Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
C’est sur un ton de tristesse, mais également et surtout de révolte, que l’Organisation des peuples africains-Burkina Faso (OPA-BF) a animé ce lundi, 26 août 2019 à Ouagadougou, une conférence pour se prononcer sur la situation nationale, notamment la préoccupation sécuritaire et son corollaire.
« Montée en puissance des attaques terroristes, assassinats ciblés et catastrophe humanitaire à l’horizon. Ces trois tableaux sombres retiendront notre attention, non pas parce que tous les maux de notre pays peuvent se résumer en ces trois tableaux, mais telles sont les questions urgentes qui se présentent à nous. C’est avec consternation que l’OPA a appris que le 19 août 2019, le détachement militaire de Koutougou a été attaqué par un groupe armé terroriste et que l’attaque a causé la mort à 24 militaires, fait sept blessés et occasionné de nombreux dégâts matériels », peint le président de l’OPA-BF, Me Ambroise Farama, demandant à l’assistance, une minute de silence à la mémoire de ces soldats tombés sur le champ de la défense de la patrie.
Après une analyse de la situation nationale, notamment au plan de la sécurité, les responsables du parti sont parvenus à la conclusion selon laquelle, le pouvoir Roch Kaboré a montré à suffisance qu’il n’a ni la volonté, ni la capacité d’assurer la sécurité des personnes et de biens et de défendre l’intégrité du territoire.
Peut-on accusé le président Kaboré d’avoir échoué, quand on observe la situation sécuritaire dans la sous-région ? A cette préoccupation d’un journaliste, Ambroise Farama a affirmé qu’il n’est un secret pour personne que, jusqu’à l’avènement de ce pouvoir, le Burkina était un havre de paix. « La sécurité au Burkina Faso était assurée.
Donc, c’est un constat que, c’est sous le régime de Roch Kaboré que la montée de l’insécurité a connu une croissance fulgurante dans notre pays. Ça, c’est un constat factuel. Mais, au-delà, quelles sont les réponses qui ont été données par le régime pour contrer la montée des attaques terroristes ou l’insécurité dans notre pays ? Ce sont des réponses qui ont été, à notre avis, incohérentes. Nous avons dit, déjà dans notre première déclaration en janvier, que la politique sécuritaire n’était pas perceptible », soutient-il.
- Me Ambroise Farama avec à sa droite, le secrétaire général du parti, Ernest Compaoré et à sa gauche, le secrétaire national à la communication, Mahamadi Sawadogo
L’état d’urgence et les opérations spéciales mises à rude épreuve
Le responsable politique note que les changements opérés à la tête des départements de la défense et de la sécurité sont la preuve que dans le choix politique, il y a un louvoiement. « Lorsqu’on a la responsabilité d’assurer la sécurité d’un Etat, la défense de l’intégrité d’un territoire, ce sont des questions qui doivent être bien nourries ; déjà dans le choix des hommes et ensuite dans le choix des politiques qui sont déterminées pour assurer la sécurité des personnes et des biens. Là, nous avons dit que la seule réponse qui a semblé être une réponse politique à la question, c’était de décréter l’état d’urgence. Là encore, on a constaté qu’au moment où on décrétait l’état d’urgence, il n’y avait aucune préparation. Je n’invente rien ; dès qu’ils ont décrété l’état d’urgence, le lendemain, on a connu encore des attaques. C’est la preuve que rien n’avait été préparé. Mais, que voulez-vous, quand vous avez un pays où l’Etat-major général des armées est attaqué…, lorsque la crème de la défense de notre pays ne peut même pas assurer sa propre défense ? Pensez-vous qu’il y a une politique sécuritaire cohérente et sérieuse sur laquelle nous pouvons compter ? », se désole l’avocat, Ambroise Farama.
Les dirigeants de l’OPA-BF interrogent donc sur la politique sécuritaire du pouvoir Roch Kaboré, l’état d’urgence décrété dans certaines zones du pays et les opérations spéciales initiées dans certaines régions, Otapuanu (lancée en mars 2019 pour les régions de l’Est et du Centre-Est) et Doofu (lancée en mai 2019 et qui couvre le Sahel, le Nord et le Centre-Nord). Pour les responsables de ce parti qui se veut panafricain, ces opérations militaires sont simplement des actions d’éclat.
