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Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

Publié le dimanche 23 juin 2019 à 23h55min

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Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu ce samedi, 22 juin 2019 à Ouagadougou, une session de son Bureau politique national (BPN). Cette instance, qui avait à son ordre du jour des sujets relatifs à la situation nationale, à la vie du parti et à la stratégie électorale, a été présidée par le premier responsable du parti, Zéphirin Diabré. Interrogé sur le sujet, M. Diabré a dépiécé le nouveau code pénal.

Au lendemain de l’adoption de ce nouvel instrument pénal, qualifié de « liberticide » par plusieurs organisations nationales et internationales de défense des droits humains, ainsi que des acteurs politiques, le président de la première force politique de l’opposition burkinabè n’a pas masqué ses mots pour fustiger ce nouvel instrument. Il réagissait ainsi à des questions de journalistes au sortir de la cérémonie d’ouverture de cette session du BPN.

Zéphirin Diabré constate que ce code pénal est un « forcing » fait par la majorité avec, en sus, des propos discourtois. Il qualifie également cette loi de « liberticide », avec pour motivation, à son adoption, que l’on va démoraliser les Forces de défense et de sécurité.

« Ils (dirigeants, ndlr) veulent empêcher les journalistes de faire leur travail. Ça n’a pas de sens. En fait, le MPP ne veut pas que les gens soient au courant de ses échecs dans le combat contre le terrorisme », décèle M. Diabré, précisant qu’il s’agit par-là de masquer les attaques et les morts.

« Mais on ne masque pas le soleil avec la main », réplique Zéphirin Diabré, pour qui, interdire certaines publications aux journalistes burkinabè impliquerait que c’est, désormais, au pouvoir de dire ce que ceux-ci doivent dire ou non.

Pour lui, c’est donc une force qui est faite aux journalistes burkinabè vivant sur le territoire national. Zéphirin Diabré, qui dit constater simplement une censure, trouve cela curieux de la part d’un pouvoir issu d’une insurrection populaire.

« Les arguments développés dans le cadre de l’adoption de cette loi volent très bas. Ils croient qu’on est au stade des censures avant. Mais, l’information est aussi ouverte ; elle n’est pas que le fait des journalistes, les citoyens sont eux-mêmes des informateurs », brandit-il, avant d’affirmer que cette loi n’a pas de sens.

« Mais je pense qu’ils vont profiter de ça pour mettre aux arrêts quelques activistes et autres, mais ça ne prospérera pas », devine Zéphirin Diabré.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 24 juin 2019 à 01:49, par Kiendrebeogo Herman En réponse à : Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

    Ça va pourtant prospérer Mr zeph. Je ne te comprends pas. Quelqu’un qui prétend diriger ce pays un jour veut qu’on continue de divulguer les secrets de sa défense. Est ce que zeph tu as vu cet anarchie où. En France en Amérique en Russie y’a pas ça. J’ai honte de toi en écoutant tes propos. L’insécurité n’est pas le seul point de programme pour vous en 2020 pour battre rock. Ce n’est pas non plus en diffusant les nombres de mort et montrer la position de l’armée que vous pouviez changer la mentalité des gens à ne pas voter rock. Concentre toi sur ton programme de 2020 et laisse le pays avancé. Ce qui arrive à l’autre peut t’arriver demain. Adaptons nos lois selon nos circonstances actuelles. Cette loi est venu en retard. Que Dieu bénisse le Faso

    • Le 24 juin 2019 à 10:13, par YAAM SOBA En réponse à : Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

      Mon ami, il ne faut pas comparer l’insécurité de la France à celle du Burkina Faso. Est-ce que tu as déjà vu des POLICIERS français aller en grève pour réclamer des armes et du matériels sophistiqué ? Est-ce que tu as déjà vu des terroristes attaqué l’Etat major francçais ? As-tu déjà vu des français fuir des villages de leurs pays à cause de l’insécurité ? Pourtant au Burkina Faso c’est bel et bien le cas. par la faute du régime laxiste et incompétent de Roch, une bonne partie du pays est hors de contrôle par l’Etat, plus de 1993 écoles fermées, plus de 1,2 millions de déplacés, des CSPS fermés, des enlèvements... Il ne faut pas chercher à justifier la mal gouvernance de Roch qui est chaotique sur tous les plans.

