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Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

Publié le mardi 9 juillet 2019 à 23h55min

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Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

Face à la situation sécuritaire qui prévaut dans certaines zones du pays, le Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) suggère au gouvernement, la mise en place d’une opération qu’il a dénommée « Bori bana » (fin de cavale, en langue bambara) qui va consister en une « vaste » offensive de sécurisation des zones attaquées, en plus de la réinstallation et du renforcement de l’Administration dans les localités soumises aux attaques. L’opération comprendrait aussi des plans de riposte et de résilience impliquant les populations elles-mêmes. Cette proposition a été faite au cours de sa conférence de presse hebdomadaire de ce mardi, 9 juillet 2019, à son siège, à Ouagadougou.

Pour cette semaine, les sujets ont porté sur ce que l’institution a appelé « la crise humanitaire née du terrorisme, le prélèvement de manganèse de la mine de Tambao, l’auto-saisine du Conseil constitutionnel au sujet de la révision du Code pénal et l’inscription des sites métallurgiques du Burkina au patrimoine mondial de l’UNESCO ». Ces sujets ont été décryptés par le président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), Adama Séré, et le 4e vice-président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Amadou Diemdioda Dicko.

« Dans les régions du Sahel, du Centre-nord, de l’Est et du Nord, des populations fuyant le terrorisme se vident de leurs villages et arrivent dans les chefs-lieux de province et de commune. Malheureusement, ces compatriotes en détresse ne bénéficient pas assez de l’assistance de la part du gouvernement. Elles sont abandonnées sans soins dans des écoles et même à la belle étoile par ces temps pluvieux. Pas de nourriture, pas de soins, pas de logements, pas d’assistance psychologique de la part de l’État. Pire, ces populations ont abandonné leurs champs et leurs outils de travail dans la course pour la survie. Dans plusieurs localités, des paysans ont même été interdits par les terroristes de cultiver des céréales cette année. Le bétail d’éleveurs a également été retiré. Ici même, sur cette tribune des mardis du CFOP-BF, nous avions prévenu des risques de famine et de conflits communautaires autour des terres, si le gouvernement ne trouvait pas au plus vite une solution pour sécuriser les zones attaquées et reloger les déplacés internes », campent les conférenciers dans la déclaration liminaire.

Le 4ème vice-président de l’UPC, Amadou Diemdioda Dicko (à gauche) et le président du RDEBF, Adama Séré

L’opposition invite, à cet effet, le gouvernement à initier une opération qu’elle a dénommée « Bori Bana » (fin de cavale, en langue de bambara). Cette initiative consiste, selon l’opposition, à mener une « vaste opération » de sécurisation des zones attaquées, à réinstaller et renforcer l’Administration (surtout sécuritaire) dans lesdites zones, et à mettre en place des plans de riposte et de résilience impliquant les populations elles-mêmes. Ce, dans le but de reloger les populations sur leurs terres.

« Si le gouvernement continue dans l’indifférence et dans l’inertie, il trouvera un beau matin une bonne partie du Burkina aux portes de Ouagadougou. Déjà, le vendredi 5 juillet et hier 8 juillet, les déplacés internes de Barsalogho, dans la province du Sanmatenga, ont manifesté pour exiger du gouvernement le renforcement de la sécurité de la commune. Selon la mairie, le centre-ville de Barsalogho enregistre plus de 27 000 personnes déplacées. D’autres communes du Sanmatenga, notamment Pissila, Kaya, Dablo et Pensa, accueillent également des refugiés par vagues de milliers. La semaine dernière, la sous-secrétaire des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, chargée des affaires politiques et des opérations de maintien de la paix, Madame Bintou Keïta, a inauguré à Kaya un bureau des Nations unies. Elle a déclaré que le bureau va appuyer le Burkina dans le cadre de la réponse à l’urgence humanitaire. Madame Keita a également annoncé que les Nations unies prévoient l’ouverture très prochaine de quatre bureaux supplémentaires dans d’autres régions du Burkina », commentent-ils, saluant l’initiative des Nations unies qui, pour eux, soulagera les populations déplacées. Le CFOP-BF souhaite donc que l’accompagnement aille au-delà de l’assistance et permette un retour des populations sur leurs terres.

