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Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

Publié le mardi 4 juin 2019 à 23h35min

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Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

Humanisme : un de ces mots qui chantent plus qu’ils ne parlent. Cette formule semble trouver sa réalité dans les tribulations que l’État burkinabè impose à Djibril Bassolé. Mais sait-il encore ce qu’est l’humanisme ? S’il croit le savoir, le moins que l’on puisse dire, c’est que la notion trouve ici l’occasion d’être galvaudée, nous rappelant avec tristesse, décidément, cette vérité qui dit que le pouvoir rend aveugle jusqu’à fouler aux pieds la dignité humaine.

Oui, cette attitude de l’État burkinabè à l’égard de monsieur Bassolé nous permet de prendre la pleine mesure de ce que la politique nous fait descendre du ciel sur la terre, mettant en évidence la formule machiavélique qui veut que « la fin justifie les moyens ». Sottise, opportunisme malveillant, immoralisme antidémocratique, car c’est ainsi que bien des dictateurs justifient leurs pires actions et crimes.

Qu’on se le dise bien, l’humanisme ne peut pas rester un vain mot, c’est un devoir. Sinon, à quoi ont servi toutes les luttes historiques pour défendre l’humanité ? L’humanisme est un mode d’être de l’homme. Il ne suffit pas de le revendiquer, c’est une responsabilité qu’il faut assumer, c’est un choix essentiel. Mais l’humanisme ici en question, ce n’est pas celui d’un autre âge européen et européocentrique. L’humanisme auquel je pense ici, c’est d’abord celui de Césaire, un humanisme de l’inclusion et non de l’exclusion. C’est ensuite celui d’Auguste Comte, un humanisme de la sacralisation de l’humanité, un humanisme laïc pour ma part.

Ainsi, quand bien même on le voudrait, on ne peut s’empêcher d’être sensible au sort qui semble être réservé à monsieur Bassolé, ce qu’il faut dénoncer avec insistance. Je puis témoigner avoir vu l’homme, d’abord vers la fin du mois de février dernier, puis le mercredi 6 mars, quelques heures avant qu’il ne soit évacué sur la Tunisie. J’ai vu un homme rongé et affaibli par la maladie. Comment peut-on alors perdre du temps à tergiverser sur un cas aussi urgent avec des prétextes tout aussi fallacieux qu’indignes d’un État démocratique, et qu’il serait honteux de relever ici, comme si l’on avait encore quelque doute sur la gravité de son état de santé ? Le temps que nous perdons dans d’inutiles arguties, est le temps que gagne la maladie pour faire ses ravages.

Il est opportun de rappeler qu’au moment de l’évacuation de monsieur Bassolé sur la Tunisie, c’est tambour battant que le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a publié un communiqué informant du fait, et précisant en conclusion que « cette évacuation participe de la volonté du gouvernement de veiller au respect des droits des personnes accusées et de s’assurer que les conditions sont réunies afin que chaque accusé puisse répondre de ses actes et participer ainsi à la pleine et entière manifestation de la vérité ».

Soit. Mais où en est-on aujourd’hui avec cette « volonté du gouvernement de veiller au respect des droits des personnes accusées… » ? La rapidité avec laquelle l’on s’est empressé de publier un tel communiqué participait-elle d’une opportunité de communication ? Cette évacuation n’était-elle qu’une imposture ? De la poudre aux yeux ? Une instrumentalisation de la situation du malade Bassolé à des fins lugubres et cachées ? Si ce n’est pas le cas, que l’on nous démontre le contraire. En revanche si c’est le cas, nous sommes loin de cet humanisme parlant et agissant dont on a voulu nous persuader à travers ce communiqué du 6 mars 2019.

Les arguments que nous entendons ici et là pour justifier cette rétention sont aux antipodes du communiqué. Question d’honneur et de cohérence, question de bon sens et de discernement aussi. Quid des procédures exceptionnelles ? Quid des décisions d’exception ? Où est la raison d’État, qui trouverait ici l’occasion pleine et entière de se manifester ? D’ordinaire, je ne suis pas un ardent défenseur de la raison d’État. Mais force est de reconnaître qu’elle peut constituer un artifice efficace pour faire face à certaines complexités de l’exercice du pouvoir, voire pour poser un acte d’humanisme en faveur d’un citoyen, qui plus est a été longtemps au service de l’État, dont la vie est menacée, fut-il accusé.

Je refuse de croire que la situation soit le reflet d’une incompétence, car les uns et les autres savent très bien ce qu’ils font et à quoi s’en tenir. Ils agissent en connaissance de cause. Mais l’homme politique ne doit jamais oublier qu’il est un homme avant d’être un politique.

La nouvelle constitution en cours a aboli la peine de mort. Ne faisons pas de Djibril Bassolé un condamné à mort par des moyens détournés, iniques et vils. Quel est donc le problème ? Si l’on craint que Djibril Bassolé, hors du pays, trouve les moyens de se dérober à la justice de son pays, il faut justement le mettre face à ses responsabilités. Mais l’homme d’honneur qu’il est ne saurait ainsi se soustraire à la justice en l’état actuel des choses et au point où il en est.

