Le Mogho Naba doit faire quelque chose. Le Burkina n’a plus de dirigeant, le Mogho n’a plus de chef ou quoi ? chasser des populations pour récolter leurs champs ! c’est honteux !
    je ne comprend plus rien, l’état, l’armée, les chefs traditionnels... Voyez, le chef de Datenga n’ose pas dire qui a attaqué son village ! On est où là ?
    Ainsi, le Burkina est devenu un "no man’s land" !

  • Le 9 octobre 2019 à 23:16, par Tougma En réponse à : Insécurité au Burkina : Un conflit communautaire guette la province du Bam

    La lutte contre le terrorisme n’est plu une question de stratégie ,ni de l’augmentation du nombre d’agents de défense et de sécurité , mais Plutôt une question de moyens financier . A mon avis 5 soldats bien formés et équipés en matériels peuvent détériorer plus d’une cinquantaine de terroristes . C’est souvent la détention d’armes de mauvaise qualité ainsi que l’insuffisance de matériels de protection qui empêchent nos forces de défense et de sécurité de venir à bout de l’énémie. En attendant nous souhaitons bon vent au faso. Que DIEU bénisse le burkina faso.

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