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Investiture du candidat Blaise COMPAORE

Publié le vendredi 19 août 2005 à 12h27min

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La candidature tant attendue est maintenant effective ! Certains, à l’évocation de cette perspective, avaient vite rué dans les brancards pour clamer son anticonstitutionnalité pendant que le gros du peuple, conforté par une lecture non biaisée de la Constitution, n’y voyant aucune entorse à sa Loi fondamentale a sollicité, en des termes pour le moins virulents pourrait-on dire, l’homme pour qu’il accepte de contracter bail avec lui pour présider à ses destinées les cinq années à venir (2005-2010).

L’homme, c’est Blaise COMPAORE et il a dit « oui » pour être au rendez-vous que lui fixe une fois de plus son peuple auquel il n’a jamais fait faux bond. Sous une pluie bienfaisante tombée comme pour faire germer les grains qui sont ensemencés ce 10 août 2005 dans cette terre hospitalière burkinabè du Plateau central, une brochette représentative des valeureux fils du pays des Hommes intègres a accueilli avec joie et ferveur l’acceptation de Blaise COMPAORE qui a ébauché les prémices des actions qu’il entend entreprendre, avec tous, pour consolider l’édifice déjà bâti avec amour et abnégation et encore mieux œuvrer pour le bonheur des Burkinabè et au rayonnement du Burkina Faso dans la sous-région africaine et dans le monde.

La tâche est ardue, mais quels sont les atouts de l’homme ? C’est la question fondamentale pour la réponse de laquelle nous vous convions dans le présent dossier.

Bonne lecture

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Le « Oui » qui soulage

S’il y a réponse qu’attendaient ces hommes et femmes qui ont appelé à cor et à cri la candidature de Blaise COMPAORE pour la présidentielle prochaine, c’est bien celle de ce 10 août à Ziniaré, sur la terre hospitalière du Plateau Central. Il a dit : « ... J’accepte... ». Plus que tout le reste, on pourrait avancer que ces deux mots accueillis par une clameur et un tonnerre d’applaudissements suffisaient à soulager ces millions de Burkinabé des villes et des campagnes qui voient en l’homme la chance du Bukina Faso. Pouvait-il en être autrement ?

On a beau ne pas aimer le lièvre, on ne peut lui dénier ses performances de grand coureur. Blaise COMPAORE est un homme qui a toujours su être là où le peuple burkinabé l’attendait et pour qui connaît comment il est entré « ouvertement » en politique, l’assertion n’est pas parole de laudateur. Depuis les évènements de mai 1983 qui ont vu son refus de cautionner le complot impérialiste et néocolonialiste contre notre peuple, l’homme s’est révélé un véritable homme d’Etat en phase avec les aspirations de son peuple.

C’est dans cette logique que lorsque, à son corps défendant, il a été appelé dans un contexte qu’il n’a pas souhaité à présider aux destinées de l’Etat ; il n’a pas hésité à favoriser l’ouverture « démocratique » d’un régime d’exception (le Front Populaire) qui consacrera sa propre mort par l’adoption de la Constitution du 2 juin 1991 ; et le peuple n’a pas eu tort de lui accorder sa confiance de façon démocratique pour replacer le pays sur les rails de l’Etat de droit. Ce qu’il a réussi avec brio malgré l’adversité ambiante, faisant aujourd’hui du Burkina Faso un pays envié en Afrique autant pour son expérience démocratique, sa stabilité, son essor économique exceptionnel que pour son respect des droits de l’Homme.

Un bail qui ne pouvait être refusé !

En démocratie, l’unanimité, si elle n’est pas proscrite, n’est toutefois pas à rechercher coûte que coûte car chacun en son âme et conscience doit exprimer ses vues et prendre la position qui lui convient. C’est pourquoi, Blaise COMPAORE ne pouvait vouloir se voir aimé de tous pour accepter de renouveler le contrat avec le peuple.

La majorité qui s’est exprimée par l’intermédiaire du parti majoritaire le CDP, de toutes ces associations de la société civile, des partis de la mouvance présidentielle et du premier parti d’opposition l’ADF/RDA, cette majorité-là, constituée de sensibilités sociopolitiques diverses, ne pouvait être déçue par une attitude contraire de celui en qui elle porte toute sa confiance dans l’édification d’un Burkina Faso encore plus prospère et solidement ancré dans la démocratie.