« Les résultats sont là. Aujourd’hui, à l’Est, après l’opération, tous ceux qui viennent de la région vous diront qu’il y a plein de zones où on ne peut pas aller. C’est sous l’opération Doofu que nous avons cette attaque de Koutougou. Mais, comment pouvez-vous imaginer que pendant qu’il y a état d’urgence et une opération spéciale, on vienne tuer, comme cela, froidement, 24 militaires ? Alors que deux jours avant, les populations avaient déjà commencé à relayer dans les réseaux sociaux, qu’il y avait un regroupement de terroristes et qu’il y avait une attaque imminente, certaine et au même moment, nos forces de défense n’ont pas été capables d’éviter cela et de donner une réponse adéquate à cette attaque ? », sonde Me Farama.
L’Assemblée nationale, complice d’une situation … ?
Pour le président du parti, sur toute la ligne, et du point de vue de la politique sécuritaire du pays, ce gouvernement a échoué. « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes qui sont mises à leur disposition, pendant qu’ils se plaignent des repas qui leur sont servis, pendant qu’ils se plaignent des retards dans le paiement de leurs primes, nous avons des ministres de la Défense qui s’enrichissent impunément. Certainement, sur le dos de ces militaires. Au-delà de l’incompétence, nous nous demandons même s’il y a une volonté d’éradiquer l’insécurité dans notre pays », sermonne Ambroise Farama.
Pis, l’échec n’est même pas seulement sur la question sécuritaire, toutes les institutions ont pratiquement failli, juge l’OPA-BF.
« Pendant que des ministres sont accusés d’enrichissement illicite, que l’histoire du charbon fin fait l’actualité, l’Assemblée nationale n’est pas capable de mettre en accusation ce ministre, l’obliger à démissionner et à se mettre à la disposition de la justice. Cela veut dire que l’institution, Assemblée nationale, manque de répondre aux attentes et aspirations du peuple. Cette même Assemblée nationale, c’est encore elle qui a voté la loi sur l’instauration de l’état d’urgence, en inscrivant dans cette loi que, lorsqu’une zone est sous l’état d’urgence, toutes les procédures judiciaires qui mettront en cause des citoyens burkinabè relèveront dorénavant de la compétence des tribunaux militaires. Encore une autre incohérence ! Vous avez un pays, dans lequel on a formé des juges spécialisés en matière de lutte contre le terrorisme, on a créé des pools anti-terroristes (devant le TGI de Ouahigouya, le TGI de Ouagadougou) et au même moment, on dit que lorsque quelqu’un est pris pour des faits de terrorisme, cela va relever de la compétence des tribunaux militaires. Alors que les juges militaires n’ont pas été préalablement formés », expose l’avocat, précisant que l’Assemblée nationale a failli.
Il en est de même pour le système judiciaire, ajoute-t-il. « Vous avez vu ce qui s’est passé à Yirgou, après ce massacre, la justice s’est fait attendre pendant longtemps. Il n’y a qu’à peine quelques semaines que les premières arrestations ont commencé… C’est pourquoi, nous disons que toutes les institutions ont échoué et que bien plus qu’un changement de gouvernement, c’est carrément la refonte totale de nos institutions qu’il faille, afin de pouvoir donner un nouvel espoir à notre peuple », projette le président de l’OPA-BF, par ailleurs avocat des familles des victimes dans l’affaire Yirgou.
« Obligation d’organiser le peuple »
Me Ambroise Farama et ses camarades estiment donc qu’il faut une refonte des institutions, en donnant le pouvoir au peuple. « C’est tout un programme politique, un programme révolutionnaire. Ce qui va permettre au peuple de participer directement à la prise de décisions et définir des politiques claires en prenant en compte les aspirations réelles et profondes des masses », proposent les conférenciers. En guise d’interpellation aux dirigeants à rectifier le tir, ils rappellent que le peuple burkinabè a toujours su prendre ses responsabilités. Ils en veulent pour illustration, et « en attendant que le peuple prenne ses responsabilités », le 3 janvier 1966, l’avènement de la Révolution de 1983 et l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.