J’exhorte donc l’État burkinabè à se situer du côté d’une humanité, qui ne se confond pas avec le genre humain ou la collection des individus appartenant à l’espèce humaine, mais qui est l’ensemble de tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, œuvrent au progrès de la société humaine en faisant en sorte de rendre les hommes de plus en plus humain. Ce qui fait de nous individuellement des hommes, en effet, c’est que nous tirons bien notre qualité d’homme de cette humanité. Aussi, l’humanité nous transcende et il faut en être digne en commençant par avoir un comportement intègre à l’égard de notre prochain, les autres hommes. Monsieur Bassolé est de ceux-là.

Paris le 3 juin 2019

Jacques Batiéno
Professeur de philosophie
Paris (France)

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Vos commentaires

  • Le 4 juin 2019 à 09:18, par lepeul En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Bonjour,
    L’humain, avant tout je suis d’accord, mais l’arbre ne doit pas cacher la foret.
    Voyez - vous, ceci est un exemple des dirigeants africains, quand ils sont au pouvoir, il oublie que un jour la roue peut tourner. Combien sont ces burkinabés, malades, incapables d’avoir des soins adéquats ? Et pourtant les Simons, les Djibrils , les autres, quand ils étaient au pouvoir, ils avaient les moyens la capacité de faire construire un hôpital digne de ce nom au BURKINA AU PIRE un hôpital sous régional (H5) -G5. Avec l’aide des autres états.
    Mais comme ils sont égoïstes, inhumains, et savent qu’ils peuvent aller se faire soigner ailleurs, aucuns un effort.
    Aujourd’hui sans aucune honte ils veulent se faire soigner en France. Non Reste au Burkina, c’est là bas que tu payes des impôts. Il y a des hôpitaux au Burkina.
    Bon courage

  • Le 4 juin 2019 à 09:58, par PODA Alain En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Chers professeur, je suis totalement d’avis avec vous sur la notion d’humanisme que devrait avoir le gouvernement. Humanisme en lui permettant l’accès aux services de santé ici au Burkina. Mais je ne suis pas du tout d’accord pour son évacuation hors du pays pour se faire soigner. C’est pour cela qu’on dit que tout ce qu’on fait sur terre nous rattrape. Pendant près de 30 ans ils ont été aux affaires ici. Ils ont eu assez de temps pour dopter au moins un hôpital des équipements et/ou des médecins pour lesquels ils souhaitent être évacuer. Mais il ne l’ont jamais fait, car il savait qu’ils avaient la latitude d’aller à l’extérieur se faire soigner quand en viendrait le besoin. Pendant près de 30 ans ils ont mépriser notre système de santé et aujourd’hui encore ont en paie les frais nous autres citoyen moyen à travers les grèves du SYNTSHA. Si M. Bassolet à vraiment à servi son pays, et bien qu’il laisse maintenant son pays le servir en le soignant.
    Mon analyse est tout aussi valable pour le gouvernement actuel. S’ils continu à bazarder notre système de santé, un jour viendra où ils vont le regretter car on les obligera à se soigner ici....
    Nous le peuple n’arrivons pas à comprendre pourquoi après toutes ces années (plus de 50 ans d’indépendances) le Burkina n’a pas encore un seul hôpital digne de confiance pour soigner nos autorités. Tout l’argent mobiliser pour évacuer tous ces dignitaires depuis des années, aurait au moins pu équipé Yalgado et Sanou saourou, des derniers équipements de soin... Je suis vraiment consterné.... Quand il revendique non pas qu’on le soigne, mais qu’on l’evacue pour qu’il se soigne. Ça veut dire qu’il sait ce dont dispose nos centres de santé, Ce qui est le fruit d’un travail de plusieurs années auquel il a participé... Quand nous autres on est malade, Comment on fait ? On se débrouille ici... J’aurai voulu qu’il se débrouille aussi ici. Pour que serve de leçon à tous même au Président actuel et son gouvernement....
    Dieu protège le Burkina Faso et dopte nos gouvernants de bon sens et surtout du sens du devoir pour la patrie. Ce que nous n’observons pas encore à travers eux tous...

  • Le 4 juin 2019 à 10:15, par SOME En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Monsieur batieno, ce genre de philosophe, c’est eux qui nous ont mené le monde aujourd’hui là où il est : c’est-à-dire au bord du gouffre. Nous n’en voulons plus ! Il y a Philosophe et philosophe. Nul besoin de faire descendre les idées ou concepts du ciel, mais elles proviennent de la terre des hommes, des vrais hommes de par leur humanité. Ces philosophes qui pérorent parce qu’ils ont reçu un parchemin sans savoir exactement quoi en faire, à part aller se vendre au potentat du moment. Cela n’est point la philosophie et tu le sais ! Les philosophes-griots-mange-mil, ça ne date pas d’aujourd’hui malheureusement ; ce n’est pas eux qui ont fait avancer l’humanité car ils n’avaient pas d’humanisme.

    Quand tu oses écrire ceci « Il ne suffit pas de le revendiquer, c’est une responsabilité qu’il faut assumer, c’est un choix essentiel. », peut-on encore dire il y a un honneur de penser ?
    On voit bien le perroquet ayant bien appris sa leçon et qui croit pouvoir épater qui que ce soit. Tu défends ton pain, c’est ton droit que l’on doit respecter, mais ne crois surtout pas que c’est ta phraséologie, ni ton titre qui vont tétaniser qui que ce soit. On est ici au Burkina et on sait qui est qui. Ton bassolet que tu défends bec et ongles, c’est normal, mais certainement pas sur une base d’humanisme car lui-même ignore jusqu’à l’existence même du mot et du concept.