D’ailleurs, Blaise COMPAORE, qui l’a si bien compris, s’est, au-delà des organisations politiques et des associations venues à sa rencontre, ainsi adressé à l’ensemble des Burkinabé : « Depuis des mois, dans un élan de patriotisme et d’unité politique jamais égalée, vous vous êtes fortement mobilisés à travers tout le pays et à l’étranger, m’invitant à solliciter la confiance du peuple pour un nouveau mandat. ...

Votre appel s’inscrit dans le mouvement fédérateur de l’espoir de millions de Burkinabé des villes et des campagnes qui souhaitent poursuivre avec moi la consolidation d’un destin national déjà empreint de fierté et de dignité ». Après avoir noté que « nul n’est indispensable à quelque poste que ce soit », il a fait cas de la conscience qu’il a de l’immensité de la tâche à laquelle on le convie de nouveau, qui est un véritable « sacerdoce pour celui qui se met honnêtement au service de son peuple » mais accepte le sacrifice de sa personne si tel est le souhait du peuple pour relever avec lui le défi en se portant candidat à l’élection présidentielle du 13 novembre prochain.

Du reste, en sus de ne devoir décevoir l’attente de ces nombreuses personnes, hommes et femmes, jeunes et anciens, qui sont partants avec lui pour « l’édification sereine de la Nation sous le leadership de la majorité politique actuelle », deux autres motifs essentiels fondent Blaise COMPAORE à accepter la sollicitation à lui faite.

En effet, au-delà du bilan positif de son action passée, il a encore à proposer à notre pays « une vision prospective et un projet de société » ainsi qu’il sait qu’à l’issue de la victoire au soir du 13 novembre 2005, ce peuple sera toujours mobilisé pour l’accompagner dans la difficile mais noble tâche de transformation positive et continue qui s’imposera dans le quinquennat à venir (2005-2010) ; tâche qu’il définira à travers un programme s’articulant autour de six (6) axes fondamentaux qui sont :
- la valorisation du capital humain ;
- l’élargissement des opportunités de création de richesses ;
- la construction de nouvelles infrastructures économiques et de soutien à la production ;
- l’accélération des réformes et la modernisation de l’Etat et de la société ;
- le rayonnement de notre culture, de nos arts et l’excellence dans le sport ;
- le raffermissement de la puissance relationnelle du Burkina Faso pour consolider son leadership dans l’intégration régionale et dans la mondialisation.

Comme on le voit, l’homme ne manque pas de ressources autant physiques qu’intellectuelles quand il s’agit de la quête du bonheur pour ses compatriotes. C’est donc dire que fort de ce large soutien populaire, Blaise COMPAORE avec son bilan largement positif et son nouveau programme prometteur est bien parti pour être le candidat à même de capitaliser le plus de suffrages pour remporter l’élection présidentielle du 13 novembre 2005 et ce sera pour le plus grand bonheur des Burkinabé. Mais l’homme, qui est modeste et prudent, fait savoir qu’en politique rien n’est jamais acquis d’avance. Pour dire que ses partisans et supporteurs ont intérêt à plus se secouer pour lui assurer une victoire sans ambages.

Par Ben Alex Béogo


Un nouveau contrat dans la continuité

En répondant favorablement à la pressante sollicitation pour qu’il se porte candidat à la présidentielle du 13 novembre, Blaise COMPAORE apporte du baume au cœur de plus d’un. Dans la tradition battante de l’homme, il propose aux Burkinabè pour encore mieux faire « une vision prospective soutenue par un projet de société ». C’est dire que le quinquennat à venir, s’il est à lui confié, sera en priorité axé sur le développement social.

« Votre appel s’inscrit dans le mouvement fédérateur de l’espoir de millions de Burkinabè des villes et campagnes qui souhaitent poursuivre avec moi la consolidation d’un destin national déjà empreint de fierté et de dignité ». Cette observation du président sortant témoigne de la confiance établie entre lui et le peuple burkinabè au terme de son programme septennal axé sur le développement solidaire et qui a pu favoriser une démocratie participative dans le dialogue permanent avec toutes les forces politiques et sociales du Burkina.

