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Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

Publié le mercredi 7 août 2019 à 21h38min

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Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

C’est par une sorte de recommandation, que Me Jean Dégli, un des avocats du général Gilbert Diendéré, a, ce mercredi, 7 août 2019, achevé sa plaidoirie, entamée la semaine dernière. Dans sa dynamique de défense de la veille, l’avocat a également combattu l’infraction de trahison (une des trois charges) qui pèse sur son client.

L’avocat a d’abord tenté de démontrer que les meurtres et coups et blessures (les trois chefs d’accusation qui pèsent sur le général Diendéré : attentat contre la sûreté de l’Etat ; meurtre, coups et blessures ; trahison et incitation à la commission d’actes d’indiscipline) ne peuvent pas être considérés comme conséquences prévisibles d’un attentat contre la sûreté de l’Etat. En clair, les morts ne sont pas les conséquences prévisibles d’un coup d’Etat, précise-t-il.

Il en veut pour illustration que des coups d’Etat se sont opérés sans effusion de sang (le coup d’Etat de 1965 au Togo, le coup d’Etat de février 2010 au Niger contre le président Tandja, le coup d’État de 2017 au Zimbabwe contre le président Robert Mugabé…). Il déplore donc que la partie civile veuille condamner le général Diendéré sur la base de la vraisemblance. « La responsabilité civile n’a pas les mêmes fondements que la responsabilité pénale. La responsabilité pénale est individuelle », rappelle Me Dégli, pour qui, la condamnation sur la vraisemblance est une « abomination ».

Cliquez ici pour lire aussi Procès du putsch du CND : « Du fond de ma cellule, je reste disponible pour la défense de mon pays », Général Diendéré

Il estime que l’homme (Gilbert Diendéré) qui a conseillé Blaise Compaoré de quitter le pouvoir (octobre 2014) pour éviter l’effusion de sang ne peut pas verser le sang, tuer pour le pouvoir. « On a dit que c’est dans les opérations de maintien de l’ordre que certaines morts sont survenues. Le général Diendéré n’a jamais demandé au RSP de maintenir l’ordre, c’est à la gendarmerie qu’il a demandé », situe l’avocat avant de souligner que c’est parce que le général ne voulait pas de morts qu’il a requis du matériel approprié au maintien de l’ordre (venu la Côte d’Ivoire).

Il affirme que la hiérarchie militaire a même donné son quitus pour cela, en mettant à sa disposition un avion parti de la base aérienne et des gendarmes qui ont sécurisé le périmètre de réception dudit matériel.
Fort de son décryptage, Me Degli demande que l’on ne fasse pas porter au général uniquement les conséquences négatives ; il faut lui reconnaître aussi les actes positifs. « Dès le 19 septembre (2015), le général a déploré les morts et les blessés », a-t-il noté, estimant que celui qui a ordonné de tels actes ne peut en même temps exprimer un tel sentiment.

Pour ce qui est de l’infraction de trahison, l’avocat s’est appuyé sur l’article 88 du code pénal burkinabé qui retient que : « Est coupable de trahison et puni de l’emprisonnement à vie, tout burkinabè qui :
- porte les armes contre l’Etat ;

- entretient des intelligences avec une puissance étrangère en vue de l’engager à entreprendre des hostilités contre le Burkina Faso ou lui en fournit les moyens soit en facilitant la pénétration de forces étrangères sur le territoire burkinabè, soit en ébranlant la fidélité des armées, soit de toute autre manière ;

- livre à une puissance étrangère ou à ses agents, soit des troupes, soit des territoires, villes, ouvrages, postes, magasins, arsenaux, bâtiments, matériels, munitions, navires, appareils de navigation aérienne ou de locomotion ferroviaire appartenant au Burkina Faso ou affectés à sa défense ;

- en vue de nuire à la défense nationale, détruit ou détériore un navire, un appareil de navigation aérienne ou de locomotion ferroviaire, un matériel, une fourniture, une construction ou une installation quelconque, ou qui, dans le même but, y apporte soit avant, soit après leur achèvement, des malfaçons de nature à les endommager, à les empêcher de fonctionner normalement ou à provoquer un accident ».

« L’histoire ne s’écrit pas selon la volonté des hommes, mais selon les faits »

Me Degli observe que la trahison suppose une situation de guerre et des services rendus par l’auteur à l’ennemi contre son pays. Or, poursuit-il, les deux pays en cause étaient la Côte d’Ivoire et le Togo. Aucun des deux n’était en guerre contre le Burkina. D’ailleurs se demande-t-il comment quelqu’un qui aspire gouverner peut-il, en même temps, vouloir ‘’vendre’’ son pays à l’ennemi.