    Comme tu ne connais point cette vertu qu’on appelle la honte (oui c’est une vertu !), tu oses venir parler : « Le temps que nous perdons dans d’inutiles arguties, est le temps que gagne la maladie pour faire ses ravages. » Ce bassolet et sa clique n’ont pas eu à donner à d’autres cette chance d’avoir le temps que le temps fasse son boulot : vous vous êtes substitués au Temps (grand T) et avec les conséquences qui viennent avec, non seulement pour les victimes mais aussi et surtout pour vous. Pas plus qu’il y a deux ans, combien de personnes ont travaillé dans l’ombre, les pénombres et les ténèbres pour se venger de Valère Somé et avoir sa peau, lui qu’ils n’avaient pas réussi à faire assassiner ? Vous êtes trop mal placé pour venir donner des leçons d’humanisme à qui que ce soit !

    « J’exhorte donc l’État burkinabè à se situer du côté d’une humanité, qui ne se confond pas avec le genre humain ou la collection des individus appartenant à l’espèce humaine, mais qui est l’ensemble de tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, œuvrent au progrès de la société humaine en faisant en sorte de rendre les hommes de plus en plus humain. Ce qui fait de nous individuellement des hommes, en effet, c’est que nous tirons bien notre qualité d’homme de cette humanité. Aussi, l’humanité nous transcende et il faut en être digne en commençant par avoir un comportement intègre à l’égard de notre prochain, les autres hommes. Monsieur Bassolé est de ceux-là. » A quoi nous sert cette tirade ? Bravo Mr le perroquet : tes maitres sont satisfaits !

    Que le gouvernement tambourine à qui veut l’entendre l’évacuation de M Bassolet sur la Tunisie, cela vous chagrine car vous auriez préféré que Bassolet s’en aille nuitamment pour ne pas revenir, mais l’opinion publique vous a pris à votre propre piège. J’attendais aussi le mot « humanitaire », pendant qu’on y est !

    Vous tentez par tous les moyens de réutiliser la même ficelle en comptant sur le cours de événements et le soutien de vos frères maçons et dont il viendrait peaufiner les stratégies auprès des hauts grades à Paris. Et alors vous venez jouer votre partition en tirant vos salves dans cette guerre immonde contre l’Humanité, vous qui vous prétendez véhiculer l’humanisme. L’humanisme, c’est reconnaitre et appliquer l’humanité de l’Homme à l’Homme. Quelle misère de la philosophie, d’une certaine philosophie !
    SOME

    • Le 4 juin 2019 à 11:39, par Ka En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

      Merci mon ami SOME. Il est temps que Batiéno qui vient au secours de son parent cesse de prendre les Burkinabé pour des idiots et des aveugles : Le jour et la nuit ne sont pas à comparer. Il en est de même entre le diable et l’ange, entre une personne qui veut fuir la justice et celui qui assume. Que Mr. Batièno sache que personne n’est assez pur de péchés pour ne pas mériter un châtiment : Celui qui commet un crime va le payer, comme c’est le cas de son parent. Vos salades pour berner les bleus, s’apparente à du bavardage où tout est mélangé, et deviennent de la philosophie de maquis. Il y a des cliniques privées dans notre pays qui peuvent prendre en charge le soldat Bassolé.

      • Le 4 juin 2019 à 14:29, par VISION En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

        Ka,
        Chaque jour, vous confirmez ce que je pense de vous : un Esprit faible, doublé d’une haine primaire, personnelle et aveugle.
        Maintenant, vous êtes contre BASSOLE, parce c’est une affaire de Gourounsi ?
        Ka, vous alors là ! Je vous plaind.
        Que le Seigneur se soutienne de Vous. Votre esprit est obscurcie par la haine et vous n’avez plus la force de le voir.
        Triste.
        NB/ special pour Ka : jsuis Un moaga100% !)

        • Le 5 juin 2019 à 07:33, par SOME En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

          tu sais c’est qui es plutot a plaindre tellement tu n’as aucune vision contrairement a ton pseudo... Bref Si tu as un probleme a contrecarrer les arguments solides de ka, plie bagages, va t’asseoir et ecoute ou encore va te documenter. Il ne sert a rien de se lancer dans les attaques personnelles, meme si tu sembles avoir un probleme personnel avec Ka. On ne vient pas ici pour se regler les comptes. Chacun a sa vision et c’’est cela la richesse que respecter ces visions là sans agressivité gratuite. On combat les idees par les idees pas par les insultes et le mepris. C’est l’arme des faibles !
          YOU CANNOT KILL IDEAS : ON NE TUE PAS LES IDEES comme disait thomas sankara. Tu peux insulter les idees cela ne fera pas que tu as raison, encore moins que tu sois le plus fort ou je ne sais quoi encore
          SOME

          • Le 6 juin 2019 à 06:17, par ka En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

            Encore une fois, merci mon ami SOME : Comme j’ai dit à ce manipulateur voleur des pseudos, ‘’’il peut vomir comme il veut ses salades, il n’aura aucune auto critique de Ka.’’’ Dans ce bas monde mon ami SOME il y a deux individus : Des personnes honnêtes qui luttent pour que le monde soit meilleur, et des malhonnêtes qui mettent toujours les bâtons dans les roues des autres. Et si Lefaso.net décernait des médailles aux plus grands manipulateurs avec des multiples pseudos, cet individu au cervelle de poulet sera le premier à recevoir cette médaille de manipulateur. Après l’insurrection qui a grillé à ses mentors, il me suit comme une mouche. Et pour moi, il n’est qu’un sicaire parmi d’autres dont je ne fais plus attention.

