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Procès du putsch du CND : Condamner le général Djibrill Bassolé « relève d’une absurdité », lâche son avocat

Publié le samedi 17 août 2019 à 09h50min

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Procès du putsch du CND : Condamner le général Djibrill Bassolé « relève d’une absurdité », lâche son avocat

Les plaidoiries de la défense du général Djibrill Bassolé poursuivi pour attentat à la sûreté de l’Etat ; meurtres, coups et blessures ; et trahison ont débuté, ce vendredi 16 août 2019. Malgré l’absence de son client, Me Dieudonné Bonkoungou a demandé sa relaxe pour manque d’éléments constitués.

L’audience de ce vendredi 16 août 2019 a marqué le début des plaidoiries de la défense du général Djibrill Bassolé. Malgré son absence au box des accusés, sa défense a été assurée par son conseil Me Dieudonné Bonkoungou.

Après s’être attardé sur l’exclusion du candidat de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), Djibrill Bassolé, à l’élection présidentielle de 2015 malgré la décision de la cour de justice de la CEDEAO, son avocat Me Dieudonné Bonkoungou a dénoncé également ses difficultés d’accès aux soins.

Revenant sur le dossier du putsch du Conseil national pour la démocratie (CND), Me Bonkoungou a déclaré que « du 16 au 25 septembre 2015, il n’y a absolument rien contre Djibrill Bassolé ». La défense estime qu’on ne peut pas poursuivre le Gal Bassolé pour des faits qui ont été commis avant son intervention. Condamner le général Bassolé pour meurtres, coups et blessures « relève d’une absurdité », a-t-il lâché.

Pour la défense, le président du tribunal ne dispose pas d’éléments pour juger son client. « On ne vous donne rien et on vous demande de faire le travail d’un charlatan », a indiqué Me Bonkoungou, avant de demander : « qu’est-ce que le général Bassolé a fait ? » Comme conclusion, il a demandé au tribunal de relaxer son client pour manque d’éléments constitués.

Les éléments sonores, encore et toujours

L’authenticité des écoutes téléphoniques du général Bassolé au moment des faits est toujours remise en cause.

Si certains éléments sonores entre Djibrill Bassolé et Guillaume Soro datent du 27 septembre 2015, comment le premier ministre Yacouba Zida a pu les avoir ? s’interroge Me Dieudonné Bonkoungou. Les conversations entre Bassolé et le commandant Paul Henri Damiba aussi ont fait l’objet de doutes. Pour Me Bonkoungou, les écoutes n’ont pas d’origine et ne sont pas datées. Ainsi, à défaut de constituer une preuve légale, il a demandé au président du tribunal d’écarter ces éléments sonores.

« Et s’il n’y a pas ces éléments sonores, il n’y a rien contre le général Bassolé », avertit la défense, car le parquet n’a démontré aucun lien qui incrimine son client. Les faits existent mais le parquet globalise les choses, a fait savoir Me Bonkoungou. Pour ce qui est de la somme d’un million de F CFA que le Gal Bassolé a remis au journaliste Adama Ouédraogo dit Damis, la défense trouve que le parquet n’a pas démontré en quoi cela rentre dans le cadre du coup d’Etat.

Plus loin, il s’est demandé pourquoi Auguste Denise Barry, qui selon lui est le numéro deux de la transition, n’a pas été entendu dans ce dossier.
L’audience reprend le lundi 19 août 2019 à 9h.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 août 2019 à 22:55, par Dedegueba SANON En réponse à : Procès du putsch du CND : Condamner le général Djibrill Bassolé « relève d’une absurdité », lâche son avocat

