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Huiles usées : Plus d’un million de litres recensés dans 7 villes

Publié le mardi 23 août 2005 à 08h03min

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Un atelier de validation des résultats d’inventaires des huiles usées au Burkina Faso réunit une quarantaine d’acteurs intéressés par la question, les 22 et 23 août 2005 dans la salle de conférences du ministère de l’Environnement et du Cadre de vie.

C’est autour d’un document faisant le diagnostic national des huiles usées que les discussions ont lieu ; elles concernent la gestion des huiles usées dans les secteurs des transports, de l’industrie, de l’énergie et du pétrole. A la cérémonie d’ouverture des deux journées d’échanges, le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Cadre de vie, Bertrand Zida, a indiqué que l’analyse des résultats des inventaires d’huiles usées, devrait aider à l’élaboration d’un "plan de gestion écologiquement rationnelle".

Aussi, la présence de deux experts, Gervais Leclair, conseiller de projets, interventions et restauration pour la protection de l’Environnement au Canada, et Ernest Dione, expert sénégalais, permettra d’enrichir les débats, en vue de trouver des voies de valorisation des huiles usées. Après les enquêtes de sept personnes désignées dans les villes de Ouagadougou, Koudougou, Ouahigouya, Banfora, Tenkodogo, Fada N’Gourma et Bobo Dioulasso, ce sont au total 1 544 955 litres d’huiles usées qui couvrent celles-ci pour une année de recensement. Bobo Dioulasso est la ville la plus polluée, avec 898 839 litres, suivie de Ouagadougou (414 800 litres), Banfora (130 631 litres) et Fada N’Gourma (37 776 litres).

Les deux journées de travaux offrent l’occasion aux participants de pallier les lacunes réglementaires, voire l’absence de textes spécifiques sur la gestion des huiles usées, trouver des voies et moyens en vue de freiner cette dégradation de l’environnement ; car aucune structure ne serait chargée de gérer les déchets liquides, qui, malheureusement, sont déversés dans le réseau urbain d’eaux pluviales, à même le sol et dans les carrières en périphérie des villes. Les participants s’attelleront également à trouver les possibilités d’une valorisation des huiles usées aussi bien au niveau de grandes unités industrielles, sociétés de la place, que chez des propriétaires de garages automobiles.

Par Philippe BAMA
Le Pays

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