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Risques sécuritaires au Burkina : Une première session pour accroître la performance et la visibilité du mécanisme d’alerte

Publié le vendredi 9 août 2019 à 10h26min

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Risques sécuritaires au Burkina : Une première session pour accroître la performance et la visibilité du mécanisme d’alerte

Le Premier ministre, Christophe Dabiré, en compagnie de quelques membres de son gouvernement, a présidé, ce jeudi 08 août 2019 à Ouagadougou, la première session du conseil d’orientation et du suivi du mécanisme national d’alerte et de réponse aux risques sécuritaires du Burkina. A l’ordre du jour, il a été question, entre autres, de présenter ledit conseil, d’examiner les différents rapports produits par le centre et faire le bilan à mi-parcours des activités et des recommandations.

Face aux défis sécuritaires auxquels le Burkina Faso est confronté, un conseil d’orientation et du suivi du mécanisme national d’alerte et de réponse aux risques sécuritaires du Burkina a été créé depuis 2018 pour prévenir les conflits et faciliter les interventions visant à les désamorcer. Un conseil dont la première session est intervenue ce jeudi 8 août 2019 en présence d’une délégation de la CEDEAO, conduite, par Finda Koroma, la vice-présidente.

Depuis sa création, l’instance ne s’est jamais réunie mais au regard du défi sécuritaire actuel du pays, il était temps d’examiner le travail accompli par ladite structure afin de lui donner des orientations nécessaires pour plus d’efficacité dans l’exécution de ses missions, a souligné le Premier ministre.

Le Premier ministre, Christophe Dabiré

Selon lui, ce conseil est un dispositif de prévention qui vise à mettre à la disposition du pays, des rapports sur les tendances et les incidents relatifs à la paix et à la sécurité humaine. Tout en rappelant que le conseil d’orientation et de suivi est l’organe d’orientation, de suivi et de contrôle du mécanisme qui approuve les propositions et autorise la diffusion des alertes. La vice-présidente de la CEDEAO, Finda Koroma, a, pour sa part, indiqué que le centre national de coordination du mécanisme d’alerte fait partie des cinq centres pilotes financés par le gouvernement américain lancé grâce à une initiative de l’ancien président Barack Obama, opérationnalisé en 2018.

Finda Koroma, Vice-présidente de la CEDEAO

Et en souscrivant aux engagements régionaux d’anticipation et de prévention des crises sécuritaires, selon elle, le Burkina Faso a déployé des efforts dans la lutte contre les menaces sécuritaires à travers ses mécanismes et institutions mais surtout à travers des actions au niveau national. C’est pourquoi, la tenue de cette première session permettra de renforcer les relations entre le centre et les différentes structures en charge de la sécurité des populations et d’accroitre son efficacité dans la prévention des crises.

A la sortie de la session, le Représentant résident de la CEDEAO, Mohamed Diakité, a fait savoir que toujours dans le processus d’amélioration, la session a permis de recadrer le conseil, ce qui permettra d’accroître sa performance et sa visibilité. Et d’espérer que les menaces sécuritaires qui pèsent sur le pays pourront être appréhendées suffisamment tôt afin que des réponses puissent y être apportées.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 9 août 2019 à 12:30, par HUG En réponse à : Risques sécuritaires au Burkina : Une première session pour accroître la performance et la visibilité du mécanisme d’alerte

    Franchement moi je ne vois trop d’importance à ces rencontres là. Ce que les pauvres paysans ont besoin de vivre dans leurs milieu , c’est rester dans leur terroir et ne pas vivre avec la peur au ventre, c’est de pouvoir mettre en valeur leur terre. Regarder le cadre comment il est bien beau avec de l’eau laafi alors que certaines personnes comme moi ont faim. Qui doit payer cela ? qui doit payer le montant de plusieurs ampoules allumées ? Où a t-on trouver l’argent pour embellir ce cadre ?sûrement le contribuable misérable

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