    • Le 4 juin 2019 à 16:31, par STOP En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

      Les "maîtres" de ce petit perroquet, s’il en a, ne se reconnaîtront même pas dans ces fautes de grammaire ("rendre les hommes de plus en plus humain") que l’apparente profondeur a du mal à couvrir ! En plus, notre petit philosophe doit savoir qu’il y a des sociétés humaines mais pas "la société humaine" (laquelle ? où ?)…
      Bravo SOME, c’est toi le vrai philosophe !

  • Le 4 juin 2019 à 10:24, par Toto En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    M. Batiéno,
    Je ne suis pas contre votre posture. Je voudrais tout simplement, afin de mieux me situer, que repreniez pour moi votre dissertation en remplaçant le concept de "humanisme" par celui de "justice", et en l’appliquant, pas seulement au cas Bassolé, mais aussi à tous les prisonniers du Burkina. Ensuite, tirez les conclusions. C’est une faveur que je vous demande, car je ne suis pas très instruit.
    Respectueusement.

  • Le 4 juin 2019 à 11:25, par RV En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Je comprends et partage la colère de ceux qui invoquent le passé comme argument du traitement de ceux qui ont fait du mal à notre pays. Mais, nous savons tous que la loi du talion conduit au pire.
    Alors, si son cas nécessite des soins en France et qu’il a ses moyens, laissons le partir. En tous les cas, il est très difficile dans le monde actuel qu’il puisse se soustraire à la justice, encore moins déstabiliser le Burkina de l’extérieur.
    Je voudrais demander au Pr. de dire à Bassolé que l’humanisme consiste pour lui à dire toute la vérité sur ce procès mais sur la part obscure de sa vie qui aurait contribué à nuire à des êtres humains. Ce serait de l’humanisme que de permettre à des familles de connaître la vérité sur le sort de leur enfant. Cela me semble plus facile à faire pour lui qu’une évacuation sanitaire. Je demande au gouvernement de le laisser partir se soigner !

  • Le 4 juin 2019 à 11:56, par Romejko En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Qu’il se fasse soigner dans les hôpitaux qu’ils ont construit en plus de 20 ans de pouvoir et où le commun des burkinabè se soigne. Que ceux qui sont au pouvoir présentement y pensent également.

  • Le 4 juin 2019 à 11:57, par Romejko En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Qu’il se fasse soigner dans les hôpitaux qu’ils ont construit en plus de 20 ans de pouvoir et où le commun des burkinabè se soigne. Que ceux qui sont au pouvoir présentement y pensent également.

  • Le 4 juin 2019 à 12:28, par sinistre ministre En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    EN POLITIQUE, ON VIENT POUR GAGNER. SOIT ON GAGNE ET ON GAGNE TOUT, SOIT ON PERD ET L’ON PERD TOUT. C’EST LA REAL POLITIQUE. DJIBRIL LE SAIT. S’IL AVAIT GAGNÉ ÇA N’ALLAIT PAS ÊTRE FACILE POUR CERTAINS. QU’IL PRENNE SON MAL EN PATIENCE. IL POURRAIT GAGNER LES ÉLECTIONS À VENIR EN 2020. A L’HEURE TOUS LES CANDIDATS AURONT LES MÊMES CHANCES.

  • Le 4 juin 2019 à 13:23, par LE GRAND ZAPATA En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    POURQUOI TANT S’APITOYER SUR LE CAS DU GÉNÉRAL DE PACOTILLE ET CHEF PUTSCHISTE DJIBRIL YIPÉNÉ BASSOLET ??!! HUMANISME très sélectif dans les faits ! C’est clair que tous les burkinabè sont égaux en droit. C’est donc un euphémisme de dire que de nombreux burkinabè meurent chaque jour par manque criard d’eau et de nourriture au vu et su de tous, abandonnés à leur triste sort. Lui au moins est encore en vie et peut continuer à respirer tranquillement l’air frais. Aussi, il pourra voir sa famille et ses proches, et prendre du bon temps avec eux. Pourtant, des milliers de burkinabè ont perdu la vie sous sa responsabilité « indirecte » à un moment donné. Parait-il qu’au temps de sa gloire, BASSOLET était un dur du SYSTÈME COMPAORÉ, voire même un comploteur. Bref !

    Quelle énorme chance qu’il a aujourd’hui de pouvoir parler, raisonner et revendiquer. Que les temps ont beaucoup trop changé dans notre pays. Oui, du 15 OCTOBRE 1987 à pratiquement fin OCTOBRE 2014, BASSOLET était confortablement assis parmi les hommes forts du RÉGIME COMPAORÉ qui a douloureusement endeuillé de nombreuses familles burkinabè pour si peu. Ce rappel vaut son pesant d’or car d’homme fort, qui pensait avoir éternellement le droit de vie et de mort sur chaque burkinabè, BASSOLET n’est plus rien du tout et pleurniche énormément pour espérer pouvoir sauver sa peau. Qui l’eut cru ??!! Tout n’est que vanité des vanités !

