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Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

Publié le mercredi 21 août 2019 à 12h21min

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 Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si  on osait un gouvernement d’union nationale ? »

L’attaque du détachement militaire de Koutoukou dans le Sahel, le lundi 19 août 2019, interpellent toutes les composantes nationales sur les capacités de nuisance des groupes extrémistes au Burkina Faso. Cette attaque, selon un bilan officiel à la date du 20 août, a fait 24 militaires tués, 07 blessés et 05 portés disparus.

Ce lourd bilan a provoqué des réactions diverses de la classe politique. La première sortie est celle de l’UPC qui dénonce une mauvaise gouvernance de la sécurité et appelle à la démission du gouvernement. Le Faso Autrement remet en cause le dialogue politique de juillet 2019 et invite à la démission du gouvernement. Le CDP appelle à la collaboration entre les populations et les FDS et interpelle le gouvernement sur la nécessité d’équiper les FDS avec des moyens conséquents.

Le MPP appelle au rassemblement et dénonce la manipulation des consciences à des fins politiques. Le Président du Faso appelle à l’union sacrée pour sauver la patrie.
Ces diverses et divergentes réactions poussent à se poser un certain nombre de questions. Tout comme les individus, la survie et la réussite d’une nation ne dépendent pas seulement des réponses trouvées aux questions mais surtout à la pertinence des questions qu’elle se pose.

Le MPP et l’APMP ont-ils failli à leur responsabilité de sécuriser le pays et d’apporter au Burkinabè le développement et la paix promis lors de la campagne électorale de 2015 ? Faut-il penser à un gouvernement d’union nationale impliquant tous les acteurs au-delà la sphère politique pour sauver le pays ? Est-ce là le vrai visage du rassemblement pour un sursaut patriotique ? Faut-il partager le pouvoir et les responsabilités pour sauver la patrie ? Est-il opportun de mettre en place un gouvernement non partisan pour gérer une situation hautement stratégique qui dépasse la sphère politique (la sécurité nationale) ? Les Burkinabè sont-ils capables de taire leurs divergences de tous ordres pour une véritable union sacrée ?

Toutes les filles et tous les fils du Burkina Faso sont-ils prêts à se donner la main, au-delà des positions partisanes et des intérêts particuliers, pour partager le pouvoir et les responsabilités pour la sécurité et la paix ? Sommes-nous dans une situation de déficit d’intelligence politique et de moyens logistiques pour faire face à l’urgence ?

Il revient à chaque camp politique, à chaque composante de la société burkinabè, à chaque acteur pris individuellement de donner des réponses appropriées à ce questionnement afin de dessiner un consensus pour rendre effectif l’appel à l’engagement collectif pour le salut national. C’est en fonction des réponses qu’on pourrait envisager un gouvernement d’union nationale pour sauver le Burkina Faso.

Il faut se rendre à l’évidence, il n’y a pas un autre Burkina Faso, il faut trouver le moyen le plus efficace pour le sauver, le protéger et le développer, dans un élan consensuel et collectif. C’est la seule solution. Le pays est la propriété de toutes et de tous, peu importe leurs bords et leurs positionnements sociaux et confessionnels.

Dans une situation critique, chaque Burkinabè doit assumer sa responsabilité et l’auteur de ses lignes ne fait qu’assumer sa modeste contribution, par la réflexion. Contribuons positivement, dans la même direction pour le salut du Burkina Faso.

Runi Wumyan, citoyen (zunoogo@yahoo.fr)

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Vos commentaires

  • Le 21 août 2019 à 12:33, par osarou En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

    C’est une triste nouvelle pour le BF.Il va falloir que le president fasse quelque chose. La première des choses en de pareilles circonstances est la demission du ministre de la defense .Dans tous les pays démocratiques ,çà se passerait ainsi. C’est un geste tout à fait naturel.

    • Le 21 août 2019 à 13:51, par Soucieux pour mon pays En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

      Et si le Président n’a pas quelqu’un de mieux ? Dès lors que les militaires sont out, ça semble maintenant compliqué. Mais, à situation exceptionnelle, solution exceptionnelle à mon avis.

      Pour moi ici, il faut faire appel à toutes les composantes de la Nation. Donc, si un gouvernement d’union nationale peut nous épargner des pertes en vies humaines à n’en point finir ainsi que la hausse du nombre des déplacés internes, ce GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE EST LA BIENVENUE.