    J’aurais bien aimé pouvoir enfoncer Djiby, dans ce procès tellement je lui en veux pour son arrogance, son zèle à exécuter certaines sales besognes du temps de son passage au pouvoir, mais du point de strict du droit, je trouve que c’est vraiment tiré par les cheveux, son accusation. Au cours du procès les éléments qu’on a voulu à charge contre lui sont les écoutes téléphoniques, écoutes qui du reste surviennent bien après le putsch. Il n’est donc pas cité en amont, ni pendant le putsch, mais juste après. Tout au plus on peut l’inquiéter comme ceux qui, à l’instar des Leonce, Hermann et autres ont soutenu le putsch. Pendant que Hermann et Leonce bénéficient d’un régime plus doux, Djibril a droit à un traitement sévère, comme si on voulait coûte que coûte lui faire payer quelque chose ?
    Bon comme c’est un tribunal militaire, admettons que tout ne se dit pas, et n’est pas dit. En concédant aux juges qu’ils savent ce qu’ils font, je prends acte en concluant qu’au total le rôle de Djibril dans ce putsch n’est pas clairement établi pour le profane que je suis.
    Mais mon reproche fondamental à Djibril c’est sa trahison de Blaise, ils ont été trop proches pour qu’il pense que Blaise peut tomber sans lui. L’amitié est sacrée quand même. Ensuite raisonner que lui Djibril, pourrait succéder à Blaise, après avoir été un pilier du régime est une insulte à l’intelligence du peuple.
    C’est pourquoi j’ai une préférence pour Golf, même si le putsch de ce dernier a fait flop.

    • Le 17 août 2019 à 10:13, par Alberta Désiré En réponse à : Procès du putsch du CND : Condamner le général Djibrill Bassolé « relève d’une absurdité », lâche son avocat

      Du point de vue strict du droit, il est innocent dites vous. Vous reconnaissez implicitement qu’en fait il n’est pas innocent. Mais comme au pays des hommes intègres nous copions tout ce qui vient d’ailleurs, un coupable peut être relaxé parce que rien ne le lie au crime qu’il a commis. C’est le droit strict bourgeois, réactionnaire et napoléonien que nous avons copié et tentons d’appliquer dans un pays où la majorité ne sait pas ce que c’est et la minorité savante, par paresse intellectuelle est incapable de trouver autre chose. Ce n’est pas et à ne sera pas avec ce genre de droit et de justice que le Burkina Faso va connaître un vrai sursaut. Copier et faire comme tout le monde , être à la remorque d’idées étrangères à notre propre être et on restera toujours des sous développés. On avait essayé d’être nous mêmes , de trouver par nous mêmes notre forme de droit , élaboré par nous mêmes, adapté à nos valeurs. C’était le temps des TPR, des TPD etc....ET la nuit sombre du 15 octobre s’est abattue sur tout çà. La vérité a-t-elle besoin d’un avocat pour la défendre ? Oui dira t-on parce qu’il faut du talent pour cela. Très juste, admettons. Mais comme il est difficile de trouver une nette différence entre la vérité et le mensonge, il est permis à un avocat de défendre aussi le mensonge. C’est qui dira le mieux et convaincra le plus qui l’emporte. Ainsi donc on peut condamner un innocent parce que sa vérité n’a pas trouvé un bon défenseur et innocenter un voleur criminel parce que son mensonge, bien financé, a trouvé un bon défenseur. Voilà ce qui risque de se passer au tribunal militaire de Ouagadougou. Les cerveaux du coup d’état pourraient s’en sortir à bon compte parce que rien ne les relie au coup d’état selon leurs défenseurs, tandis que les pauvres exécutants pourraient finir leurs jours en prison parce que ayant obéi aux ordres. C’est çà la justice !

    • Le 17 août 2019 à 13:01, par Joseph En réponse à : Procès du putsch du CND : Condamner le général Djibrill Bassolé « relève d’une absurdité », lâche son avocat

      Sacré Sanon, tu parles d’amitié et de trahison de Bassolé envers Blaise ! Que dis tu de Blaise et Sankara ? Ce post est valable pour tous les CDPiste et autres zélateurs de Blaise quand vous parlerai désormais d’amitié et de traîtrise penser à votre Dieu : Blaise qui est l’incarnation de ce qu’on peut appeler traître.

      • Le 17 août 2019 à 21:37, par Dedegueba SANON En réponse à : Procès du putsch du CND : Condamner le général Djibrill Bassolé « relève d’une absurdité », lâche son avocat