Par un autre point, le CFOP-BF explique que des camions sous haute sécurité puisent du manganèse du site de Tambao pour des destinations jusque-là inconnues. « Suite à l’incompréhension de citoyens sur les réseaux sociaux, le jeudi 4 juillet dernier, le ministère des Mines et des carrières a publié un communiqué pour donner les raisons de ce prélèvement de minerais. L’opération consiste, selon le ministère, en une vente sous contrôle judiciaire du Tribunal de commerce de Ouagadougou, suivant ordonnance du 5 février 2018. Le communiqué ajoute que la vente a été conclue avec la société MDS Limited et porte sur 40 000 tonnes de manganèse dont 23 000 stockés sur le site de Tambao et 17 000 autres à Kaya. Nous apprenons du même coup que les produits issus de la vente seront déposés au Greffe du Tribunal de commerce de Ouagadougou, et permettront de désintéresser les ex-travailleurs et des créanciers de la société Pan African Tambao », exposent les porte-parole de l’opposition, qui font en outre observer que cette opération intervient à un moment où le débat sur le scandale du « charbon fin » est toujours d’actualité. Le CFOP-BF s’indigne que ces prélèvements de minerais se fassent sans en informer les populations et les autorités des communes concernées.

« L’Opposition politique estime également que les informations fournies (d’ailleurs en retard) par le ministère des Mines sont incomplètes. Les Burkinabè voudront savoir à combien s’élèvent les dettes envers les créanciers et les ex-travailleurs. Ils veulent aussi savoir combien valent les 40 000 tonnes de manganèse prélevées, et qui a sélectionné l’entreprise MDS Limited et selon quel critère. L’Opposition politique se réjouit du fait que le problème des ex-travailleurs puisse connaître un début de solution. Elle demande d’ailleurs que les dédommagements aux populations locales et à la mairie puissent se faire assez rapidement. Seulement, face à un pouvoir qui a été capable de dealer plus de 300 milliards en charbon fin, elle exige lumière et transparence dans toute la démarche », soulève le CFOP-BF.

L’Opposition a aussi salué l’auto-saisine du Conseil constitutionnel pour contrôler la constitutionnalité de la loi portant Code pénal et l’inscription des sites de métallurgie ancienne de fer du Burkina sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO, le vendredi 5 juillet 2019. « Cette reconnaissance révèle au monde entier la vitalité et la richesse de notre culture, ainsi que l’ingéniosité de nos aïeux. Ces sites sont chargés de symboles, en ce qu’ils invitent les différentes communautés vivant au Burkina à la cohésion et à la réconciliation en ces heures difficiles. La forge, faut-il le rappeler, symbolise dans la culture burkinabè le pardon et la réconciliation des cœurs », appuient-ils.

Comme cela est maintenant de coutume, le CFOP-BF a ouvert la conférence par une sorte d’interpellation sur le drame de Yirgou. « Nous sommes au 190e jour du massacre de Yirgou. Jusqu’à présent, ni les assassins du chef de Yirgou et de sa suite, ni les commanditaires et exécutants du massacre des 210 Peuls n’ont été arrêtés. L’Opposition politique dénonce cette impunité, et exige de la Justice burkinabè qu’elle prenne ses responsabilités devant l’histoire et devant le monde, en rendant une justice impartiale et dans de meilleurs délais », se remémore le CFOP-BF.

