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Déplacés de Silgadji à Ouagadougou : « On nous a demandé de retourner d’où nous venons »

Publié le dimanche 23 juin 2019 à 23h45min

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Déplacés de Silgadji à Ouagadougou : « On nous a demandé de retourner d’où nous venons »

Ce vendredi 21 juin 2019, Ablassé Ouédraogo, président du Faso autrement a visité à Pazani au secteur 38, arrondissement 9 de Ouagadougou, deux sites qui accueillent des déplacés venus de Silgadji. Il dit être venu exprimer sa compassion à l’endroit de ces personnes qui ont tout abandonné pour sauver leurs vies.

L’arrondissement 9 de Ouagadougou accueille plus de 1300 déplacés venus du Sahel sur huit (08) sites. Pazani, au secteur 38 dudit arrondissement accueille les déplacés sur cinq sites. Ce sont deux de ces sites qui ont reçu la visite d’Ablassé Ouédraogo, président du Faso autrement.

Sur place, des déplacés, tous de la même famille originaire de Toèga dans le Kourwéogo, mais installée à Silgadji depuis plusieurs générations. L’un des ainés, S. S. raconte les circonstances de leur arrivée à Ouagadougou aidé par des parents de leur village d’origine : « C’est la peur qui nous a fait fuir. Tout a commencé avec l’assassinat du pasteur et de sa famille. Puis les attaques terroristes se sont multipliées et d’autres personnes ont été tuées. Au regard de la menace de plus en plus présente, nous avons décidé de fuir. J’y ai laissé une vingtaine de chevaux qui errent en brousse. Mais l’essentiel, ici nous sommes en sécurité. »

Sur le premier site visité par Ablassé Ouédraogo, les déplacés arrivés il y a 13 jours, disent avoir loué à 12 500 F CFA pour le mois chacune des maisons qu’ils occupent. Pour ce qui concerne la nourriture et l’eau, ce sont de bonnes volontés qui laissent parler leur cœur en leur apportant de quoi subsister.

Sur le second site par contre, les déplacés sont hébergés dans une école. Là également ce sont de bonnes volontés qui leur apportent des vivres.

Aucun intrus parmi nous…

Le souhait de ces déplacés, c’est de rejoindre un site aménagé où ils pourront être pris en charge. Mais ne leur parlez surtout pas de se rendre à Barsalgho ou Foubé tel que suggéré par le gouvernement. Le traumatisme, les massacres et l’horreur vécus leur a ôté toute envie d’y retourner. « On nous a demandé de retourner d’où nous venons. Barsalgho et Foubé c’est pareil que d’où nous venons. Si nous avons pris la fuite, c’est parce que nous avons vu les massacres, ce n’est pas suite à des témoignages. C’est ce que nous avons vécu. Ce n’est pas que nous voulons désobéir au gouvernement, mais ne nous voulons vraiment pas retourner. »

« Le jour où ils sont venus nous dire que si nous voulons de l’aide, nous devons aller à Foubé ou Barsalgho, nous étions tellement tristes que nous avons perdu l’appétit. Foubé n’est pas loin de Silgadji et les massacres sont fréquents, nous ne voulons donc pas y aller. », se confie toute triste S. Ouassilatou.

Et sur la question de la possible infiltration en leur sein d’éventuels terroristes, S.S. se veut catégorique « Ici nous sommes tous de la même famille. Nous avons le même aïeul et venons tous de Toèga. Aucun intrus ne peut être parmi nous. »

Il est appuyé dans ses dires par Y. K. « Les autorités peuvent venir faire des contrôles pour se rassurer que parmi nous il n’y a aucun terroriste. Nous sommes tous de la même famille. »

Des femmes et des enfants apeurés…

S’il y a une chose qui saute aux yeux sur les deux sites, c’est le grand nombre d’enfants et de femmes. Tout comme S.S, les femmes ne souhaitent plus retourner à Silgadji, tant le traumatisme est encore présent. « Quand les terroristes venaient dans le village, nos hommes fuyaient pour se cacher. Mais à un moment donné, lorsque les terroristes ont constaté l’absence fréquente des hommes, ils se sont mis à battre les femmes et à piller les biens. Depuis que nous sommes arrivés ici, nous sommes en sécurité. Nous ne voulons pas y retourner quand on pense à tous les massacres et toutes ces veuves qui sont restées là-bas, parce que ne sachant pas où aller. C’est toute cette peur qui nous a poussés à partir. », témoigne K. Y, un enfant dans les bras.

