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Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

Publié le dimanche 4 août 2019 à 08h10min

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Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

Les plaidoiries des avocats du Général Gilbert Diendéré se sont poursuivies ce 2 août 2019, dans le cadre du procès du coup d’Etat de septembre 2015. Toute la journée, c’est Me Jean Yaovi Degli qui avait le crachoir pour tenter de convaincre le tribunal de l’innocence de son client.

Me Jean Yaovi Degli a prévenu dès le début de sa plaidoirie. Il sera long. Long parce que l’enquête menée par le parquet a été faite à dessein. Pour enfoncer son client. D’ailleurs, selon lui, le ministère public s’est même engagé pour qu’il n’y ait même pas dans d’enquête, dans le seul but de mettre tout sur le dos de son client. Long ensuite, parce que le parquet a requis la perpétuité pour son client, alors que pour les complices, il est requis 15 mois avec sursis. « Allez-vous utilisé la clé de la perpétuité que vous a confié le parquet ? » lancera-t-il à l’endroit du président du tribunal à qui il fait savoir qu’après Dieu dans la salle d’audience, lui seul a droit de cité.

A l’endroit des victimes du coup d’Etat, Me Dégli fait savoir que leur droit le plus absolu dans ce procès était de savoir qui a tué leurs proches, qui les a blessés ou qui leur a causé du tort. « Vos droits ont été bafoués. Qui a appuyé sur la gâchette, qui a donné l’ordre », ce sont autant de questions qui, de l’avis du conseil, auraient pu soulager les victimes, mais qui sont restées en suspens. En la matière, estime Me Dégli, c’est le ministère public qui a bâclé le travail, puisqu’il n’a pas réussi à établir la véracité des faits, établir clairement de quel fusil est parti la balle qui a semé la mort.

Cliquez ici pour lire aussi Procès du putsch : « La Justice est très sacrée pour être réduite à une œuvre de vengeance », clame un avocat du Général Gilbert Diendéré

En tout cas, note l’avocat, ce n’est pas son client Gilbert Diendéré qui a causé ces morts. Il s’insurge contre « une certaine théorie des conséquences prévisibles » qui veut que ce serait les auteurs de l’attentat à la sûreté de l’Etat qui seraient les meurtriers. Ce n’est pas l’attentat à la sûreté de l’Etat qui s’est promené dans la rue pour tuer les gens, a ajouté l’avocat togolais. Foi de Me Dégli, dans la justice militaire, il y avait la possibilité de tracer les balles, de savoir qui était détenteur de l’arme qui tué sur tel ou tel manifestant. Mais le parquet s’est engagé pour qu’une enquête ne soit engagée parce que cela aurait eu le mérite de dédouaner le Gal Gilbert Diendéré. Pourtant, a-t-il poursuivi, en matière pénale, la culpabilité est individuelle et le Gal Diendéré n’a jamais tenu de fusil pendant les événements de septembre 2015.

Le procès du pouvoir Compaoré par Diendéré ?

Me Dégli fait le constat que c’est la haine du régime Compaoré et la volonté de détruire le Général Diendéré qui est identifié à travers ce régime qui ont donné lieu à ce procès. Pourtant, il apprend au tribunal que c’est son client qui a conseillé Balise Compaoré en octobre 2014 de se retirer sans verser le sang des Burkinabè. Ce serait encore lui qui a installé le capitaine Thomas Sankara, ce héros dont toute l’Afrique est fière.

« Pour être complète, la justice doit être éducative », a précisé l’avocat qui n’a pas manqué de fustiger l’ancien premier ministre Yacouba Zida qu’il tient pour responsable des malheurs de son client. La plaidoirie Me Jean Yaovi Degli se poursuit le 6 août 2019.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 4 août 2019 à 13:59, par Ka En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

    Maître si vous ne maîtrisez pas un sujet comme celui de la révolution inachevée du capitaine Thomas Sankara, on ne s’aventure pas de dire devant un tribunal que c’est Gilbert Diendéré qui a installer Thomas Compaoré au pouvoir.

