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VIIIème Traité d’amitié et de coopération (TAC) : De plain-pied dans les travaux, en attendant la conférence au sommet des Chefs d’Etat

Publié le mardi 30 juillet 2019 à 23h45min

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VIIIème Traité d’amitié et de coopération (TAC) :  De plain-pied dans les travaux, en attendant la conférence au sommet des Chefs d’Etat

Ouagadougou abrite, du 27 au 31 juillet 2019, la huitième édition du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la Côte d’ivoire. Ce rendez-vous annuel a ouvert ses portes le 27 juillet avec les travaux des experts suivis, ce mardi, 30 juillet, du Conseil des ministres conjoint. Toutes ces étapes visent à préparer la Conférence au sommet des deux Chefs d’Etat, ce mercredi, 31 juillet 2019.

Les conclusions des travaux de la réunion du Comité conjoint de suivi et d’évaluation des décisions et recommandations, tenue en mai 2019 à Bobo-Dioulasso, ont servi de document de base aux travaux des experts (27 au 29 juillet 2019).

Ils avaient pour tâche principale d’identifier les goulots d’étranglement à la mise en œuvre des projets communs, tels que la construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, la réhabilitation du chemin de fer, le renforcement des capacités énergétiques et minières, la réduction en escale sur le tarif plafond de service de base consentie par la partie ivoirienne en faveur d’Air Burkina, etc.

C’est également autour de ce document examiné, que les membres du gouvernement des deux pays, avec à leur tête, les Premiers ministres, Amadou Gon Coulibaly et Christophe Dabiré, se sont réunis ce mardi.

« La Côte d’Ivoire et le Burkina poursuivent depuis toujours et avec une détermination à nulle autre pareille, des buts communs parce que nous avons des sources et des valeurs communes. Nous sommes conscients que nous ne pouvons pas nous détourner l’un de l’autre, sans mettre à l’encan, l’avenir de nos populations respectives », a exprimé le Premier ministre burkinabè, Christophe Dabiré, à l’ouverture des travaux du Conseil des ministres conjoint.

Cette étape qui prépare la Conférence au sommet des Chefs d’Etat, Roch Kaboré et Alassane Ouattara, ce mercredi, 31 juillet, devra aboutir à la signature de conventions entre les deux pays.

Cette journée de mardi a également connu la tenue du forum des hommes d’affaires ivoiro-burkinabè. Ce cadre s’est tenu pour la fois le 26 juillet 2018 à l’hôtel président de Yamoussoukro autour du thème : « Développement des partenariats entre les secteurs privés ivoiriens et burkinabè : opportunités et défis ». Environ 300 entreprises ivoiriennes et burkinabè avaient pris part à ce premier Forum économique , co-présidé par les Premiers ministres ivoirien et burkinabè, Amadou Gon Coulibaly et Paul Kaba Thiéba.

Initié en 2008 à Ouagadougou par les deux Chefs d’Etat d’alors, Blaise Compaoré et Laurent Gbagbo, le Traité d’amitié et de coopération Burkina Faso-Côte d’Ivoire (TAC) vise à raffermir les liens entre les deux peuples ivoiriens et burkinabè, unis par l’histoire, la géographie et la culture. Il est donc la concrétisation au sommet de cette communauté de destin, signe de la prise en compte des intérêts des deux peuples frères par leur gouvernement. Depuis la création de ce cadre, les deux pays ont tenu des rencontres autour de projets socio-économiques communs, en vue d’impulser le développement de leurs pays. Malgré les turbulences politiques qu’a connues chacun des deux pays, la volonté des Chefs d’Etat de raffermir leurs relations n’a pas failli.

Le TAC prévoit un mécanisme de pilotage et de suivi à plusieurs niveaux. Il s’agit de la Conférence au sommet des Chefs d’Etat, le Conseil conjoint de gouvernements, les rencontres ministérielles sectorielles, les réunions des comités nationaux de suivi.

Lire aussi : Forum économique ivoiro-burkinabè : De grands enjeux pour l’économie du Burkina, selon Oumar Yugo, vice-président de la Chambre de commerce


OHL
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Vos commentaires

  • Le 30 juillet 2019 à 15:56, par caca En réponse à : VIIIème Traité d’amitié et de coopération (TAC) : De plain-pied dans les travaux, en attendant la conférence au sommet des Chefs d’Etat

    Initié en 2008 à Ouagadougou par les deux Chefs d’Etat d’alors, Blaise Compaoré et Laurent Gbagbo, le Traité d’amitié et de coopération Burkina Faso-Côte d’Ivoire (TAC) vise à raffermir les liens entre les deux peuples ivoiriens et burkinabè, unis par l’histoire, la géographie et la culture. Il est donc la concrétisation au sommet de cette communauté de destin, signe de la prise en compte des intérêts des deux peuples frères par leur gouvernement. Depuis la création de ce cadre, les deux pays ont tenu des rencontres autour de projets socio-économiques communs, en vue d’impulser le développement de leurs pays. Malgré les turbulences politiques qu’a connues chacun des deux pays, la volonté des Chefs d’Etat de raffermir leurs relations n’a pas failli.
    Cette fois, je félicite le pouvoir du MPP la transparence. Il a eu le courage de rendre à César ce qui est à César. Dieu vous bénira pour votre modestie. Je me demande pourquoi un changement d’appréciation ? Est-ce que c’est à cause du changement du gouvernement depuis janvier 2019 ? D’habitude, ils ont du mal à prononcer le nom du Blaise Compaoré comme président du Faso. Si vous compris la vraie raison en destituant l’histoire c’est déjà un pas vers la réconciliation nationale.
    Vive le président Blaise Compaoré, et la patrie où la mort, nous vaincrons !