    • Le 21 août 2019 à 14:40, par HB En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

      Combien de ministres et CMGA ont démissionnés depuis le début des attaques ? La démission ne doit pas être simple et aveugle ; C’est à force de tout recommencer que nous sommes toujours à ce stade.
      Il faut situer les responsabilités à tous les niveaux et surtout chercher les sources du problème. Cela ne doit pas être perçu comme une occasion "d’ôte toi que je m’y mette". Ce comportement nous ramène en arrière car chacun en arrivant se dit qu’il a une marge d’erreur. Et ce sont les pauvres soldats qui paient.

  • Le 21 août 2019 à 13:02, par Jean-Paul En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

    Qu’est ce qu’un gouvernement d’union national peut apporter au Burkina dans la situation actuelle. On a l’impression que les gens veulent toujours profiter de certaines situations malheureuses pour se faire une place au soleil.

  • Le 21 août 2019 à 13:29, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

    A mon avis, nous n’avons pas besoin d’un gouvernement d’union nationale pour lutter contre le terrorrisme même si ceci n’est nullement une mauvaise idée. A la suite des idées de certains internautes, ce de quoi nos FDS ont besoin, portes ouvertes au brainstorming etant, c’est de constructions de tranchées d’auto-defense (TAD) autour des camps militaires anti-terrorristes, dans un rayon de 360° autour des camps, si cela est faisable et non encore fait. Que je distingue 2 sortes de TAD (Tranchées d’Auto-Defense) :
    a) tranchées d’anti-progression logistiques : Largeur 40cm, profondeur 30cm, Longueur à determiner. Ces tranchées auront pour objectif principal de bloquer toute progression ennemi vers les camps militaires en faisant obstacle aux motos et vehicules
    b) tranchées de combat : Largeur 1m,50, profondeur 1m20 à 1m50, Longeur à determiner. Ces tranchées, comme dit, serviront de coin de defense et d’attaque contre toute eventuelle agression.
    c) Ces constructions de tranchées doivent prevoir des secteurs de 60° (voir un diagramme en camembert) au nombre de 2 maximum pour servir de couloir d’entrée-sortie.
    d) Ces tranchées doivent être construite sur une distance de 1km autour des camps militaires, en tenant compte de la portée de certaines armes, l’idée première etant de gêner et retarder toute agression.
    e) Ces dispositions ont une valeur intrinsèque superieure à la perte de l’avantage de l’effet de surprise dûe à une quelconque prise de connaissance. A moins d’une attaque aérienne !
    Ces dispositions sont faisables et sans grand budget  : les Japonais ont traverser des cours d’eau avec motos et velos en faisant pont au dessus des epaules de volontaires immergés dans l’eau jusqu’au cou ; le debarquement de Normandie s’est fait par la construction d’un port artificielle en moins de 3ans alors qu’il faut 7 à 10 ans pour construire un port. Que valent alors des tranchées face à la survie de toute une nation ?
    "Dieu est et reste Burkinabè"

  • Le 21 août 2019 à 13:59, par Issa En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

    A mon avis c’est trop simplifier la question que de la relier à un probleme politique. La question securitaire est internationale, et le mode operatoire de ces hors la lois au Burkina est le meme que dans les pays voisins. Je ne sais pas ce que un Gouvernement d’Union National changera en cela. Meme si nous avions encore le CDP au Pouvoir, il allait etre rattrapé par cette question du terrorisme. Il a juste eu la chance de quitter le pouvoir avant que la gangrene ne s’installe. Il faut simplement reconnaitre que nous sommes desormais en etat de guerre et travailler à remporter la bataille. Pour ce faire, des sacrifices sont requis à tous les niveaux surtout au niveau des fonctionnaires qui de nos jours ne savent que grever et pour lequel il faut une plus grande fermété de la part du Gouvernement. Soit les gens travaillent et creent de la richesse, ou bien il cedent leur place aux millions de jeunes qui attendent pour travailler sans conditions. La priorité doit etre l’investisssment dans le renseignement et la logistique pour denicher les gens où qu’ils se trouvent, et surtout identifier leur bailleurs tapis dans l’ombre dans des pays tres lointains. Le financement d’un certains nombre de confrererie doit etre trace et clarifié.