    La révolution d’août 1983 est le terme ultime de l’insurrection populaire déclenché suite au complot impérialiste du 17 Mai 1983, visant à endiguer la marée montante des forces démocratiques et révolutionnaires de notre pays. Cette insurrection a été non seulement symbolisée par l’attitude courageuse et héroïque des commandos de la ville de Pô qui ont su opposer une résistance farouche au pouvoir pro-impérialiste et anti populaire du médecin .commandant Jean-Baptiste Ouédraogo et du colonel Yorian Gabriel Somé, mais aussi, elle a été une composante des forces populaires démocratiques et révolutionnaires qui, en alliance avec les soldats et des officiers patriotes ont organiser une résistance exemplaire et libérer Thomas Sankara pour le confier à la représentation du CNR. Maître Gilbert Diendéré n’a installer personne au pouvoir que d’être l’homme à tout faire de Blaise Compaoré, qui peut revendiquer en tant qu’officier ordonner par Thomas Sankara de diriger les commandos de PÔ qu’il a créé après son appelle au gouvernement du CSP.

    Oui vous aviez le droit de se battre pour une présomption d’innocence de votre client. Mais accuser Paul ou Pierre de vengeance, vous êtes à côté de la Plaque. Quelle est la différence de culpabilité entre un général qui a fait un coup d’état à la maternelle en utilisant des pauvres soldats a lui obéir pour actes odieux ? La plus grande responsabilité est celui qui a donné des ordres, et surtout à assumer le coup d’état. Il est temps que vous les avocats des généraux cessent de prendre le peuple Burkinabé et les juges pour des idiots. Car, même sur la présomption d’innocence dont vous voulez appuyer et arnaquer les juges, vous êtes mal barré, vu que dans le cadre d’une affaire d’atteinte à la sureté de l’Etat la présomption d’innocence est limitée, surtout que dans ce coup d’état à la maternelle, les sicaires ont fait appel a des personnes d’un pays étrangers pour leur cruauté, et qui reste un délit d’atteinte a la sureté de l’état suivi d’une sanction sévère allant à la peine capitale comme Blaise Compaoré et Gilbert Diendéré ont utiliser pour sanctionné leurs frères d’armes Henri Zongo et J.B Lingani en les fusillant à la sauvette. Et ce que nous pouvons dire maître, votre client doit remercier Dieu pour ne pas passer par le chemin dont lui n’a pas donné la chance aux autres.

    • Le 4 août 2019 à 18:35, par Nabiiga En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

      @ Ka vous dites :
      "Et ce que nous pouvons dire maître, votre client doit remercier Dieu pour ne pas passer par le chemin dont lui n’a pas donné la chance aux autres.

      Chapi !!!! Plus rien à dire.

      • Le 4 août 2019 à 20:19, par Ka En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

        ‘’A’’ Nabiiga merci de me lire : Comme je disais a l’internaute financier, ‘’Ce que cet avocat et son client ignorent, c’est que dans un état normalement constitué, le fait, pour un militaire, de
        S’emparer d’une arme pour se livrer à une activité autre que celle qui lui a été assignée par la hiérarchie est un acte d’insoumission caractérisée et passible des plus hautes sanctions. Et ce qu’ils oublient c’est la preuve indiscutable de leur coup d’état à la maternelle qui était de suspendre la Constitution pour commettre l’anarchie totale et rendre le Burkina en une forêt de Bogota, et qui reste une preuve irréfutable pour des sanctions sévères.’’ Et ceux comme Gilbert Diendéré, qui savent monter et ne savent pas descendre, oublient toujours leur passé.

    • Le 4 août 2019 à 20:23, par caca En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

      Ka, j’ai lu votre post sans rien comprendre. Vous souhaitez s’en prendre à l’avocat dans un dossier judiciaire en objectant les complaintes défendues. En quoi un mal si l’avocat du gofl sait le général Diendéré n’est pas l’homme que certains ont toujours supposés. L’occasion pour lui de défendre loyalement son client, personnellement je vois pas un mal en ça. L’avocat a toute la légitimité de plaider pour l’acquittement de son client. Gardez votre calme et soyez respectueux !