    • Le 24 juin 2019 à 11:12, par Charles En réponse à : Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

      @Internaute Hermann Kiendrebeogo, laissez moi vous dire que en 3 ans et demi de gestion mitigée, Roch Kaboré a transformé le Burkina en Etat défaillant !
      Par la faute de Kaboré notre État en échec a perdu le monopole de la puissance légitime sur son territoire.

      Un État défaillant « est confronté à des problèmes qui compromettent sa cohérence et sa pérennité ». Des indicateurs probants sont :

      _ un gouvernement central si faible ou inefficace qu’il n’exerce qu’un contrôle marginal sur son territoire
      _la légitimité du gouvernement à prendre certaines décisions est contestée ;
      _des milices (Kogl-wéogos) qui se substituent en force de l’ordre républicaines
      _l’absence de services publics essentiels ;
      _une corruption généralisée ;
      _la présence de réfugiés ou des déplacements de populations ;
      _une crise économique ;

    • Le 24 juin 2019 à 12:45, par Sidpassata Veritas En réponse à : Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

      Monsieur Kiendrebeogo Herman ce que vous avez écrit est plein d’erreurs parce que vous n’exprimez que votre exaspération sans tenir compte de la vérité. Constatez-vous-même :
      - Zeph n’a pas dit comme vous le lui reprochez « qu’on continue de divulguer les secrets de sa défense ». Ne lui reprochez pas ce qu’il n’a pas dit.
      - Quand vous dites : « Est ce que zeph tu as vu cet anarchie où. En France en Amérique en Russie y’a pas ça », savez vous qu’en France, le journaliste professionnel jouit du principe légal de la protection des sources ? en clair, ça veut dire que là-bas, même quand un journaliste, dans le cadre de ses fonctions, arrive à obtenir et publier une information secrète et même gênante, ni le ministre, ni le juge n’ont le droit de l’obliger à dévoiler sa source d’information. Par contre, c’est au journaliste que l’on va s’attaquer si l’information est fausse ou diffamatoire.
      - A mon avis, l’information est une donnée très importante dans une démocratie pour permettre aux citoyens d’exercer le contrôle démocratique qui rend le système mature. C’est pour cette raison qu’il vaut toujours mieux être très prudent et regardant quand le pouvoir en place commence à toucher à la liberté d’informer qui conditionne le contrôle démocratique. L’insécurité demande à tous de faire attention à ce qu’on publie et à ce qu’on dit. Mais on sait aussi que les pouvoirs en place sont souvent tentés de s’appuyer sur l’argument de la sécurité pour faire taire les leaders d’opinion qui permettent de mettre à nu leurs inconséquences. L’exemple des citoyens du Tchad est là ; depuis plus d’un an ceux-ci se voient privés d’accès à Internet sur le prétexte de la sécurité de l’État. Dans certains pays, y compris au Burkina (sous Blaise), on a vu les autorités faire couper l’ensemble des réseaux de téléphonie mobile ; afin d’empêcher des citoyens de se mobiliser et de manifester contre leurs politiques. Les dictatures s’installent toujours en douceur et il vaut mieux rester lucide et vigilant sur les glissements par petites touches. Sinon, quand il sera trop tard, il faudra ensuite une insurrection pour imposer violemment le principe de l’alternance démocratique.

  • Le 24 juin 2019 à 10:08, par Divorce avec l’insurrection En réponse à : Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

    Si nous avons sacrifié nos vies les 30 & 31 Octobre 2014 pour arracher la liberté démocratique, ce n’est pas pour retourner dans la dictature.
    Cette modification du code pénal, est une loi liberticide !

    • Le 24 juin 2019 à 10:17, par Mea Culpa En réponse à : Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

      La modification du code pénal dans sa forme actuelle est pire que la modification de l’article 37 de la constitution en 2014. Tout vrai patriote qui a combattu l’article 37 doit impérativement combattre ce nouveau code électoral avec la dernière énergie car ce code est liberticide et anti peuple.

    • Le 24 juin 2019 à 10:30, par Ferkêbougou En réponse à : Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

      Nous savons tous que ce projet de loi a été taillé pour des personnes de mauvaises foi qui veulent l’utiliser pour régler des comptes aux activistes qui critiquent ou qui dénoncent les mauvaises gestions. Faisons attention à ne pas remettre notre démocratie et notre liberté en danger que nous avons acquis chèrement en chassant un dictateur après 27ans de règne.
      Courage à nos FDS !!!
      Paix aux âmes des martyrs de l’insurrection et du putsch manqué de Diendiéré !