C’est dans cet esprit d‘interpellation que le parti invite les dirigeants à organiser d’ « urgence » le peuple, faire en sorte que « tous ces jeunes qui sont des bras valides », qui ont la capacité de pouvoir servir et défendre l’intégrité du territoire soient appelés sous le drapeau. « Sous le drapeau, pour éviter que ne naissent des groupes d’auto-défense partout. C’est-à-dire que cela doit se faire sous le leadership de l’Etat, avec une organisation cohérente avec les Forces de défense et de sécurité », explique Me Farama, précisant qu’il s’agit de mettre en place, dans les villages et secteurs, des comités de veille et d’alerte qui vont travailler en bonne intelligence avec les Forces de défense et de sécurité.
C’est dans cette détermination également que, répondant à une question sur le sommet du G7, le président de l’OPA-BF pense que la communauté internationale peut certes apporter un appui dans la lutte contre l’insécurité, mais qu’il ne faut cependant pas attendre que les solutions viennent de l’extérieur. « Nous devons, nous-mêmes, nous organiser et trouver des réponses adéquates pour assurer la sécurité de notre pays, quitte à ce que l’intervention de la communauté internationale ne soit que pour apporter une aide du point de vue de la logistique », recommande Me Ambroise Farama.
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 26 août 2019 à 22:46, par Jean-Paul En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
"Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes qui sont mises à leur disposition, pendant qu’ils se plaignent des repas qui leur sont servis, pendant qu’ils se plaignent des retards dans le paiement de leurs primes, nous avons des ministres de la Défense qui s’enrichissent impunément. Certainement, sur le dos de ces militaires.. "
C’est très fort ça, Me Prosper Farama. Pouvez-vous nous donner le nom d’un ministre de la défense qui est entrain de s’engraisser sur le dos des militaires. Eviter de mettre en conflit les militaires contre l’Autorité, sinon ça risque d’être du pain bénit pour les terroristes.
Le 27 août 2019 à 04:30, par Atrap Le Moize En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Cher internaute « Jean-Paul », ne faites pas comme si vous êtes amnésique. Vous savez très bien de qui il parle et nous tous on l’a compris. On ne peut pas cacher le soleil avec la main ; c’est ça aussi l’honnêteté à laquelle on invite les autorités. Quand on est dans les instances dirigeantes d’un pays qui se cherche comme le nôtre, il faut avoir le courage de faire rendre des comptes aux camarades qui s’illustrent mal et entrainent de ce fait l’opprobre sur toute l’équipe. Sinon et tant que cela n’est pas fait, vous ne pouvez pas empêcher les gens de continuer à parler.
Le 27 août 2019 à 07:58, par Modou En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Jean-Paul, il faut relire l’article. Il ne s’agit pas ici de Me Prosper FARAMA, mais Me Ambroise FARAMA.
Le 27 août 2019 à 08:07, par Goulgoulé En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Mr Jean-Paul, vivez vous au Burkina ou sur la lune ? AU délà de votre volonté e faire fi sur certaits faits évidents, rien que le problème de l’or fin dissimulé dans du charbon reste un indicateur majeur des pratiques de ce régime. La valeur globale de cet or ne pouvait -elle pas contribuer à améliorer les conditions de nos FDS ?. Combien coute de nos jour un simple drone de surveillance ?
Pendant que le Rwanda travaille à pouvoir produire localement des drone, au Burkina l’on detourne pour renflouer les comptes à l’extérieur. Après l’on vient se pavaner sur les média pour demander au Burkinabè de serrer la ceinture, voir même de contribuer pour soutenir nos FDS. Je veux bien donner de l’argent pour aider nos FDS, mais je constate que ceux qui me le demande sont multimillionnaire pour ne pas dire milliardaire.
L’exemple commence par le sommet, et comme des chauves souris accrochées, ils ne demissionneront jamais, malgré leur incompétences. Bienvenu dans le Burkina nouveau, où plus rien n’est comme avant. Hommage à Thomas Sankara,
Le 27 août 2019 à 12:45, par TENGA En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Pouvez vous apporter des preuves pour que la justice fasse son travail ?
