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Protection et réintégration des migrants : L’UE et l’OIM conjuguent leurs efforts

Publié le vendredi 13 septembre 2019 à 13h30min

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Protection et réintégration des migrants : L’UE et l’OIM conjuguent leurs efforts

Ouagadougou a accueilli, le jeudi 12 septembre 2019, un atelier sur la prise en compte des questions de migration dans le schéma directeur de la statistique au Burkina Faso. Cet atelier s’inscrit dans le quatrième axe du projet régional intitulé « Initiative UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants au Burkina Faso ».

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), en partenariat avec le gouvernement du Burkina Faso, a mis en œuvre le projet régional « Initiative UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants au Burkina Faso ». Ce projet , au delà de sa dynamique d’appui aux efforts du gouvernement en matière de protection et de réintégration des migrants burkinabè, vise à contribuer au renforcement de la gouvernance des migrations, à la protection, au retour et à la réintégration durable des migrants au Burkina Faso.

L’atelier avait donc pour objectif d’analyser les enjeux des données collectées par la DTM sur les mouvements de populations, analyser les exigences du schéma directeur de la statistique et enfin proposer une feuille de route de prise en compte de la collecte des données sur les migrations par la Direction du schéma directeur de la statistique au Burkina Faso.

Les organisateurs de l’atelier ont, dans un premier temps, déploré les naufrages d’embarcations de migrants, avant d’entamer l’ordre du jour. Toute la journée durant, les participants, sous l’égide de Kouhounussé Soura, chargé de programme des données migratoires à l’OIM Burkina, ont réfléchi sur l’état des lieux des migrations au Burkina Faso.

SOURA Kohounussé, chargé de programme des données migratoires OIM Burkina

La DTM a ensuite présenté les résultats de l’évaluation des zones de mobilité, les besoins gouvernementaux en matière de données sur les mouvements de populations. Les participants ont analysé les données collectées, avant de suivre une présentation du SDS en cours et son mécanisme de suivi-évaluation. L’adoption d’une feuille de route de plaidoyer est venue refermer les portes de l’atelier.

On retient que le projet a pour vision de quantifier et de qualifier les flux, tendances et routes migratoires sur une zone d’entrée, de transit ou de sortie donnée, par la mise en place de points de suivi des flux. Il prend en compte les localités suivantes : Dori, Seytenga et Kantchari (frontière nigérienne) ; Faramana (frontière malienne) ; Niangoloko, Yendéré (frontière ivoirienne) et Ouagadougou.

ANDREAS DEBOER, chargé de programme OIM

Les participants étaient composés de représentants de structures gouvernementales et non-gouvernementales, de la société civile et d’énumérateurs venus des localités concernées par le projet.
La cérémonie d’ouverture a connu la présence de Andréas Deboer, chargé de programme à l’OIM ; de Bagninébié Bazongo, directeur de la Coordination de la statistique nationale ; et de Fidèle Ramdé, le représentant du ministère en charge de la Solidarité nationale.
P.M.OUEDRAOGO

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