‘’On a parlé de communications entre le général et des personnes à l’étranger. Mais, ce n’est pas le général qui les appelées, ce sont plutôt ces personnes qui ont appelé le général Diendéré ; parce que le numéro du général s’est retrouvé sur les réseaux sociaux par des gens qui lui en voulaient’’, a relaté en substance Me Jean Degli.

L’avocat croit savoir pourquoi cette charge (trahison) a été retenue contre son client. En effet, brandit-il, la peine de mort ayant été supprimée au Burkina, l’on a tenté de chercher la condamnation qui est la plus proche : la peine capitale ou à perpétuité. D’où les infractions de crime contre l’humanité et de trahison initialement retenues parmi les charges contre le général. Finalement, affirme-t-il, la première infraction s’est révélée ‘’trop flagrante’’ pour être retenue ; d’où son abandon pour ne retenir que la trahison.

Pour Me Degli, l’on veut vaille que vaille éliminer le général Diendéré. Il en veut pour preuves, les ‘’nombreuses tentatives’’ de son élimination (y compris la tentative d’emprisonnement sous la transition). Il relève que même en route pour la Nonciature (où il s’est réfugié lors du putsch), l’on a tenté de l’éliminer en cours de route.

L’avocat exhorte à ne pas oublier que son client a rendu d’énormes services à son pays et à la sous-région, notamment dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « L’histoire ne s’écrit pas selon la volonté des hommes, mais selon les faits. Gilbert Diendéré est un nom qu’on ne peut pas tuer », résume-t-il avant de rappeler que le général étant un être humain, il a son côté positif et aussi son côté négatif.

Le général Gilbert Diendéré a contribué à désamorcer la crise, évitant ainsi le chaos à son pays, affirme l’avocat. C’est lui qui a ordonné la libération des otages, alors qu’il pouvait faire d’eux, un bouclier, apprécie Me Degli. Il a aussi œuvré au désarmement des éléments du RSP, ajoute-t-il. « Ce n’est pas parce que les évènements ont fait de sorte qu’on puisse le juger aujourd’hui, qu’il faut le considérer comme un diable. On ne peut pas réduire le général Diendéré aux évènements de septembre 2015 », estime l’avocat.

Il rappelle aussi que le général est celui-là qui a voulu que tous les Burkinabè prennent part aux élections, sans exclusion ; ce d’autant qu’une juridiction internationale (Cour de justice de la CEDEAO, ndlr) avait ordonné une élection ouverte à tous.

« La décision que vous rendrez sera la preuve de ce que le Burkina Faso est rentré dans l’Etat de droit ou pas. Nous avons, en face, un procès dans lequel, les preuves ne sont pas constituées. Le Parquet n’a pas apporté les preuves de ses accusations contre le général Diendéré. (…). L’opinion ne fait pas le droit, l’opinion ne fait pas la justice ; il faut s’en départir et dire la justice. (…). Le procès n’est pas celui de la haine qu’ont certaines personnes depuis des années contre Gilbert Diendéré, c’est plutôt un procès du général Diendéré en lien avec les évènements de septembre 2015 », a conclu Me Jean Dégli par cette adresse au tribunal de Seydou Ouédraogo.

OHL
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 août 2019 à 20:20, par Moi MEME En réponse à : Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

    Allez, au gnouf mon général !

  • Le 7 août 2019 à 20:32, par zama noma En réponse à : Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

    Cette partie donne à refleurir : "Le procès n’est pas celui de la haine qu’ont certaines personnes depuis des années contre Gilbert Diendéré, c’est plutôt un procès du général Diendéré en lien avec les évènements de septembre 2015 », a conclu Me Jean Dégli par cette adresse au tribunal de Seydou Ouédraogo"
    Je n’ai pas d’autres commentaires.

  • Le 7 août 2019 à 21:03, par Le Vigilent En réponse à : Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

    Me Jean Dégli omet délibérément de faire référence au coup d’état sanglant du 15 octobre 2017 qui un des « hauts faits » de son client. Un coup d’etat qui a consisté, avant toute chose, à massacrer le chef de l’etat et douze de ses compagnons, à éliminer systématiquement et très méthodiquement et des années durant, tout militaire ou civil susceptible de faire ombrage au maître de Diendere ou de s’opposer à son pouvoir dictatorial et patrimonial.