        Holà ? Il faut avoir pris l’habitude de me lire mon ami. Je suis loin d’être un " adorateur" de Blaise. Demandez à Caca, Maria et autre Mecthilde. Sans doute ne me suis je pas fait bien comprendre ? Même Djibril non plus n’a jamais été encensé par mes écrits. Je pars du principe que lorsqu’on a été très proche de quelqu’un, la loyauté enseigne que vous êtes ensembles pendant les jours de gloire comme pendant les jours sombres. Toute attitude contraire procède de la traîtrise.
        Dans ce procès, je reconnais ne pas avoir perçu réellement la culpabilité de Djibril. Mais je ne m’aventure pas cependant à le déclarer innocent. De toute façon comme l’a dit un internaute, notre justice fait du copier coller et dire le droit ne rime pas toujours avec dire la vérité ou être juste. Et le pauvre et le riche ne sont pas égaux devant la justice, tout comme l’analphabète et le lettré.
        Dire que j’ai préféré l’attitude de Golf, doit être compris dans le sens qu’il sera resté fidèle jusqu’au bout à Blaise, mais il ne faut surtout pas y voir de ma part une quelconque approbation de son putsch. Ce serait un non sens et un revirement spectaculaire de ma position que j’ai toujours défendue. Golf a opéré à visage découvert, mais si Djibril est coupable alors il aura lui vraiment opéré en souterrain, telle est ma vision caricaturale de la situation.

  • Le 17 août 2019 à 09:23, par Manuel En réponse à : Procès du putsch du CND : Condamner le général Djibrill Bassolé « relève d’une absurdité », lâche son avocat

    Bonjour
    Désolé pour les affidés de la Compaorose, votre défaite est totale et irréversible.
    Ah bon, Blaise a été trahi par Bassolet ? C’est très bien à savoir qu’ils étaient amis.
    En octobre 1987, quelqu’un a profité de l’assassinat de son frère et ami.
    Restons sereins et dignes comme l’ont été Lamizana, Saye Zerbo lors des TPR, mais j’oublie que eux étaient des militaires et non des voleurs , tricheurs et assassins. Tous payeront ici bas leur forfaitures, pauvres soldats de soupe de dimanche

  • Le 17 août 2019 à 10:17, par ACHILLE De TAPSOBA En réponse à : Procès du putsch du CND : Condamner le général Djibrill Bassolé « relève d’une absurdité », lâche son avocat

    Hommage aux MARTYRS du 30 31 Octobre 2014 et du 16 17 Septembre 2015

    Mes les avocats des généraux criminels vos arguments restent totalement et sans contenu solide. Votre disque est complètement rayé. Vous avez fait croire au monde entier que une seule écoute téléphonique avec Soro le rebelle concernait ange Djibril mais au cours du procès plus d’une cinquantaine de communications qu’il aurait effectuées coup de massue sur le faux général qui a fait de la mapulation favori pour obtenir de la gloire sur terre. Pire il s’est fabriqué un faux cancer pour se soustraire or quand il était le tout puissant ministre il était très bien portant il siropait le champagne dans les salons feutrés de l’Elysée ou de l’Onu. Face à la justice, il est devenu manifestement un malade chronique. Le plan machiavélique qu’il a organisé avec l’opposition et le régime actuel pour sauver des griffes de la justice nous avons bien compris. La manipulation a justement une fin. Ange pense qu’il est le plus intelligent du monde.
    Les généraux assassins et leur dieu Blaise Kouassi Compaoré ont passé leur règne cynique à des trafics mafieux (hommes et armes) pour activer des rébellions dans la sous région pour devenir des médiateurs pyromanes de la Côte d’Ivoire au Mali sans oublier du Liberia en Sierra Leon.
    Les généraux félons menteurs et manipulateurs abonnés aux coups tordus pour se défendre pensaient que ce braquage( putsch le plus bête du monde) pour restaurer l’impunité et la Compaorose allait être accepté par le BRAVE PEUPLE bingo les parrains et les irréductibles pèlerins ont fait chou blanc.
    Après avoir accusé les vivants (Zida, hiérarchie militaire, les Sages) sans succès en dernier instant ils pointent du doigt les morts(Salif Diallo). Ils se sont profondément noyés dans leurs déclarations de contradiction en contradiction.
    Mrs les avocats des généraux poltrons vous avez cru que les attaques des terroristes qu’ils ont hébergés, nourris et armés allaient freiner l’action de la justice(putsch) mais nous les jugerons jusqu’au bout sans peur. Vos chantages sur les Grands Juges ne changeront rien sur le verdict final. Les généraux criminels et putschistes aux mains tachetées de sang humain seront lourdement condamnés pour qu’ils comprennent qu’on ne tue pas pour la boulimie de pouvoir. Les grands JUGES ont fait une gigantesque démonstration avec des preuves matérielles (écoutes, vidéo) et des confrontations les généraux génériques sont restés silencieux et très nerveux quand ils étaient coincés en chantant "je n’ai rien à dire". Les généraux génériques qui jouaient aux top- stars se sont ramollis et abandonnés par leurs supporters. Pendant 27 ans, ils se sont littéralement passés pour des saints mais le BRAVE PEUPLE a compris la sadicité et la monstruosité de leurs projets funestes de 27 ans de règne.

