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Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par WANEP-Burkina

Publié le jeudi 4 juillet 2019 à 23h37min

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Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par WANEP-Burkina

Dans sa publication de juin 2019, WANEP-Burkina, organisation non-gouvernementale qui œuvre pour la prévention et la résolution des conflits armés, a porté son décryptage sur la situation au Burkina, en projection surtout avec les échéances électorales à venir. Ce document qui envisage trois scénarios possibles par rapport aux élections à venir est assorti de recommandations à des catégories d’acteurs.

« Renforcer la cohésion sociale et le processus de réconciliation : une voie pour des élections apaisées en 2020 ». C’est l’intitulé du rapport qui fait une analyse de la situation socio-politique et sécuritaire du pays, marquée par de multiples attaques terroristes, des conflits inter-communautaires et une scène politique mouvementée.

C’est fort de ce contexte qu’International Crisis Group décèle trois scénarios par rapport aux élections de 2020.

Le premier, intitulé « scénario du pire cas », qu’il trouve « peu probable », est une situation de chaos sous les attaques terroristes et luttes politiques. C’est le synopsis où les attaques terroristes se multiplient, installent une instabilité totale dans le pays qui éprouve des difficultés à organiser les élections (présidentielle et législatives). Ce qui va faire naître des tensions sociales et politiques autour de la non-tenue des élections et du risque du vide constitutionnel.

« Le dialogue politique est progressivement rompu et les institutions politiques se paralysent avec la démission du président Roch Marc Christian Kaboré. Le pays sombre dans le chaos avec l’exacerbation des attaques et des conflits inter-communautaires. Une nouvelle transition problématique s’enclenche avec pour mandat de stabiliser le pays et d’œuvrer pour l’organisation de nouvelles », émet le rapport.

Le deuxième scénario, « scénario du cas réaliste », qui apparaît « probable » pour WANEP-Burkina est celui dans lequel, une majorité de Burkinabè a compris la nécessité de se mobiliser pour la cohésion sociale et de soutenir la réconciliation nationale. Ce qui implique que la majorité des Burkinabè accepte des compromis et prend l’engagement de soutenir la consolidation d’institutions démocratiques, efficaces, crédibles, impersonnelles.

Les attaques et la percée extrémistes perdent de l’élan et le processus de réconciliation lancé entre-temps suit son cours avec des résultats encourageants. Les attaques ont diminué dans une grande partie du territoire national, rendant possible l’organisation, à bonne date, des élections. Ces élections se tiennent de manière transparente et sans violence majeure. Les leaders élus travaillent à renforcer la cohésion sociale, l’intégrité du territoire et le processus de réconciliation nationale.

Le troisième scénario est celui dit du « meilleur cas », mais il est « très peu probable ». Pour l’organisation, cela relève du miracle et serait l’hypothèse où la grande majorité du peuple burkinabè adhère aux appels à la cohésion nationale et au processus de réconciliation nationale, en mettant l’intérêt général au-delà des intérêts particuliers.

Des compromis se font et des élections pacifiques et transparentes sont organisées avec des résultats qui sont acceptés par tous les acteurs politiques. Les autorités travaillent à consolider les institutions en place, de sorte à les rendre plus fortes, démocratiques, inclusives où chaque Burkinabè peut participer consciencieusement à la bonne marche de sa société. Tous les Burkinabè œuvrent donc ensemble à la stabilité, la consolidation de la paix et du développement.

Pour minimiser la « crise multi-dimensionnelle exceptionnelle » que traverse le pays, WANEP-Burkina a formulé des recommandations, tout en suggérant des pistes allant vers l’adoption de la nouvelle Constitution, d’un nouveau Code électoral inclusif et l’approche de la réconciliation conduite par la tradition et la religion.

Pour ce qui est des recommandations, et à l’endroit des « acteurs politiques et autres entités de la société », WANEP-Burkina invite à soutenir les dialogues initiés par les autorités et à continuer à œuvrer pour la réconciliation nationale en misant sur l’intérêt général et non les calculs politiques.