  • Le 7 août 2019 à 21:51, par sidbala En réponse à : Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

    Le vigilent on sens vraiment ta haine en vers le général, je ne pense pas que le 15 octobre 2017 le même général ait fait un coup d’État.

    Tout cela dénote l’animosité que les burkinabé entretiennent les uns envers les autres. La cohésion sociale de ce pays n’est pas pour bientôt.
    La nature a horreur du vide a t’on coutume de dire, le Burkina est a un trop plein, il vaudra ouvrir les vannes pour laisser passer l’eau et les déchets.

  • Le 7 août 2019 à 22:27, par Leberger En réponse à : Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

    C’est parce que l’o pinion est témoin ou victime des faits causés par certaines personnes qu’elle demande a la justice de rendre justice. C’est ce que demande toute personne éprise de justice. Nous ne sommes pas dans une jungle. Le plethore d’avocats pour un accusé nous en dit long.

  • Le 8 août 2019 à 06:29, par caca En réponse à : Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

    De toute façon un fait est fait. Que le général prend 10 ans ou à vie, ceux qui sont morts dans ça ne pourront jamais revenus à la vie. Le Burkina n’est pas non plus un paradis exempt de péché, même au ciel où trône Dieu les anges supérieurs aux hommes ont péchés. Votre sentiment de justice devient pathétique et du n’importe quoi. J’espère sincèrement que le juge Seydou et le tribunal feront la part des choses et dépasseront la passion et des émotions. En accordant une défense de qualité, je crois au professionnalisme de ce tribunal, et le droit sera dit par les faits et selon les textes de lois du Burkina. Même si le tribunal permet de régler un certain compte de quelqu’un qu’on n’aime pas, sa vocation est d’abord pédagogique et éthique pour permettre un bon vivre ensemble.
    Bon courage mon général et soyez en paix avec vous même !

    • Le 8 août 2019 à 13:59, par Nabiiga En réponse à : Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

      @ Caca : ceci montre combien tu es malhonette.

      Même si le tribunal permet de régler un certain compte de quelqu’un qu’on n’aime pas, sa vocation est d’abord pédagogique et éthique pour permettre un bon vivre ensemble.

      Même haï par tout le pays, n’était-il pas un homme libre chez lui en train de commander sa femme et ses enfants. Cela étant pourquoi, même hai, n’était-il arrêté. Tu dis tout sauf la vérité et c’est honteux.
      Gilbert Diendéré est jugé aujourd’hui non pas à cause d’une haine de la part de quelqu’un qui ne l’aime pas, encore moins est-il haï par tout le Burkina, mais bien parce qu’il a fait un coup d’état.

  • Le 8 août 2019 à 07:18, par Le Boss En réponse à : Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

    Me Degli, qui a valide le coup d’état le lendemain de l’arrestation des autorités ?. N’est-ce pas Diendere qui est devenu du coup le président du CND. Il faut aussi rappeler a Me que les morts et autres bavures ont commence juste après la proclamation du CND suite a laquelle s’en est suivi la résistance du peuple. Vous racontez du n’importe quoi.
    Un General prend toujours ses responsabilités comme il l’a lui dit après l’échec du coup. Qu’il les prenne donc.
    Le Boss

  • Le 8 août 2019 à 08:07, par Zanwa En réponse à : Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

    Mr dégli, l’opinion fait le droit et fait la justice. Avec tout le respect que je vous restez dans votre rôle de commerçant de la defence du diable pour avoir vos honoraires.
    Si l’opinion ne faisait pas le droit et la justice, on n’allait pas prendre des témoins, des films et autres rapportage publics comme preuves en droit. Je ne suis pas du domaine mais le bon sens le veut ainsi arrêtez de nous donner des leçons de justice au lieu de défendre ton diable. Tu es tout petit PITCHRRRRRR

  • Le 8 août 2019 à 08:35, par hampathe En réponse à : Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

    Je comprends maintenant pourquoi je n’aime pas les procédures de justice dans les "états de droit".
    On autorise les avocats à raconter des contre-vérités pour sauver la tête des criminels, surtout pendant les plaidoiries.
    Ils font feu de tout bois, surtout si les honoraires sont conséquents : c’est la "droit de la prospérité". Ils oublient que la justice est rendue au nom du peuple.
    Où sont passés les défenseurs de la veuve et l’orphelin ?
    Vivement que les TPR reviennent !