Toute chose qui a créé les conditions de l’émergence d’un consensus national autour des choix fondamentaux, gage d’un développement durable. En sept ans, des succès indéniables ont été remportés. Les choix retenus dans le programme septennal, notamment ceux en complément des réformes économiques, à l’ajustement monétaire et aux Engagements nationaux, ont permis de booster l’économie renouant avec la croissance qui a atteint un taux moyen supérieur à 5% en dépit d’un environnement géopolitique austère au développement économique des Etats de la sous-région Ouest africaine.

Dans le domaine de la démocratie et de la justice, de nombreuses étapes ont été franchies avec l’ancrage des institutions démocratiques, l’affirmation des libertés individuelles et collectives, le renforcement des droits et l’affermissement de la citoyenneté. En réalité, « le contrat de développement solidaire » exécuté au cours de ce septennat, était centré sur la personne humaine qui a permis de libérer le potentiel créatif au profit de la communauté entière. Un développement ancré également dans nos systèmes de valeurs culturelles qui aura permis la réconciliation nationale et la Journée nationale de pardon.

Un projet de société bien inspiré

On ne saurait d’un trait établir le bilan du septennat qui s’achève tant ses acquis sont énormes et multiformes. Dans un environnement particulièrement défavorable pour les pays du Sud, comme l’a relevé le candidat COMPAORE, de nombreux analystes se demandent comment un Etat aussi peu nanti comme le nôtre a pu forcer les portes du progrès. Comment le Burkina Faso a pu assurer durant cette dernière décennie une croissance économique constante, des indicateurs sociaux en nette amélioration, une maîtrise de l’inflation et la mise en place d’infrastructures économiques plus diversifiées ?

Pour Blaise COMPAORE, en vérité, l’exception burkinabè repose à la fois sur la crédibilité et la stabilité des institutions démocratiques patiemment édifiées. Elle s’est bâtie autour de l’imagination créatrice des fils et filles de la Nation et sur la volonté farouche de construire le progrès malgré les contraintes et l’adversité.

En réalité, le fait d’accepter se porter candidat à la présidentielle du 13 novembre ne signifie pas pour Blaise COMPAORE une auto-satisfaction totale pour son mandat qui s’achève. Mais c’est « parce qu’au delà du bilan satisfaisant de notre action commune, dit-il, j’ai encore à proposer à notre pays, une vision prospective et un projet de société ». Ce projet de société fondé sur une vision dynamique et articulée autour de six axes majeurs, répond clairement à sa préoccupation constante de travailler à l’amélioration substantielle des conditions de vie du plus grand nombre dans les domaines de la santé, de l’éducation, du logement, de l’alimentation et du cadre de vie.

Autrefois, violon d’Ingres du pays, l’éducation devient la première priorité du candidat COMPAORE. Il compte également déployer une politique hardie et volontariste dans le secteur de la santé. Ce qui va consister à initier, à n’en pas douter, des programmes et projets depuis la base pour renforcer les structures sanitaires et éducatives et généraliser la prévention et la lutte contre les pandémies (Sida, méningite, paludisme, etc). La promotion de l’emploi et des revenus, corollaires de la modernisation de l’économie, à l’évidence, restera un des objectifs capitaux.

Dans un pays pauvre comme le Burkina où tout est à faire et à construire, l’enjeu essentiel reste de mettre au travail la plus grande partie de la population active qui aujourd’hui connaît le sous-emploi, le chômage et l’emploi précaire. C’est pourquoi, pour son nouveau contrat, Blaise COMPAORE compte élargir les opportunités de création de richesses par une politique pragmatique de production, de promotion de l’emploi, notamment par l’appui aux initiatives des femmes et des jeunes.

A cet effet, la création d’emplois sera la contre-partie d’un environnement sécurisant pour les investissements nationaux et étrangers, notamment par des incitations économiques et fiscales, la flexibilité du marché de l’emploi et la protection des biens et des personnes. Le programme quinquennal tient également à renforcer la politique culturelle qui doit mettre en relief l’importance des enjeux culturels dans l’approche du développement national.