    Ces derniers jours, DJIBRIL par-ci et DJIBRIL par-là. Franchement dit, on est fatigué d’entendre les pleurs intempestifs d’un homme qui a planifié et mis en œuvre un coup d’état qui a lamentablement échoué avec son corolaire de morts innocents. N’oublions pas que DJIBRIL ne fait que récolter ce qu’il a semé par la force des armes. En 1 mot comme en 1000, LE GÉNÉRAL DE PACOTILLE BASSOLET doit obligatoirement payer pour sa haute trahison.

    Je suis profondément pour LE RENOUVEAU BURKINABÈ qui devrait en principe consacrer une nouvelle manière de vivre = LE VIVRE ENSEMBLE. C’est pour dire que je suis très sensible à la situation de DJIBRIL qui se rappelle enfin que chaque burkinabè a des droits dont particulièrement celui de la vie. Renseignez-vous pour savoir dans les autres pays du monde, comment on traite les citoyens qui ont attenté à LA SURETÉ DE L’ÉTAT et qui ont été pris la main dans le sac ?! Des preuves et pas des moindres accablent fortement LE GÉNÉRAL DE PACOTILLE BASSOLET qui mérite en réalité la prison à vie pour servir d’exemple.

    LE GÉNÉRAL DE PACOTILLE BASSOLET NE RECONNAIT PAS LES FAITS À LUI REPROCHER ET GUEULENT TROP FORT CROYANT POUVOIR S’ÉCHAPPER IMPUNÉMENT !

    JUSTICE POUR LES VICTIMES DU DOUBLE COUP D’ÉTAT MANQUÉ DE LA MI- SEPTEMBRE 2015 !

    QUE LE GÉNÉRAL DE PACOTILLE BASSOLET SOIT SÉVÈREMENT CONDAMNÉ À LA PRISON À VIE !

    QUE DIEU LE PÈRE TOUT PUISSANT BÉNISSE LE BURKINA FASO !

    PAIX ET AMOUR AU BURKINA FASO !................L’HOMME DU RENOUVEAU BURKINABÈ, LE GRAND ZAPATA !!!!

  • Le 4 juin 2019 à 14:23, par Dy de Berlin En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Les gards aiyont un peut de bon sens. Et si Rock est malade aujourd’huit vat il ce soigner au Burkina ? Salif dialo est mord ou ? Je ne suis partisant de personne.

    • Le 4 juin 2019 à 17:37, par SOME En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

      justement c’est tout ca la qu’on veut que ca s’arrete ! quand ma vieille grand mere de derriere gaoua la bas la quand elle est malade, elle n’est pas evacuée a paris ni au maroc ni en tunisie etc. Pourquoi eux ils auraient cette prerogative ? tous les burkinabe sont pareils et egaux devant les biens publics. Si les marocains tunisiens francais etc avaient gouverné comme eux, ils allaient faire quoi ?

      Qu’ils soient tous hospitalisés a yalgado et qu’ils soient soignés avec les medicaments et les installations qu’ils ont faites pendant qu’ils etaient au pouvoir comme le sont tout burkinabe. Si Bassolet ’ou autre) meurt, c’est dommage, c’etait un ami c’est la volonte de dieu ! Mais c’est aussi notre quotidien de pays pauvre sous developpé. Voila c’est tout ! Que la terre de notre cher burkina l’accueille en bonne mere nourriciere.

      Mais nous preferrerons plutot qu’il reste encore avec nous afin que nous terminions nos comptes, puis chacun (moi, lui, toi, l’autre) pourra mourir en paix, la paix profonde dans son coeur et dans son ame d’avoir ete innocenté ou justement puni ou d’avoir rendu justice. C’est tout ce qu’on demande !
      SOME

    • Le 4 juin 2019 à 21:38, par Midi En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

      Moi je penses qu’il faut voter une loi interdisant les autorites a utiliser l’argent du contribuable pour se faire soigner a l’exterieur. Cela va les amener a prendre conscience et a mieux investir dans la sante.

  • Le 4 juin 2019 à 14:51, par Vérité indiscutable En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Djibril n’a qu’à se calmer. On publiera les verdicts et il pourra demander en bonne et dûe forme ce qu’il faut faire dans sa situation.
    Le Burkina a plus besoin de paix que de Polémique, surtout à cette période.
    Chers amis de BASSOLE, ayez un peu de décence.
    Ca va aller !!!

    • Le 4 juin 2019 à 19:42, par Le Vigilent En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

      J pense que les gens dissertent inutilement sur le cas Bassolet. On crie pitié, humanisme et que sais-je encore sans même pouvoir nous dire quelle est réellement ce qui urge en ce qui concerne les soins que requiert l’état de santé de Basile. Dites-nous de quel cancer souffre Bassole. Si ces avocats ont dit publiquement que Basile souffre d’un cancer, qu’ils aillent jusqu’au bout de leur logique pour nous dire de quel cancer il s’agit et pourquoi il ne peut pas être soigner qu’en Europe. Il y a des cancers que l’on soigne avec succès au Burkina et/ou dans les pays de la sous-région. Il y a aussi des cancers que l’on ne peut pas guérir, même en Europe.
      Il ne faut donc pas croire que si Bassole n’est pas évacué immédiatement en Europe pour soigner « son cancer » sa vie sera plus menacée que s’il résidait même en Europe.
      En clair, nous débattons inutilement de ce que nous ignorons.