Aux « acteurs de la société civile et aux médias », de sensibiliser les populations sur la nécessité de la réconciliation nationale, l’unité et la cohésion sociale ; renforcer la culture des valeurs et l’éducation au sein de la cellule familiale. Il leur est aussi demandé de s’abstenir d’être des canaux d’expression de messages de haine, d’appels à la violence et ethnicistes ainsi que de traiter les informations de manière professionnelle et impartiale, selon les règles déontologiques.

Au « gouvernement et aux forces de défense et de sécurité », recommandation est faite de soutenir et faciliter la mise en place de cadres de dialogue inter-communautaires ; accompagner les appels au renforcement de la cohésion sociale ; mettre en place l’accent sur l’éducation civique et morale, notamment sur les valeurs du patriotisme, du civisme ; soutenir la justice sociale et mettre la lutte contre les inégalités au cœur des politiques publiques ; renforcer davantage les mesures sécuritaires autour des lieux de culte dans la villes, notamment les jours de culte (vendredi et dimanche). Ils sont en outre appelés à intensifier les initiatives de sécurisation et de stabilisation du pays pour également permettre la tenue des élections de 2020 sur toute l’étendue du territoire.

Les « partenaires (institutions internationales) » sont exhortés à appuyer les acteurs politiques avec des initiatives de médiation ; accompagner techniquement et économiquement le processus de soutien à la cohésion sociale et celui de la réconciliation nationale ; continuer à soutenir les secteurs de l’éducation et de l’économie. Il est aussi suggéré à ceux-ci de soutenir les actions de secours aux populations déplacées.

Le rapport conclut en soutenant que ‘’ le Burkina se trouve aujourd’hui à un autre carrefour de son histoire et la responsabilité de tous les acteurs est engagée. Il s’agit de faire le choix de continuer à traîner les années d’impunité, d’injustice et d’exclusion pouvant conduire à une autre situation qui pourrait s’avérer plus grave que les précédentes ou d’accepter de s’asseoir et se parler afin de vider les questions qui fâchent, avec courage et responsabilité, pour pouvoir enfin envisager ensemble un avenir meilleur sans nuage ‘’.


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Vos commentaires

  • Le 5 juillet 2019 à 02:42, par Vérité En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par International Crisis Group

    Le rapport a oublié de souligner que la majorité gouvernante doit d’abord s’excuser pour des abus car toute bonne charité commence par soi même. Simon Compaore pour ne citer que lui a offensé le peuple les citoyens ordinaires et politiques. Cette politique outrancière du mpp qui consiste à diviser le peuple pour mieux paraître, l insouciance affichée à croire qu’on convoite leur pouvoir a sans doute conduit le pays dans cette impasse.. Vivement que les premiers responsables ouvrent la voie à cette justice vérité et Réconciliation. Mais faut il que le temps permette

  • Le 5 juillet 2019 à 06:26, par BILTO En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par International Crisis Group

    C’est la RÉCONCILIATION NATIONALE (dans les campagnes et dans les villes) sans hypocrisie ET LA MISE A PLAT DES SALAIRES qui peuvent éviter le scénario du pire à notre pays. Vue que le pays se trouve au bord du précipice, il n’y a pas d’autres alternatives. IL FAUT UNE RÉCONCILIATION AUTHENTIQUE et UN TRAITEMENT ÉQUITABLE DES TRAVAILLEURS. Ainsi tous les filles et fils du Burkina retrouvés ensemble et ils viendront surement à bout des autres problèmes. Merci International Crisis Group d’avoir tiré la sonnette d’alarme. Que Dieu sauve lle Burkina Faso.

    • Le 5 juillet 2019 à 14:24, par Un Burkinabê En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par International Crisis Group

      BILTO, en quoi le cas des salaires de 200.000 fonctionnaires (1% de la population) peut-il impacter la vie de 19.800.000 autres habitants ? C’est déjá le scenario du pire que le cas des fonctionnaires envenime et sème la déconfiture de notre Administration Publique.

