ENAREF : L’impact de la démographie sur l’économie burkinabè ouvre la série des soutenances
La série des soutenances a débuté le lundi 16 septembre 2019 à l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF). Au total, 113 candidats au titre de conseillers des affaires économiques vont défendre leurs recherches devant des jurys constitués pour l’occasion.
C’est maintenant une tradition. A chaque fin de formation, les élèves de l’ENAREF présentent leurs mémoires devant des jurys en vue de l’obtention du grade de Conseillers des affaires économiques. Depuis ce lundi 16 septembre, le coup d’envoi de la série des soutenances a été donné.
« Au-delà d’une tradition que l’Ecole nationale des régies finaicères respecte, c’est toujours un moment important dans la formation des élèves, qu’ils puissent s’exprimer sur leur travail », a indiqué Abel Somé, Secrétaire général du ministère de l’Economie, des finances et du développement.
La croissance démographique et l’économie en entrée
Pour donner le ton de ces soutenances, l’élève Assami Belem a présenté son travail sur l’« Analyse de l’impact de la croissance démographique sur la croissance économique au Burkina Faso ». Dans son développement, l’impétrant a d’abord fait remarquer que de 1985 à nos jours, la population burkinabè compte plus d’individus. En les classant par catégories d’âges, il a souligné que ceux qui ont moins de 15 ans et ceux de plus de 65 ans constituent des goulots au développement du Burkina en ce sens qu’ils ont besoin d’assistance. Par contre, ceux dont l’âge est compris en 15 ans et 64 ans sont les moteurs de l’économie burkinabè. Ils jouissent de la force de travail nécessaire.
Pour cela, Assami Belem a préconisé que si la démographie peut être un avantage pour le Burkina en termes de développement, elle doit être bien maitrisée. Les jeunes qui constituent le poumon de l’économie burkinabè donc de son développement, doivent être bien formés, bien portants et surtout disposer d’un cadre qui leur offre du travail. « Si ces conditions ne sont pas réunies, la jeunesse devient une bombe à retardement », a-t-il martelé.
Le choix du thème, très apprécié par les membres du jury qui lui ont décerné la note de 15/20, s’explique selon l’impétrant, la volonté de mettre à la disposition des gouvernants un outil qui pourra les guider dans leurs décisions.
Jusqu’au samedi 21 septembre, 113 élèves vont passer devant des jurys pour exposer et défendre leurs recherches.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 18 septembre 2019 à 00:30, par Jose En réponse à : ENAREF : L’impact de la démographie sur l’économie burkinabè ouvre la série des soutenances
Félicitation au Mr pour sa note. Je pense que c’est la forme qui a été notée. Dans le fond il n’y a aucun intérêt scientifique. Les conclusions auxquelles cette étude a abouties sont largement connues du grand public il y a longtemps. L’étude prospective Burkina 2025 ou encore la politique nationale de population analysent plus profondément l’impact de la variable population sur le développement économique
2. Le 18 septembre 2019 à 08:28, par Jose En réponse à : ENAREF : L’impact de la démographie sur l’économie burkinabè ouvre la série des soutenances
Félicitation au Mr pour sa note. Je pense que c’est la forme qui a été notée. Dans le fond il n’y a aucun intérêt scientifique. Les conclusions auxquelles cette étude a abouties sont largement connues du grand public il y a longtemps. L’étude prospective Burkina 2025 ou encore la politique nationale de population analysent plus profondément l’impact de la variable démographie sur le développement économique. Bon courage
3. Le 18 septembre 2019 à 11:51, par Sakisida En réponse à : ENAREF : L’impact de la démographie sur l’économie burkinabè ouvre la série des soutenances
Toutes mes félicitations à l’impétrant. Bonne suite de carrière à lui. Il y a lieu de rappeler que ce candidat fait partie de l’un des 10 premiers conseillers en statistique et analyse du développement formés à l’ENAREF.
4. Le 19 septembre 2019 à 08:43, par LoiseauDeMinerve En réponse à : ENAREF : L’impact de la démographie sur l’économie burkinabè ouvre la série des soutenances
Rien de nouveau en fait. Cette problématique n’en est plus une car déjà épluchée. Il y a que les politiques n’ont pas de volonté ou de couilles pour prendre des décisions et le appliquer. On assistera toujours à des baptêmes tous les six mois dans des familles pour réclamer après un taux de 62 % de la population sans oublier que l’on crée des charges d’éducation et de soin pour un état sans ressources etc.