  • Le 4 août 2019 à 16:08, par Manuel En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

    Bonjour,
    Décidément certains sont payés pour faire un sale boulot, c’est à dire raconter des clous aux citoyens.
    Si Mr l’avocat sait comment est organisée une armée, il ne raconterait pas ces anneries dignes du far west . Hitler ne tenait pas un bazooka, le nazisme est au programme au secondaire, svp maitre relisez vos cours d’histoire géographie, cela vous aidera certainement.
    Je comprends pourquoi nos FDS perdent leur vie chaque semaine, car avoir pour chefs de tels haut gradés vous condamne à une mort certaine.
    Bon Dieu, au secours !

  • Le 4 août 2019 à 17:02, par Papa En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

    Mr. Degli chasseur effréné’ d’argent sale .ou avez-vous fait vos cours d’histoire pour connaitre l’histoire du Burkina-Faso plus que les Burkinabe ? Vous vous basez sur de fausses rumeurs pour déclarer de manière hasardeuse que c’est Diendiere’ Gilbert qui a place’ Thomas Sankara a la tête de ce pays , soutirez au maximum l’argent du sang de votre client et cessez de raconter ce que vous ne savez pas . Votre faiseur de roi n’échappera pas a la sentence .

  • Le 4 août 2019 à 17:47, par sidbala En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

    Je ne suis pas un spécialiste de la justice, j’ai seulement mon bon sens et les capacités intellectuelles de faire des analyses à fin n de comprendre certaines choses, qui souvent échappent à l’esprit humain.

    Avec tout le respect que j’ai pour la justice de mon pays, je reste convaincu qu’elle n’a pas toute sa liberté, mais sa liberté se trouve dans la conscience de ceux chargés de la faire appliquer.

    Depuis la descente aux enfers de mon pays, aucune autorité, ne nous à jamais dit ce qui se passe. Seulement ce sont des accusations à n’en pas finir.
    Si des autorités au lieu d’œuvrer à panser des plaies, se plaisent à remuer des couteaux dans ces plaies, comment cela peut ne pas faire interférence dans le soucis de rendre justice, sera fil facile de parler de développement sans cohésion, si cette justice est seulement dite conformément à ses principes, que ça soit celui qui est accusé ou celui dont on veux rendre justice, tous les deux parties seront moralement satisfaites.

    Mais tel que nous le voyons et entendons du côté du procès qui se déroule à ouaga 2000 on est loin de comprendre qui est accusé et qui est poursuivit.

    Dans ce cas de figure, il sera difficile de trouver une porte de sortie pour tout le monde. Parce-que les mêmes maux dans les mêmes conditions produisent les mêmes effets. Attention au retour de l’ascenseur.

    • Le 4 août 2019 à 19:15, par Razambia En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

      Tant que des Burkinabe vont croirent que la reconciliation est un ordre , tant que des avocat vont continuer a raconter des âneries pour sauver leur client la reconciliation ne sera qu un leurre.Mr l avocat si Le Gal non plutot ton Gal a lui tout seul a pu placer Sankara au pouvoir accepte egalement qu il porte seul les conséquences de son coup d etat foireux.

  • Le 4 août 2019 à 18:48, par Nabiiga En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

    Je l’ai toujours dit. Gilbert a droit à une défense mais il n’a pas de defense. Que faut-il faire ? Se lever et dire aux juges de le condamner car n’ayant pas de defense, il ne souhaite pas être jugé. On le jette en prison et l’affaire est close.

  • Le 4 août 2019 à 19:29, par Leberger En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

    La vérité est têtue. Nos actes nous suivent. C’est pourquoi nous récoltons toujours ce que nous serons.

