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Gendarmerie nationale burkinabè : 80 ans pour « La patrie, la loi et l’honneur »

Publié le mardi 4 juin 2019 à 11h59min

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Gendarmerie nationale burkinabè : 80 ans pour « La patrie, la loi et l’honneur »

Le 2 juin 2019, la Gendarmerie nationale du Burkina Faso a eu exactement 80 ans. Gardienne des institutions républicaines, la Gendarmerie est une force créée pour garantir la sécurité des personnes et des biens, assurer le maintien de l’ordre public et l’exécution des lois. L’organisation de la Gendarmerie repose sur une adaptation des structures au niveau des différents échelons judiciaires, administratifs et militaires, ce qui explique sa présence sur l’ensemble du territoire.

C’est le 2 juin 1939 que la première unité de gendarmerie a été installée à Ouagadougou, avant d’être régularisée le 29 août 1946 par arrêté du gouverneur général de l’AOF. C’est quelques années après que Bobo-Dioulasso, alors ville de la colonie ivoirienne, bénéficiera de son poste de gendarmerie. Nous sommes le 23 février 1942. Après la reconstitution de la Haute-Volta, la gendarmerie s’entendra sur une bonne partie du territoire nationale. Banfora (18 avril 1951), Dédougou (18 avril 1949), Ouahigouya (23 novembre 1949), Fada N’Gourma (22 février 1950), Tougan (26 novembre 1952), Tenkodogo (15 janvier 1953), Koudougou, Dori et le poste de Yako en 1955…

Aujourd’hui, la Gendarmerie nationale comprend :

un état-major qui est l’organe central de commandement et d’administration. Dirigé par un officier général ou un officier supérieur de gendarmerie, il prend l’appellation de chef d’état-major de la Gendarmerie nationale et est secondé par un officier général ou un officier supérieur de gendarmerie appelé chef d’état-major adjoint. L’actuel chef d’état-major général de la gendarmerie nationale est le colonel Omer Marie Bruno Tapsoba.

3 régions de gendarmerie. La région de gendarmerie est une entité déconcentrée, dirigée par un commandant de région nommé par décret. Le commandant de région est secondé par un adjoint, nommé dans les mêmes conditions :

1re région de gendarmerie avec comme poste de commandement Kaya,
2e région de gendarmerie, poste de commandement Bobo-Dioulasso,
3e région de gendarmerie, poste de commandement Ouagadougou.

Les Groupements de gendarmerie

La Gendarmerie mobile.

La Gendarmerie nationale est chargée de veiller à la sécurité publique, veiller à l’exécution des lois et des règlements, assurer le maintien de l’ordre.

En cas d’état de siège ou de guerre, elle participe à la défense opérationnelle du territoire sous l’autorité du chef d’état-major général des armées.

Il faut dire qu’un gendarme est avant tout un militaire. Seulement, il est spécialisé dans le maintien de l’ordre public, le renseignement, la police judiciaire, la police administrative et la police des armées.

« À la gendarmerie, on sort de l’école des sous-officiers agents de police judiciaire. Il faut attendre le concours d’OPJ (Officier de police judiciaire) et le succès au stage au Centre national de qualification des sous-officiers de gendarmerie pour être déclaré OPJ » explique le capitaine Hervé Yé.

Les gendarmes sont souvent appelés « pandores », pourquoi ? « En 1852, Gustave Nadaud (Ndlr : poète et chansonnier français) écrit une chanson intitulée « Les 2 gendarmes ». Il surnomme un des gendarmes, personnage de la chanson, pandore, en s’inspirant du terme néerlandais « pandoer », désignant gendarme dans le royaume des Pays-Bas. Cette chanson a été très populaire d’où le surnom dans la culture populaire », rappelle le capitaine.

La devise de la gendarmerie nationale est « La patrie, la loi et l’honneur ».

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 4 juin 2019 à 20:41, par Yako En réponse à : Gendarmerie nationale : 80 ans pour « La patrie, la loi et l’honneur »

    D’ou l’adage en Dioula" Ni yé i den ke zandamou yé i bah lempo folo sara" Pour dire que depuis la nuit des temps les pandores ont tjrs incarnes l’autorite de l’etat.Joyeux anniversaire

  • Le 5 juin 2019 à 08:04, par levieuxsage En réponse à : Gendarmerie nationale burkinabè : 80 ans pour « La patrie, la loi et l’honneur »

    bonjour a tous.
    Merci pour l’histoire de la Gendarmerie retracée par le Faso Net et le Commandement de la Gendarmerie.
    cela permettra a tous de connaitre l’histoire de notre Gendarmerie.
    Bravo aux pandores qui abbattent un travail colossal pour le bien etre des burkinabé.
    je pourrais ajouter a la devise des Gendarmes ceci : "sacrifice pour la nation".
    proposition : a ce jour la Gendarmerie ne compte que trois Regions de Gendarmerie sur 13.
    je propose de mettre en place et le plus rapidement possible 13 Regions de Gendarmerie suivnt le decoupage administratif.
    pourquoi juste pour faciliter les procedures administratives, beneficier de ses avantages et etre plus rapide et efficace dans l’execution des missions. que les premieres autorités de la Gendarmerie prennent cela au serieux ou non, tot ou tard il le faudra.
    ensuite l’admission a la Gendarlerie est passe au BAC au lieu du BEPC. y’aura t’il un reamenagement dans les emouluments ou ce sera le statuquo ?
    Peuple et autorité du BURKINA FASO accompagnons nos valeureux pandores a la hauteur de leur sacrifice pour notre nation.
    Vive le Burkina Faso
    Vive la Gendarmerie
    vive la paix.