      • Le 6 juin 2019 à 12:58, par SOME En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

        Merci ! car on discute sans connaitre le fond meme de la chose. D’aucuns me diront que c’est privé mais quand on est homme public et de plus dans cette situation actuelle et sa position d’accusé, il ne peut se permettre des deplacements comme un privilege. Ma grand mere de derriere Gaoua la bas (et bien d’autres burkinabe) meurent de cancer ou d’hepatite ou d’un simple malaria) et on le dit alors qu’ils ne sont pas des personnages publics alors pourquoi l’invoquer la vie privée quand lui il est un personnage public ? Oui on soigne meix traditionnellement certains cancers qu’en europe. Tout ca nous dit que c’est un plan plutot qu’une vraie maladie. Europe ou pas europe, le cancer est un cancer, encore faut-il nous prouver que tekl est le cas et meme dans ce cas, qu’on ne puisse pas le soigner en afrique chez nous
        Vraime,nt c’est un debat inutile des plus inutiles ; mais au moins ce debat a l’uitlité de nous montrer que la panique est dans leurs culottes
        SOME

  • Le 4 juin 2019 à 15:16, par Mafoi En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Quand il s’agit de ces voyous qui ont dépravé,dévergondé ce pays pendant plus de 30 ans,on trouve toujours de pseudo intellectuels pour défendre leur cause.Puisque Jacques Batiéno affirme avoir vu par 2 fois ce criminel,qu’il nous dise de quoi il souffre et je serai prêt à l’amener dans les mouroirs et pour ceux qui ont la chance d’y résider pour leur denier au revoir que ces bandits ont conçu parce qu’ils ont les moyens d’aller se soigner ailleurs.Tout comme la santé,on retrouve le même phénomène dans l’éducation nationale.Parceque ces délinquants au col blanc ont tellement pillé ce pays et qu’ils ont maintenant la possibilité d’envoyer leurs rejetons étudier à extérieur,ils ont saboté notre système éducatif pour permettre à leurs rejetons de les remplacer avec souvent d’ailleurs des diplômes douteux.Donc les bassolé,rmck et consorts peuvent crever de je ne sais quoi,je ne verserai aucune larme de compassion parcequ’ils n’ont jamais été des êtres humains et il ne faudra pas que des pseudo intellectuels viennent parler d’humanisme concernant ces terroristes qui ne savent pas ce que que le mot patriotisme veut dire
    Professeur de philosophieAu fait de quoi souffre ce criminel ?

  • Le 4 juin 2019 à 15:20, par Alexio En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Je n arrive pas a consommer cette filosophie de l auteur intellectuel et philosophe. Par ce que ses references de l humanitaire ou de l humanisme sont plutot europeenes.

    Donc un repere eloigne de nos realites societes africaines, ou nos, ou des politiciens favoriser par leur intellectualite et de leurs statut sosial, les ont conduit leur vie dans une descente en enfer par la boulimie du pouvoir.

    Apres que leur regime est tombe par la revolte populaire, Djibril Bassole est plutot un civil aujourdhui qu un General de la gendarmerie etant en prison pour atteint a la surete et a sa securite.

    Voila quelqu un qui a ete aveugler par le pouvoir avec son titre de General de la Gendarmerie, il pouvait assumer cette fonction jusqu al retraitre bien meritee. Comme le pouvoir corrompre, il ne pouvait pas avoir cette realite de la vie.

    S agissant de son evacuation sur un pays comm ela Tunisie. La question est de savoir, pourquoi cetet initiative douteuse ?

    Nos travailleurs de la sante du Burkina Faso sont-ils incompetants Our lui rendre les memes soins adequates de sa maldie ?

    Pouquoi ce favoriisme etatique ? Alors que le bas peuple doit resister jusqu au bout sans le meme traitement.

    Le systeme de poids, deux mesure sont pertinents a l egard des couches basses de la societe burkinabe. Donc la notion l humanisme pour un ancien ministre des affaires etrangeres n a pas de sens.

    Car c est du favoritisme pur et simple.

  • Le 4 juin 2019 à 16:18, par Nicot En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que Bassolet n’a pas beaucoup fréquenté et pratiqué votre "humanisme de l’inclusion" (ne piratez pas Césaire à ce point, Bassolet est bien du côté de l’humanisme d’exclusion, occidental, que critique Césaire ; de lui, l’occident ne reconnaît que le diplomate en costar cravate), c’est ce que Justice lui reproche (Bassolet Yipènè n’est donc pas irréprochable, ce qui trahit toute morale et tout humanisme). Vos affirmations sont gratuites et naïves, trop peu solides, politiquement et philosophiquement (politique et humanisme, au sens moral où vous entendez humanisme,n’ont jamais fait vraiment ménage, et pas de bon ménage a fortiori)

  • Le 4 juin 2019 à 16:50, par PIONG YANG En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Ce qui me cale dans ce pays est que les gens cherchent leurs problèmes et quant on les prend ça devient un cas national. On fait appel à la sensibilité populaire pour soulager des gens qui n’hésitaient pas à pactiser avec le diable pour asservir et voler les aspirations de ce même peuple. Vraiment quoi...

  • Le 4 juin 2019 à 17:13, par Wambi Yelsom En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Et si l’on s’indignait également pour les nombreux Burkinabe qui meurent faute de soins adéquats ?

