L’année scolaire 2018-2019 aura été l’une des plus mouvementées dans le système éducatif au Burkina Faso. Elle devra s’achever dans quelques jours par les examens de fin d’année scolaire, du primaire au supérieur en passant par le post-primaire.

C’est connu, les épreuves de composition du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) session 2019 débutent le 6 juin. Dans certains établissements secondaires, les élèves de la classe de 3è sont en vacances. Les cours ont pris fin et le personnel d’encadrement, avant de libérer les élèves, a insisté sur la nécessité pour les candidats de réduire les temps d’études pour éviter de se surmener.

Travaux de groupe, cours intensifs et révisons générales

Dans d’autres établissements, on exploite toujours les derniers jours avant la date fatidique. Cela se passe par des travaux de groupe, des cours intensifs et des révisons générales.

Le Centre d’étude de référence des élèves et étudiants (CERCLE) de Ouagadougou fait partie de ces cadres de préparation des candidats aux examens scolaires. Il s’agit d’un établissement qui accueille des élèves renouvelant leur passage aux examens scolaires. Le 3 juin 2019, dans l’enceinte de l’établissement, des élèves de la classe de 3è suivaient des cours intensifs. « C’est le dernier jour des cours intensifs à l’endroit des élèves de la classe de troisième », a expliqué Daouda Ouédraogo, directeur des études du Centre d’étude de référence des élèves et étudiants (CERCLE).

Et de poursuivre qu’il s’agit de séances d’exercices dans les matières de mathématiques, sciences physiques et français qui durent une ou deux semaines en présence d’un professeur. Les frais de participation s’élèvent à 5 000FCFA.
Dans ce même établissement, d’autres traitaient des exercices en groupe. « On essaie toujours d’améliorer les matières qu’on ne maitrise pas », a expliqué l’un des membres de groupe ,Arouna Zaida, élève en classe de 3è. Il dit toutefois être prêt à affronter les sujets.

Arouna Zaida, élève en 3è

L’initiative des exercices de groupe, c’est de réviser les premières formules dont on ne se souviendrait plus, a justifié Raissa Ilboudo, élève en 3è.
Et pour Nestor Ramdé, professeur de mathématiques au CERCLE, « tout est mis à la disposition des élèves et il leur revient de tirer leur épingle du jeu »

Raissa Ilboudo, élève en 3è

« On ne peut pas être confiant à 100% »

Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, la composition du premier diplôme universitaire, le Baccalauréat, débutera le 21 juin. En attendant cette date, les candidats tiennent des travaux dirigés sous la supervision de leurs professeurs dans certains établissements. C’est le cas au Lycée Marien N’Gouabi de Ouagadougou.

« On a l’occasion de poser nos préoccupations », se réjouit Séraphine Hanro, élève en classe de Tle D au lycée Marien N’Gouabi. En plus de la primauté qu’elle accorde aux matières telles les mathématiques, les sciences de la vie et de la terre et les sciences physiques, elle dit s’exercer également en dissertation et commentaire en français et anglais. Mlle Hanro se montre confiante « même si on ne peut pas l’être à 100% ».

Séraphine Hanro, élève en Tle D

Qu’à cela ne tienne tous les candidats que nous avons rencontrés estiment que les groupes de travaux ne doivent pas comporter un grand nombre de membres s’ils veulent être performants.

Mariam Ouédraogo
Lefaso.net