      • Le 5 juillet 2019 à 19:24, par BILTO En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par International Crisis Group

        Mon frere un "Burkinabè" il est vrai que les fonctionnaires ne representent prand chose par rapport au 19 millions de Burkinabè. Mais le front social est en ébullition au Burkina Faso et cela constitue un autre grand probléme pour le pays ajouté au terrorisme. Imagine le peu de fonctionnaire que tu trouve négligeable arrête totalement de travailler. Quelle sera l’impact de cela sur la situation du pays ? Mon frere ne négligez pas ce rapport . Nous ne souhaitons pas que le mauvais scénario devienne une réalité pour cela cherchons tous à aider le gouvernement à trouver des solutions pour sortir le pays de l’état dans lequel il se trouve et pour permettre au président de mieux gouverner et de préparer sa campagne. Si le gouvernement parvient a solutionné le front social il va amoindrir la situation dans laquelle se trouve le Burkina Faso actuellement. Il aura le merite de retourner le combat sur un seul front celui du terrorisme. Avec la réconciliation tous les burkinanbè unis vaincront aussi le terrorisme. Cherchons à aider le gouvernement à s’en sortir ca sera mieux pour tous.

  • Le 5 juillet 2019 à 07:31, par PIONG YANG En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par International Crisis Group

    Nul comme rapport d’une institution qui se veut internationale. Même une élève de Tle, dans une bonne dissertation parviendrait à ces conclusions. Passons aux critiques :
    - Votre histoire de réconciliation me chatouille. Réconcilier qui avec qui ? Je ne croit pas que vous avez déjà mis pied au Burkina. Vous lisez sur les réseaux sociaux et vous écrivez. En dehors des politiciens et leurs bras armées de terroristes, le peuple Burkinabé n’a point de différent avec quelqu’un. Nous vivons ensemble et on se soutient au quotidien. On nous impose des situations inacceptable. Comprenez que le Burkina à un peuple unique au monde : nous ne rusons pas avec le mensonge et les raccourcis. ça ne marchera pas sans la cage justice.
    - Votre scénario du KO est la voie d’un oiseau de mauvaise augure et c’est malsain de commencer votre récit par ça.
    Je passait.

  • Le 5 juillet 2019 à 08:42, par Dedegueba SANON En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par International Crisis Group

    Joli travail. Mais ceux qui bloquent sont ceux qui justement prônent cette réconciliation sans justice et vérité. Le refus éternel d’assumer ses fautes, de reconnaître ses torts et de demander humblement pardon au peuple. Nous avons organisé en son temps une journée nationale du pardon, qui a fait flop et dont les recommandations ont été royalement ignorées après. Dans certaines familles " on n’envoie pas en prison des frères ...", la prison c’est pour les autres.
    J’espère qu’enfin on vous lira et vous écoutera, car nous sommes fatigués de cette guerre de succession.

  • Le 5 juillet 2019 à 09:13, par Le réaliste En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par International Crisis Group