    Les généraux qui font la honte de l’armée du BURKINA sont évidemment les putschistes. Ils ont passé leurs temps à mentir croyant que le BRAVE PEUPLE applaudira leur Zidaphobie, Sorobassophonie leurs gros mensonge au contraire le BRAVE PEUPLE a beaucoup ri. Ils ont perdu toute bataille morale
    Sur l’ère Compaoré toutes les nominations étaient autorisées même les plus incestueuses ou les plus immorales c’est le cas des généraux génériques. Comment on pouvait avoir une armée républicaine avec ces généraux menteurs, manipulateurs et préfabriqués qui ont un grain de courage pour s’assumer un tout petit. Ils nagent à tout vent pour sauver leurs peaux. On comprend aisément pourquoi Blaise l’indispensable a perdu naïvement le pouvoir.
    Mrs les avocats ce n’est pas sur la place du marché on achète sa dignité ou son honneur(généraux putschistes) L’honneur se mérite naturellement grâce ses grandes œuvres. THOM SANK a été assassiné par son ami depuis de plus 30 ans mais partout on parle de sa GRANDEUR . THOM SANK grand monument africain et mondial même mort existe dans tous les esprits.
    Mrs les Grands Juges appliquez la loi sur ces criminels qui ont froideur tué
    Un jour la vérité triomphera sur le mensonge ou l’impunité. Nous nous réjouissons ardemment qu’une page de l’impunité sera définitivement tournée. Certains pensaient qu’ils étaient indispensables et que le BURKINA était leur propriété exclusive où ils avaient le droit de vie ou de mort sur leurs sujets. Merci SEIGNEUR car tu es Juste et Bon la peur a changé de Camp les plus puissants et les plus forts sont réduits à l’Opéra

    Ensemble nous construirons un BURKINA PAISIBLE, PAISIBLE.ÉQUITABLE en JUSTICE et PROSPÈRE

    Vive le BURKINA FORT et VICTORIEUX
    Vive nos BRAVES FDS
    Vive le BRAVE PEUPLE BURKINABÈ

    Que le SEIGNEUR bénisse abondamment le BURKINA que nous aimons tous. Amen.
    Paix et succès à tous les BURKINABÈS. Amen

    ACHILLE De TAPSOBA( pur produit de THOM SANK et de NORBERT ZONGO)

  • Le 17 août 2019 à 11:43, par Le réaliste En réponse à : Procès du putsch du CND : Condamner le général Djibrill Bassolé « relève d’une absurdité », lâche son avocat

    Monsieur Dedegueba SANON, il faut simplement être réaliste, entre la trahison de Bassolé à Blaise et celle de Blais à SANKARA, laquelle est une vraie trahison ?
    Vous savez Monsieur SANON, vous comme moi, nous sommes loin de ces milieux qui ont leurs réalités. L’arrogance et le zèle dont vous évoqués relèvent également des bêtises des pouvoirs car on devient simplement "idiot" à un certain moment. Autrement, tous les ingrédients étaient visibles pour le forceps constitutionnel soit déconseillé à Blaise par son entourage, mais tous ont foncé tête basse, avec ce cinéma des députés délinquants qui, pour narguer le peuple, ont accepté de loger à l’hôtel indépendance pour assurer leur fidélité.
    La "TRAHISON" peut se réaliser à tout moment et de n’importe quelle manière en politique.
    Bonne journée à vous Mr SANON. DIALLO t’a donné du lait aujourd’hui ? Si oui, j’en veux un peu.

  • Le 17 août 2019 à 13:15, par Saw En réponse à : Procès du putsch du CND : Condamner le général Djibrill Bassolé « relève d’une absurdité », lâche son avocat

    J’adore le métier d’avocat. Tu sais que c’est perdu d’avance. Tu viens mentir et tu empoches ton gombo frais. De toute façon il n’y à pas d’obligation de résultats. Et pire. Le client même savais que c’était perdu d’avance. Youpi la vie est belle.