C’est les vous autres qui voulez profiter des attaques, pour démoraliser les FDS, qui tentez de manipuler certains soldats à la révolte ;
C’est très facile d’accuser, apportez nous les preuves si cela est vrai !
Des individus sinistres qui veulent amener le chaos dans notre pays.
C’est exactement ce qui s’est passé au mali en 2012-2013 : quand les terroristes ont égorgé et éventrés des militaires qu’ils ont réussi à faire des otages, les autres militaires, ont quitté le front, venir manifester à Kati, jusqu’à Koulouba, et faire un coup d’Etat. Résultats, ATT est parti et tous ceux qui étaient sur le front ont regagné la capitale, laissant un boulevard aux terroristes. Ils étaient obligés de demander à la France d’intervenir !
Donc, ceux qui agissent de la sorte, qu’ils soient militaires, soldats avec leur commanditaires politiciens irresponsables veulent précipiter le pays dans le gouffre !
Il semble que la France a dépêché sa ministre des armées pour proposer une intervention militaire au Burkina à Rock KABORE qui a refusé ! Et donc, ils nous mettent la pression de partout, y compris en déversant des billets de CFA aux terroristes dans le Nord Mali.
Avec des supots locaux comme ces OSC et politicens vampires, qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts, la vigilance doit être de mise.
Le 28 août 2019 à 11:36, par Ben En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Mr Tenga,votre analyse est très pertinente. Burkinabè, faisons attention à ne pas faire le jeu des terroristes
Le 28 août 2019 à 11:52, par Ben En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Mr Tenga,votre analyse est très pertinente. Burkinabè, faisons attention à ne pas faire le jeu des terroristes
2. Le 26 août 2019 à 22:54, par caca En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Donc dans la fontaine de la défense, les billets de banque coulent dans le sac du ministre de la défense. On a crié trop vite que le président Blaise était dictateur et la gestion du pays était catastrophique, maintenant que le changement a été opéré on mesure le fait maçon au pieds du mur.
Le 28 août 2019 à 11:27, par jan jan En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
@CACA, c’est que ça n’a pas bien balayée la cour de Blaiso, l’insurrection a été récupérée par le pion de Diendiéré, à savoir Judas pour tromper les meneurs de l’insurrection, voilà pourquoi, nous sommes toujours avec les valets du CDP qui continues la mauvaise gestion de ton Blaiso adoré, or ces gens ne peuvent donner que ce qu’ils ont et ont appris depuis 1987. Tu vois que le régime de Blaiso était pourris, gangrèné, c’est pour ça que ses rejetons ne peuvent que faire du mauvais travail.
3. Le 27 août 2019 à 02:13, par Droit d’expression En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Monsieur Farama, dites simplement que vous regrettez l’ère Compaoré. Même si vous êtes dans la logique de la conquête du pouvoir et voulez par conséquent démonter le pouvoir en place, évitez de dire des bêtises. Vous savez très bien pourquoi notre pays n’était pas attaquer. Ce sont ces mêmes raisons qui font que nous sommes aujourd’hui attaqués. Je n’ai pas besoin de vous dire que le Burkina était un havre de paix parce que Blaise et sa bande avaient signer un pacte avec le diable, celui-là même qui tue aujourd’hui nos populations civiles et nos militaires. Le Burkina n’est plus un havre de paix parce que Blaise n’est plus au pouvoir. Le pouvoir en place a une lourde responsabilité dans ce qui se passe dans notre pays, mais vouloir comparer la situation actuelle à celle du temps de Blaise est faire preuve de malhonnêteté. Nous payons le prix des moyens utilisés par Blaise pour que le pays soit un havre de paix pendant qu’il mettait le feu autour de nous et loin de nous. Faut-il dire à Blaise de revenir ou bien faut-il utiliser ces méthodes ? Soyons sérieux tout de même !!!
Je souscris néanmoins à certaines de vos propositions en vue d’impliquer davantage toute la population dans la défense de notre chère patrie.
Le 28 août 2019 à 18:19, par Django En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Droit d’expression vous avez tout dit sauf ajouter que le Burkina n’a pas d’armée. Le RSP était au service de Blaise pas du peuple. Pour reconstruire une armée il faut du temps. Rock ne peut pas divulguer ce secret de defense.