  • Le 8 août 2019 à 08:41, par Yamsoba En réponse à : Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

    Ce fameux Me Degli est sorti de la route en allant chercher à défendre des choses qu’il ne maitrise pas. Ce procès s’intéresse aux actes de putsch du 15 septembre 2015 et non autre chose. On sent aussi en lui un homme en mission pour défendre tout un système sanguinaire et il pense obtenir une promotion à partir du Burkina. C’est raté. Il vient d’un pays qui n’est pas un bon exemple en Afrique et l’on comprend de quel moule il sort. S’il a une conscience qu’il rappelle à eux qui sont au pouvoir chez lui qu’il y a beaucoup de cadavres qui attendent aussi le procès de leurs bourreaux. Après ces plaidoiries pardon aboiements de commis des causes perdues, le peuple attend un verdict ferme et exemplaire. Chacun récolte ce qu’il a semé, il ne peut pas ramasser ce que ce que cette bande à semer durant 27 ans au Burkina.

  • Le 8 août 2019 à 09:40, par sheikhy En réponse à : Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

    L’avocat se trompe dans sa plaidoirie. Et il doit faire attention aux mots qui ne sont pas à la hauteur de son statut. Je fais partie de l’opinion nationale, mais je n’ai aucune haine contre ce Gl. Il faut laisser les crocodiles entre eux. Nous sommes des burkinabé et nous avons vécu en live les hauts faits de ce régime dont le bras armé était le Gl. Je suis désolé. L’opinion ne fait que demander la justice et la fin définitive d’une période trouble du Faso ou beaucoup de personnes et de familles ont souffert. Si ces gens aimaient leur pays, ils ont eu 20 ans de retard dans l’expression de cet amour. Ils auraient du libérer le pays depuis les années 2000 et laisser le Faso continue sereinement. On leur aurait pardonner les drames et forfaitures du passé. Mais pour des gens qui disaient n’être pas venus pour durer, on en a vu de toutes les couleurs. Sincèrement n’insultons pas le peuple. Il est resté plus de 30 ans dans le même périmètre avec un pouvoir grandissant et une main mise sur toute l’armée et plus.
    Ce procès nous laisse sur notre faim parce que personne n’a voulu parlé franc. Tout a été déductions et apparences. Des choses importantes sont restées cachées ou déduites. Quand Me Degli parle de manipulateur, tout le monde sait de quoi il parle. Mais c’est à son client qui sait tout de dire clairement les choses. Si ils se couvrent entre eux, chacun en prendra pour sa matricule. En définitif, le Gl serait resté fidèle à sa réputation qui n’est pas très glorieuse quand on y regarde de près.

  • Le 8 août 2019 à 14:06, par Nabiiga En réponse à : Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

    Hi, Hi, Hi @ Avocat de Diendéré :

    Vous dites :

    L’avocat exhorte à ne pas oublier que son client a rendu d’énormes services à son pays et à la sous-région, notamment dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

    Sauf que, ce que vous ne savez pas ou ce qu’il ne t’a pas dit est que Gilbert faisait partie des ravisseurs, des djihadistes auxquels vous faites référence. Notez bien que la libération des otages était l’arnaque des occidentaux la plus huilée de toute histoire. Preneur des otages étaient la même personne qui les libérait

  • Le 8 août 2019 à 16:39, par Femme Intègre En réponse à : Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

    J’ai seulement une question à ceux qui disent que c’est de la vengeance.
    Si c’était Dienderé qui était à la tête aujourd’hui, que seraient devenu les opossants d’hier, c’est à dire ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui ?
    Soyez honnêtes dans vos réponses svp !

  • Le 8 août 2019 à 18:58, par Le convaincu En réponse à : Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

    Femme intègre Djendere n’a jamais eu des intentions présidentiable.
    Ce sont ceux qui sont avide du pouvoir, qui on tout manigancer pour être là où ils sont, c’est maintenant connue, et comme ils ne veulent pas de contradiction et surtout qu’ils ont peur du général, tous les plans sont bons pour garder le pouvoir à tout prix, en attendant le Burkina est devenu un camp de refusés et sera bientôt un camp de concentration.

  • Le 14 août 2019 à 18:54, par Vérité En réponse à : Procès du putsch du CND : « L’opinion ne fait pas le droit, elle ne fait pas la justice », recommande Me Jean Degli

    Quand je pense que c’est l’argent de mon peuple qui paie ces genres d’avocats pour qu’ils viennent nous narguer, j’avoue que c’est douloureux. Tout ceci au nom du droit. Le même droit que tous ne peuvent pas avoir. Il y a un droit pour le riche et un autre pour le pauvre. Ainsi va l’Afrique !

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