  • Le 17 août 2019 à 15:34, par Ka En réponse à : Procès du putsch du CND : Condamner le général Djibrill Bassolé « relève d’une absurdité », lâche son avocat

    Monsieur Bonkoungou, avec le respect que je vous doit, c’est une chose que de demander l’acquittement d’un des cerveaux du coup d’état à la maternelle : Mais c’en est une autre que d’être capable d’ effacer les faits qui sont les coups de fils, ou l’encouragement de ce coup d’état a la con, en donnant de l’argent à des journalistes alimentaires pour des propagandes a 2 balles. Monsieur Bonkoungou, si je peux me permettre avec votre plaidoirie enfantine vis-à-vis des victimes du coup d’état, je dirai que vous faites partie des avocats irresponsables qui bafouent notre justice qui cherche sa crédibilité auprès de son peuple qui attend une justice équitable.

    Si le Burkina depuis plus de 27 ans est embourbé dans l’impunité et dans l’injustice, c’est à cause des juristes comme vous. Ici on voit que vous êtes un avocat retord a déstabiliser ou plutôt à diluer comme on noie un poisson dans l’eau. Vous-même vous saviez que les bandes sonores sont authentiques, et Dieu sait qu’on ne peut pas accuser Zida et toute l’équipe de la transition qui a fait un travail de titan pour mettre au frais ces malsains par vengeance, voulaient déstabilisés le pays et enterrer l’alternance politique voulu par le peuple.

    Votre position de conseiller à vos client de plaider l’innocence est votre fonds de commerce de tromper les juges militaires, ou rejeter toutes les fautes sur les absents comme Zida dont vous saviez qu’il ne pourra en aucun être devant les juges et témoigner.

    Conclusion maître Bonkoungou, la sanction infligé à votre client est la moindre des choses. Votre client comme Gilbert Diendéré qui a assumé, est pris la main dans le sac, est-ce bien normal qu’on ait réfléchi aussi longtemps avant de le condamner ? Si c’était au temps de l’enfant terrible de Ziniaré, les heures qui ont suivis leurs arrestations une cours martiale était constitué et leurs condamnation à la peine de mort pour trahison sera suivi d’une fusillade a la sauvette comme du déjà-vu.

  • Le 17 août 2019 à 18:56, par triste En réponse à : Procès du putsch du CND : Condamner le général Djibrill Bassolé « relève d’une absurdité », lâche son avocat

    Décidément, ces avocats n’ont pas honte de dire de telles inepties ! Relève de l’absurdité ! Ah bon, et le coup d’état le plus bête du monde, c’est quoi ? une superbe absurdité ! Je serais quand même curieux parmi tous ces avocats zélés pour défendre l’indéfendable où ils étaient quand ce coup d’état le plus absurde du monde a eu lieu ? n’étaient-ils pas terrés chez eux (ou au village ?) pour attendre la suite des évènements comme la plupart des ouagalais dont moi-même ! Il faudrait rafraichir la mémoire de cet avocat pour dire que Bassolé n’a jamais été un enfant de coeur ! Il suffit de se remémorer quelques faits : l’or qui disparait lorsqu’il était le grande pandore ou l’histoire des taxes routières ! il a chassé comme un malpropre son ami Robert Ménard lorsqu’il participait à l’enquête indépendante sur la mort du journaliste Norbert Zongo... la liste est longue. Pour dire, que Bassolé et Diendéré sont les 2 boites noires de l’ancien régime depuis la mort de Sankara !

  • Le 17 août 2019 à 19:18, par Pourtant ! En réponse à : Procès du putsch du CND : Condamner le général Djibrill Bassolé « relève d’une absurdité », lâche son avocat

    Pourtant sa condamnation sera une arnaque judiciaire parce que pour une fois dans le monde on va condamner quelqu’un pour autre chose que les chefs d’accusation dont il est reproché !
    A chaque chose son temps.
    Vive le Burkina Faso.

  • Le 18 août 2019 à 07:43, par Leberger En réponse à : Procès du putsch du CND : Condamner le général Djibrill Bassolé « relève d’une absurdité », lâche son avocat

    Nous sommes sûrs de certaines choses depuis la nuit des temps. Le mensonge est éphémere tandis que la vérité reste et demeure éternelle.

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