  • Le 4 juin 2019 à 18:53, par Toto En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Sans être partisan de Djibril, à lire certains sur ce forum, je trouve que les Burkinabé ont le coeur endurci et cela me fait peur pour l’avenir. Depuis qu’on en parle, on aurait pu le laisser aller se soigner et revenir, je ne le vois pas fuir la justice. Et meme s’il était tenté, le cas Francois l’en dissuaderait. Le fantôme de Djibril pourrait hanté le Burkina pendant longtemps si on le laissait mourir. Je pense que Roch a intérêt à user de son pouvoir pour qu’on le laisser aller se soigner.

    • Le 5 juin 2019 à 11:19, par Le Financier En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

      Les burkinabè n’ont pas le cœur dur. Ils sont fatigués qu’on insulte leur intelligence. Saviez vous combien de malades ne sont même pas transférés des CSPS vers les grands centres de santé. Eux aussi sont des burkinabè qui contribuent au développement de ce pays. Je connais une personne qui a pris un prêt pour aller se soigner dans un pays voisin
      En tant que humain je compatis à sa souffrance et lui souhaite prompt rétablissement. A tous ceux qui font du bruit autour de l’évacuation de Bassolé sachez que vous lui faites plus de mal que de bien. Si Bassolé lit les reactions des gens à l’écrit de ce supposé humaniste gourounsi, je crois que son etat de santé ne peut que se degrader

  • Le 4 juin 2019 à 19:52, par Le Vigilent En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Je pense que les gens dissertent inutilement sur le cas Bassolet. On crie pitié, humanisme et que sais-je encore sans même pouvoir nous dire quelle est réellement ce qui urge en ce qui concerne les soins que requiert l’état de satnté de Bassolet. Dites-nous de quel cancer souffre Bassolet. Si ces avocats ont dit publiquement que Bassolet souffre d’un cancer, qu’ils aillent jusqu’au bout de leur logique pour nous dire de quel cancer il s’agit et pourquoi il ne peut être soigné qu’en Europe. Il y a des cancers que l’on soigne avec succès au Burkina et/ou dans les pays de la sous-région. Il y a aussi des cancers que l’on ne peut pas guérir, même en Europe.
    Il ne faut donc pas croire que si Bassole n’est pas évacué immédiatement en Europe pour soigner « son cancer », sa vie sera plus menacée que s’il résidait même en Europe.
    En clair, nous débattons inutilement de ce que nous ignorons.

  • Le 4 juin 2019 à 21:13, par ACHILLE De TAPSOBA En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Pourquoi ange Djibril a-t- il un peu d’humanisme pour les enfants de 14 ou 18 ans qu’il a tués froidement à cause de la boulimie du pouvoir ? Pourquoi il a donné la chance aux MARTYRS du 15 Septembre 2015 de se soigner aux CSPS de Larle ou Pissy ou Patte d’oie ?
    Combien de BURKINABÈS souffrent de cancer et qui sont en phase terminale sans avoir le petit soin ?
    Hypocrisie quand tu tiens certains BURKINABÈS. Les pèlerins de l’impunité sont intéressés par l’argent sale des criminels et non leur mieux être.Pourquoi vous plaidez pour d’autres malades qui demandent aussi des évacuations à l’étranger ? Combien de prisonniersrs croupissent dans nos prisons sans avoir le moindre soin ? Les enfants des autres qu’ils ont tués sont-ils des moutons ou des poulets ? La vie de ’ange’ dépasse celles des MARTYRS qu’il a faites supprimer froidement sans regret ? "Ange" Djibril n’est pas dieu ni un roi. Quand il était au pouvoir avec son mentor Blaise l’indispensable ont-ils pensé à construire un hôpital bien équipé avec le plateau technique pensant qu’il serait malade un jour ?Ils passaient à voler l’argent du BRAVE PEUPLE croyant que ce sont les pauvres populations qui se soignent lamentablement dans les petits CMA. Les BURKINABÈS ne vont pas pleurer parce qu’ange Djibril est malade. Celui a appelé ses chiens ses amis djihadistes à frapper le BURKINA pour qu’ils aient le pouvoir. Les généraux criminels, vendeurs d’armes, putschistes, menteurs, et manipulateurs on s’en moque, la vie continue.Le BRAVE PEUPLE a d’autres préoccupations. Nos soucis demeurent naturellement la sécurité et l’amélioration des conditions de vie des BRAVES BURKINABÈS. Fuir pour éviter la justice nous savons qu’il est champion en ruse et en manipulation. Quand il était le tout puissant ministre du grand médiateur hors pair il n’avait pas le cancer aujourd’hui il est confronté à la justice il a eu subitement le cancer drôle de coïncidence !
    On sait que vous êtes les pèlerins et les artisans chevronnés de l’impunité nous n’accordons aucune prime à l’impunité. Chacun va répondre de ses crimes en commençant par les généraux criminels qui ont cyniquement passé à endeuiller les familles au BURKINA et dans la sous région(MALI, LIBERIA, COTE d’IVOIRE....). Le cas de ange Djibril n’est pas la fin du monde. Quand ils étaient au pouvoir ils ont commis les pires atrocités sur leurs frères BURKINABÈS. Collez-nous la paix. L’impunité ne passera pas on voit votre petit jeu soustraire ange Djibril pour la France car il est présentement le cerveau du putsch les pièces présentées par la justice l’accablent totalement. Il sera jugé et condamné selon la lourdeur de son crime sur des enfants aux mains nues. Dites à votre ange Djibril qu’il n’a aucune chance de s’échapper car il pense qu’il est le plus intelligent du BURKINA. Le ruse n’est pas une solution durable. On ne construit jamais un pays dans l’impunité ou la mal gouvernance. Comprenez-le définitivement.

