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Entrepreneuriat des jeunes et des femmes : Dix incubateurs bénéficient de l’accompagnement de 50 projets d’entreprise

Publié le vendredi 26 juillet 2019 à 10h00min

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Entrepreneuriat des jeunes et des femmes : Dix incubateurs bénéficient de l’accompagnement de 50 projets d’entreprise

Dix incubateurs bénéficient de l’accompagnement de 50 projets d’entreprises de jeunes et de femmes, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet femmes-jeunes entreprenants et citoyenneté (ProFeJec) dont le processus d’incubation et d’accélération a été lancé le 20 juillet dernier à Ouagadougou.

Sur 1 093 candidatures enregistrées durant la phase de présélection par les incubateurs, parmi lesquelles 40% de projets portés par les femmes, seulement 50 projets ont été retenus pour le processus d’incubation et d’accélération. Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet femmes-jeunes entreprenants et citoyenneté (ProFeJec), dix incubateurs vont bénéficier de l’accompagnement dudit projet.

Max Lamesch, chargé d’affaire de l’ambassade de Luxembourg au Burkina

Selon Max Lamesch, chargé d’affaires de l’ambassade de Luxembourg au Burkina, l’entreprenariat n’est pas une fin en soi, mais un processus qui englobe des connaissances particulières, du savoir-faire, de la maîtrise des techniques, de l’ingéniosité, du courage et de la passion. Ainsi, après trois années passées au pays des Hommes intègres, Max Lamesch a invité les jeunes entrepreneurs à être la mémoire de ce pays à travers leur ingéniosité.

Un groupe de porteurs de projet présentant brièvement leur entreprise

Cette ingéniosité comprend plusieurs domaines. Du côté de BeoogoLab (un centre d’entrepreneuriat numérique et social), les domaines essentiellement touchés sont la mode (vestimentaire), l’agriculture hors-sol, les produits de beauté à base de plantes vertueuses et les farines alimentaires enrichies pour les nourrissons et les adultes, a indiqué Elda Koama, chargée d’affaires dans ce centre d’incubation.

À Incub@UO, un incubateur digital du département informatique de l’Université Joseph-Ki-Zerbo, l’accent est mis sur la diversité. Pour Aminata Zerbo, enseignante-chercheuse dans cette université publique, par ailleurs responsable à la communication de Incub@UO, il faut donner la chance également aux universités privées. « Il s’agit de donner l’opportunité aux étudiants de cultiver l’esprit entrepreneurial et d’avoir des projets d’entreprises parallèlement à leur formation », a-t-elle ajouté. Et dans le cadre du PROFOGEC, l’Incub@UO a sélectionné cinq projets. Il s’agit des domaines de l’assurance, la restauration, la santé, l’élevage et l’énergie.

Vue des participants et porteurs de projets au cours de la cérémonie

Quant à Bertine Ouédraogo, promotrice du projet « Positive », une télé-digitale, elle fait un zoom sur l’entreprenariat féminin. À travers des contenus audio et vidéo, Positive va mettre en avant les femmes entreprenantes méconnues du grand public. « Par des reportages, il s’agit de donner la visibilité à ces femmes afin de booster leurs entreprises et se faire connaître dans le monde des affaires », précise-t-elle. En plus, Positive va faire du coaching pour aider « les jeunes à passer l’étape des idées aux projets ».

Mathieu Ciowela, représentant résident du PNUD (au micro)

« Le Burkina Faso doit compter sur sa jeunesse »

Présent à cette cérémonie de lancement officiel, Mathieu Ciowela, représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a rendu hommage au parcours de ces porteurs de projets. « Passer du statut de chercher d’emploi à celui de créateur d’emploi est un engagement citoyen qui mérite d’être reconnu, salué et soutenu à sa juste valeur », a-t-il déclaré.

Il a annoncé qu’une cinquantaine d’entreprises seront créées avec au moins 100 emplois générés. D’une nouvelle à une autre, Matthieu Ciowela a fait savoir, toujours au cours de cette cérémonie, que 20 jeunes burkinabè vont participer à des ateliers qui seront organisés les 26 et 27 juillet 2019 à Abuja au Nigeria, dans le cadre de la coopération avec la Fondation Tony Elumelu.

Photo de famille

« Souvent, on dit que la jeunesse, c’est l’avenir de demain ; mais je dis que la jeunesse, c’est le présent, c’est aujourd’hui », a insisté Matthieu Ciowela. Et avec la zone de libre-échange continentale africaine qui est lancée le juillet à Niamey (au Niger), il pense que le Burkina Faso doit compter sur sa jeunesse pour faire partie de ces grands marchés africains.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

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