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Lutte contre le paludisme : Le CMI et SOS Sang conjuguent leurs efforts pour sauver des vies

Publié le vendredi 7 juin 2019 à 18h38min

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Lutte contre le paludisme : Le CMI et SOS Sang conjuguent leurs efforts pour sauver des vies

Dans le cadre de la promotion des collectes de sang, le Centre médical international (CMI), en collaboration avec SOS Sang, organise, chaque année depuis 2017, une collecte de sang. Objectif, combler le déficit de poches de sang dans les centres de santé pendant l’hivernage, période de pic des cas de paludisme. Et c’est dans cette dynamique qu’il a organisé, ce vendredi 7 juin 2019 à Ouagadougou, une collecte de sang.

Combler le déficit de poches de sang pendant la période de pic des cas de paludisme, c’est l’objectif visé à travers cette collecte de sang organisée chaque année par le Centre médical international (CMI) en collaboration avec SOS Sang. Selon le médecin-chef du CMI, Clémence Garnier Konaté, « pendant cette période, la plupart des victimes sont des enfants et des femmes enceintes qui décèdent par anémie ou par manque de sang. La contribution du CMI pour lutter contre cette terrible maladie, c’est de participer à la collecte de sang en vue de sauver des vies ».

Dr Clémence Garnier Konate, Medecin chef du CMI

Et cette année, dit-elle, ce sont les employés de l’ambassade de France, les écoles françaises, etc. qui prennent part à cette collecte avec une cinquantaine de poches de sang en vue. Elle précise que la plupart de leurs cibles sont les expatriés résidant au Burkina Faso et qui fréquentent régulièrement le CMI.

Pour le président national de SOS Sang, Jean Bosco Zoundi, la collaboration avec le CMI s’inscrit dans le cadre de la promotion des collectes de sang au profit des malades. « Et ces trois années de collaboration nous ont permis de sauver des vies », a-t-il reconnu.

Jean Bosco Zoundi, président national de SOS Sang

Sauver des vies, c’est l’objectif de Rosalie I. Yelkouni en donnant son sang. Car selon elle, lorsqu’on se rend dans un centre de santé et que l’on voit des personnes malades qui sont dans le besoin, l’on comprend qu’il est important de le faire quand on est bonne santé. C’est aussi ce qu’a dit Aboubacar Sakandé, l’un des agents du CMI, ajoutant que c’est un plaisir pour lui de pouvoir sauver une vie en donnant son sang.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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