Le deuxième volet du projet de construction de la cité universitaire de Belle-ville a permis aujourd’hui, de mettre à la disposition des étudiants comme ouvrages principaux, trois pavillons d’hébergement dont un pour les filles avec une capacité d’accueil totale de 1512 lits, un centre bucco-dentaire, l’extension du restaurant de 500 places supplémentaires, la construction d’un centre d’écoute pour jeunes, deux tribunes dont une pour le centre d’écoute et l’autre pour le terrain de sport.

Le projet a pour objectif d’offrir les meilleures conditions d’apprentissage et de vie aux étudiants et de contribuer à améliorer les performances et la qualité de l’enseignement supérieur public. En ce qui concerne les ouvrages annexes, trois parkings pour engins à deux roues, soit un pour chaque pavillon d’hébergement, ont été construits.

Le fauteuil dentaire

A cela s’ajoute la construction de trois buanderies, dix blocs latrines VIP de huit cabines chacun, dix paillottes d’études et deux paillottes de tresse, tous répartis judicieusement dans la cour. Il est également prévu des aménagements paysagers visant à agrémenter et à sécuriser l’espace de la cité. Il s’agit du pavage des alentours des bâtiments, la sécurisation des talus par des perrés maçonnés, la fixation de balises au bord des talus, la plantation d’arbres, etc. D’un coût de plus de 8 milliards de francs CFA, cette phase 2 du projet est financée par la Banque islamique de développement (BID) avec une contrepartie nationale de plus de 900 millions de francs CFA.

Une vue des batiments de la cité

Dans l’exécution du projet, il a été acquis, outre les mobiliers et équipements pour les hébergements et bâtiments connexes, des équipements de jeux de société et sport divers, du matériel informatique et audiovisuel et du matériel biomédical pour le cabinet dentaire. A en croire le coordinateur du projet, Boubakary Barry, le coût du matériel biomédical est estimé à 131 millions de francs CFA. « Le lot de matériels est composé de fauteuils dentaires, de lits d’hospitalisation, de scanner et de matériels d’échographie. Toutes ces actions ont pour but, de garantir une bonne santé des étudiants », a-t-il indiqué.

Boubakary Barry, coordinateur du projet cité universitaire

Ainsi, la visite du ministre avait pour objectif de toucher du doigt l’état d’avancement des travaux et d’encourager l’ensemble des acteurs impliqués dans la réalisation de ces infrastructures. Les travaux sur le chantier se passent bien. Toute chose qui réjouit le ministre Alkassoum Maïga. « Aujourd’hui, l’infrastructure est à quelques petits détails prêts. Le pavillon des filles est déjà fini et occupé. Ce projet est important dans la mesure où il permet d’accroître les capacités d’accueil des étudiants. Le joyau offrira à coup sûr les meilleures conditions d’apprentissage et de vie aux étudiants et contribuera à améliorer les performances et la qualité de l’enseignement supérieur public », a laissé entendre le Pr Alkassoum Maïga.

Alkassoum Maiga, ministre en charge de l’enseignement supérieur

Selon lui, « cette visite est une mission pour préparer l’inauguration de l’infrastructure qui est prévue, si tout va bien, en octobre prochain ». Il a par ailleurs estimé que la cité de Belle-ville est la première cité la mieux équipée au Burkina Faso, avec toutes les commodités de vie et d’études.

Le ministre a également souligné la qualité du matériel biomédical acquis pour l’équipement du centre bucco-dentaire. « Aucun centre de santé au Burkina Faso ne possède certains de ces matériels ici », a-t-il dit.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net