  • Le 5 juin 2019 à 08:25, par Wendmi En réponse à : Gendarmerie nationale burkinabè : 80 ans pour « La patrie, la loi et l’honneur »

    Joyeux anniversaire à cette institution républicaine. J’admire la DISCIPLINE, le COURAGE et l’ABNEGATION qu’incarne ce corps. Plein succès dans votre combat quotidien pour la paix et la sécurité au Faso. Si la Gendarmerie n’existait pas, il fallait la créer. Bon vent vaillants pandores !

  • Le 5 juin 2019 à 10:29, par warzat En réponse à : Gendarmerie nationale burkinabè : 80 ans pour « La patrie, la loi et l’honneur »

    Que Dieu, vous confère la sagesse de percevoir ce qui est juste, la volonté de l’accepter et la force de le défendre en toute circonstance. Nous vous aimons, nos frères gendarmes !!!

  • Le 5 juin 2019 à 10:38, par Dr. Ferdinand OUEDRAOGO En réponse à : Gendarmerie nationale burkinabè : 80 ans pour « La patrie, la loi et l’honneur »

    Lefaso.net, Prière de bien vouloir prendre les précautions nécessaires avant la diffusion d’informations historico-juridiques manifestement entachées d’une altération de la vérité sur l’anniversaire de la gendarmerie coloniale autrefois créée et régie par le droit français qui a aidé les colons a soumettre militairement et administrativement le peuple et le territoire du Burkina Faso a l’oppression d’outre-mer, maladroitement confondue ici dans le cas d’espèce avec la gendarmerie nationale du Burkina Faso dont l’anniversaire de la constitution républicaine ne saurait être antérieure a la date anniversaire de l’indépendance ou de la création du premier ordre constitutionnel républicain de la première république du Burkina Faso ou de l’ex-haute volta dont la constitution des différents pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire dont relève la gendarmerie nationale, a été promulguée le 30 Novembre 1960. Je vous invite par conséquent et vivement a mieux vous informer avant de publier des contre vérités juridiquement et scientifiquement vérifiables et réfutables, et malheureusement susceptibles de desinformer l’opinion publique sur des informations légales et précises relatives a une des plus prestigieuses sous- institutions republicaines garante de la souveraineté de la 4ieme République actuelle du Burkina Faso qui aura seulement 59 ans le 05 Août 2019 prochain. A bon entendeur, Salut. Je vous suggère pour votre gouverne journalistique de consulter l’ouvrage du Professeur SALIF YONABA a ce sujet. Honneur et gloire aux pandores nationaux qui ont prêté serment de défendre le Faso. Vive la gendarmerie NATIONALE décolonisée indépendante et fière de ne pas être aux ordres de l’impérialisme ou du néocolonialisme odorant. Paix aux âmes des vaillants pandores qui sont tombés sous la terreur des ennemis de la Patrie. Victoire à nos FDS contre ces barbares ou ces terroristes pillards des ressources de notre territoire dont le titre foncier n’a toujours pas encore été consacré dans la constitution pour assurer une sécurisation juridique effective et définitive du bien le plus précieux de tous les burkinabé , a savoir la terre natale qui les unie. D’où vient donc l’idée incohérente de cet anniversaire inexact de 80 ans ? Et quel est le motif républicain, juridique ou journalistique de cette célébration ou plutôt, de cette publication ?

  • Le 5 juin 2019 à 12:28, par Le Pacifiste En réponse à : Gendarmerie nationale burkinabè : 80 ans pour « La patrie, la loi et l’honneur »

    joyeux anniversaire.cet article nous permet de connaitre en quelques lignes l’histoire de notre gendarmerie.

  • Le 6 juin 2019 à 07:54, par levieuxsage En réponse à : Gendarmerie nationale burkinabè : 80 ans pour « La patrie, la loi et l’honneur »

    je prie les premiers responsable de la Gendarmerie et du Faso. Net de reagir par rapport à la puplication de l’internaute "Dr. Ferdinand OUEDRAOGO". l’analyse est pertinente. et les dates avancées exactes alors qu’est ce qui cloche ? eclairer notre lanterne SVP.

  • Le 7 juin 2019 à 15:16, par LE REVEUR PATIENT En réponse à : Gendarmerie nationale burkinabè : 80 ans pour « La patrie, la loi et l’honneur »

    C’EST POURQUOI NOUS DISONS TOUJOURS QUE PERSONNE N’A LE DROIT D’ÉRIGER D’AUTRES FORCES POUR LA PROTECTION DE NOS INSTITUTIONS EN DEHORS DE CES VAILLANTS GARDIENS. HEUREUX ANNIVERSAIRE ENCORE ET COURAGE DANS LA PROTECTION DE LA PATRIE PAR L’APPLICATION DE LA LOI ET DANS L’HONNEUR.

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