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Un programme quinquennal ambitieux : Le progrès socio-économique du Burkina en point de mire

Publié le mardi 23 août 2005 à 08h15min

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Après le oui franc de Blaise Compaoré à la sollicitation des ABC, AJCBC, GSCBC, partis politiques (CDP-ADF/RDA-AMP), le candidat transpartite a présenté son programme de société pour le quinquennat à venir.

Si la victoire est acquise au soir du 13 novembre , le président Blaise Compaoré candidat à sa propre succession promet d’assurer la continuité du progrès à travers le renforcement des actions de développement basées sur le social. Six axes essentiels ont été ciblés dans ce programme de développement solidaire renforcé que propose Blaise Compaoré au peuple Burkinabè.

On ne cessera de reconnaître les acquis de la IVe République sur les plans socio-économiques, politiques et juridiques. Faire du Burkina, un havre de paix et assurer un bien-être social des Burkinabè c’est ce à quoi Blaise Compaoré et son gouvernement se sont attelé ces cinq dernières années. Toute cette politique a été appuyée par les profondes réformes politiques, économiques et juridiques qui ont été le socle d’un développement basé sur le partage équitable des revenus de la nation.

Les secteurs névralgiques tels la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable, l’agriculture etc, ont connu à cet effet des mutations leur permettant d’être dotés d’une orientation bien planifiée selon des objectifs de développement durables recherchés. Certes, il y a eu beaucoup d’acquis, cependant il est à reconnaître que beaucoup reste à faire pour améliorer les conditions de vie des Burkinabè. Raison pour le président Blaise Compaoré qui compte se succéder à lui-même au soir du scrutin du 13 novembre prochain de proposer aux Burkinabé un programme de société de son premier quinquennat axé sur le renforcement du développement solidaire qui du reste a permis de capitaliser les résultats probants fort appréciables de nos jours.

Quinquennat 2005-2010 : Six axes d’action

Six axes essentiels résument le programme de société que le président sortant, Blaise Compaoré propose au burkinabè. Il s’agit de :

- la valorisation du capital humain s’appuyant sur une politique hardie et volontariste en matière d’éducation, de formation et de santé ;

- l’élargissement des opportunités de création de richesse par une politique pragmatique de production, de promotion de l’emploi, notamment par l’appui aux initiatives des femmes et des jeunes.

- la construction de nouvelles infrastructures économiques et de soutien à la production ;

- l’accélération des réformes à tous les niveaux et la modernisation de l’Etat et de la société ;

- le rayonnement de la culture burkinabé dans sa diversité des arts et de la recherche permanente de l’excellence dans le domaine du sport ;

- le raffermissement de la puissance relationnelle du Burkina Faso pour consolider son leadership dans l’intégration régionale et dans la mondialisation.

De l’axe sur la valorisation du capital humain, il est indéniable que des efforts doivent continuer pour avoir une bonne politique de population à travers l’équilibre entre la démographie et les performances économiques. Pour y parvenir il faudra mettre l’accent sur des aspects purement sociaux telles l’éducation, la formation et la santé.

En matière d’éducation et de formation, il est à reconnaître les efforts déjà déployés dans le cadre du Plan décennal de développement de l’éducation de base (PDDEB) et de la formation de bon nombre de Burkinabè dans les écoles nationales de formation professionnelle et même privées.

L’éducation de base de qualité pour tous les enfants burkinabè, un combat et un défi que le candidat Blaise Compaoré a entrepris de relever depuis ses deux septennats en élaborant et en mettant en œuvre le PDDEB. Ce plan-cadre de développement de l’éducation de base a pour objectif principal d’accroître le taux de scolarisation à 70%, l’amélioration de l’offre éducative et l’accroissement du taux d’alphabétisation à 60%. A mi-parcours, les résultats enregistrés sont très encourageants (voir tableau I).