OHL
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Vos commentaires

  • Le 10 juillet 2019 à 09:23, par YAAM SOBA En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

    Il y’a de quoi avoir honte lorsque l’on voit ce qui se passe à Barsalogho. C’est inadmissible qu’un régime ne puisse pas sécuriser cette commune rurale. Tout porte à croire que ces populations ont été lâchement abandonnées par le Président du Faso. Chaque jour que Dieu fait, ces localités sont attaquées et rien n’est fait pour anticiper ou intervenir promptement.
    A l’heure actuelle, il y a plus de 35 villages de la commune de Barsalogho qui se sont vidés, avec au total 101.429 déplacés. Ce qui est dommage, c’est que les premiers responsables du MPP refusent que ces refugiés viennent s’installer à Ouagadougou, soit disant qu’ils ont été manipulés par des politiciens qui ont loué des cars pour les y amener, dans le but de saboter leur mandat présidentiel. Quelle irresponsabilité de la part de ce régime !!! D’aucun diront que la sécurité du pays nous incombe tous, mais qu’ils nous disent qui est-ce qui gère ce pays ? La sécurité du pays incombe au Président du Faso. Donc, c’est tout à fait logique que nous critiquions son laxisme et sa passivité. C’est pareil dans le domaine du sport, lorsqu’une équipe de football perd un match, c’est l’entraîneur qui endosse la responsabilité et c’est lui qui rend compte.

    • Le 10 juillet 2019 à 15:44, par Un Burkinabê En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

      YAAM SOBA, c’est un honte que des garçons d’un village le quitte à cause d’une poignée de gens fussent ils super armées. Pourquoi les populations ne peuvent elles pas s’organiser pour se défendre ? Si on leur disait que les volontaires qui défendront ces villages seraient payés vous verez que la queue serait plus longue que celle de ceux qui fuient.

  • Le 10 juillet 2019 à 09:25, par Volta Noire En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

    C’est dans ce contexte qu’un ministre ressortissant du Centre-Nord affirme que Roch est le meilleur président depuis l’existence de notre pays. C’est regrettable !

  • Le 10 juillet 2019 à 09:29, par Juste Juste En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

    Corruption et détournements de fonds publics sont devenues monnaie courante ! Après le scandale de charbon fin impliquant le ministre des mines IDANI, voici un autre scandale ; celui du manganèse de Tambao. On dirait que ce régime est venu au pouvoir, juste pour patrimonialiser les richesses nationales. Sinon comment expliquer ce fait ; vous dites que la mine est fermée et vous l’exploitez à l’insu des citoyens. N’eut été les réseaux sociaux, ce deal allait passer discrètement comme un spermatozoïde dans une ovaire.

    • Le 10 juillet 2019 à 10:25, par Salam En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

      Le hic dans cette histoire, c’est malgré les carnages que le terroristes sèment dans le Sahel :
      _comment se fait-il que ces camions transportent tranquillement ce précieux stock sans aucune crainte ?

      _comment se fait-il qu’ils ont les moyens et le réflexe d’organiser des escortes pour cela et jamais y penser pour protéger nos élus locaux (Des maires tués , d’autres enlevés et plusieurs hors de leurs localités ?
      Étonnant quand même !!! Ces gens du MPP ont un incroyable talent dans l’art du mensonge !!!

  • Le 10 juillet 2019 à 09:36, par Patriote Burkina En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

    Je suis sûre et certaine que si le gouvernement ne réagit pas dans cette situation dans une bref délais, tous les habitants du pays vont se refugier à Ouagadougou. Merci à l’Opposition politique qui interpelle le gouvernement qui somnole sur ses lauriers.

  • Le 10 juillet 2019 à 09:40, par Sauvons La Patrie En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

    C’est vraiment devenu du n’importe quoi avec ce gouvernement, aucune transparence. La détérioration de la situation sécuritaire ne les empêche pas de signer des contrats d’exploitation dans des zones ou les populations se cherchent, pas de forage, pas d’école, pas de centre de santé. En plus de la situation sécuritaire digne de l’apocalypse pour certains villages. Ca montre à quel point ils ne s’en fichent pas mal des burkinabé qui vivent dans l’insécurité ; les business sont leurs priorités.

