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Société africaine de médecine interne : Le 4e congrès planche sur les maladies systémiques et les maladies chroniques non transmissibles

Publié le jeudi 27 juin 2019 à 17h00min

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Société africaine de médecine interne : Le 4e congrès planche sur les maladies systémiques et les maladies chroniques non transmissibles

Ce jeudi 26 juin 2019 s’est ouvert à Ouagadougou, le 4e congrès de la Société africaine de médecine interne (SAMI). Jusqu’au 28 juin 2019, les participants venus de huit pays d’Afrique de l’Ouest échangeront sur les maladies systémiques et d’autres autres maladies chroniques non transmissibles.

« La médecine interne est une spécialité médicale qui se situe en relais de la médecine générale et de la médecine spécialisée d’organe. On dit aussi que l’interniste est le spécialiste des diagnostics, qu’il est le mieux outillé pour identifier et proposer un traitement touchant simultanément plusieurs organes. Il s’agit d’une spécialité des cas complexes, des cas rares. C’est une spécialité polyvalente », explique le Pr Yssoufou Joseph Drabo, président de la Société de médecine interne du Burkina Faso. Il est nécessaire donc que l’interniste soit bien formé et à la pointe des connaissances les plus actuelles, d’où l’intérêt des congrès médicaux.

Ils sont ainsi plus de 400 participants venant du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, de la Guinée Conakry, du Sénégal, du Togo et du Burkina Faso à prendre part à ce 4e congrès de la Société africaine de médecine interne. Un congrès au cours duquel il sera question des maladies systémiques et d’autres maladies chroniques non transmissibles dont le diabète, mais aussi du lien entre médecine interne et grossesse. Il se veut une opportunité d’échanges, d’apprentissage et d’enseignement selon le président du comité d’organisation, Pr Macaire Drabo. Ce sont ainsi 176 communications, 14 conférences d’actualité, cinq symposiums et un atelier qui seront animés par d’éminents scientifiques du Burkina Faso et de l’Afrique.

Pr Macaire Ouédraogo, président du comité d’organisation du 4e congrès de la SAMI

Pour le Pr Alkassoum Maïga, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, parrain de la cérémonie, l’importance des internistes dans le système de santé n’est plus à démontrer. C’est pourquoi, il rappelle aux internistes que leur responsabilité est grande et que tout ce qu’ils font doit contribuer à améliorer la santé des populations. Il ajoute que le gouvernement, pour sa part, « continuera son programme de formation de médecins spécialistes, de recrutement d’enseignants chercheurs, d’hospitalo-universitaires en médecine interne et dans d’autres domaines dont la conjugaison d’actions déterminera le niveau de bien-être de nos populations. »

Le ministre Alkassoum Maïga visitant les stands des partenaires du congrès

Issaka Congo, 3e vice-président de l’Assemblée nationale représentant Alassane Bala Sakandé, président de l’Assemblée nationale, patron du congrès, a lui également salué la tenue de ce 4e congrès de la Société africaine de médecine interne. Et ce, parce que de son avis, « si on part de la mutualisation des expériences, si on part du renforcement des compétences, on peut aboutir à des solutions qui vont à terme permettre aux populations d’avoir de meilleurs soins et de se porter mieux pour participer au développement de leur pays. »

Un avis partagé par le Pr Macaire Ouédraogo qui souligne que « le partage des résultats de la recherche en santé devrait non seulement permettre l’amélioration des soins de santé mais aussi tendre à l’harmonisation des pratiques et des procédures en matière de stratégie sanitaire d’un pays à l’autre. »

Et c’est en cela que les sociétés savantes comme la Société africaine de médecine interne constituent selon lui « un cadre idéal d’animation scientifique et médical à travers les congrès où d’éminents experts praticiens hospitaliers, hospitalo-universitaires, enseignants-chercheurs, chercheurs échangent, partagent, actualisent, valident, adoptent et harmonisent leurs points de vue sur des thèmes très souvent d’actualité. »

Pr Y. Joseph Drabo, président de la Société de médecine interne du Burkina Faso

Et c’est pourquoi, il a formulé le souhait que les conclusions et recommandations issues des travaux de ce congrès soient traitées avec le plus grand soin par les décideurs.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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