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Programme d’appui à la gestion publique et aux statistiques : Un taux d’exécution physique de 44,4% à mi-parcours

Publié le mardi 30 juillet 2019 à 15h22min

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Programme d’appui à la gestion publique et aux statistiques : Un taux d’exécution physique de 44,4% à mi-parcours

Le comité de revue du programme budgétaire a fait le bilan à mi-parcours du Programme d’appui à la gestion publique et aux statistiques (PAGPS) du ministère de l’Economie, le mardi 30 juillet 2019. Malgré les perturbations au premier trimestre, la première moitié de l’année a enregistré un taux d’exécution physique du programme de 44,4%, contre un taux d’exécution financière de 25,4%. La cérémonie d’ouverture de la session a été présidée par le secrétaire général par intérim, Inoussa Ouiminga, par ailleurs secrétaire permanent du Comité national des politiques économiques.

D’un coût global d’environ 10,65 milliards de F CFA, le Programme d’appui à la gestion publique et aux statistiques (PAGPS) a pour objectif général de contribuer à améliorer l’efficacité des politiques publiques et la gestion des moyens de l’Etat. Sa mise en œuvre au premier semestre 2019 a fait l’objet d’une évaluation le mardi 30 juillet 2019, par le comité de revue budgétaire en charge de ce programme au Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID). A cette rencontre-bilan, le comité va se pencher sur les acquis du programme, les difficultés liées à sa mise en œuvre et dégager des perspectives pour l’atteinte des résultats escomptés pour l’année, dont la seconde moitié est déjà entamée.

Le comité, dirigé par Aissata Sané, directrice générale des études et des statistiques sectorielles, met en œuvre le Programme de travail annuel et de budget (PTAB). Pour le président de séance et secrétaire général par intérim, Inouss Ouiminga, l’objectif de la session est de procéder à l’examen et l’adoption du rapport de mise en œuvre, au 30 juin 2019, du PTAB 2019 et du PTAB 2019 révisé. Il note que la mise en œuvre du programme a été freinée par les remous sociaux vécus par les structures bénéficiaires au cours du premier trimestre de l’année. Néanmoins, le bilan de la mise en œuvre du plan de travail annuel du budget, affiche au 30 juin 2019 un taux d’exécution physique de 44,4% et un taux d’exécution financière de 25,4%.

Un montant de 3 185 000 000 F CFA a été mobilisé selon la coordonnatrice du PAGPS, Aissata Sané, pour la conduite des activités qui aurait consommé 25,4% de ces ressources pour un taux de 44,4% d’exécution physique. « Globalement, nous trouvons ces taux satisfaisants quoiqu’ils soient inférieurs à la moyenne. Cela est lié aux perturbations que le premier trimestre de l’année a connues », s’est-elle réjouie. Grâce à la relance des activités à partir du mois d’avril, il y a eu la réalisation de quelques résultats tangibles dans les deux sous-programmes : le sous-programme « finances publiques » qui vise à promouvoir une gestion saine des finances publiques soutenant la convergence vers les normes régionales et le sous-programme « statistiques » qui vise le renforcement du système statistique national et des prévisions macroéconomiques.

Coordonnatrice du PAGPS, Aissata Sané

Le secrétaire général par intérim a tenu à féliciter, au nom du ministre, l’équipe du projet pour son engagement et son dévouement au travail malgré les conditions de travail jugées souvent difficiles. Le Programme d’appui à la gestion publique et aux statistiques (PAGPS) devrait, selon lui, apporter une véritable contribution aux structures bénéficiaires impliquées au sein du MINEFID, mais aussi à celles qui sont hors du ministère, notamment l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC), la Cour des comptes, l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), l’ensemble du système statistique national et certaines organisations de la société civile œuvrant dans le domaine des finances publiques.

Invite est faite à l’équipe à travailler sur la base des résultats attendus afin qu’au terme de la mise en œuvre des projets, les bénéficiaires soient satisfaits, ainsi que les principaux pourvoyeurs de financements.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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