  • Le 10 juillet 2019 à 09:41, par arsène bamogo En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

    Bonjour à tous ! Je voudrais par cette intervention dire merci au CFOP qui, convenons-en, a fait ici une proposition consensuelle dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.Je félicite l’institution qui, au-delà des envolées politiques, voit l’avenir du pays. Que les autorités en place analysent froidement la situation, approchent les géniteurs de cette idée et la mettent rapidement en oeuvre pour le bien-être des populations déboussolées !

  • Le 10 juillet 2019 à 10:53, par Réconciliation Nationale En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

    On souhaite que le gouvernement écoute ces propositions de l’Opposition Politique. Il faut que le gouvernement fasse un plan pour mieux équiper nos forces de défense et de sécurité. Les groupes armés profitent du manque d’effectifs et de matériel de nos FDS pour attaquer. J’en veux pour preuves, les propos du SG du syndicat de la police APN, qui demandait comment repousser une attaque avec 4 kalachnikovs pour un effectif de 12 agents dans un poste ? La solution contre le terrorisme se trouve dans nos mains !

  • Le 10 juillet 2019 à 11:03, par Nabiga En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

    Le président burkinabè Roch Marc Christian Kabore apparaît dépassé, allant même jusqu’à accuser les « nostalgiques » de l’ancien régime de Blaise Compaoré qui voudraient déstabiliser son gouvernement. Ce n’est pas une thèse qu’on considère crédible, puisque jusque là il n’y a aucune preuves qui l’incriminent.
    La population a peur, car le silence de Kaboré est « un aveu de faiblesse  ». la vérité est que Kaboré « ne peut rien faire, il n’a pas les moyens ! ».
    Pour sauver ce pays, il faut que Kaboré démissionne afin que d’autres compétences prennent la relève.

  • Le 10 juillet 2019 à 11:09, par Dembélé En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

    Tous mes hommages à vous frères FDS. Vous qui avez tant donné pour ce beau pays, malheureusement vous êtes délaissé par ce gouvernement, qui ne se soucis que de 2020. Dieu fera votre combat, le jour que ces terroristes atterriront à Kosyam, je suis sûr que ce jour ils sauront que vous avez besoin de moyens matériels et financiers pour mener le combat.
    Merci au Web-master d’avoir fait passer mon commentaire, qui n’est nullement une tentative de démoralisation des FDS.

  • Le 10 juillet 2019 à 12:45, par Dibi En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

    L’intention est louable de vouloir atteindre les objectifs du Bori-bana !
    Et que l’Opposition arrête de faire semblant avec ses contorsions hypocrites devant la Presse ! Cela sent la campagne électorale à venir.
    Mais est-ce possible d’être dans des postures et choix politiques et sécuritaires néocoloniaux et lutter efficacement contre le terrorisme et le djihado-islamisme ?
    Est-ce possible quand la néocolonie est tenue par les mandats de guerre édictés par l’ONU et l’OTAN ; mandats de guerre que les élites débilitées et des tas d’ONG locales soutenues et financées par les mêmes surveillent au plan du déroulement éthique ou moral de la lutte, en se plaçant en position de dénoncer et de disqualifier des unités militaires entières en missions ?
    C’est dire que ce qui importe l’Occident-Otan-Onu en Afrique et ses myriades d’ONG prêtes à la délation au nom des droits de l’Homme, ce n’est pas la défense de l’unité de nos nations ; ni même de leur continuité existentielle historique.
    Ce qui intéresse tous ces gens et toutes ces structures, c’est faire durer la crise dans nos sociétés et l’affaiblissement indéfini de toutes ces néocolonies à prétention à l’indépendance et à la souveraineté nationale.
    Demander à un autre ou à son voisin comment protéger et défendre sa famille contre des violeurs, des égorgeurs, c’est renoncer à sa mission historique familiale.
    Voilà où nous en sommes avec touts ces bases militaires occidentales dans nos cours, nos champs et dans nos têtes ; et que même l’Opposition approuve. Nulle part, elle ne dénonce ces présences contre l’indépendance de nos peuples. Ces pseudo-oppositions politiques sont une partie de ces élites criminelles aux affaires qui ignorent ce qu’est la famille et sa défense ; c’est-à-dire ici la nation et sa défense.
    On a envie de leur dire : faites un tour en Iran, en Corée du Nord où mêmes chez les prédateurs occidentaux qui jamais ne demandent mandat à personne pour savoir comment liquider des peuples entiers ou leurs supposés ennemis !
    Na an lara, an sara !
    La Patrie ou la mort !