    Bon décryptage assez REALISTE. Toutefois, le pire n’arrivera point au Burkina Faso en dépit de ce désire épousé par certains de ses fils et filles égarés, juste pour la satisfaction de leurs desseins inavoués et égoïstes.
    En effet, le pays a été géré dans le sang après le 15 octobre 1987. Après des campagnes de dénigrement du Leader de la Révolution, le mensonge, la corruption, les vols divers, la démoralisation des honnêtes citoyens, les assassinats de Burkinabè intègres dans l’impunité, les affaires salles,(en un mot, la médiocrité), ont été cultivés en entretenus pendant des décennies. Devenus IRREALISTES à un certain moment, ce régime satanique avec tous ses acteurs principaux et secondaires, internes et à l’extérieur du Burkina, seront grandement surpris par l’insurrection de 2014 qui accouchera de la transition.
    Le degré d’anarchie et d’incivisme étant au summum dans le pays à l’époque, la grande partie de la population était ahurie, incapable de tout raisonnement, inconsciente, irresponsable, donc irréaliste. De ce fait les mêmes politiciens vautours ayant accompagné le système chassé vont usé mêmes stratégies (achat de conscience, intoxication et autres manipulations sourdines etc.) pour encore berner les populations pour non seulement saboter la transition jusqu’à l’accomplissement du Coup d’Etat, et pire encore, tenir des élections qui en réalité, devraient être prolongées, le temps de restaurer l’autorité de l’Etat après la dissolution du bras armée du régime déchu par les actes ignobles de ses propres militaires.
    A l’issue des élections, la restauration de l’autorité de l’Etat était la première priorité, au besoin par la force, l’Etat ayant le monopole. Malheureusement, on n’a assisté à un balbutiement, à un excès de pouvoirs donné à des civils au tour du Président qui, tout au long du régime déchu, détenaient les mêmes prérogatives et se permettaient des déclarations et comportement d’arrogance, de suffisance et vexatoire à l’encontre du peuple ou adversaires politiques. Ces pratiques ayant été révolues, certains anciens mais nouveaux aux affaires ont commis l’erreur fatale de sonner le même ton, tout en ignorant volontairement qu’ils ne sont pas des donneurs de leçons au regard de ce que tout le monde sait. Ce qui a encore compliqué la situation, leurs anciens camarades et collaborateurs mis hors des affaires ont suffisamment amassé les ressources financières du pays et compte tenu de leurs capacités exceptionnelles de nuisances et connaissant les forces et faiblesses des nouveaux dirigeants, ont décidé à partir des leurs différents points de chute, de revenir aux affaires par un forceps, même s’il faut massacrer tous les Burkinabè. Aidés par leurs nombreuses cellules internes dans toutes les couches socio-professionnelles, la tache devient naturellement compliqué pour les gouvernants actuels, pour la simple raison que le REALISME a beaucoup manqué dès le début. Ce sont là des causes plausibles de notre situation socio-politique-sécuritaire actuelle.
    Cependant, Dieu tendra la main sur le Burkina Faso et ceux qui œuvrent ou œuvreront à son malheur tomberont et ce malheur n’arrivera jamais.
    Une personne bénie sauvera notre pays à l’image de Al Sissi qui remis l’Egypte sur les rails après la tempête sanglante du PRINTEMPS ARABE ou ce que le Général Algérien est en train de faire.
    Honneur et Dignité au Burkina Faso
    Vivent les Burkinabè intègre

    • Le 5 juillet 2019 à 10:16, par Dedegueba SANON En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par International Crisis Group

      Ton point de vue se défend. C’est du solide, effectivement ces politiciens de tout bord se moquent de nous. Ils sont rares ceux qui aiment leurs peuples, ils naviguent d’abord pour eux mêmes. Sinon comment comprendre qu’avec l’âge et ce long règne au pouvoir certains ne veulent toujours pas lâcher prise. Et on en a voulu à Blaise de vouloir faire un règne à vie. Et les autres, ce n’est pas des responsabilités politiques à vie ?

    • Le 5 juillet 2019 à 10:17, par Dedegueba SANON En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par International Crisis Group

      Ton point de vue se défend. C’est du solide, effectivement ces politiciens de tout bord se moquent de nous. Ils sont rares ceux qui aiment leurs peuples, ils naviguent d’abord pour eux mêmes. Sinon comment comprendre qu’avec l’âge et ce long règne au pouvoir certains ne veulent toujours pas lâcher prise. Et on en a voulu à Blaise de vouloir faire un règne à vie. Et les autres, ce n’est pas des responsabilités politiques à vie ?

  • Le 5 juillet 2019 à 09:43, par caca En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par International Crisis Group