  • Le 21 août 2019 à 14:06, par gramaton En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

    salut ;

    je suis pour à 100% pour cette idée de gouvernement d’union nationale. Il faut faire bloc face aux ennemies communs. On réglera nos différents après.

  • Le 21 août 2019 à 14:32, par PIONG YANG En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

    Quelle naïveté, ou quelle hypocrisie ! C’est forcement l’un des deux. Depuis le début des attaques terroristes, combien de ministres de l’intérieur et de la défense nous avons eu ? Trois (3) de chaque coté ! Trois ! Cela a donner quel résultat ? Un tel gouvernement est un aveux que c’est l’opposition qui tire les ficelles de part et d’autres. Et cela serai très grave si nous avons des preuves. Moi je propose les solutions suivantes :
    1- Procéder à un appel sous le drapeau (enroulement militaire) de jeunes fonctionnaires dans tout les ministères, leur donner une formation militaires et les envoyer comme commis de l’état en remplacement des fonctionnaires civiles dans la zone de conflit,
    2- Décréter l’état d’urgence dans tout le pays et surtout, créer un centre national de géni civile- option contrôle aérienne (Jour et nuit) par engin volant dans la zone Koutoungou - Nassoumbou.
    3-Signer une convention sous couvert du G5 Sahel avec le Mali pour pouvoir combattre au delà de la frontière jusqu’a 20 KLM. Ce qui nous permet de poursuivre et de frapper l’enemie même dans la zone malienne)
    Etc

  • Le 21 août 2019 à 14:40, par Sangoule kaba En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

    Pour moi pas besoin de GUNT.
    Il faut simplement écraser la mediocratie en retirant les butins de vols, détournements, corruption, surfacturations, des comptes des parvenus et restaurer la méritocratie. La, les burkinabè sont égaux en droit et le sentiment national pourrait être restauré.
    Sinon on se demande si des burkinabé n’espèrent pas que les terroristes viennent leur rendre justice.
    La copino-coquino-gouvernance est le sida d’une nation.

    • Le 22 août 2019 à 11:57, par Goulgoulé En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

      Bonne reflexion pertinente. Je me demande encore comment un garant de notre sécurité peut t’il avoir la conscience de s’offrir un chalet de luxe, pendant que nos FDS sur le terrains ne disposent même pas de gadgets chinois comme drone de surveillance pour prospecter une zone avant pénétration. Pendant ce temps nos clips vidéo et publicitaire nous montrent des images via drones. Bref. Entre le confort et la sécurité, ne faut -il pas faire un choix intelligent ?. De même que entre les valeurs et les artifice.

  • Le 21 août 2019 à 15:02, par HB En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

    Pas besoin de gouvernement d’union nationale pour lutter contre le terrorisme, point besoin d’être au gouvernement pour apporter sa contribution pour la défense de la Nation. Oubien votre gouvernement d’union national ira s’installer au front à la place des forces armées ? En moins que vous ayez des informations et stratégies que nous ignorons.
    Je Propose de confier l’enseignement de base et les CSPS des zones incriminées à l’armée : Recruter des Jeunes militaires spécialisés en enseignement et soins infirmiers pour occuper les villages en difficulté : La création de contingents spécialisés et armés avec double mission et double salaire. Incorporation volontaire dans l’armée de tous les enseignants, infirmiers, agent d’agriculture..... pour servir dans les zones en difficulté....
    Un militaire est un civil formé militairement !!!

  • Le 21 août 2019 à 15:30, par Irbatour SOME En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

    Je voudrais dire aux politiciens qui ne savent sur quel pied danser que la lutte contre le terrorisme est une affaire de tout le monde. Mettez balle à terre vos cris sur l’incompétence du gouvernement. Si incompétence il y a, c’est vous tous, opposition, majorité, bref toute la couche sociale. Allez au Niger où le terrorisme sévit comme au Burkina, vous n’allez jamais entendre quelqu’un dire que le gouvernement ou un tel est incompétent. De même qu’au Nigeria et ailleurs. Est-ce que la démission du gouvernement est une solution ? Je conclu en disant que bon nombre de citoyens sont satisfaits de la situation que vit le Burkina.

