La montée du drapeau national a donné le ton de la série d’activités initiée par l’Ecole nationale de santé publique (ENSP), ce 5 septembre. Après avoir repris en chœur le Ditanyè, les élèves et le personnel de l’administration de l’école ont mis en terre 150 plants, composés essentiellement d’arbres fruitiers. Cette activité s’inscrit dans le cadre du mois de l’arbre. En effet, le président du Faso a décrété la période du 10 août au 10 septembre « mois de l’arbre ».

Cette initiative de l’ENSP devra être conduite dans les neuf autres directions régionales de la structure, a informé Dr Emile Paré, directeur général de l’école. En fait, la cour de l’ENSP est déjà ombrageuse. Par cet acte, le résultat attendu est de combler le gap en besoin d’arbres, tout en tenant compte des prévisions de construction de bâtiments. Au lieu de reboiser des bosquets, le choix est porté sur les locaux de l’établissement pour avoir un meilleur suivi des plants mis en terre. Déjà, l’administration rassure que des mesures idoines seront prises pour que le personnel et les élèves suivent rigoureusement la vie de ces arbres.

Un taux de réussite d’au moins 50%

Réaliser des bosquets à des distances kilométriques laisse les arbres à la merci de la nature où le taux de réussite est parfois en deçà de 10%. D’où ce choix de l’ENSP. Au lieu d’effectuer des reboisements dans des bosquets, le choix est porté sur les locaux de l’établissement et la direction régionale au sein de ladite école, de façon à pouvoir atteindre un taux de réussite des plants d’au moins 50%.

Et si la plantation d’arbres a eu lieu en septembre, c’est parce que les élèves et stagiaires de l’établissement étaient en congé au mois d’août.

Mariam Ouédraogo
Lefaso.net