    J’ai lu vos trois scénarios pour le Burkina en 2020, mais venant de vous, je rejette votre diagnostique. En 2014, vous avez fait le même scenario et aujourd’hui notre pays est chaos. Vous parlez des conflits inter-communautaires comme au Burkina les ethniques s’affrontaient. Conflit inter-communautaire où ça se passe dans le pays ? Attaque terroriste oui, mais conflit inter-communautaire internaute Ka et SOME pourraient me décrire dans quelle région où département du Burkina, il un conflit inter communautaire à remettre en cause la stabilité de paix sociale.
    Il est vrai que sur le plan politique, le pouvoir doit faire des compromis par rapport à la réconciliation nationale avec leur amis d’hier, mais à généraliser pour tous les burkinabè, je trouve votre analyse malsain. On ne peut pas s’assoir dans un bureau climatisé à Dakar où à Paris et dire que vous connaissez le pays plus que les enfants de ce pays. Faites les mêmes diagnostique en France où USA et on verra qui disparaitre dans le pays ? C’est dommage que nos pays, les sociologues et politologues de ventre manquent d’objectivité quand les ONG viennent ailleurs les recruter. A ventre plein, la bouche ne peut plus s’exprimer.
    Malgré votre description alarmiste du pays, les étrangers continuent à venir et repartir et j’ai même été au consulat du Burkina à Paris et j’ai vu le nombre de demande visa. J’ai même vu plusieurs démarcheurs de visa pour les demandeurs. C’est pour dire simplement à ses oiseaux de mauvaise foi que le pays restera débout et les burkinabè ne verront jamais une guerre civile entre eux. La question politique passera dans peu de temps et la génération montante ne connaitront points ses guerres d’ego. La France même a fait des siècles, mais son histoire n’est pas encore fini. Les Corses et les bretons avec leurs nationalismes en dit beaucoup de chose, pourtant il n’y a pas de conflit inter-communautaire.
    Cette irruption de l’ONG Crisis demande une réaction vive des internautes pour faire un bruit raisonnable comme le panaché de l’ONG HRW dans les attaques terroristes. On sait votre motivation qui consiste à saboter le développement des pays africains.

  • Le 5 juillet 2019 à 10:03, par Laafi-nooma En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par International Crisis Group

    Analyse suspecte et apparemment pas très honnête. Dites moi, bonnes gens, et clairement ce que vous entendez par réconciliation nationale et en quoi celle-ci est une garantie pour faire perdre de l’élan aux percées extrémistes. D’ailleurs, qu’entendre vous par percées extrémistes ? S’agit-il des actions terroristes ou des revendications de ceux qui veulent imposer une prétendue réconciliation à leur manière et à leur seul profit ?
    Le réconciliation nationale telle que revendiquée et prêchée par certains n’est qu’une pure duperie pour encore priver de leurs droits, un grand nombre de faibles et de petits afin de disculper, protéger et rétablir un petit nombre de puissants d’hier.
    La réalité du Burkina est la suivante : un petit groupe de burkinabè (100 personnes tout au plus)sont en difficulté avec une grande partie de population et les lois de la nation pour des supposés crimes qu’ils auraient commis. A-t-on besoin de réconciliation nationale pour réabiliter 100 présumés innocents ? Non. L’unique solution honnête à ce problème s’appelle VÉRITÉ, avec trois schémas :
    1. La Vérité est manifestée - les accusés sont reconnus innocents - et ils sont totalement libres avec tous leurs droits.
    2. La Vérité est manifestée - ils sont reconnus coupables - ils payent cash - et ils retrouvent leur liberté et droits.
    3. La Vérité est manifestée - ils sont reconnus coupbles - mais ils sont pardonnés - et ils retrouvent leurs droits et libertés.
    Tout autre schéma est suspect, probablement malhonnête et les conséquences seront désastreuses.

  • Le 5 juillet 2019 à 11:08, par MOREBALLA En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par International Crisis Group

    Aujourd’hui on nous fait croire que les terroristes sont les bras armés de politiciens déchus ou en manques d’arguments, il serait très sage d’arriver à aplanir les causes profondes à cette situation de chaos. Nulle part de l’histoire des hommes aucune injustice ne s’est résolue durablement par une injustice. Seule l’aveuglement de la haine et de la courte échelle ont contribuer à asseoir le chienlit sécuritaire au Burkina Faso. L’insurrection fut et reste une belle page de l’histoire du Burkina Faso, cependant la suite de l’après insurrection fut un moment effroyable du commun des mortels qui tendent à l’éthique de la chose politique, publique, économique, sociale et plus prononce militaire. Notre cher président l’a dit : "le RSP était un tigre sur papier". Certes, le tigre en carton nous a permis d’éviter pendant longtemps cette campagne de massacre de nos populations à ciel ouvert. Nous fûmes soulagés que celui là même par excès d’ego et de quête d’un populisme pour un inapte né d’homme politique a déchiré le tigre sur papier, se voit aujourd’hui confié toute la responsabilité sécuritaire du pays. Nous avons fondé tous nos espoirs de voir ce monsieur réussir avec brio avec la même désinvolture, déchiqueter les terroristes. Au BURKINA FAçON les hommes d’état ne se posent pas assez de question pour appréhender l’individu dans sa vie de tous les jours avant de leur confier des responsabilités politiques, sinon que certains renégats aigris ne sauront rêver assumer une quelconque parcelle de pouvoir. Tout ça, c’est Rock ! La malédiction d’un règne ne se résume pas à une malédiction du roi, mais l’appréciation des circonstances vécues pendant le règne. Le pouvoir du MPP sera un cours d’histoire des malheurs du peuple. Il est très aisé de porter ses propres d’échecs sur autrui, la seule et vrai résolution est introspection de soi. Nous ne saurons tirer aucune conclusion à la place de ceux là même qui savent où faire sortir la queue.