4. Le 27 août 2019 à 08:00, par pual04 En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Bonjour à Jean-Paul juste pour comprendre est ce le même Me Prosper Farama qui a un deuxième Prénom Ambroise ?
5. Le 27 août 2019 à 08:19, par cp1 biiga En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
ONT ETIENT PAS DU FEU AVEC DE L´HUILLE.QUE DIEU BENISSE ET PROTEGE LE BURKINA ET SA POPULATION.
6. Le 27 août 2019 à 08:55, par zemosse En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
L’assemblée nationale a t elle voté un budget 2019 conséquent au profit du ministère de la défense ? Qu’en est il sur le terrain ? Y a t il une affaire "charbon fin" pendant en justice ? Sous d’autres cieux, des ministres ont démissionné pour des fautes qu’ils auraient commises, en attendant les conclusions de l’enquête !! qu’en est il pour le cas du "charbon fin" ? Est il vrai qu’une alerte avait été lancée à koutougou ? La réponse à ces questions peut aider à cerner le comportement du régime actuel .
7. Le 27 août 2019 à 08:55, par Aemed En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Voila une manière de remonter le moral de nos soldats. Et dire qu’on parle d’union pour combatre le terrorisme mais n’en faisons pas une bataille comme font les partis de l’opposition.
Soyons sérieux comment peut on dire que nos militaires n’ont pas d’armes adequats, à qui envoyons nous ce message ?
8. Le 27 août 2019 à 09:53, par Sacksida En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
De toutes les facons que des dirigeants corrompus insoucients, laxistes et incompetents continuent de se remplir des poches, le peuple integre du Burkina Faso prendra ses responsabilites au moment indique. Les memes causes produirons partout les memes effets. Courage et Salut
9. Le 27 août 2019 à 10:19, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Non pual04, ils sont différents mais frères. Ils viennent tous du village de Obiré où reigne un Roi, le Roi Gan ou Gan-Massa qui est comme le Morho Naaba. Ce village est dans la commune de Loropéni dans le Sud-Ouest. Si tu quittes Loropéni pour aller vers Banfora, à la sortie du village à environ 1 Km, tu tournes à droite pour aller à Obiré, capitale du Royaum Gan. Les Gans sont les fondateurs de Gaoua d’où le non Gaoua ou ’’Route des Gans’’. C’est un peuple de guerriers et ce n’est pas étonnant que les ruines de Loropéni soient dans les environs. Le dernier Roi des Gans ou Gans-Massa de Obiré que j’ai connu était un Farama et avait une voiture citroen 2CV. Il fut un cadre des TP en retraite et était vraiment un Roi moderniste qui a su amener son peuple à améliorer sa pratique de l’agriculture, il a amené aussi son peuple à faire beaucoup de maraîchage en saison sèche au lieu de chômer ou migrer, et à améliorer leur alimentation. Il a été un leader qui aidait vraiment son peuple à adopter tout ce qui est bien pour son développement. Il était aussi aimable et défendait les intérêts de son Royaume et à plusieurs reprises je le croisais à Gaoua quand j’y átait de passage pour Doropo, y venant pour plaider la cause des paysans de son Royaume auprès des Services techniques (Agriculture, Élevage, Environnement, Eau Potable, Santé, etc..). Il a même intervenu auprès d’une soeur blanche très âgée nommé Madeleine Père pour écrire sur les Gans pour la postérité et l’aider à sensibiliser ses populations pour leur ’’ouvrir les yeux’’ comme on dit. Je discutais très souvent avec ce Roi très ouvert et bien aimable.
Conclusion : Ces deux Farama sont donc des Princes, messieurs ! Et ils sont à l’image de leur peuple, les Gans : ils n’aiment pas mentir, ni ruser, ni tromper quelqu’un et ne savent pas trahir la parole ni faire semblant. Ils sont avec toi ou ne sont pas avec toi ! Foi de Kôrô Yamyélé.
Par Kôrô Yamyélé
Le 27 août 2019 à 18:29, par Le Vigilent En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Koro Yamyele, avec cette sortie vous méritez amplement tout le respect du aux anciens. En effet, vous avez vraiment joué votre rôle qui consiste à éclairer l’opinion sur certaines réalités.