  • Le 10 juillet 2019 à 14:23, par la vérité En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

    J’aimerais féliciter l’opposition qui a fait des propositions concrètes. Continuez de secouer le pouvoir avec des idées concrètes pour le salut de la nation. Quand le temps viendra, le peuple va porter sa voix sur vous et vous conduirez les destinées du pays. Je tiens à vous saluer pour cette sortie qui tranche avec les autres. Bravo, continuez dans ce sens et vous verrez que le peuple fera le reste pour que le changement ait lieu au Burkina Faso en 2020. Je ne suis pas militant de parti politique mais je trouve que le pouvoir est trop laxiste. On ne peut pas diriger un pays avec de la complaisance. Même dans une petite société, cela ne marchera pas. Bravo encore au CFOP.

  • Le 10 juillet 2019 à 15:20, par TENGA En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

    Je suis totalement en phase avec la proposition d’impliquer les populations dans la lutte contre les terroristes. Tenez, des déplacés m’ont dit que si eux ils avaient des moyens de défense, ne serait-ce que 10 kalach dans leur village, les terroristes n’allaient plus venir comme cela ; comme une promenade de santé !
    SVP donnez des armes aux populations pour se défendre !
    je demande aux communautés de ne pas se croiser les bras et se laisser tuer par parfois 4 personnes ! fussent-ils armés de kalach !
    organisez-vous, même avec des flèches, fusils de chasse, n’acceptez plus qu’on vienne vous coucher et tuer facilement comme ça ! battez-vous, même à mains nues ! Dieu va vous aider. Mais si vous croisez les bras, même 2 personnes avec des kalach vont tuer out un village !
    Ne vous laissez plus faire ! Dans tous les cas, la mort est déjà là, et la fuite ne plus rien ! affrontez-les ! Que Dieu nous aide !

  • Le 10 juillet 2019 à 16:38, par kouklouss En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

    Je suis parfaitement d’accord avec TENGA chers parents des villages attaqués organisez vous pour mettre en déroute ces individus armés non identifiés qui vous attaquent même si c’est avec des fusils de chase c’est possible. Courage à vous nos grands parents ont résistés devant les canons pendant la pénétration coloniale ne vous laisser plus faire.

  • Le 10 juillet 2019 à 23:37, par Sidsoaba En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

    Que l’opposition arrête ses jeremiades.
    Tous des menteurs.
    La même tactic qui a réussit à affaiblir sankara est maintenant utilisée.dissoudre les koglweogos et voila le resultat.au moins les terroristes savaient qu’ils auraient au moins du fil a retordre en cas d’attaque d’un village.
    Voila,la campagne de dissolution a ete orchestré et voila le resultat.bonne chance à nous

  • Le 11 juillet 2019 à 09:57, par YAAM SOBA En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’opposition propose une opération « Bori bana »

    Internaute Sidsoba, vous exagérez quand même ! Qui a dissout les koglweogos ? Personne ! Les koglweogos font partie des réfugiés qui sont entrain de fuir l’insécurité. Même les FDS fuient l’insécurité dans ces zones.

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