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Blaise COMPAORE, l’homme d’Etat

Publié le vendredi 19 août 2005 à 13h19min

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Répondant au souhait de ses nombreux sympathisants et amis, le président du Faso, Blaise COMPAORE, s’est déclaré candidat à l’élection présidentielle du 13 novembre prochain. C’était le 10 août dernier, à sa résidence de Ziniaré, au cours d’un discours qui a confirmé une fois encore, la stature d’homme d’Etat du candidat-président, stature qui lui confère indubitablement une longueur d’avance sur les autres impétrants.

Alors que l’opinion publique est polluée ces derniers temps par des débats sur « l’impossibilité juridique et politique » (sic) de sa candidature, Blaise COMPAORE n’a pas pipé mot, sur ce qui sera on s’en doute, l’argumentaire principal de ses adversaires lors de la campagne présidentielle à venir. Cela, non pas parce que le sujet ne semble guère important (quoique) mais bien parce que ceux qui l’invoquent font preuve non seulement de mauvaise foi, mais aussi de mépris des institutions républicaines, toutes choses qui démontrent leur petitesse d’esprit et conséquemment leur manque de carrure pour exercer la fonction noble et contraignante de président du Faso.

Mauvaise foi manifeste, car l’on a souvenance que ceux qui hurlent présentement au loup, étaient ceux-là mêmes qui en 1999 ont joué le rôle de constituant dérivé, au sein de la Commission des réformes politiques et institutionnelles. Une réforme qui ne comportait pas de clauses d’effet immédiat et n’empiétait pas non plus sur le mandat en cours. C’est dire qu’elle créait une situation juridique nouvelle, ce qu’avait reconnu entre autres, Hermann YAMEOGO qui avait affirmé haut et fort que Blaise COMPAORE pouvait se présenter à la présidentielle de novembre 2005.

Qu’en un si court laps de temps ils en soient à se renier, rentre, vous en conviendrez, dans le domaine de la « politicaillerie » et de l’affrontement stérile. C’est du coup la preuve qu’ils ne sont pas faits pour gérer toute une communauté, car l’homme d’Etat doit savoir s’élever au dessus des contingences du moment ou à tout le moins ne pas s’en servir pour des raisons crypto-personnelles, et ne voir que l’intérêt général. Un intérêt général qui a guidé à contrario, Blaise COMPAORE dans son discours, lui qui, « au delà des organisations politiques et des associations » qui le soutiennent a préféré s’adresser à « l’ensemble des Burkinabè ».

Ce sens du bien commun, cet attachement à la mère patrie ont toujours été la « marque de fabrique » d’un homme dont la force et la clairvoyance ont été nécessaires à une époque récente, pour éviter que la gangrène sociale ne prenne. Si le « navire » Burkina Faso a pu garder le cap à cette époque, le mérite premier en revient au commandant de bord qui avait dans son discours historique du 21 mai 1999, jeté les bases de la réconciliation nationale à travers l’institution d’un Collège de sages lequel était chargé de « répertorier tous les maux et les dérives » qui ont jalonné l’histoire politique du pays et d’y apporter des remèdes.

Blaise COMPAORE pouvait à bon droit affirmer donc que « l’exception burkinabè repose à la fois sur la crédibilité et la stabilité des institutions démocratiques que nous avons patiemment édifiées »... en relevant des défis majeurs dont « le pari complexe et salvateur de la réconciliation nationale et du pardon ». Pouvait-il du reste en être autrement chez un homme qui a fait goûter aux Burkinabè les délices du processus démocratique et les prémices du renouveau social ?

C’est vrai que cela apparaît tellement « naturel », que rétrospectivement on ne mesure pas tous les dangers physiques et intellectuels auxquels il s’était exposé pour entreprendre une telle démarche. Si « notre République constitue aujourd’hui un espace de dialogue social original et puissant », il n’en a pas toujours été ainsi et l’histoire se chargera de rétablir les faits et de reconnaître les mérites de tous ceux qui y ont concouru. Et, le président COMPAORE est de ceux-là, hier, aujourd’hui comme demain avec son ambition constante « d’assurer un avenir radieux à l’ensemble des Burkinabè ».

Ce qui va se traduire par un nouveau contrat qui fera une large place au social, avec la valorisation du capital humain et l’élargissement des opportunités de création de richesses, l’éducation, la santé et l’emploi étant encore des secteurs déficitaires au Burkina Faso. Il va s’agir donc de mettre en œuvre une politique hardie et volontariste en matière d’éducation, de formation et de santé d’une part, et une politique pragmatique de production et de promotion de l’emploi de l’autre.

Cela, en raison du fait que les avancées effectuées dans les premiers secteurs peuvent être mises à mal par les déficiences du second. Au contraire de ses adversaires qui ne veulent assurer que leur propre survie, c’est celle de la société que le « président-candidat » veut assurer. Avec l’ensemble de la Nation y compris ses contempteurs étant entendu que dans son esprit, nous sommes tous des acteurs du développement. Quand on vous disait que l’homme n’est guidé que par le sens de l’Etat.

Par Alpha YAYA
L’Opinion

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