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Promotion des droits humains : Le Burkina veut respecter ses engagements

Publié le mercredi 4 septembre 2019 à 11h05min

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Promotion des droits humains : Le Burkina veut respecter ses engagements

Dans l’objectif de valider le projet de plan d’action de mise en œuvre des recommandations du 3e passage du Burkina Faso à l’Examen périodique universel (EPU) et des organes de traités, le ministère des Droits humains et de la Protection civique a tenu un atelier national de validation regroupant les différents acteurs de cette mise en œuvre, le mardi 3 septembre 2019, à Ouagadougou.

Dans le cadre de la coopération internationale et régionale en matière de promotion des droits humains, divers mécanismes ont été mis en place en vue d’assurer le suivi des engagements pris par les Etats. Ce sont notamment les organes de traités, les procédures spéciales et l’Examen périodique universel (EPU). A ce titre, de 2015 à 2018, le Burkina Faso a présenté six rapports devant les instances des Nations unies et de l’Union africaine qui ont été assortis de recommandations et de mises en action acceptées par notre pays.

Ainsi, en vue d’assurer une meilleure mise en œuvre et un bon suivi des engagements, le ministère des Droits humains et de la Protection civique a élaboré un plan d’action 2019-2022 de ces recommandations. Ce plan d’action élaboré suivant une approche participative et inclusive a pour objectifs d’examiner et de valider les actions, les activités et les structures responsables intervenant dans le projet d’action ; d’identifier d’éventuelles contraintes de réalisation et faire des recommandations et suggestions en vue d’améliorer le projet de plan d’action.

Regroupant les acteurs intervenant dans le domaine des droits humains, l’atelier de validation permettra également, à terme, le renforcement du cadre normatif et de la coopération avec les mécanismes internationaux ; du cadre institutionnel et des politiques publiques ; de l’effectivité des droits économiques, sociaux culturels ; de la gouvernance et de l’éducation ; de la formation dans le domaine des droits humains.

Le plan d’action de mise en œuvre des recommandations de l’EPU et des organes de traités, qui se veut un document de référence en matière de promotion et de protection des droits humains au Burkina Faso, s’inscrit, en sus, dans une synergie d’actions qui facilitera les efforts de notre pays en matière de droits humains.

Pour le représentant du système des Nations unies, Antonio Menendez, cette rencontre ne doit pas être un atelier de plus, mais devra permettre de produire un document qui contribuera à améliorer et transformer la qualité de vie de chaque homme et femme du Burkina Faso. Accompagner et soutenir le Burkina Faso, dira-t-il, se traduit par la focalisation de l’effort sur les vulnérabilités, les inégalités et les risques de tout genre.

Pour la ministre des Droits humains et de la Protection civique, Maminata Ouattara, l’ancrage des droits humains au Burkina Faso est une mission qui incombe à tous les Burkinabè. Aussi, elle a exhorté les participants à examiner avec minutie et sans complaisance le projet de plan d’action pour apporter les meilleurs amendements possibles.

Juste Ephrem ZIO
Lefaso.net

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