Une maman désespérée…

Alors que les visiteurs du jour s’apprêtent à quitter leur site, une maman décide d’expliquer ses déboires. Son fils et l’un de ses frères ont été invités par un homme pour, dit-il , aller « causer ». Et depuis trois jours qu’ils sont partis plus aucune nouvelle des deux. « Je suis vieille et ce sont ces deux qui sont mon soutien. Mais s’il leur arrive quelque chose, que vais-je devenir ? Je suis arrêtée devant vous vivante, mais je ne suis pas heureuse. Ma vie est finie. Depuis avant-hier, je ne peux pas manger, je ne peux rien faire, je suis rongée par l’inquiétude. », confie-t-elle au bord des larmes.

Une mairie surprise et dépassée par l’arrivée des déplacés

Selon Hamadé Sawadogo, 2e adjoint au maire de l’arrondissement 9, l’arrivée des déplacés a été une surprise, de sorte qu’aucune aide provenant de l’arrondissement n’a pu être fournie aux déplacés. La seule action entreprise par la mairie, c’est le dénombrement des déplacés. « L’arrondissement ne peut pas donner un soutien quelle que soit la forme. Mais l’arrondissement peut porter, lancer un cri du cœur à l’endroit des bonnes volontés de l’arrondissement et au sein du gouvernement. » Et selon l’adjoint au maire, cet appel a été entendu et de bonnes volontés apportent des vivres et de l’eau aux déplacés. Occasion pour lui de saluer ces généreux donateurs.

Ablassé Ouédraogo appelle à la réconciliation

C’est pour témoigner sa compassion aux déplacés, que Dr Ablassé Ouédraogo dit avoir effectué le déplacement sur les deux sites. Et pour lui, au regard de tout ce qu’ont vécu ces déplacés, le gouvernement devrait travailler à leur offrir le minimum. C’est en cela que la solidarité nationale prend tout son sens.

Il ajoute par ailleurs : « Il faut que le gouvernement comprenne que tous ceux qui ont fui ne vont pas retourner ni à Barsalgho, ni à Foubé comme il le demande tout simplement parce que ces personnes sont traumatisées. Le danger qui les a fait quitter le sahel existe toujours. Le gouvernement de façon responsable doit attaquer le mal à sa racine au lieu de chercher des solutions provisoires. », martèle le président du Faso autrement.

Il recommande alors au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour stabiliser la situation sécuritaire sur toute l’étendue du territoire. « La réalité est que le Burkina Faso sous peu sera fait de personnes déplacées. »
C’est pourquoi il appelle le gouvernement à la réconciliation pour tenir tête aux terroristes.

« N’ayons pas peur des mots, n’ayons pas peur des actes, Président Kaboré allons à la réconciliation ! Asseyons-nous tous, le Burkina Faso est notre pays, il appartient à nous tous de le défendre. Un, on est fort, divisés, nous allons tous disparaître. », a lancé Ablassé Ouédraogo à l’issue de sa visite.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 23 juin 2019 à 00:20, par Jean-Paul En réponse à : Déplacés de Silgadji à Ouagadougou : « On nous a demandé de retourner d’où nous venons »

    Ablassé, on te demande, toi tu donnes quoi aux réfugiés. Il ne s’agit pas de venir rendre visite à ces déplacés puis lancer un appel au gouvernement. Fais d’abord un petit geste et ensuite tu pourras conscientiser les autres.