  • Le 24 juin 2019 à 10:20, par Juste Juste En réponse à : Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

    Bien dit Président DIABRE !!! On sait tous que ce processus de législation dans l’urgence dégage l’impression d’une précipitation, mais aussi d’une volonté de cibler et de neutraliser des acteurs précis qui ont dénoncé les violations des droits humains commises dans le cadre de la lutte contre les groupes armés. Le droit pénal ne doit et ne peut en aucun cas être utilisé aux fins de criminaliser le travail d’information qui a un but d’intérêt public.

  • Le 24 juin 2019 à 10:23, par Sauvons La Patrie En réponse à : Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

    Je demeure encore convaincu pour ma part que cette modification est sans réel intérêt. Le seul vrai effet qu’il aura sera de donner l’impression qu’on tente de bâillonner des personnes qui n’en valent peut-être même pas la peine. Je note juste déjà ce qui suit :

    1. Le code pénal a été adopté en 2018 et ce n’est pas à l’honneur de nos dirigeants (gouvernement et parlementaires) de n’avoir pas pris en compte ce qui s’impose aujourd’hui à eux et qui les pousse à re-légiférer. On ne gouverne pas par la réaction ; il faut savoir anticiper. Les publications ciblées n’ont pas commencé après 2018. J’aimerais bien entendre les acteurs de la justice, en particulier les magistrats sur le sujet : la loi actuelle vous empêche-t-elle vraiment de sévir ?
    2. Constance et cohérence : je suis sûr que parmi ceux qui ont délibéré en CM sur le sujet aujourd’hui, il y’en aurait qui aurait crié au scandale si c’était sous le régime Compaoré qu’un tel projet avait été porté. La même chose ne doit pas être inacceptable sous Blaise et tolérable sous Roch. Où est donc la cohérence ?
    3. Légiférez toujours comme si vous le faites pour vous. Les lois que vous adoptez aujourd’hui seront celles qui vous seront appliquées demain ;
    4. Espérons qu’il y’a une bonne et plus importante loi qui ait conduit à la tenue de cette session extraordinaire. Sinon convoquer une session extraordinaire, qui a un coût, pour ce projet de loi ou des lois qui auraient pu attendre la session budgétaire serait très dommageable pour la poche du contribuable.

    Et ainsi on créera des "martyrs" inutiles.
    Vous abandonnez la proie pour l’ombre.

  • Le 24 juin 2019 à 10:33, par Jeune Patriote En réponse à : Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

    Cette loi a été votée spécialement contre Naïm TOURE. J’ai eu l’occasion d’exprimer toute mon admiration à Naïm TOURE lors des obsèques des dix (10) martyrs de TOENI, à DEDOUGOU. Je pense que ce Monsieur prend beaucoup de risque et consent beaucoup de sacrifice pour nous informer. Sans Naïm, un gendarme qui devrait être évacué allait mourir par manque de soin. Nous devons le protéger contre les vautours et autres prédateurs très affamés de son sang rouge de guerrier. Dieu veille sur toi, vaillant combattant de la liberté !

  • Le 24 juin 2019 à 10:39, par Camarade Dipama En réponse à : Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

    A quel jeu ce gouvernement joue ? Non seulement le gouvernement ne donne pas de bonnes et vraies informations à la population et ils veulent empêcher empêcher les autres de le faire. On a vu le cas de Yirgou où le gouvernement faisait état de 16 morts, pourtant au même moment les lanceurs d’alertes faisaient cas d’une centaine de mort et la presse dénombrait un soixantaine.
    Après le gouvernement est revenu sur son bilan en faisant cas de 46 morts. Il a fallu que le collectif de lutte contre la stigmatisation des communautés fassent le vrai bilan en dénombrant par voie de presse 210 morts. Si on doit compter sur ce gouvernement, nous ne serons jamais informés ! La preuve est que s’il n’y avait pas les réseaux sociaux, beaucoup de drames terroristes allaient passer sous silence !

