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Province du Boulgou : Des violences sur le site de la mine de Youga

Publié le jeudi 8 août 2019 à 11h28min

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Province du Boulgou : Des violences sur le site de la mine de Youga

La mine d’or de Youga, dans la province du Boulgou, serait en proie à des représailles d’orpailleurs. Ces derniers accusent la sécurité de la société minière d’avoir tué un des leurs. Des victimes (dont des pertes en vies humaines) seraient à déplorer dans les affrontements actuels.

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Vos commentaires

  • Le 8 août 2019 à 14:37, par bwaza En réponse à : Province du Boulgou : Des violences sur le site de la mine de Youga

    Attention à l’escalade de la violence ! Vivement que les FDS prennent position sur ce site qui a déjà fait couler beaucoup d’encres et de salives.Que dieu vraiment notre pays.

    • Le 8 août 2019 à 15:46, par François Orgeat En réponse à : Province du Boulgou : Des violences sur le site de la mine de Youga

      Soit pour les FDS, mais pour quoi faire ? L’urgence est d’imposer à tous le respect de la législation, en particulier sociale. Le propriétaire de la mine et ses sous-traitants ne peut pas faire fi du droit du travail. Donc, c’est des inspecteurs du travail, des délégués du personnel et des syndicalistes qui doivent s’emparer du problème.
      Quant à l’orpaillage, il faut assurer la continuation de cette activité, car il induit plus de développement rural qu’aucune mine industrielle, qui ne sert que des intérêts privés. Le principe suivant aurait depuis longtemps dû s’imposer : dès lors qu’une extraction peut se faire à ciel ouvert, elle doit être réservée à la mine artisanale.
      Enfin, la venue de nouveaux investisseurs, en provenance de pays où la législation sociale est très en retard (Chine, Inde, Turquie...) par rapport à celle du Burkina Faso, ne peut se faire au détriment des droits sociaux des travailleurs nationaux, avec la complicité de relais locaux, dans l’administration et dans les milieux d’affaires. En particulier, tout travailleur non-national ne peut travailler au Burkina, quelles que soient sa nationalité et sa fonction, sans un contrat de travail préalablement visé par l’inspection du travail et après paiement des frais de visa.

    • Le 8 août 2019 à 15:48, par François Orgeat En réponse à : Province du Boulgou : Des violences sur le site de la mine de Youga

      Soit pour les FDS, mais pour quoi faire ? L’urgence est d’imposer à tous le respect de la législation, en particulier sociale. Le propriétaire de la mine et ses sous-traitants ne peut pas faire fi du droit du travail. Donc, c’est des inspecteurs du travail, des délégués du personnel et des syndicalistes qui doivent s’emparer du problème.
      Quant à l’orpaillage, il faut assurer la continuation de cette activité, car il induit plus de développement rural qu’aucune mine industrielle, qui ne sert que des intérêts privés. Le principe suivant aurait depuis longtemps dû s’imposer : dès lors qu’une extraction peut se faire à ciel ouvert, elle doit être réservée à la mine artisanale.
      Enfin, la venue de nouveaux investisseurs, en provenance de pays où la législation sociale est très en retard (Chine, Inde, Turquie...) par rapport à celle du Burkina Faso, ne peut se faire au détriment des droits sociaux des travailleurs nationaux, avec la complicité de relais locaux, dans l’administration et dans les milieux d’affaires. En particulier, tout travailleur non-national ne peut travailler au Burkina, quelles que soient sa nationalité et sa fonction, sans un contrat de travail préalablement visé par l’inspection du travail et après paiement des frais de visa.

  • Le 8 août 2019 à 16:14, par bwaza En réponse à : Province du Boulgou : Des violences sur le site de la mine de Youga

    Attention à l’escalade de la violence ! Vivement que les FDS prennent position sur ce site qui a déjà fait couler beaucoup d’encres et de salives.Que dieu protège vraiment notre pays.

  • Le 8 août 2019 à 18:03, par Indjaba En réponse à : Province du Boulgou : Des violences sur le site de la mine de Youga

    L’état doit sévir contre les facteurs de troubles sinon les investisseurs étrangers vont déserter le pays qui est déjà à traîne en matière développement.

  • Le 8 août 2019 à 19:28, par Nianka En réponse à : Province du Boulgou : Des violences sur le site de la mine de Youga

    Quand on laisse les mines dicter leur loi c’est comme ça fini.
    comment expliquer c’est procédure bidon des mines. employer des expatriés au détriment des burkinabé. Exemple ; mine Wahgnion. les mêmes effets produiront les mêmes causes.

  • Le 8 août 2019 à 23:52, par Le Bass En réponse à : Province du Boulgou : Des violences sur le site de la mine de Youga

    ,un état responsable ne peut qu’encourager l’exploitation moderne. Si ce pouvoir ne se décide pas à sévir ,nous allons tous périr.

  • Le 10 juillet 2020 à 15:21, par Avesoro doit partir ou payer En réponse à : Province du Boulgou : Des violences sur le site de la mine de Youga

    A vrai dire, en juin 2020, Avesoro Resources n’a pas changé, loin s’en faut... Avesoro Resources a perdu plus de 97% en 3 ans sur son cours en bourse, l’obligeant à se retirer de la bourse fin 2019. Ils ont aussi de gros problèmes au Libéria et au Burkina, leur société BMC Burkina Mining Company utilise la trésorerie en cavalerie pour transférer cet argent en Turquie ou à Jersey.
    Le vrai problème est que les fournisseurs nationaux et internationaux ne sont pas payés régulièrement, que les droits sociaux ne sont pas non plus respecté, que les expatriés ne sont même pas déclarés à la sécurité sociale et bien sûr aucune cotisation payée, que la maison-mère ne recapitalise pas les filiales du Burkina, que certains Burkinabé sont payés à l’étranger sans les déclarer au Burkina, etc...

    Au sein de cette société, autant la gouvernance et la conformité (compliance) sont inexistants ou laissent à désirer. Certains mécanismes en interne relèvent de la fraude afin de ne pas déclarer, donc payer, de la TVA...

    Ils ont des dizaines de millions de dettes envers les fournisseurs, l’Etat du Burkina...et à terme si cela ne change pas, les travailleurs et les communautés lors de leur départ ne verront rien de leurs obligations légales...

    Le droit social n’est pas respecté, tant pour les nationaux que les expatriés, et c’est un système de précarité qu’ils ont mis en place pour diminuer la position des employés.

    Bref, une société à mettre sous administration, de faire un audit digne de ce nom et d’exiger le retour à la loi...

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