En effet d’un taux de scolarisation de 41,3% en 2000, le PDDEB qui du reste est appuyé en partie par les partenaires techniques et financiers du Burkina a permis d’atteindre en 2005 un taux global de 57% dans lequel on note un accroissement du taux de scolarisation des filles. Une politique d’accélération de l’éducation engagée par le président Blaise Compaoré avec des mesures comme l’initiative 25 pour 2005, l’urgence positive, le paquet minimum aux élèves et enseignants, des tentes pour faire face à la problématique d’infrastructures qui ont permis d’atteindre les résultats actuels.

Au niveau des enseignements secondaire et supérieur des opportunités d’accroissement de l’offre éducative ont permis à des promoteurs privés d’ouvrir des écoles et universités privées au Burkina. A cela s’ajoute la diplomatie de Blaise Compaoré qui a permis à la Libye de construire deux amphithéâtres de 1000 places chacun et à la Coopération belge de mettre à la disposition de l’Université de Ouagadougou des salles de cours et de travaux pratiques. C’est dire que pour le quinquennat 2005-2010 si l’élan est maintenu et que les efforts se multiplient davantage, le Burkina pourra être au rendez-vous de l’éducation pour tous comme définie dans les Objectifs du Millénaire pour le développement (2000-2010).

En matière de formation, des efforts sont faits dans tous les domaines pour permettre aux Burkinabè d’avoir une formation de qualité capable de les faire compétir sur le marché de l’emploi et de contribuer à la qualité des prestations de services de l’Etat.

Dans le secteur de la santé, faire en sorte que les centres et les soins soient les plus proches des populations surtout celles des zones rurales a permis de construire de nombreuses infrastructures sanitaires (voir tableau II) et de former des milliers de personnel de santé de qualité. La mise en place des médicaments essentiels génériques (MEG), gérés par une structure spécialisée, la centrale d’achat des MEG (CAMEG) permet de faire face aux difficultés d’approvisionnement du secteur public. Ce qui d’ailleurs a permis de créer un peu partout sur l’étendue du territoire national des dépôts MEG (de 750 en 1999 à 1186 en 2005) proches des populations.

A cela s’ajoute le boum des structures privées de soins, soit au total 203 cliniques, polycliniques, cabinets médicaux entre 1998 et 2004 contre 70 entre 1968 et 1997. La lutte contre les épidémies gérée par un fonds national, a permis d’agrandir la couverture vaccinale et de renforcer la surveillance épidémiologique. Ce qui a nécessairement donné des résultats enviables. La preuve est qu’à la dernière assemblée générale de l’OMS, la stratégie burkinabè de lutte contre les épidémies (la couverture vaccinale) a été prise comme un exemple, une expérience à partager dans les pays de la sous-région. En matière de lutte contre la pandémie du VIH/Sida, les efforts du gouvernement appuyés par les actions de la société civile et des partenaires au développement sous la coordination du Conseil national de lutte contre le VIH/Sida et les IST présidé par le président du Faso ont permis de passer d’un taux de 17 % à 4,1 % entre 1996 et 2004. Pour le quinquennat à venir, Blaise Compaoré de par sa conviction et ses actions pour qui le bien-être individuel et collectif des Burkinabè est un sacerdoce, entend approfondir les acquis en accroissant certainement l’allocation du budget national à ce secteur en plus des retombées d’un plaidoyer renforcé auprès des partenaires techniques et financiers du Burkina en vue d’atteindre la santé pour tous d’ici à 2010.

De l’axe de création des opportunités de richesses, le président Blaise Compaoré veut pour le quinquennat à venir mettre l’accent sur la restructuration et le plein essor du secteur informel et de celui des activités génératrices de revenus des femmes. En effet à côte des projets comme celui des jeunes filles du Sourou, le gouvernement a mis en place des mécanismes et structures de création d’emploi en faveur de diverses couches de la société. En mettant l’accent particulier sur la création d’emplois à travers le renforcement des actions des structures comme le FAPE, l’ANPE (ex-ONPE), le FAFPA (Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage), le Programme national d’appui à la réinsertion des travailleurs déflattés (PNAR-TD), le Fonds d’appui au secteur informel (FASI) et le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF), Blaise Compaoré veut promouvoir davantage l’auto-emploi, tout en y maintenant un dynamisme de développement.

