Hadj 2019 : Les pèlerins burkinabè entament les rites de Mina, Arafat et Muzdalifa
Le président du Comité national de suivi du pèlerinage à La Mecque (CNSPM), éditions 2018-2019, a l’honneur d’informer le public que conformément au calendrier des autorités saoudiennes, la station d’Arafat aura lieu le 10 août 2019.
Par conséquent, les pèlerins quittent La Mecque le 9 août pour Mina.
Le séjour des pèlerins à Mina, Arafat et Muzdalifa est le rite cultuel essentiel du Hadj au cours duquel les fidèles musulmans doivent, en plus des prières, intensifier les invocations et les vœux.
Le président du Comité national de suivi du pèlerinage à La Mecque souhaite à tous les pèlerins un bon accomplissement des rites.
Qu’Allah le Tout Puissant et miséricordieux agrée leur Hadj.
Le président du Comité national de suivi du pèlerinage à La Mecque
El Hadj Abdoul Moumine Zoundi Ilboudo
Vos commentaires
1. Le 8 août 2019 à 12:51, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Hadj 2019 : Les pèlerins burkinabè entament les rites de Mina, Arafat et Muzdalifa
Par Kôrô Yamyélé
2. Le 9 août 2019 à 07:37, par SelonLemonde En réponse à : Hadj 2019 : Les pèlerins burkinabè entament les rites de Mina, Arafat et Muzdalifa
Selon le monde « un business toujours plus rentable »...
3. Le 10 août 2019 à 00:36, par Dibi En réponse à : Hadj 2019 : Les pèlerins burkinabè entament les rites de Mina, Arafat et Muzdalifa
Il est temps pour qu’un islam éclairé et reformé trouve en Afrique même, des substituts locaux et moins chers à cette arnaque religieuse qui consiste au moyen du Hadj, à faire pleuvoir annuellement des milliards de CFA, Dollars, Euro, Livres....dans les caisses d’une des monarchies les plus obscurantistes au plan religieux dans le monde ; ce qui par conséquence, lui donne des moyens colossaux de financer le terrorisme dans le monde et en Afrique sahélo-saharienne au Mali, au Burkina-Faso, au Niger, au Nigéria, au Tchad et ailleurs au moyen de la sou-traitance impérialiste et géopolitique occidentale.
En claire, pourquoi des pèlerinages sur des lieux saints locaux ou sous-régionaux ne suffiraient pas à justifier spirituellement la foi des coreligionnaires africains ? Des pèlerinages consacrés à soulager la pauvreté et la misère locales et qui feraient office d’équivalents spirituels à la Mecque, tout en évitant les énormes hémorragies financières que les Africains font subir à leurs fragiles économies, à l’occasion du hadj ; ce qui revient à jeter par la fenêtre des milliards aux Saoudiens ! Ces wahhabites déjà gavés de pétrole et incapables de penser la diversité des cultures dans le monde ; et donc toute chose qui contribue à débiliter culturellement les croyants nègres d’Afrique qui nous reviennent de la Mecque gavés de dogmatisme et perméables à l’extrémisme religieux dans nos sociétés.
C’est donc à l’évidence, en milliards de CFA, bientôt d’ECO néocolonial, en plus du terrorisme financé par les Saoudiens et autres Qataris, que nous coutent indirectement, ces aliénations devenues mortelles pour nous et nos valeurs culturelles. Et c’est à réfléchir !
Nous disons Oui au spirituel qui densifie notre relation aux autres (proches et lointains, humainement, culturellement) ; et non aux croyances religieuses qui divisent, séparent et excluent par la haine et la violence justifiées par des certitudes non fondées et aveugles.
En ce sens l’Islam a besoin de réformes et d’Imams Africains capables de les porter en Grands spirituels dignes du Prophète.
Aussi, de ce point de vue, il n’y a rien à attendre des Islams officiels et politiques que diffuse le Monde arabe et les monarchies du Golfe, minées par la Pétrole et les manigances de l’Impérialisme occidental.
Na an lara, an sara !
La Patrie ou la mort !