  • Le 23 juin 2019 à 02:06, par Zach En réponse à : Déplacés de Silgadji à Ouagadougou : « On nous a demandé de retourner d’où nous venons »

    Tout est normal. Arreter d’enfanter au hazard. Le BF a assez de sous pour s’en sortir mais au regard des demandes ici et la, tout devient difficile. IL FAUT APPRENDRE A VIVRE SANS DIEU.

  • Le 23 juin 2019 à 05:23, par ablasserie En réponse à : Déplacés de Silgadji à Ouagadougou : « On nous a demandé de retourner d’où nous venons »

    Ablacé toujours dans ces ablasseries. En quoi, il faut forcément aller à la réconciliation en étant sur un site de réfugiés. Le Peuple ne peut oublier : vérité en 1er, justice en 2ème puis réconciliation et pardon. On ne peut faire l’économie de ces étapes au risque de tomber plus tard dans un vrai gouffre. La situation des réfugiés et de l’insécurité ne doit pas être de la récupération basse politicienne en ce temps de précampagne électorale en vue de 2020. Soyons sérieux.

  • Le 23 juin 2019 à 08:41, par Kidrh En réponse à : Déplacés de Silgadji à Ouagadougou : « On nous a demandé de retourner d’où nous venons »

    "La,réconciliation pour tenir tête au terrorisme". Est ce à dire que le terrorisme ne s’attaque qu’aux militants ou partisans du régime ? Est ce à dire qu’ils existe des Burkinabès conscients qui sont indiferants à ce que vit le pays ? Est ce à dire que les terroristes ont des liens avec ceux qui crient à la réconciliation.
    Il est honteux, machiavélique de faire de faire de la détresse des victimes du terrorisme un fonds de commerce.
    Nous sommes tous de victimes potentielles. Ne jouons pas au pyromanes .

  • Le 23 juin 2019 à 10:09, par Moktar En réponse à : Déplacés de Silgadji à Ouagadougou : « On nous a demandé de retourner d’où nous venons »

    La dame qui dit que ya pas de terroristes parmi eux parce qu’ils sont du même aeuil... C’est très grave car ça veut dire qu’ils sont tous de la même même ethnie et que y a pas de gens d’une autre ethnie. C’est très grave parce que si c’était un peul qui dit ça on va dire qu’il ment et est complice.
    Depuis Yirgou on a ouvert la boîte de pandore. Le pire c’est que NOUS N’AVONS RIEN COMPRIS DU PROBLÈME. Le pire est devant nous.

  • Le 23 juin 2019 à 13:18, par LE GRAND ZAPATA En réponse à : Déplacés de Silgadji à Ouagadougou : « On nous a demandé de retourner d’où nous venons »

    NOUS PAS BOUGER : C’est LE CÉLÈBRE CHANTEUR MALIEN SALIF KÉITA qui dans les années 1990 a magiquement fredonné ce titre à succès qui parlait uniquement de L’IMMIGRATION AFRICAINE en EUROPE et plus particulièrement en FRANCE. SALIF croyait bien faire en chantant pour défendre ouvertement la majorité des africains en situations irrégulières (sans papiers et autres titres de séjour !) en FRANCE qui était arrêtée et directement renvoyée dans leur pays d’origine manu-militari. C’était vraiment humiliant de voir comment les africains étaient traqués et entassés comme des animaux. Aujourd’hui, les choses ont nettement évolué dans un discours plus policé et moins haineux, même si l’immigration a dorénavant pris une autre forme.

    MAIS, POURQUOI CHAQUE JOUR LES AFRICAINS RISQUENT LEUR VIE POUR AFFRONTER LA TRAVERSÉE MARITIME POUR ALLER SEULEMENT EN EUROPE ??!! Tout le monde est à la recherche du bienêtre et la paix intérieure. Nous avons de très mauvais dirigeants politiques qui s’en fichent éperdument du devenir de leurs populations laissées à elles-mêmes et complètement abandonnées à leur triste sort. Pas de politique de développement structurant qui va profiter à tous à part égale. Une minorité s‘accapare toute la richesse nationale laissant le reste de la population dans le dénuement total. Donc, on a LES RICHES qui n’ont pas de sentiments face AUX PAUVRES qui manquent de tout et de rien pour pouvoir joindre les 2 bouts. La misère fait beaucoup trop de ravage.