La fonction publique ne sera pas en reste. Avec en moyen ne 7 000 emplois offerts chaque année par la fonction publique, le gouvernement ne compte d’ailleurs pas s’arrêter en de si bon chemin. Il met par exemple en compétition pour l’année 2005, 10151 postes sur concours directs et professionnels.
Ce grâce aux nouvelles mesures qui vont permettre à l’administration publique de se doter de personnel qualifié (spécifique ou d’appui).

Des efforts que le candidat Blaise Compaoré entend multiplier durant le prochain quinquennat en vue de répondre aux préoccupations des jeunes, des femmes à lui exprimées lors des rencontres sectorielles entre le président du Faso et toutes les couches socio-professionnelles du Burkina. Des secteurs comme l’agriculture et l’élevage vont également connaître un élan de développement particulier avec des actions planifiées et renforcées du gouvernement.

De l’axe construction de nouvelles infrastructures économiques et de soutien à la production. Nul doute que durant ces cinq dernières années, l’environnement entrepreunarial du Burkina est en pleine évolution à travers la création de plusieurs entreprises commerciales et de production des ressources surtout agricoles. Pour son quinquennat à venir, Blaise Compaoré entend mettre en place un mécanisme favorisant de plus en plus l’investissement au Burkina. Le mécanisme va consister à améliorer les performances économiques en donnant plus de facilités aux investisseurs du secteur privé.

Par ailleurs les producteurs agricoles et ceux de l’élevage seront accompagnés dans la quête permanente de distribution et de vente de leurs produits. Des entreprises spécialisées verront le jour pour y apporter un plus dans la façon de produire et de vendre des produits fabriqués ou semi fabriqués. C’est le cas de l’or blanc ; si le coton était transformé au Burkina, cela éviterait aux cotonculteurs d’être soumis à des fluctuations (négatives) du cours du coton. Cependant avec l’installation d’une usine de transformation du coton en tissu (décision déjà prise en conseil des ministres) il y a des lueurs d’espoir qui se profitent à l’horizon 2010.

De l’axe sur le rayonnement de la culture et du sport burkinabé, Blaise Compaoré entend booster les performances de ces deux secteurs pour donner plus d’engouement à la destination Burkina et mettre un accent sur la culture de l’excellence en matière de sport. Pour un pays comme le Burkina connu pour des grandes manifestations telles le FESPACO, le SIAO et la SNC qui ont souvent drainé des millions de touristes, la culture est d’une contribution énorme à l’économie nationale. C’est pourquoi au regard des résultats atteints lors de son dernier septennat, Blaise Compaoré veut renforcer l’image de la culture burkinabè en créant une convergence d’actions gouvernement, secteur privé et partenaires techniques et financiers. Faire de la culture burkinabè une industrie capable de lutter contre la pauvreté, c’est en fait l’ambition de Blaise Compaoré.

De l’axe raffermissement de la puissance relationnelle du Burkina Faso, il est indéniable de nos jours que sans la diplomatie de développement voulue par Blaise Compaoré, le Burkina n’aura pas atteint cette bonne image de marque de pays pauvre mais très battant pour améliorer les conditions de vie de ses populations. Cette diplomatie active a permis de placer le Burkina au devant des scènes internationales. De 1998 jusqu’en 2005, Ouagadougou a, au fil de chaque année, presqu’abrité des sommets des chefs d’Etat. Bien de personnalités ont continué de faire confiance au Burkina grâce à la stature et au pragmatisme du président Blaise Compaoré. C’est d’ailleurs ce qui a valu au Burkina d’être soutenu même pendant la crise qui a secoué le pays durant 1998-2000.

Blaise Compaoré s’est également investi dans la résolution des crises dans la sous-région et dans la région d’Afrique. C’est dire qu’avec le quinquennat à venir, cette diplomatie active sera renforcée pour mieux positionner le Burkina Faso dans le concert des nations en vue de faire des retombées de cette diplomatie active des ressources pour le bien-être social des 12 millions de Burkinabè.

Abou OUATTARA
Source : Blaise Compaoré
Bilan d’un septennat 1998-2005
L’Hebdo

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