  • Le 5 août 2019 à 01:54, par Vérité En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

    Nous savons tous que ce ne sont que des formalités pour Me Jean. Il doit justifier son salaire mais tout de même ! Ton Général même connaissait sa sentence ! il l’a dite à sa femme Fatou au téléphone ! D’ailleurs, nous savons tous que cette sentence est connue du monde entier. La justice burkinabé suit les différentes étapes pour être en règle. Et le minimum d’effort est fait. Cessez de rêver. Vous libérez Diendéré et l’histoire vous condamnera à perpétuité.

  • Le 5 août 2019 à 01:54, par Vérité En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

    Nous savons tous que ce ne sont que des formalités pour Me Jean. Il doit justifier son salaire mais tout de même ! Ton Général même connaissait sa sentence ! il l’a dite à sa femme Fatou au téléphone ! D’ailleurs, nous savons tous que cette sentence est connue du monde entier. La justice burkinabé suit les différentes étapes pour être en règle. Et le minimum d’effort est fait. Cessez de rêver. Vous libérez Diendéré et l’histoire vous condamnera à perpétuité.

  • Le 5 août 2019 à 10:10, par zama noma En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

    J’ai appris et j’apprends toujours à travers ce procès. En tout « cas », moi je répète et je signe : tant que l’ancien premier ministre ZIDA ne comparaitra pas à ce procès, il n’est et ne sera pas équitable. Je ne suis pas contre ZIDA et je ne suis pas non plus pour Diendéré. Mais les fait sont la.
    Nous voulons la vérité à travers cette justice la et non pas de règlements de compte.
    Pour ceux qui nous rappellent chaque fois les tueries passées, qu’ils sachent que c’est parce que nous sommes contre ça que nous voulons que cette fois ci, le procès soit équitable et permet de nous dire la vérité.

    • Le 5 août 2019 à 11:12, par Amadou Maiga En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

      Zaanmannoma tu peux créer ton tribunal et juger Zida si ça te chante.Mais pour le moment c est Gueguere on juge.Pas pour dire que j ai de l empathie pour Zida, loin de la.N importe quel "bougnoul" se prend pour juge.

    • Le 5 août 2019 à 11:32, par Le Vigilent En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

      @zama noms, sur quoi souhaitez-vous que Zida soit entendu afin que le procès soit équitable ?
      Si vous estimez que Zida devra répondre pénalement de quelque chose de précis en rapport avec le coup d’état dites-le. Si c’est pour un simple témoignages comme c’était le cas du Président Kafando, en quoi cette absence de Zida entacherait-elle le caractère équitable du procès ?Pensez-vous que Zida aie commandité le coup d’etat ? Ou bien vous estimez que le Diendere devait absolument faire le coup d’état en raison du différent qui l’opposait à Zida ? Si c’est ça votre argument, c’est vraiment triste. Si chaque fois que quelqu’un n’est pas content d’un président ou d’un premier ministre, il doit faire un coup d’état, je vous assure qu’on en aurait chaque semaine. La gestion des affaires d’état ce n’est pas un affaire de rapports entre deux individus.

  • Le 5 août 2019 à 13:26, par caca En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

    Je dis simplement que c’est dommage de remarquer des commentaires farfelus des internautes. Ceux-ci démontrent bien l’immaturité du peuple burkinabè qui demeurent archaïques dans leurs mentalisations.
    Si les avocats de la défense ont tous plaidés non coupable, c’est qu’il existe des indices contradictoires dans l’instruction du dossiers judiciaire Diendéré. Je me demande la signification de cette justice d’opinion qui expriment à tout vent et sans aucun respect de la présomption d’innocence.
    J’espère sincèrement que le président du tribunal et ces collègues rendront une justice selon le droit et équitable même dans la mesure où le coup est une infraction. S’en prendre à des gens qui font leur travail, je ne comprends pas cette genre de liberté d’expression ?

  • Le 5 août 2019 à 16:34, par Yamsaba En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

    Il y a des burkinabè qui sont plus ignorants sur leur propre histoire que des étrangers. Je pense que Ka et Papa en font partie. Savez-vous qui a organisé la résistance quant Sankara a été arrêté ? Quand on ne sait pas, on ne porte pas de jugement.