Le développement d’une nation étant régi par une administration compétitive, performante et efficace dans un monde constamment porté vers la quête de la qualité et de l’excellence, Blaise COMPAORE compte accélérer les réformes à tous les niveaux et à poursuivre la modernisation de l’Etat et de la société.
Le schéma de développement du candidat COMPAORE est également d’ériger le Burkina Faso en un véritable pôle régional de développement en Afrique de l’Ouest.

On peut le constater, les chantiers de développement que Blaise COMPAORE propose aux Burkinabè, dans son programme quinquennal, sont immenses et salvateurs. La réalisation de tous ceux-ci ne saurait se faire sans l’adhésion patriotique de toutes les forces vives de la nation s’il venait à être élu au soir du 13 novembre.

Mais le candidat réclamé par une majeure partie des Burkinabè dit lui-même qu’il a « une foi inébranlable au génie et à l’aptitude de notre peuple à se hisser à la hauteur des Nations modernes et démocratiques. C’est donc avec une détermination plus forte, et assuré de votre ferme soutien que je resterai à son service pour assurer le rôle majeur de garant de l’unité nationale et de catalyseur des idées et des actions novatrices du progrès continu ».

Par Drissa TRAORE


Qui soutient et pourquoi ?

Comme le fidèle musulman répondant à l’appel du muezzin, Blaise COMPAORE a répondu le 10 août dernier, à Ziniaré, à l’appel pressant et répété de ses partisans pour sa candidature à l’élection présidentielle du 13 novembre prochain. Pouvait-il en être autrement quand on sait que durant des mois, à travers tout le pays, ce sont des milliers, voire des millions de ses partisans qui ont marché pour réclamer, si ce n’est, pour exiger cette candidature ?

Gilbert OUEDRAOGO, président de l’ADF/RDA est venu réaffirmer à Blaise COMPAORE son soutien indéfectible.

Blaise COMPAORE sera donc candidat à sa succession le 13 novembre prochain. Avant cette décision solennelle et historique de Ziniaré, n’a-t-on pas assisté à des actions de charme à son endroit : supputations, marches, écrits et cris d’espoir de ses partisans ? Le Congrès d’investiture du CDP, à la Maison du peuple où le principal concerné Blaise COMPAORE était absent, avait ouvert la voie à toutes les probabilités et autres interrogations. Mais l’homme, connu pour son silence légendaire (le silence est l’élément dans lequel se forment les grandes choses disait Maeterlink) et convaincu qu’il y a un temps pour tout, ne s’était encore prononcé. Pendant qu’en face, les déclarations de candidature étaient quasi quotidiennes. Comme pour dire que « le plus haut degré de la sagesse humaine est de savoir plier son caractère aux circonstances et se faire un intérieur calme en dépit des orages extérieurs ».

Aujourd’hui, avec cette déclaration, on peut dire que la boucle est bouclée. Incontestablement, cette annonce a été le fruit d’un processus.

L’appel du peuple

En 2004, répondant à une question d’un journaliste sur sa probable candidature à l’élection présidentielle, Blaise COMPAORE avait laissé entendre que sa candidature ne dépendait pas de lui et qu’il l’annoncera lorsqu’il sentira l’appel du peuple. Ainsi, comme pour lui signifier que le peuple est derrière lui, plusieurs associations verront le jour. Des associations nées pour susciter l’engagement des uns et des autres à faire de la candidature de Blaise COMPAORE une réalité. Aux « incontournables » Amis de Blaise COMPAORE (ABC) s’ajouteront dans la foulée l’Action des Jeunes pour la candidature de Blaise COMPAORE, (AJCBC), les Tanties de Blaise,(TBC) l’Association 2000 pour le progrès, des sages, des handicapés, des opérateurs économiques ... La liste est loin d’être exhaustive. Toutes ces associations seront des locomotives pour les marches et autres meetings à travers le pays. La devise alors semblait être : « Pas une ville sans marches pour la candidature de Blaise COMPAORE ».