    Ces 3 dernières années, avec LE TERRORISME qui s’est implanté au NORD et à L’EST à un rythme effréné, les populations dans ces 2 zones vivent constamment dans l’insécurité et la peur. Pour espérer sauver leur peau, depuis peu, un groupe de personnes a convergé vers OUAGADOUGOU. Devant cette situation alarmante et intenable, d’aucuns voient déjà des mains déstabilisatrices du RÉGIME KABORÉ et poussent la méchanceté en les accusant de transporter nuitamment « LES BURKINABÈ DU NORD » pour venir s’installer de force et anarchiquement dans la capitale politique. Les populations fuient les camps de rassemblement installés au NORD par peur de représailles dans UNE GUERRE INTERCOMMUNAUTAIRE qui se profile lentement et surement à l’horizon. C’est vraiment écœurant de voir des dirigeants parler D’INFILTRÉS TERRORISTES parmi nos réfugiés nationaux sans brandir la moindre preuve. Comme d’habitude, rien que des accusations fantaisistes qui pourrissent inutilement le débat sociopolitique..

    LE BURKINA FASO APPARTIENT À TOUS LES BURKINABÈ SANS EXCEPTION !

    LE RÉGIME KABORÉ A L’OBLIGATION DE TRÈS BIEN S’OCCUPER DE NOS RÉFUGIÉS NATIONAUX !

    QUE DIEU LE PÈRE TOUT PUISSANT BÉNISSE LE BURKINA FASO !

    PAIX ET AMOUR AU BURKINA FASO !................L’HOMME DU RENOUVEAU BURKINABÈ, LE GRAND ZAPATA !!!!

  • Le 23 juin 2019 à 15:39, par ROLAND En réponse à : Déplacés de Silgadji à Ouagadougou : « On nous a demandé de retourner d’où nous venons »

    demander au ministre des mines ou a essakane il devrai etre les premiers a versé puisqu il doive l aide au locaux non

  • Le 23 juin 2019 à 15:44, par Le Vigilent En réponse à : Déplacés de Silgadji à Ouagadougou : « On nous a demandé de retourner d’où nous venons »

    Ablasse, tu veux dire qu’il y a des burkinabé qui peuvent bien contribuer à la lutte contre le terrorisme, mais qui attendent tout bonnement dans leur coin un éventuelle réconciliation avec l’on ne sait qui ? Vraiment, ton mot fétiche, et sûrement de campagne pour 2020, c’est « LA RÉCONCILIATION ». Dis-nous clairement qui doit se réconcilier avec qui et pour quels antécédents ?

  • Le 24 juin 2019 à 08:08, par Ibrahim En réponse à : Déplacés de Silgadji à Ouagadougou : « On nous a demandé de retourner d’où nous venons »

    Tout Burkinabe sur le le territoire Burkinabe a droit de mouvoir, de residence, et de protection et assistance partout sur le territoire national. Nous sommes tous egaux en droits et devoirs. Souhaiterons nous que les enseignants et autres fonctionnaires qui ont fuit le sahel pour cause d’insecurité afin de sauver leur vie retourner á leur postes afin d’être payés leur salaries. NON !!! Alors pourquoi traiter differemment ces vulnerables déplacés qui sont arrivés Ouaga pour plus de securité ? Arrêtons s’il vous plait, les propos xenophobes et les discours qui tendent á politiser l’appel en aide de nos vulnerables compatriotes. Aidons sincerement nous vulnerables, compatriotes pour un meilleur devenir de notre cher Burkina Faso. Personne sur cette terre n’est exempte d’etre un jour vulnerable et en besoin d’aide. Merci.