Le 31 août 2019 à 13:59, par jan jan En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
@Koro Yam, merci pour ce cours d’histoire géo qui m’a beaucoup appris. Mon père a servi à Bobo, il nous amenait souvent à Banfora et Gaoua, j’ai toujours pensé que cette ville avait été fondée par les Lobis.
10. Le 27 août 2019 à 10:26, par pual04 En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
A aemed une chose est sur soit il y’a un manque de moyens adéquat soit il y’a un problème de compétence mais pour le problème de compétence j’en doute fort et pense au manque de moyens. Et si c’est le cas c’est grave parce que dans ce même pays on a trouvé des milliards pour payer des véhicules pour des ministres et autres présidents d’institutions
11. Le 27 août 2019 à 10:36, par Werem En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Cet avocat n’a jamais été pour l’apaisement. Il est différent de son frère Prosper. Pourquoi envenimer une situation déjà explosive ? Certes Rock n’est pas un chef d’Eta particulièrement compétent mais à sa place, vous auriez fait mieux ? Même le Nigeria, la 1ere puissance économique de l’Afrique n’arrive pas à contenir Boko Haram. Trop de critiques stériles et de tiraillements feront sombrer ce pays, si ce n’est déjà le cas.
A Yirgou aussi, l’attitude de cet avocat a été extrême. Je fais surtout allusion aux 216 morts dénombrés sur la base des déclarations des familles endeuillées. Tous les disparus ne peuvent pas être tous comptés pour morts. Quand il ya un drame d’une telle envergure, il s’imposait de faire triompher rapidement la justice, ce qui n’a pas été le cas mais surtout apaiser les coeurs. Au-delà de cet avocat, les burkinabè doivent apprendre à modérer leurs propos sinon...
12. Le 27 août 2019 à 10:37, par Pifo En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Bof ! C’est du Ambroise toujours dans la critique facile et dans l’idéalisme.
13. Le 27 août 2019 à 10:45, par Sy Boubakar En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
J’aurais aimé que maître Farama ait une analyse dialectique de l’évolution du terrorisme depuis le début du conflit de l’Azawad en 58 jusqu’à la chute du mur de Berlin et aussitôt après celles-ci en mettant en perspective les intérêts que certaines puissances jadis tutrice de nos États ont perdus après 1990 et l’inclinaison guerrière qu’elles ont fait prendre à leur diplomatie économique en bonne conséquence avec l’aide de ces flibustiers du 21ème siècle que sont les prétendus terroristes. L’infrastructure comme on le voit determine ici aussi la superstructure. N’est ce pas Maître ?
Le 27 août 2019 à 12:51, par Jean Gabriel Yaméogo En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Faites cette analyse dialectique vous-même. On n’est jamais mieux servi que par soi-même.
Le 27 août 2019 à 18:52, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Merci Sy Boubacar. Un panafricaniste de haut vol doit avoir un reflexe anti-imperialiste, une analyse de portée continentale et non opportuniste. La superstrcuture est en interaction permanente avec l’infrastructure : l’une determine l’autre et vice-versa. Un panafricaniste reflechit GLOBAL pour agir LOCAL au lieu de s’empêtrer dans des reflexions politicien-politiciennes.
14. Le 27 août 2019 à 12:02, par NAVARRO En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
J’INVITE TOUS CEUX QUI ÉCRIVENT SUR LE TERRORISME A BEAUCOUP LIRE SUR CE MAL AVANT DE FAIRE DES PUBLICATIONS. VOUS COMPRENDREZ LE DEAL AUTOUR DE CETTE AFFAIRE DE DJIHADISME. {}
15. Le 27 août 2019 à 12:18, par TALWEG En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Tout le monde est de mauvaise fois au Burkina Faso ici.Au début des attaques terroristes, les corps para militaires dans leur ensemble car ayant été les premiers cibles, ont demandé des armes conséquentes afin de défendre leurs installations.Des gens muent par leur jalousie, leur hypocrisie avaient fait sortir les vieux TTA de l’armée de Napoléon pour dire que ce sont eux seulement qui détiennent le monopole des armes de guerre.Oubliant que les terroristes qui sont des hors la loi possèdent des armes sophystiquées.