  • Le 5 juillet 2019 à 11:11, par Chasseur d’insurrescrocs En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par International Crisis Group

    Vraiment, certains Burkinabêêêêêêeêêêêêêê...........êêêêêêês sont devenus nihilistes (surtout les insurrescrocs qui croient détenir la vérité absolue). Quelqu’un vous averti d’un danger imminent et tout ce que vous trouver à dire, c’est de traiter cette personne de tous les noms. De toute façon, il ne sert à rien de commencer à danser pendant que la musique est encore loin. Qui vivra verra. La seule solution pour sauver ce pays du chaos, est que les vrais burkinabè qui aiment leur pays se mobilisent pour chasser ces incompétents escrocs qui se sont frauduleusement hissés aux commandes de ce beau pays. Et le plus est le mieux.
    A bas les insurrescrocs.

  • Le 5 juillet 2019 à 11:18, par Sacksida En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par International Crisis Group

    D’abord, l’analyse de International Crisis Group corrobore a quelque chose pres des idees de certains internautes qui ont etayer leurs arguments dans ce forum citoyens. En fait, aucun Burkinabe digne de ce nom ne peut etre contre la Reconciliation ; mais c’est la facon de procede qui est diferente. Verite Justice et Reconcilation Nationale semble etre incontournable, sinon l’on serait retombe dans l’impunite de toutes sortes de crimes denonces par le peuple Burkinabe. Sur la question de la justice relative aux crimes de sang, economiques et sociaux : Laisser la decision du choix de la juridiction aux victimes et a leurs ayant droit, soit par la voie de la Justice Classique, ou bien soit par la Justice Transitionnele. En outre, pour des elections generales credibles en 2020 democratiques et apaisees, il serait opportun de constituer un Gouvernement d’Union National compose comme suit : - 1tiers de la majorite, 1 tiers de l’opposition et enfin 1 tiers de la Societe Civile ; et ainsi il serait deja les premisses d’une Unite Nationale en prelude a la Reconciliation Nationale. C’est autant de possibilites a la disposition des Dirigeants actuels, toutefois c’est a eux de decider et d’assumer leurs actions dans le cadre de la republique. Que Dieu Sublime aide et protege ma patrie. Salut.

  • Le 5 juillet 2019 à 12:15, par citoyen LAMBDA En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par International Crisis Group

    Hélas ,il faut malheureusement craindre, que les faucons ,laudateurs et autres griots de service du régime ,ne se ruent dans les brancards pour tourner en ridicule ces recommandations lucides de l’international CRISIS GROUP .Ils vont s’atteler à convaincre le président du contraire et banaliser les risques invoqués par cette OSC internationale.
    Comme pour tous les pays qui ont connu la déchirure et la désintégration ,il y a des gens autour du Président qui pensent toujours, que ça n’arrive qu’aux autres .
    Au moment ,où nous burkinabè nous nous rendrons compte ,qu’il fallait prendre au sérieux ces recommandations et voir comment éviter justement que le pire n’arrive à notre pays ,ce sera trop tard et nous n’aurons que nos yeux pour pleurer .
    En tous cas, merci à International CRISIS GROUP pour avoir prévenu et lancer l’alerte .Comme le disait le célèbre Professeur KY ZERBO JOSEPH ," peuple du BURKINA FASO ,ne dit pas un jour qu’on ne t’a pas prévenu". Dieu bénisse et sauve le BURKINA FASO.