Pour ne pas être en reste dans cette dynamique unitaire pour l’objectif commun, les partis politiques vont aussi se mettre dans la danse : des congrès et autres assemblées générales seront organisés çà et là avec pour finalité le choix de Blaise COMPAORE comme candidat. C’est dans cette effervescence que l’Alliance de la mouvance présidentielle (AMP), composée de plus d’une vingtaine de partis politiques (MDP,NDS, ODDN, PLB,VFD, PNA,VSB, UNDP, CFD, APL, ODT, PEDB,CDL, AFP, RDB, UPR, FNS, RFI/PJB, MPJD, RPP/GWASIGI, ADD..), verra le jour avec pour objectif, le soutien et la victoire de Blaise COMPAORE le 13 novembre. Mais le dernier soutien en date et pas des moindres, est sans conteste, celui de l’ADF/RDA.

A l’issue d’un congrès ordinaire, le premier parti de l’opposition a décidé de soutenir la candidature de Blaise COMPAORE. Un soutien de taille et de poids qui ne pouvait laisser personne indifférent. Ces appels, marches et autres soutiens obligeaient naturellement donc le principal concerné, Blaise COMPAORE, à dire enfin quelque chose afin de rassurer et de galvaniser les uns et les autres. C’est aujourd’hui, chose faite.

Mais pourquoi tous ces soutiens ?

C’est Arthur hur de Gobi Ncar (1816-1882) qui disait : « Un peuple a toujours besoin d’un homme qui comprenne sa volonté, la résume, l’explique et le mène où il doit aller ». Charles PINOT ne dit pas autre chose lorsqu’il affirme que : « le meilleur des gouvernements n’est pas celui qui fait des hommes les plus heureux, mais celui qui fait le plus grand nombre d’heureux ». On peut affirmer que les différentes décisions de soutiens à la candidature de Blaise COMPAORE sont, à la lumière de ces pensées, la résultante d’un constat que chaque association ou parti politique a dû faire. Des ABC au CDP en passant par l’AFD/RDA, L’AMP et autres, la raison de ces soutiens repose sur un dénominateur commun axé sur le volet politique, économique et social.

Sur le volet politique, les discours, lors de marches et autres congrès, ont de manière unanime, reconnu et apprécié à sa juste valeur la consolidation de l’Etat de droit avec pour conséquence l’approfondissement de la démocratie et de la bonne gouvernance, sous la conduite éclairée du président. En effet, aujourd’hui, personne ne peut dénier au Burkina Faso la vivacité et l’exemplarité de sa démocratie.

Les débats démocratiques ainsi que la liberté dans toutes ses dimensions sont une réalité. L’animation de la vie politique par de nombreux partis politiques, l’organisation régulière des élections, la configuration actuelle de l’Assemblée nationale sont des exemples parlants de la consolidation de l’état de droit et de la démocratie. Toutes choses qui ne peuvent que susciter sympathie, admiration et soutien pour l’homme qui est le premier artisan et le maître d’œuvre de l’ouvrage . Sur le volet économique et social, les partisans de la candidature de Blaise COMPAORE, tout au long de leurs marches, meetings et autres congrès, ont soutenu que la dynamique démocratique a créé de meilleures conditions de stabilité et de relance des activités économiques.

Ainsi, malgré une conjoncture internationale défavorable, l’économie burkinabé est restée sur le sentier de la croissance avec un taux moyen de l’ordre de 6% l’an. Les politiques sectorielles ont permis de réduire sensiblement l’incidence de la pauvreté en milieu urbain et rural. Sur le plan international, la position de Blaise COMPAORE sur le mauvais traitement des cotonculteurs africains face à leurs homologues occidentaux, la réforme de l’ONU, la crise ivoirienne a beaucoup contribué à façonner l’assise du premier des Burkinabè.

A cela, si on ajoute les premières des conditions indispensables au développement d’un Etat, c’est-à-dire la stabilité et la paix sociale, on comprend aisément pourquoi Blaise COMAPORE a autant de soutiens. Une liste de soutiens qui est loin d’être close quand on sait que les motifs qui ont emballé les premiers à s’inscrire, à savoir continuité, crédibilité, pragmatisme et croissance, sont pour amener d’autres forces ou sensibilités encore dans l’expectative.

Par Ben Alex Béogo

L’Opinion

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