En son temps, aucune OSC ou intellectuel n’a pipé mot.Maintenant que la débacle est là, chacun se goinfre et cris qu’il faut surarmer d’autres.
Rappellez vous de la chanson du célèbre musicien Congolais ZAO dans son titre ’Ancien combattant’ où il parle de la guerre mondiale.Cette guerre doit être transformée en Guerre populaire généralisée contre les terroristes et leurs suppos.Notre armée est apparemment débordée.
16. Le 27 août 2019 à 14:14, par pual04 En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Merci Kôrô Yamyélé , vraiment merci avec des Kôrô comme vous je suis sur que votre entourage ne fait que vous remercier comme je suis entrain de le faire longue vie à vous
17. Le 27 août 2019 à 19:31, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Me Ambroise, vous me surprenez avec certaines de vos reflexions, qui revèlent la quintessence boiteuse de votre ligne ideologique.
1) "La sécurité au Burkina Faso était assurée. Donc, c’est un constat que, c’est sous le régime de Roch Kaboré que la montée de l’insécurité a connu une croissance fulgurante dans notre pays. Ça, c’est un constat factuel".. Que je m’etonne de la part d’un juriste et d’un ideologue ! Suffit-il d’etre " constat factuel" pour remplir les conditions maximale d’une conformité onto-linguistique ? Je le regrette. Ceci est ideologiquement grave pour un parti politique qui se reclame panafricain.
2) Que la situation securitaire de notre pays soit faramineusement alarmante ne fait l’objet d’aucun doute. Que l’attaque ddu Camp de Koutougou nous laisse tous aphone, c’est indeniable. Qu’il puisse y avoir des responsabilités à situer dans tout ceci, c’est recevable.
3) Soyons intellectuellement honnête enfin sur la question de la coproduction de securité, oui, coproduction de securité. Eh oui, c’est l’innovation en la matière en lieu et place d’une conception de force regalienne divinisante. Que je vous informe, il ya 2 formules :
les ILS (Initiatives Locale de Securité) : Koglweogo, Dozos, Wendpanga, etc..
Les initiatives dites communautaires aussi appelé Police de Proximité.
4) Ce que vous proposez concerne la variante Police de Proximité.Appelons les comme on veut CDR (Comite de Defense de la Republique), Comite de Veille : "les tous sont les mêmes pareils". Un grand symposium en RCI recemment a invité les Etats à experimenter cette dernière. Et l’Ambassadeur des USA s’est lui-même interessé à la solution.
5) Le Nigeria experimente aussi une version ILS anti-terrorriste et fait des resultats. Pourquoi pas nous ?
6) Intellectuels du Burkina Faso, vous êtes compliqués dèès ! "Rik-ma, la-f ra sism-ye" (Prends moi au dos, mais gare à toi si tu me touches !) Roch Mark reste un Patriote et il faut le soutenir en attendant 2020.
7) Nos FDS n’ont aucun don d’OMNIPRESENCE. Aurait-ils eu tous les moyenes, qu’ ils resteraient affublés des mêmes limites spatio-temporelles. D’où la necessité d’une coproduction de securité : la seule et unique solution à l’equation de l’asymetrie.
"Dieu est et restera Burkinabè"
18. Le 30 août 2019 à 19:53, par RICO En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Et comme ça on se fait appeler Maître !
Continuez d’envenimer la situation au lieu de la combattre ensemble. Au moins q’en cachette vous en êtes fier parce que vous n’aimait pas ce régime. Mais notez bien, si le Faso sombre, c’est avec tous les Burkinabè dont vous.
19. Le 30 août 2019 à 20:34, par RICO En réponse à : Burkina : « Pendant que les soldats se plaignent de la qualité des armes, des ministres de la Défense s’enrichissent impunément », se révolte Me Ambroise Farama de l’OPA-BF
Et comme ça on se fait appeler Maître !
Continuez d’envenimer la situation au lieu de la combattre ensemble. Au moins q’en cachette vous en êtes fier parce que vous n’aimait pas ce régime. Mais notez bien, si le Faso sombre, c’est avec tous les Burkinabè dont vous.