  • Le 5 juillet 2019 à 13:50, par Lam En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par WANEP-Burkina

    Décidément, la France a la rancune tenace contre le peuple insurgé du Faso. Ce rapport d’ICG tombe au moment où, une visite annoncée pour le 04 juillet de la ministre de la défense française à Ouagadougou n’a pas eu lieu et on ne sait pas trop pourquoi ? Connaissant cette ONG de francs maçons, en faite de rapport, il s’agit d’une menace pure et simple. Autrement dit, la lettre de mission suggérée aux autorités Burkinabé est claire : faite la réconciliation pour relâcher tous nos amis en faute, et modifier le code électoral pour leur permettre de participer aux élections. Au cas échéant, nous allons davantage souffler sur la braise. Parce que la France n’entend pas continuer à jouer les seconds rôles au Burkina. Raison pour laquelle Florence Parly voulait effectuer le déplacement de Ouagadougou un 04 juillet, jour de l’indépendance des USA, pour donner un signal fort à qui de droit.
    Rappelez-vous le rapport ICG du 23 septembre 2016 intitulé : "Coexistence religieuse au Burkina : Les regards de l’International Crisis Croup". Dans ce rapport, ICG, une ONG de droit français s’était adonné à cœur joie à la statistique identitaire, une pratique pourtant interdite par la législation française, qui la rend passible de peine d’emprisonnement. Depuis ce fameux rapport, on assiste de plus en plus à une tuerie de chrétiens.
    Cette sortie ne présage donc pas du bon pour la sécurité au Burkina, si toutefois les recommandations d’ICG ne sont pas suivies à la lettre.

    Sans rancunes !

    Lam

  • Le 5 juillet 2019 à 18:21, par En toute sincérité En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par WANEP-Burkina

    Bravo internaute LAM pour votre vigilance et votre vivacité d’esprit .Effectivement, cette sortie de l’International CRIS GROUP est un message fort à l’endroit du Président du Faso et du peuple burkinabè . S’étant rendu compte ,que si c’est Mme PARLY venait tirer les oreilles de RMCK et de son Ministre d’Etat SY SHERIF, cela allait être mal pris par les peuples des pays du G5 SAHEL ,la France passe subtilement par l’intermédiaire de CRISIS GROUP pour envoyer son message à nos gouvernants ,à charge pour nous burkinabè, d’avoir l’intelligence de la conduite à tenir pour sauver notre pays quitte à avaler un tant soit peu notre fierté nationale par la force des choses ,ou alors nous commettons l’erreur de ne pas comprendre et prendre au sérieux ce message voilé ,et demain nous n’aurons que nos yeux pour pleurer en regardant en exil massif ,la désintégration et la disparition de notre nation ; car qu’on le veuille ou non, nous n’avons malheureusement pas les moyens d’empêcher la France de mettre le feu à notre pays ,si ce n’est de faire profil bas face à elle . Alors chers compatriotes, s’il vous plait ,quand on a pas la force ,on doit être malin et intelligent . Vous avez vu comment les français à l’instigation du génocidaire SARKOZY ont détruit sans état d’âme la LYBIE et nous ont amené le terrorisme que nous subissons aujourd’hui ? Juste pour satisfaire son orgueil personnel et pour empêcher KADAFI de dévoiler qu’il a financé sa campagne électorale . Donc faisons attention, et sachons nous donner la main . Après tout ,dans une famille ,il y a des bons ,des moins bons et des mauvais enfants ,mais ça reste la famille . Président RMCK , c’est à vous de sauver l’existence de cette nation . Elevez-vous au delà des fiers à bras et des faucons et autres flatteurs de votre régime . Sublimez l’intérêt supérieur de la Nation burkinabè fut-il au détriment de certains de vos proches et amis . Vous n’êtes pas connu comme un va-t’en guerre . Ne soyez pas devant l’histoire, l’homme entre les mains de qui le BURKINA FASO a disparu .

