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Fête de la Tabaski 2019 : Le bélier immolé pour la paix et la sécurité au Faso

Publié le dimanche 11 août 2019 à 16h59min

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Fête de la Tabaski 2019 : Le bélier immolé pour la paix et la sécurité au Faso

Le dimanche 11 août 2019, Dieu et Allah a été invoqué à la fois dans les églises et les mosquées du Burkina Faso. Et pour cause, cette année, la fête de l’Aïd el Kébir communément appelée fête de la Tabaski ou fête du mouton est célébrée un dimanche. Cette année encore, le thème de la paix et de la stabilité et de l’union des Burkinabè était très présent dans les prêches des imams.

Malgré la vie chère au Burkina Faso, les fidèles musulmans à l’instar des autres pays, célèbrent ce dimanche 11 août 2019, la fête de l’Aïd el Kébir communément appelée la fête de la Tabaski ou fête du mouton. En effet, la Tabaski est la fête la plus importante de l’islam après Aïd el Fitr (qui célèbre la fin du Ramadan). Comme chaque année, à Bobo-Dioulasso, la place wara-wara a refusé du monde lors de la grande prière dirigée par l’imam de la grande mosquée de Dioulassoba, Siaka Sanou.

Très tôt dans la matinée, des milliers de fidèles, tout de blanc vêtus pour la plupart et d’autres de leurs plus beaux habits, ont convergé vers la célèbre place wara-wara pour la prière qui a été marquée par des invocations, des bénédictions et des prêches.

La place wara-wara a refusé du monde pour la grande prière de la Tabaski

Après avoir exécuté les deux rakats de la prière, l’imam Siaka Sanou a procédé à la lecture de son sermon en arabe. Cette année encore, le thème de la paix, de la stabilité et de l’union des Burkinabè était très présent dans les prêches des imams. Ainsi, Siaka Sanou a invité les fidèles musulmans à demeurer dans la foi et à beaucoup prier pour la paix, la cohésion et la sécurité pour le peuple burkinabè.

Les autorités présentes à la prière

Au cours de la prière, l’imam a également invité les fidèles à tourner le dos à la division, à la haine et à la violence. Mais surtout, il a rappelé l’importance du sacrifice du prophète Abraham. L’imam a ensuite donné le coup d’envoi du rituel qu’est le sacrifice du mouton, un geste qui a été suivi dans la ville de Sya par l’immolation des moutons dans les familles musulmanes.

La prière dirigée par l’imam Siaka Sanou

LaTabaski, selon des fidèles,est la fête la plus importante de l’islam après Aïd el Fitr (qui célèbre la fin du Ramadan). Pour Ibrahim Sanou, un fidèle, la fête du mouton a bien démarré à Bobo-Dioulasso même si les moyens sont limités pour bien fêter. Selon lui, au cours de la prière, l’intention primordiale qui a été formulée à l’endroit de Dieu est le maintien de la cohésion sociale au Burkina Faso. « Pendant la prière, les fidèles musulmans ont ainsi rendu grâce à Dieu pour ce jour de fête, pour la santé et pour la paix qu’il accorde à notre pays. Ils ont aussi prié pour que Dieu puisse mettre de l’amour dans le cœur de tout un chacun, pour que nous puissions nous comprendre et nous pardonner pour un meilleur vivre ensemble », a-t-il laissé entendre. Lire la suite

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 12 août 2019 à 07:47, par Dibi En réponse à : Fête de la Tabaski 2019 : Le bélier immolé pour la paix et la sécurité au Faso

    L’Afrique Noire a plus que besoin de Grands Réformateurs musulmans qui nous éloignent des Islams importés du Moyen-Orient et des monarchies obscurantistes du Golfe et d’Arabie Saoudite ; ces Islams peu conformes à notre spiritualité et humanisme négro-africain et qui se révèlent mortifères pour nos cultures et notre histoire.
    Ces Islams (salafisme, wahhabisme, sunnisme, chiisme et quoi d’autre ?) importés d’Orient et qui portent en eux, les germes d’une histoire confessionnelle heurtée, tourmentée et conflictuelle ; ces Islams d’Orient en crise sociale profonde et violente, du fait des chocs entre bédouinisme, berbérisme arabité et asiatisme ultra conservateur ; le tout soumis, torturé et secoué par les contradictions socio-politiques insurmontables que génère l’impérialisme occidental dans cet Orient déchiré et morcelé au plan confessionnelle.
    Dans notre histoire, il y a déjà eu des tentatives de Réformes : on pense aux Mourides du Sénégal ou de Gambie qui prônent l’entraide, l’anticolonialisme, la sanctification du travail et le pèlerinage à Touba et non à la Mecque ; ou aux Ibadistes du Mzab algérien qui prônent un Islam tolérant, de l’effort au travail, non raciste et de respect des différences.
    Il nous faut des Réformateurs qui nous conduiraient dans de telles voies. Bien évidemment, ils seront suivis et appréciés, à l’inverse des acteurs de mimes orientaux qui peuplent nos mosquées et suivent à la lettre le Prophète qui, à l’évidence fut d’une époque ancienne de violence ; mais aujourd’hui, il s’agit de le vivre, en amour et respect des différences dans la paix.
    C’est d’une telle réforme que nous voulons et non de foi d’égorgeurs humains ou de trafiquants criminels au nom de l’Islam !
    Bref, il s’agit aujourd’hui de vivre en actes d’émancipation, au spirituel la foi et non suivre aveuglement Mahomet ou Jésus ou Boudha .. qui, mêmes exemplaires furent d’une autre époque et ont porté des révolutions qui ne demandent pas d’être travesties contre l’humanité ; mais plutôt approfondies au bénéfices de tous les hommes sans exception.
    Na an lara, an sara !
    La Patrie ou la mort !

  • Le 12 août 2019 à 15:17, par Sprinter En réponse à : Fête de la Tabaski 2019 : Le bélier immolé pour la paix et la sécurité au Faso

    Le mouton est sacrifié et pas immolé... Corrigez vos informations svp.

  • Le 12 août 2019 à 16:19, par Le socialiste En réponse à : Fête de la Tabaski 2019 : Le bélier immolé pour la paix et la sécurité au Faso

    C’est bien d’immoler ces moutons pour agrémenter la ripaille. Mais il faudra plus que cela. Il faut songer à développer les régions du nord , sahel, est et aussi et surtout instaurer une nouvelle culture politique basée sur une rupture politicienne, et sur la réconciliation de tous les acteurs d’avec eux-mêmes. Paix et progrès au Burkina.« »

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