Éducation : Les établissements d’enseignement privé et laïc tiennent leur 14e congrès
Sous le parrainage du ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales et du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, l’Union nationale des établissements d’enseignement privé et laïc (UNEEP-L) tient, du 25 au 27 juillet 2019 au centre national cardinal-Paul-Zoungrana, son 14e congrès.
C’est sous le thème « Les défis du système éducatif burkinabè : contribution de l’UNEEP-L » que les 400 congressistes venus des treize régions du Burkina vont échanger, durant deux jours, dans l’optique de développer et améliorer le secteur de l’éducation et de l’enseignement au Burkina Faso. Les établissements privés d’enseignement laïc ont, depuis leur création, capitalisé de nombreux acquis. On peut citer le respect des effectifs préconisés par classe, les résultats satisfaisants aux examens, l’amélioration des conditions de travail, le respect du calendrier scolaire. Cependant, comme dans tout le système éducatif burkinabè, il y a des zones d’ombre comme l’insuffisance de formation des enseignements, l’inadaptation des méthodes d’enseignement, le retard de paiement des frais de scolarité.
Au cours de ce congrès, l’occasion sera donnée aux fondateurs et fondatrices d’établissements de faire le diagnostic de l’enseignement privé laïc dans le but de consolider les acquis et développer de nouvelles stratégies. Aussi, ce 14e congrès permettra de faire le bilan moral et financier 2016-2019 de l’UNEEP-L, de revoir les textes fondateurs de l’Union, de discuter des frais de scolarité des élèves affectés par l’État, d’établir un plan stratégique au profit de l’Union, de réfléchir sur les acquis de l’enseignement privé, d’élaborer la convention collective de l’enseignement privé et de renouveler le bureau exécutif pour les trois prochaines années.
Présidant ce 14e congrès, le directeur de cabinet du ministère de l’Éducation nationale, au nom de son ministre, a exprimé la volonté de l’État de soutenir l’UNEEP-L dans la réalisation de sa mission. Il a invité les différents acteurs à la persévérance, avant d’exhorter les fondateurs d’établissements créés sans autorisation à se mettre en règle.
Pour Issa Compaoré, président sortant de l’UNEEP-L, le besoin d’un système éducatif de qualité doit être une quête permanente et nécessite énormément d’engagement. Après trois ans de gestion, dira-t-il, de nombreux efforts ont été consentis pour la relecture des curricula et l’adoption de textes pour organiser le secteur. Dans la même lancée, il a invité le prochain bureau à considérer parmi ses priorités l’aboutissement du renouvellement de la convention d’éducation entre l’État et l’UNEEP-L.
Juste Ephrem ZIO
Lefaso.net