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Guichet unique virtuel de l’administration publique : Finis les longs déplacements !

Publié le jeudi 25 juillet 2019 à 18h30min

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Guichet unique virtuel  de l’administration publique :   Finis les longs déplacements !

Les Burkinabè, où qu’ils soient, verront désormais leurs démarches administratives facilitées. Cela, à travers un simple clic sur la plateforme www.servicepublic.gov.bf . Ce jeudi 25 juillet 2019, la ministre en charge du Développement de l’économie numérique, Hadja Ouattara/ Sanon, a procédé au lancement officiel des services du guichet virtuel unique de l’administration publique. A l’occasion, les nouveaux sites web des ministères et institutions ont été présentés au public. Ces deux innovations s’inscrivent dans le cadre du projet e- Burkina, financé par la Banque mondiale.

« La transformation numérique de notre pays est en marche », foi du ministre du Développement de l’économie numérique et des postes, Hadja Ouattara/ Sanon. Le lancement officiel du guichet virtuel de l’administration publique et des 63 nouveaux sites web des ministères et institutions marque, selon elle, une nouvelle étape du processus de digitalisation de notre pays. De quoi réjouir le usagers de l’administration publique puisqu’ils ont désormais la possibilité , via les e-services du guichet virtuel unique, de bénéficier de certains services tels que les demandes d’attestation de travail, de casier judicaire, d’agrément technique et de certificat de nationalité.

« La sécurité est très assurée et ces différents sites et plateformes sont hébergés dans le cloud du gouvernement ; ce qui veut dire qu’il y a un minimum de sécurité et la sécurité reste une quête permanente pour permettre aux Burkinabè d’avoir accès aux services de qualité », a noté la chef du département de l’économique numérique. Et le directeur général de l’Agence nationale de promotion des TIC (ANPTIC), Dié Sanou, par ailleurs coordonnateur du projet e- Burkina, de soutenir que cette technologie nouvelle va bénéficier d’une nouvelle forme de sécurité. « Nous allons assurer leur sécurité, leur disponibilité et leur accessibilité », a-t-il indiqué.

En sus, au-delà de leur fiabilité, ces deux projets vont contribuer à la réduction des temps de déplacement pour obtenir les informations sur les procédures de l’administration publique à travers la centralisation des informations et des services au niveau du guichet virtuel ; la création d’emplois à travers l’ouverture d’informations sur les procédures publiques.

Une chose est de relooker les sites web …

A ce jour, 63 sites web de ministères et institutions se présentent avec de nouveaux designs, une ergonomie meilleure et une sécurité respectant les nouveaux standards du web actuel. S’il est évident que les différentes structures disposaient de sites web fonctionnels, le ministre de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou, reconnait que ceux-ci rencontraient d’énormes difficultés et n’étaient pas adaptés au contexte de développement du web. Et que dire de l’animation des sites ? Sur ce point, le porte-parole du gouvernement a exhorté les directeurs de communication des différents institutions et ministères à être plus opérationnels en s’appropriant ces nouveaux sites. Le but étant de produire des contenus riches et variés au profit des usagers.

La modernisation, une nécessité

Dans le processus de modernisation de l’administration publique, le ministre de la Fonction publique, Séni Ouédraogo, confie : « Nous n’avons pas d’autres choix que de nous moderniser, surtout en pareille circonstance puisque tout le monde sait que l’Etat se construit à partir des grandes crises ». Puis de poursuivre : « L’une des solutions que nous avons aujourd’hui face aux différentes difficultés, c’est de penser à la modernisation de l’administration. Nous sommes en pleine réflexion et l’Etat va apporter une réponse aux blocages qu’on peut assister ».

Déjà, au titre des concours de la fonction publique de l’année 2019, il confie que son département a été contraint d’adopter les inscriptions en ligne pour l’ensemble des concours. Et à la date du 24 juillet, le ministre Séni Ouédraogo indique que son département a enregistré 90 000 candidatures pour les concours du niveau bac+, contre environ 60 000 pour l’année dernière. S’agissant des concours professionnels, 17 000 candidatures ont été déjà enregistrées. « La modernisation de l’administration est en marche et on a de grands rêves ; j’espère qu’un jour viendra où les candidats auront à composer en ligne (…) », a-t-il souhaité.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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