  • Le 5 juillet 2019 à 19:52, par Maam En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par WANEP-Burkina

    Laurent Bigot en 2012 avait prédit qu’après le mali les terroristes s’en prendront au Burkina et il a ete traité de tous les noms d’oiseaux de mauvais augure. Voilà où nous en sommes ? Moi je demande pardon aux Burkinabé de prier pour ce pays pour qu’il ne sombre pas définitivement. Aidons le Président et son gouvernement à trouver des solutions pour les problèmes que nous vivons et ne pratiquez pas la politique de l’autruche qui cache sa tete dans le sable pour nier la tempête qui vient le balayer. Que Dieu aide le président et son gouvernement à sauver le pays en écoutant moins ses griots. On sait où les griots de Blaise Compaore l’ont conduit, nous ne souhaitons pas que cela arrive président Roch Marc Christian Kabore.

  • Le 6 juillet 2019 à 04:39, par Mazer En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par WANEP-Burkina

    Que les insensés, les imprudents, les insensibles à la souffrances de nos frères du Nord, de l’Est, les égoïstes de tous bords, aillent au diable. L’adage dit que " ça n’arrive pas qu’aux autres". Parce que vous dormez tranquillement dans vos maisons et mieux avec des ventilateurs ou des climatiseurs, vous ne connaissez pas la faim, vous ne connaissez la soif, que vous rejetez ce rapport. Connaissez-vous ce que c’est que fuir sa maison ? voir ses enfants pleurer de faim sans pouvoir rien faire pour eux ? connaissez-vous ne rien à avoir à manger ? dormir sous sous des tantes ou des arbres ? Ok si vous rejettez ce rapport et que vous vous prenez pour des hommes qui ont vraiment des couilles demenagee et aller dans les camps dormir à la belle etoile à Djibo, Barsalogo, dans les villages de Dori, de Fada etc..Bandes d’imbéciles laissez le président chercher des solution aux problèmes du pays. Le Burkina Faso veut la paix pour tous ses enfants. Mr le President ne les ecoutez pas et aller chercher partout des solutions et par tous les moyens pour apaiser le pays. QUE DIEU NOUS AIDE.

  • Le 6 juillet 2019 à 18:13, par citoyen LAMBDA En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par WANEP-Burkina

    Inter naute MAZER ,merci pour cette judicieuse contribution . Il y a des internautes irresponsables et irréfléchis qui résonnent ,plus qu’il ne raisonnent ,face au danger réel qui guette notre pays . Et ils seront les premiers à se camoufler sous le lit et à traverser la frontière à la moindre rafale des terroristes au lieu d’aller combattre au front .
    MALHEUREUSEMENT, ce sont ces faux braves de clavier et de réseaux sociaux que le président écoute le plus et ce sera dommage pour notre pays, si le grand boss ne se ravise pas pour prendre sérieusement en compte les analyses pertinentes comme les vôtres et les recommandations de l’International CRISIS GROUP .

  • Le 6 juillet 2019 à 18:33, par jeunedame seret En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par WANEP-Burkina

    WANEP Burkina, on comprend votre perfidie. Prochainement, gardez vos rêves et souhaits chez vous. Ce sont ces petites fourberies de tous les jours mêmes qui insufflent la haine au nom d’une prétendue réconciliation. Car en tant que valet local des scénaristes terroristes, vous entreprenez ces actions à mauvais escient pour nous déjouer la morale et servir nos agresseurs . Nous sommes sous pression, mais on ne cèdera pas.

  • Le 9 juillet 2019 à 23:02, par Nota Bene En réponse à : Echéances 2020 au Burkina : Trois scénarios envisagés par WANEP-Burkina

    Voilà des rapports qui ne servent à rien si ce n’est créer la psychose. Des gens qui savent bien imaginer des scénarios juste pour leur égo. Je me rappelle encore qu’en 2014 et 2015 ce même groupe avait prédit tous les malheurs possibles sur le Burkina mais rien n’y fit. Je me demande si souvent certains croient qu’il y’a un Dieu qui existe et qu’il est le seul maître du temps et des circonstances . Mais comme ces rapports vous permettent de manger,vous et ceux qui vous croient ,continuez à les produire. Sachez tout simplement qu’aucun malheur ne détruira ce pays. Nous comptons toujours sur la miséricorde de Dieu comme ça l’a été en 2014 et 2015.

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