  • Le 24 juin 2019 à 09:11, par Le Tigre En réponse à : Déplacés de Silgadji à Ouagadougou : « On nous a demandé de retourner d’où nous venons »

    Imposé la terreurs au Burkina Faso pour l’obliger à allez à la réconciliation serait une farce. Nous devons être vigilant avec ce genre de discours. Nous avons déjà organisé une réconciliation et même décrété une journée nationale de pardon, qui n’ont pas permis d’éviter ces crises que nous connaissons. En vérité plusieurs millions de Burkinabè ne retrouvent dans ce discours ; et je doute fort de la sincérité de ceux qui réclament à cor et à cris la réconciliation nationale meme si elle reste une nécessité.

  • Le 24 juin 2019 à 09:52, par Le Tigre En réponse à : Déplacés de Silgadji à Ouagadougou : « On nous a demandé de retourner d’où nous venons »

    Imposé la terreurs au Burkina Faso pour l’obliger à allez à la réconciliation serait une farce. Nous devons être vigilant avec ce genre de discours. Nous avons déjà organisé une réconciliation nationale et même décrété une journée nationale de pardon, qui n’ont pas permis d’éviter ces crises que nous connaissons. En vérité plusieurs millions de Burkinabè ne se retrouvent pas dans ce discours ; et je doute fort de la sincérité de ceux qui réclament à cor et à cris la réconciliation nationale même si elle reste une nécessité. En réalité, la profonde convictions de certains d’entre eux, est qu’on fasse blackout sur les crimes de sang et économiques en disculpant les présumés coupables. Si nous y procédons l’Histoire nous rattrapera car, chaque régime commettra ses crimes et organisera sa réconciliation nationale. Il est de notre devoir d’épargner les futures générations d’un tel rituel sanglant.Je préfère que les faits soient établis et jugés par une justice impartiale et qu’après on se pardonne. s’il y’a lieu.

  • Le 24 juin 2019 à 12:31, par YAWOTO En réponse à : Déplacés de Silgadji à Ouagadougou : « On nous a demandé de retourner d’où nous venons »

    Je me demande souvent comment certains politiciens réfléchissent. Ils ne voit tout qu’à travers la politique. Des gens sont en train de fuir des massacres de terroristes et ce que tu trouve à leur dire pour les consoler et les encourager c’est la "RECONCILIATION" comme un perroquet qui ne peut répéter qu’un seul mot. Ceux qui sont en train de fuir doivent se réconcilier avec qui ? Les terroristes ? Et quelle est leur offense ?

  • Le 24 juin 2019 à 19:19, par jeunedame seret En réponse à : Déplacés de Silgadji à Ouagadougou : « On nous a demandé de retourner d’où nous venons »

    Comprenez Ablassé dans son entêtement pour cette réconciliation. Il connaît les stratégies d’avance entreprises pour inspirer et imposer cette réconciliation. Il est l’un des metteurs en scène complices du scénario écrit par blaiso kodjo. C’est son ami intime. Diendéré a raté le décor ; mais les acteurs et spectateurs circulent et réclament. Et Ablassé promet toujours la représentation, pour plaire à Kodjo en RCI.

  • Le 14 juillet 2019 à 19:11, par Patarbtallé En réponse à : Déplacés de Silgadji à Ouagadougou : « On nous a demandé de retourner d’où nous venons »

    Je comprends pas très bien Ablassé. De quelle reconciliation parle-t-il ? Se reconcilier avec qui au juste ? Avec les terroristes que nous ne connaissons meme pas ? avec ceux qui nous tuent que nous ne connaissons pas ? Des terroristes nous attaquent et lui il parle de se reconcilier pour vaincre ce mal : Des Ablasseries. Qu’il nous montre ceux avec qui le peuple doit se reconcilier pour vaincre le terrorisme. Des délires politiciens.

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