  • Le 30 juillet 2019 à 18:11, par Maria de Ziniaré En réponse à : VIIIème Traité d’amitié et de coopération (TAC) : De plain-pied dans les travaux, en attendant la conférence au sommet des Chefs d’Etat

    A mon humble avis notre TAC a un goût d’inachevé notamment an niveau du volet transport qui n’est pas traité dans toute ses composantes. Il importe que le transport aérien soit inclut dans le TAC afin de compléter le chapitre Transport du traité qui aborde déjà le volet maritime ( facilité du Burkina au port d’Abidjan) routier avec l’autoroute Abidjan-Ouaga et ferroviaire avec la réhabilitation de la régie Abidjan Niger. Cela permettra d’aborder l’avenir de Air Burkina ( qui malgré le mémorandum d’entente signé récemment avec une société américaine est dans une impasse) et Air Côte d’Ivoire ( qui a fait 15 milliards de perte en 2017) qui pourraient fusionner si les politiques le décident afin de créer Air Burkina-Côte d’Ivoire comme Air France KLM entre la France et les Pays Bas celà créera une synergie qui pourrait attirer d’autres pays de la sous-région qui n’ont pas de compagnie Aérienne. Seul un regroupement permettra de donner la chance d’avoir une compagnie aérienne sous régionale de taille crique durable avec un coût d’exploitation raisonnable. Toute autre idée n’est que chimère pour satisfaire notre ego, faire voler nos drapeaux nationaux et pratiquer des prix de billet d’avion prohibitif hors de portée des citoyens ce qui n’est pas la finalité du secteur du transport aérien qui est indispensable pour l’économie .
    Les pavillons aériens individuels à l’échelle de nos pays c’est du suicide économique programmé. Il n’y a que le regroupement qui est salutaire : même les plus grandes compagnies du monde ( avec plus 400 avions) se regroupent dans des alliances (Star alliance Sky team’ One World ), pour mutualiser des moyens et réduire les charges. Dans le transport aérien il faut appliquer l’ adage bien de chez nous nous enseigne qu’il vaut mieux être la queue d’un lion qu’une tête de rat.

  • Le 30 juillet 2019 à 18:18, par Maria de Ziniaré En réponse à : VIIIème Traité d’amitié et de coopération (TAC) : De plain-pied dans les travaux, en attendant la conférence au sommet des Chefs d’Etat

    Caca vous avez raison et êtes un observateur averti et attentionné de la situation politique, j’avais également notez cette attitude du pouvoir MPP qui voulait réécrire l’histoire du TAC et attribuer sa paternité au PF RMCK et son tonton ADO. Le recommandé de Alpha CONDE en charge de notre diplomatie était le commando chargé de cette mission : il avait déclaré lors des travaux des années passées que le TAC était dans le coma ( mot Diplomatique pour dire mort ) et que c’est RMCK et ADO qui l’ont ressuscité.

  • Le 31 juillet 2019 à 14:53, par Pascal En réponse à : VIIIème Traité d’amitié et de coopération (TAC) : De plain-pied dans les travaux, en attendant la conférence au sommet des Chefs d’Etat

    Seuls les bornés de la société ont honte d’assumer leurs responsabilités historiques.Longue vie aux devanciers qui ont su tracer les beaux chemins du vivre ensemble entre les nations. Aujourd’hui, soyons humblement reconnaissants et corrigeons les éventuelles imperfections pour mieux avancer.

  • Le 31 juillet 2019 à 23:44, par Ka En réponse à : VIIIème Traité d’amitié et de coopération (TAC) : De plain-pied dans les travaux, en attendant la conférence au sommet des Chefs d’Etat

    Caca, la vérité de Ka a souvent percé les cœurs de ceux qui contournent les choses réelles pour insulter les autres. J’ai toujours tiré ma vérité sur les mauvaises actions, comme les bonnes actions faites une bonne équipe autour d’un représentant comme ce fut le représentant Blaise Compaoré a ses débuts, avant que vous autres le mauvais entourage le mette dans la fournaise. Ici je ne vois pas les choses comme vous. C’est pourquoi j’ai dit dans une mes critiques dans un site Ivoirien concernant le TAC ceux-ci : ‘’’Bravo aux deux nations. Souvent je me pose la question si nos pays peuvent-ils accélérer leurs développements en comptant sur l’innovation ? Aujourd’hui je réponds que ‘’OUI,’’ car ce TAC est une bonne création qui reste un tronc solide pour les attentes des avancés des deux pays. Beaucoup me diront qu’est-ce que j’en sais de ce TAC ? Mais lorsqu’on veut faire un commentaire, il faut s’assurer de maîtriser le sujet. Conseiller technique au développement de mon pays, avec d’autres, et ceux de la CI, nous avons œuvré pour la création de ce TAC, surtout pour nos représentants de l’époque Blaise Compaoré et Laurent GBAGBO qui ont hérité la paternité. Je pouvais me permettre de vous faire l’historique de sa création, mais tout a été ou presque dit à ce sujet. Que la jeune génération des deux pays prenne soin du TAC pour la soudure des deux pays.’’’ Caca quelquefois, fermer sa gueule mérite du respect.

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