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Financement des collectivités territoriales : Le directeur général du Fonds permanent chez le chef de file de l’opposition

Publié le lundi 1er juillet 2019 à 23h00min

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Financement des collectivités territoriales : Le directeur général du Fonds permanent chez  le chef de file de l’opposition

Le directeur général du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT), Bruno Dipama, a rendu une visite de courtoisie le lundi 1er juillet 2019 au chef de file de l’opposition politique burkinabè. Il est allé présenter sa structure et solliciter l’accompagnement du CFOP.

Bruno Dipama, le directeur général du FPDCT, continue ses consultations pour le bon fonctionnement de sa structure. Après des visites de terrain, il a été reçu le lundi 1er juillet en audience par le chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré. C’était l’occasion pour lui de présenter le Fonds, ses missions et perspectives, mais aussi prendre conseil auprès du président de l’UPC et chef de l’opposition.

Selon M. Dipama, sa structure a pour mission de permettre aux citoyens burkinabè de s’épanouir, où qu’ils soient, et qu’ils puissent avoir accès aux services sociaux de base. « Notre mission, c’est de concourir à ce que chaque citoyen burkinabè puisse bénéficier des conditions nécessaires à son épanouissement, qu’il puisse avoir une activité lui permettant de disposer d’un certain pouvoir d’achat là où il se trouve. »

Le directeur du FPDCT est convaincu que le développement n’est pas compliqué. « Il faut juste permettre aux citoyens d’avoir accès aux services sociaux de base, leur permettre d’avoir un revenu mais également travailler à ce que le coût de la vie au niveau local ne soit pas excessif. C’est ce qui est nécessaire pour parvenir à un développement véritable, un développement à visage humain », a-t-il ajouté.

Zéphirin Diabré, le chef de file de l’opposition, a trouvé que le Fonds est très important en raison de son rôle dans la promotion du développement à la base des économies locales. Il a à cet effet salué la visite du directeur du Fonds. « C’est un plaisir pour moi de recevoir le directeur général du Fonds. En prenant cette fonction, il a souhaité échanger avec moi sur les activités du Fonds, mais au-delà, sur mes avis sur la meilleure manière de faire en sorte qu’il soit beaucoup plus performant. Ce Fonds est très important dans le rôle qu’il peut jouer pour la promotion du développement à la base des économies locales à travers les collectivités territoriales. Je l’encourage fortement dans ses activités », a laissé entendre le Chef de file de l’opposition.

« Dans notre pays, le développement harmonieux passe au-delà de ce qu’on peut appeler l’impulsion à la base de l’émergence économique locale. C’est pourquoi le fonds a une importance. On ne peut que l’encourager à continuer à jouer ce rôle. Au niveau de l’opposition, nous n’hésiterons pas à faire tout notre possible pour le favoriser. », a-t-il conclu.

Le directeur est reparti le sourire aux lèvres. Il dit être assuré de l’accompagnement du chef de file de l’opposition dans la réussite de sa mission. Il a confié que Zéphirin Diabré lui a prodigué des conseils utiles.

Dimitri OUEDRAOGO
Korotoumou DJILLA (stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 juillet 2019 à 13:35, par kap En réponse à : Financement des collectivités territoriales : Le directeur général du Fonds permanent chez le chef de file de l’opposition

    Voyez la différence entre les deux . Gérant des fonds et mangeur de fonds . Pardon ne me dites pas que c’est naissance

  • Le 3 juillet 2019 à 12:47, par Ka En réponse à : Financement des collectivités territoriales : Le directeur général du Fonds permanent chez le chef de file de l’opposition

    Oui c’est par là que commence la relève avec des jeunes très intelligents comme Bruno Dipama. Quand on est jeune, en politique il ne faut pas mettre la deuxième vitesse si on veut faire une carrière durable. Ce jeune cadre du MPP nous montre l’exemple que le Burkina est un pays républicain et le pays appartient à tous les fils et filles du pays qu’il soit de l’opposition ou de la majorité : Et pour émerger le pays, il faut travailler ensemble sans égoïsme. Et je crois que ce jeune me lit, car pour moi, comme j’ai l’habitude de l’écrire sur ce forum, ‘’’dans un cadre concurrentiel et d’égalité de chance, la politique est l’art d’observer, d’analyser, de comprendre et d’interpréter les conditions, les tendances, les potentialités, les réactions et les réalités du terrain.’’’
    Et ce jeune cadre, brillant il est, intelligent il est, encore plus sage il est, car il sait éviter de se jeter n’importe comment dans le marécage méphitique de la politique à tombeau ouvert Burkinabé. Rencontré son aîné de l’opposition, ce jeune directeur général du Fonds permanent nous montre qu’il est à l’écoute de tout le monde et non à ceux dont leur politique de développement se résume, ni morale, ni éthique, ni vertu ni devoir de reconnaissance que de remplir les poches. En voyant cette rencontre avec un jeune cadre d’un parti politique majoritaire face un chef de l’opposition, je me dis que le Burkina commence à tourner la page des politiciens qui ne sont pas sages dont je ne citerai pas de nom. En principe tous les politiciens qui veulent servir leur peuple devaient avoir la sagesse de ce jeune. Le sage c’est celui qui joue le rôle de modérateur, celui qui pardonne ou les autres refusent. L’humilité tire toute sa force de cet acte sage. On ne rend pas les coups par les coups. Ceux qui le font, démontre de leur ignorance. On devient plus fort, lorsque l’on démontre sa force par le silence et le pardon que par la force. Si le Burkina reste embourbée dans son sous-développement, c’est que la majorité et l’opposition sont incapables se de mobiliser autour de grand objectifs et de faire passer l’intérêt général avant les intérêts personnels. Il en résulte un pillage systématique par les dirigeants prédateurs et les multinationales gloutonnes, sans parler des "hommes d’affaires" et aventuriers véreux qui veulent le fauteuil présidentiel en 2020.

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