  • Le 5 août 2019 à 16:59, par Ka En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

    Caca : Ici je trouve que tu as la critique facile, mais toi-même, en tant qu’un burkinabé et patriote, laisseras-tu vraiment un avocat venu des planètes des ovnis insulter la justice de ton pays et son peuple ? Oui Gilbert Diendéré a droit d’être défendu comme tout accusé, mais il n’a aucun droit de permettre un avocat d’insulter notre justice. C’est du déjà vu avec un ancien Chef d’état du Tchad qui a utiliser l’argent volé de son pays pour payer les meilleurs avocats qui ont insulté le peuple Tchadien et les parents des victimes, et malgré son arrogance de crier qu’il était innocent devant le monde entier, le droit a été dit, et il se trouve dans un trou ou il ne pourra plus sortir.

    Tu me dis de rester tranquille, mais tu sais vraiment que j’ai raison, et que la vérité que je tire sur les biens faits ou les mauvaises, depuis les créations des sites des réseaux sociaux de notre pays, rougit les yeux mais ne les casse pas. Pour ton vieux Ka, exister véritablement comme être humain, c’est vivre pour son idéal et de se dévouer à cet idéal. Voilà ce que nous apprennent la vie et la mort. Et mon idéal depuis que je suis né, est de dire la vérité et protégé les opprimés contre les exploiteurs. Si je me permets de te répondre très souvent dans ce forum, c’est que tu ne portes pas un masque comme d’autres pour défendre Blaise Compaoré et sa clique. Très souvent tu mets Dieu face à tes critiques, et qui montre que tu es croyant.

    C’est pourquoi je dis que nos différences peuvent rectifier quelques erreurs et faire avancer notre jeune démocratie. Les différences nous rappellent que l’humaine condition est brève, et qu’il nous faut de toute urgence la dédier au mystère du don de soi pour l’Autre, pour la Cité, pour un monde meilleur, afin de vivre toujours dans les cœurs reconnaissants et d’espérer l’accueil éternel du Maître de Vie, Celui en qui tout naît, et vers Qui tout repart, dans une montée et une descente éternelle des êtres qui est la respiration même de l’Etre Absolu. Si Dieu n’avait pas créé les êtres humains différemment, le monde n’aura aucun sens.

    Avec les ruses des avocats pour sauver un cerveau d’un coup d’état à la maternelle, je comprends pourquoi l’Afrique continue à être le continent de toutes les calamités quand le niveau de réflexions de ses lettrés comme ces avocats est aussi fade et de base envolée. ‘’Comment plaider devant un tribunal en disant que son client est innocent, pourtant ce même client au départ assume ses actes ? C’est de prendre les juges et les parents des victimes pour des idiots. Mais tout dont je demande aux juges, c’est que le droit soit dit, et que chacun récolte ce qu’il a semé.

    • Le 6 août 2019 à 12:02, par caca En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

      Ka, j’ai toujours de l’admiration pour vos écrits et vos commentaires, mais parfois je me demande si vous avez conscience de vos idées. La richesse des idées c’est d’avoir des points de vues opposés mais qui permet également de se murir dans les réflexions. Vous me répondez en faisant la remarque soi-disant que je fais une critique facile, et vous dites également que l’avocat du général Diendéré a insulté la justice du Burkina Faso ? Je me demande sérieusement si vous avez une connaissance sur la procédure judiciaire et les règles de la plaidoirie. Si L’avocat de défense avait insulté la justice du Burkina Faso, je ne pense pas qu’il pourrait terminer sa plaidoirie devant ce tribunal. Je vous conseille à garder votre émotion et passion jusqu’à la fin du procès et le délibéré. La présomption d’innocence est un droit d’un accusé quelque soit la faute.

  • Le 5 août 2019 à 17:32, par wilibali En réponse à : Procès du putsch : Pour Me Jean Dégli, le Gal Diendéré est jugé par désir de vengeance

    Monsieur l’avocat en parlant de vengeance vous reconnaissez que le Gal a été le 1er à faire le mal. tout se paie dans ce monde ici bas.

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