  • Le 24 juin 2019 à 10:46, par Volta Noire En réponse à : Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

    Tout ce qui arrive à ce gouvernement,c’est leurs incompetences passées qui les rattrapent... Vous votez une loi dans la précipitation pour soulager votre "douleur ici et maintenant"...et bien !!! Vous ne feriez qu’aggraver cette douleur à court et a long terme et par ricochet vous mettre la corde au cou définitivement car la vérité va vous échapper et vous surprendre !!...Un bon dirigeant doit tout en pensant au présent (lui) penser au monde futur en creusant dans son psychique pour faire naître des formules magiques qui feront avancer son pays et soulageront les générations futures... En effet les occidentaux ne vont jamais en arrière quelque soit l’obstacle,ils n’ont pas l’habitude de voter des lois qui stabilisent une chose ou l’arrêt mais pour plus l’améliorer !!!
    Et voici leurs formules<>ainsi de la machine à vapeur, le blanc est allé à la machine à explosion et aujourd’hui à la machine électrique... Avec le net, les mensonges d’’avant ne peuvent plus se faire une place au soleil... C’est à ce monde de s’adapter à son évolution. La vieille école" doit s’adapter à la nouvelle technologie et même l’améliorer. Imaginez ce monde en 2050 ou 2060 sur le plan technologique ; rien ne pourra plus être caché, car les drones seront capables d’aller sur tout lieu récupérer information ou l’interview pour le ramener à son auteur. Pouvez vous vous asseoir au Burkina pour arrêter la technologie qui est utilisée pour la recherche de la vérité ? Je dis non ! Mais il faut plutôt s’y adapter et améliorer son utilisation et non pas l’arrêter ou l’interdire. Si vous arrêtez l’utilisation de la technologie, elle deviendra clandestine et dangereuse et vous ne pourrez plus la contrôler ni la voir en activité et ça c’est plus dangereux encore. Tout peut se faire par Watsapp ou Facebook, ou Messenger et il sera impossible de voir les sentiments des gens et même de détecter les auteurs. La clandestinité sera dangereuse chers gouvernants ! Cette loi est alors inutile !

  • Le 24 juin 2019 à 10:59, par sidwaya Gomis En réponse à : Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

    Une chose est sûre et certaine : que la presse burkinabè parle ou non de nos succès ou de nos échecs dans la lutte contre le terrorisme, la presse internationale en parlera et en fera des commentaires chaque fois que nécessaire.

    Quant aux secrets militaires, c’est aux militaires de les garder secret. Ce n’est pas une loi qui va garder secret les secrets militaires. C’est le savoir faire et le savoir être des militaires qui va garder secret leurs secrets.

    Dites vous que si un journaliste a pu découvrir un secret militaire c’est que sans doute d’autres personnes l’ont aussi découvert.

    En plus, un journaliste qui divulgue ce que l’on pourrait qualifier de secret militaire aide en réalité les militaires ; en effet divulguer des secrets militaires c’est alerter les militaires que leur dispositif de confidentialité est défaillant et mérite d’être réexaminé le plus rapidement possible.

    Inversement ne pas diffuser ce que l’on sait de secret chez les militaires, c’est contribuer à endormir leur vigilance jusqu’au jour où le réveil sera très douloureux.

  • Le 24 juin 2019 à 12:48, par Phil En réponse à : Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

    Il serait plus intéressant quand on parle du développement du pays de partir d’un constat initial et de ce qui est fait, cela nous permet de juger, dire que rien ne va sans donner des faits ou des statistiques relève d’un jugement erroné. Aucune loi n’est parfaite, on l’améliore au fur et a mesure dans sont application car c’est le terrain qui déterminé l’action. Paix pour le Faso

  • Le 24 juin 2019 à 14:19, par YAMKOUL En réponse à : Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

    Trop de liberté tue la liberté et engendre des bêtises. Permettre à ce que certains journalistes qualifiés de tonneaux vides vomissent des salades à tout moment va à l’encontre de la Loi. Zéphirin même le sait bien et il s’oppose de façon aveugle. Qui peut jurer qu’il n’y a pas de liberté de presse au Burkina Faso ? Dans le contexte actuel, pourquoi s’opposer à l’adoption de cette loi ? Etes-vous des terroristes tapis dans l’ombre ?

  • Le 24 juin 2019 à 16:46, par jeunedame seret En réponse à : Session du BPN de l’UPC : Le nouveau code pénal préoccupe !

    Ça c’est vrai ZEPH. Toi au moins tu as encore la Raison. Mais ce pouvoir devient une troupe d’hommes avec des moelles épinières. Cette loi est une intimidation. Une dictature. Une fuite de responsabilité. Une occasion de tricherie. Une conduite de la population vers l’abîme. Une sorcellerie. Rien ne prouve qu’un silence des journalistes garantira une sécurité au Faso. Il ne faut pas se cacher derrière une loi imbécile pour excuser ses bêtises de gouvernement et dépêcher une victimisation de la population. RMCK risque un 30 juillet, ou un 30 septembre.

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