LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Récupérations des terres dégradées : L’expérience du Burkina présentée aux acteurs agricoles de la sous-région

Publié le mardi 17 septembre 2019 à 12h30min

PARTAGER :                          
Récupérations des terres dégradées : L’expérience du Burkina présentée aux acteurs agricoles de la sous-région

Dans le cadre du projet « Neer-Tamba » soutenu par le Fonds international de développement agricole (FIDA), Ouagadougou a abrité, ce 16 septembre 2019, le lancement d’un atelier régional de partage d’expériences sur la prise en compte de la neutralité en matière de dégradation de terres dans les politiques agricoles. L’objectif de cette rencontre est d’améliorer la prise en compte des questions environnementales dans l’élaboration des politiques agricoles.

Partager le savoir-faire du Burkina Faso en matière de récupération des terres dégradées à des fins agro-sylvo-pastorales, c’est l’un des objectifs de cette rencontre de Ouagadougou sur la prise en compte de la Neutralité en matière de dégradation de terres (NDT) dans les politiques agricoles.

En effet, dans le cadre du projet FEM/PAI-SA, il est prévu de promouvoir, au sein des dispositifs institutionnels existants, des activités transversales intégrant la prise en compte des préoccupations environnementales dans la conception de politiques sectorielles. Ce qui permet de renforcer la sécurité alimentaire, ainsi que le suivi de l’impact environnemental. Cela vise à consolider les synergies entre les groupes d’acteurs porteurs des politiques agricoles.

Amadou Sidibé, secrétaire permanent de la coordination des politiques sectorielles agricoles.

Pour Amadou Sidibé, secrétaire permanent de la coordination des politiques sectorielles agricoles, face au constat de la dégradation des sols et du phénomène des changements climatiques, « il est nécessaire d’agir pour faire en sorte que ce qu’on a perdu comme terre dégradée puisse être récupéré ».

Pendant trois jours, les participants découvriront l’expérience du Burkina Faso en matière de récupération des sols dégradés. Les travaux se dérouleront en deux étapes, à savoir la présentation des résultats atteints et les échanges.

Ainsi, il sera présenté les réalisations du projet Neer-Tamba sur les sites de mise en échelle de bonnes pratiques agricoles dans la commune de Kirsi, province du Passoré, sur les sites d’aménagement du bassin de Koussaogho. Les participants découvriront aussi les travaux du Prix alternatif 2018, Yacouba Sawadogo, sur son site à Gourga, dans la commune de Ouahigouya, province du Yatenga.

En effet, avec le projet Neer-Tamba, le Secrétariat permanent de la Coordination des politiques sectorielles agricoles (SP/CPSA) a été identifié pour ancrer de manière efficace et durable les préoccupations environnementales et la mise en œuvre des politiques de sécurité alimentaire.

Des participants

Pour ce faire, différentes activités sont planifiées dans le but de renforcer la contribution du SP/CPSA dans son rôle d’intégration des questions environnementales dans les questions politiques. La décision du gouvernement du Burkina Faso de participer à l’initiative régionale pour la sécurité alimentaire (programme PAI-SA) a permis de formuler, avec les partenaires, de nouveaux projets cadres pour restaurer des terres.

« En matière de récupération des terres, nous avons pris des engagements au plan mondial et ce sont les résultats que nous allons présenter lors de cet atelier, afin que d’autres puissent s’en inspirer », a déclaré Amadou Sidibé, secrétaire permanent de la Coordination des politiques sectorielles agricoles.

Ayant adhéré au programme de définition des cibles en matière de neutralité de la dégradation des terres comme recommandé par la 12e conférence des parties à la Convention des Nation unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) tenue à Ankara en 2015, le Burkina a été invité, à cette occasion, à formuler des cibles volontaires nationales pour atteindre la NDT et à les intégrer dans les programmes d’action nationaux.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Changement climatique : La planète envoie des signaux