    Vive le BURKINA FORT et VICTORIEUX
    Vive nos BRAVES FDS
    Vive le BRAVE PEUPLE BURKINABÈ

    Que le SEIGNEUR bénisse abondamment le BURKINA que nous aimons. Amen
    Paix et succès à tous les BURKINABÈS.

    Achille de TAPSOBA(Pur produit de THOM SANK et de NORBERT ZONGO)

  • Le 5 juin 2019 à 08:44, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Parce que tu es BATIENO et lui il est BASSOLE ? Ca marche pas au Burkina, l’ethnicisme ! La philosophie repose sur la sophia (sagesse) et on ne se met pas à philosopher parce que c’est BASSOLE.Nom d’un Duc, en vertu de mon titre je veux plus voir de tels écrits qui traduisent la misère de la philosophie.

  • Le 5 juin 2019 à 12:25, par Kev En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Amis et frere,d’amont je declare que je ne suis pour personne et je ne soutiens la cause de personne. Je vais juste faire preuve d’objectivite dans mon analyse.

    On sent beaucoups de haine deguisee dans les propos des uns et des autres. En prenant en compte les sentiments, un avis ne peut jamais etre objectif. Si les Bassole ont ete aux affaires pendant si longtemps et que vous estimiez que le rendements etaient faible ou nuls, il etait de votre devoir de faire germer les graines de cette insurrection beaucoups plus tot. Vous ne l’avez pas fait et maintenant vous prenez pour seul coupables les anciens dirigeants. Je suis desole. Vous etes tous responsable d’un cote d’avoir gouverner de façon gourmande et egoiste mais aussi de l’autre cote pour avoir accepte la continuation d’une gouvernance douteuse et sans pitie. Une gouvernance qui n’a pas su anticiper sur les besoins du Burkinabe lamda et donc d’eux meme vu que tout est vanité. Ne continuez pas a rejeter la faute sur ceux la qui etaient aux affaires sans pour autant vous remettre vous meme en cause pour avoir accepte de subir sans broncher. Ne subissez pas au moment ou ça se passe pour ensuite se faire passer pour des victimes sans defense. Il ya eu plusieurs occasions pour lesquels cette meme insurrection aurait du avoir lieu.Tant que l’oppresse ne combat pas l’oppresseur de façon radicale, l’oppresseur ne peut pas etre considere comme le seul fautif de l’histoire.

    Revenons maintenant au vif du sujet. C’est normal que les gens aient des niveaux de moyens diverses qui leur permettent l’accés a differentes options devant une meme situation. Donc, c’est normal que certains puissent aller receuillir des avis et solutions de sante a l’exterieur et que d’autre ne puissent pas se le permettre. C’est le cours normal de la vie. Il faut savoir etre objectif.
    Etant donne, qu’il se fera accompagne pour etre sur que sous aucune circonstance sa personne vivante ne pourra echapper a la justice burkinabe, etant donne qu’il souffre d’un cancer (quelque soit le type de cancer), je trouve que c’est un crime contre les droits de l’homme de l’appareil judiciaire et executif de l’etat Burkinabe que de lui compliquer la tache ou alors de l’empecher d’aller receuillir des avis etrangers et des solutions etrangeres surtout qu’il en a lui meme les moyens.

    L’oeil exterieur d’un non Burkinabe.

  • Le 5 juin 2019 à 15:41, par tororoso En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Tellement on le défend que ses avocats jettent en Pâture publique sa maladie. INCROYABLE
    J’aime bien les philosophes mais chaque fois qu’un d’eux intervient, ça me ramène amèrement à un certain
    Professeur Franklin NYAMSI qui a défendu le président Compaoré Bec et Plume !! jusqu’à ce qu’on ai ce qu’on a eu.
    le même Flanklin est à la manoeuvre pour mettre le feu entre SORO et ADO. Courage aux Ivoiriens pour le Bis répétita
    ça pose des problèmes

  • Le 7 juin 2019 à 10:12, par Sacksida En réponse à : Burkina : « Le cas Djibril Bassolé et l’humanisme en politique »

    Vous savez, il tres genant d’epiloguer sur la maladie de quelqu’un et d’en faire un peu trop dans politisation de ce cas. Cette classe politique Bourgeoise qu’elle soit de l’opposition ou au pouvoir actuel qui depuis au moins 30 ans ont amasse des fortunes sur le dos du peuple Burkinabe qui croupit dans la misere doit faire preuve decence. Combien de Burkinabe de toutes conditions sociales sont confrontes aux problemes de soins ou de manque de prise en charge dans nos formstions sanitaires mais qui avec courage affrontent leurs difficultes ? Si depuis des decennies ces politiciens avaient songe a faire installer des Hopitaux de qualitees comme en Tunisie ou Maroc nous n’en serions pas la aujourd’hui. Mais, ils ont prefere le statuquo et a la petite maladie c’est tous les moyens de l’Etat ou leurs centaines de millions ou de milliards qui sont utilises pour leurs soins dans des Hopitaux a l’etranger. Il faut aller doucement car seule Dieu tient la vie de l’etre humain. Courage et Salut.

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