  • Le 21 août 2019 à 15:41, par GOUBA WARIAM En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

    flexion sur la situation nationale

    En analysant la situation de mon pays je revois un peut la rébellion en Cote d’ivoire sous le règne de Gbagbo.
    le Président Gbagbo avait déclaré en son temps que ce qui se passe dans son pays pourrait arriver à d’autres Etats voisins.
    Ainsi donc après la Cote d Ivoire ce fut le cas au Mali puis de nos jours au Burkina Faso.
    ça n’arrive pas qu’aux autres.
    Maintenant on fait quoi ?
    JE PROPOSE UN REMANIEMENT MINISTERIEL AVEC UN NOMBRE REDUIT DE MINISTRES, LA NOMINATION DUN MILITAIRE PETRI DE TATENT A LA DEFENSE
    LA NOMINATION DE MILITAIRES EN QUALITE DE GOUVERNEUR DANS LES POSTES FRONTALIERS
    LE RENFORCEMENT DU RESEAU DE RENSEIGNEMENT
    LA REDUCTION DU TRAIN DE VIE DE LETAT
    LA SUPPRESSION DE CERTAINES MISSIONS A LETRANGER
    LE RAPPEL DE TOUS LES AMBASSADEURS EN POSTE A LETRANGER QUI SONT DES GENERAUX AINSI QUUN BON NOMBRE DE MILITAIRES DANS LES MISSIONS ONUSIENNE
    LA PRESENCE DES HAUTS GRADES DE LARMEE AU FRONT POUR ENCADRER LES SOLDATS A LIMAGE DE SANKARA LINGANI HENRY ZONGO LORS DE LA GUERRE DE NOEL
    LA PRESENCE DU CHEF DE LETAT AU PAYS EN SUSPENDANT CERTAINES DE SES MISSIONS
    UN DIALOGUE INCLUDIF AVEC LES FORCES VIVES DE LA NATION ;

  • Le 21 août 2019 à 18:03, par Mafoi En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

    Monsieur @Runi Wumyan,si par extraordinaire et je te le souhaite,tu étais convié sur la table de mangement de ce fameux gouvernement d’union nationale,quelles seront tes solutions miraculeuses pour nous sortir de ce merdier ?En fait c’est trop facile de penser qu’il suffit de se retrouver devant son clavier entrain de raconter du n’importe quoi pour que tout roule comme sur des roulettes.Au fait,veux-tu aussi intégrer ces crapules lâches,non identifiées qui nous terrorisent sans motivation,sans raison dans ton gouvernement porte ouverte à tout et sur tout ?

  • Le 21 août 2019 à 23:55, par Dedegueba SANON En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

    J’aurais volontiers dit " on tant pis" c’est entre eux, qu’ils se trucident entre eux cela ne me regarde pas. Mais malheureusement ça me concerne, car c’est l’existence même du pays qui est en jeu. Et cela à cause d’une classe politique felonne qui a géré le pays pendant plus d’un quart de siècle. On ne peut être fier de léguer un passif pareil aux générations montantes. Flirter avec des voyous pour après faire les étonnés lorsque nous devenons les cibles de ces mêmes voyous ? Si ce n’est pas une hypocrisie ça ? Et c’est révoltant que certains qui ont été à la soupe trouvent là une occasion pour vociférer à l’incompétence du pouvoir en place. Comme si eux mêmes étaient vides de tout reproche ? Pauvres de nous. Je pense qu’il faut juste faire bloc et faire de cette lutte la priorité des priorités. Car sans le pays, c’est illusoire de parler d’élection pu de vie économique . Comme l’a dit le PM, comme nous connaissons qui nous attaquent alors, attaquons le ou les au lieu de laisser l’initiative de cette attaque à nos ennemis.

  • Le 22 août 2019 à 10:56, par SID PAWALEMDE En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

    Tant que le verdict du jugement des DIENDERE Gilbert et BASSOLE ne va tomber, ces deux Généraux pensent que la situation est réversible. Qu’est qui prouve que cet écrit de Runi Wumyan n’a pas été lu et corrigé par Gilbert DIENDERE, Bassolé, Hermann et Ablassé OUEDRAOGO ? Sinon, en quoi un Gouvernement d’Union Nationale peut résoudre cette question ? Ou bien ce sont les entrants dans ce gouvernement qui finançaient les attaques et qui vont décider de les arrêter ?

  • Le 23 août 2019 à 09:28, par Maix En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

    Monsieur Runi Wumyan, autant les questions que vous soulevez sont les bonnes, autant la solution que vous vous proposez est objectivement inenvisable et serait inopérante.

    Le Mali est là pour nous prouver que ce ne n’est pas en partageant le pouvoir que l’on resoud ce genre du problèmes. On ne ferait que le déplacer car la raison principale, c’est l’inéfficacité de la machine administrative.

    Tant que nous n’aurons pas un appareil administratif régalien déconnecté de la politique partisanne et des alternances politiques, toutes les combinaisons au niveau de l’appareil gouvernemental aboutiront au même résultat : l’impuissance.
    Diriger nos pays, c’est un peu comme être au volant d’une voiture dans tableau de bord et sans commandes (volant, accélérateur, freins, embreyage, clignotants).

  • Le 21 septembre 2019 à 05:13, par Salomon Justin Yameogo En réponse à : Pour un retour définitif de la paix au Burkina : « Et si on osait un gouvernement d’union nationale ? »

    Grand MERCI au citoyen Runi Wumyan, citoyen (zunoogo@yahoo.fr) pour ce bel article, qui dépeint notre Situation Actuelle et dans un français simple et facile. Il est vrai que nous n’avons qu’un seul Burkina Faso et il nous appartient à Tous et à Toutes ! « Il faut (donc) trouver le moyen le plus efficace pour le sauver, le protéger et le développer. » La réflexion de ce citoyen me permet de rappeler ici que CE PAYS DOIT ÊTRE PRÉSERVÉ DANS SES LIMITES ACTUELLES ET SES RESSOURCES BIEN GERCES, POUR LE BIEN DE SON PEUPLE D’ABORD ; en parlant de PEUPLE, je veux dire le Peuple d’Aujourd’hui mais aussi Ses prochaines générations...
    Cependant, je reste FERMEMENT CONVAINCU qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un gouvernement d’union dite nationale mais nous avons vraiment besoin de réconcilier rapidement Notre Peuple avec Lui-même car il est Aujourd’hui fractionné dangereusement. Alors, unité nationale oui, mais gouvernement d’union nationale non car il serait trop hétéroclite et pas vraiment Opérationnel : il ne s’agit pas d’une redistribution d‘un gâteau !... Le MPP peut encore le réussir SI ET SEULEMENT S’il gouverne, comme il l’entend, MAIS DANS LE SENS DE L’ INTÉRÊT GÉNÉRAL. Cela impose qu’il doit revoir sa copie, mettre un terme au vol qualifié de nos ressources, un terme aux Accords et Traités calamiteux, un terme à la multiplicité des caisses noires, et un terme aux actes /décisions aux allures de vengeance qui tendent à être institutionnalisées.
    Pour cela, au MPP (comme dans tous les partis au Faso) ils devraient se départir des principes du courbettes causa et faire appel à des hommes et à des femmes vraiment propres et déterminés : JE CROIS QU’IL Y EN A DE TOUS LES COTES ; même si je sais que ils/elles sont souvent finalement prisonniers de leurs bonne foi, et tournés même en bourriques par les spécialistes de pirouettes politiques et de flagorneries dans ces partis politiques... Que le MPP courageusement se rajeunisse, se redéploie et imprime La Marche en donnant L’Exemple fortement depuis le sommet de L’État, en mettant fin au laxisme et aux hésitations, fin aux gaspillages de nos petites ressources, en développant une austérité véritable, en assainissant La Justice et L’Exécutif de L’État en général. Alors, seulement alors, les populations et leurs différentes composantes ne pourront que suivre et toutes les Oppositions accompagneraient un tel élan. Toutefois, si la gouvernance hésitante se poursuit, avec toute la masse de décisions insensées qui foisonnent et qui occasionnent les actes flagrants de mal-gouvernance… IL FAUDRA SE DÉBARRASSER DE TOUTES CES VIEILLES TÊTES ET PERMETTRE A LA JEUNESSE DE PRENDRE LE RELAI VÉRITABLE, CAR IL S’AGIT BIEN DE SON AVENIR AVANT TOUT. Point Barre !

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