Assemblée nationale : La première session ordinaire de l’année 2019 se referme
Ouverte le mercredi 6 mars 2019, en présence du Premier ministre, Christophe Dabiré ; du chef de file de l’opposition politique burkinabè, Zéphirin Diabré ; duprésident de l’Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niasse ; du 5e vice-président de l’Assemblée nationale du Niger, Amina Elhadji Bala Kalto, ainsi que des représentants diplomatiques et d’organisations internationales, la première session ordinaire de l’année 2019, referme ses portes ce 3 Juin 2019, après trois mois de vote de la loi.
Aussi appelée la session des lois, la première session ordinaire de l’année tire son fondement juridique de la loi fondamentale en son article 87. Au terme de cette disposition constitutionnelle, « l’Assemblée nationale se réunit de plein droit chaque année en deux sessions ordinaires sur convocation de son président. La durée de chacune ne saurait excéder quatre-vingt-dix jours. La première session s’ouvre le premier mercredi du mois de mars et la seconde le dernier mercredi du mois de septembre. Si le premier mercredi du mois de mars est un jour férié, la session s’ouvre le premier jour ouvrable qui suit ».
Cette session dite celle des lois s’était ouverte à un moment où le Burkina Faso traversait une période sécuritaire instable. Une période marquée par des attaques intracommunautaires et des attaques terroristes à l’encontre des communautés religieuses catholiques. Mais aussi un moment de résilience des forces de défense et de sécurité et des populations qui a permis d’engranger des résultats dans cette guerre contre les terroristes.
Le le Premier ministre Christophe Dabiré a fait son discours sur la situation de la nation dans lequel, il a annoncé les bonnes performances socioéconomiques et sécuritaires du Burkina Faso. Des défis sécuritaires, de la cohésion sociale, de la dynamique pour une gouvernance plus vertueuse et le renforcement du développement du capital humain et dynamisation de l’économie nationale ont été évoqués par le premier ministre. Cette session a connu la fronde sociale et les victoires- éclairs des opérations « Otapoanu » et « Doofu » contre les terroristes et leurs bastions. La première session ordinaire de l’année s’est ouverte aussi au moment où les Burkinabè célèbrent le centième anniversaire de la création du pays autour du thème « De la cohésion de la Haute-Volta à la construction d’un Etat-nation : leçons et défis ».
La première session referme ses portes après le vote d’un certain nombre de lois, alors que le gouvernement n’a pas encore apporté de réponses à la représentation nationale relatives notamment à la forêt de Kua, à la crise au sein de la police et au rejet de déchets miniers en plein air à Kari dans la commune de Houndé.
Edouard K. Samboé
samboeedouard@gmail.com
lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 4 juin 2019 à 08:56, par BILGO En réponse à : Assemblée nationale : La première session ordinaire de l’année 2019 se referme
Bjr ! j’ai suivi avec beaucoup d’Intérêt l’appel à la trêve sociale demandée encore une fois de plus par le président de l’Assemblée Nationale.Mais il faut que ceux qui nous gouvernent sachent que ce qui fâche le plus dans l’administration publique c’est l’injustice et l’iniquité de traitement entre les agents.Le président Rock KABORE a lui même trouvé la solution quand il a annoncé la remise à plat des rémunérations dans la fonction publique.Mais pourquoi ne se donne t-il pas les moyens pour concrétiser cette vision.Le seul moyen d’avoir une trêve sociale c’est l’application de cette reforme le plutôt possible.Voici que les agents des ministères dits délaissés sont entrain de former une coalition qui , sans doute va encore, dans leurs actions de lutte bloquer l’administration publique.Le véritable problème c’est que le gouvernement ne réagit que lorsqu’il a le dos au mur au lieu d’anticiper .En ce qui me concerne le président Rock va rentrer dans l’histoire si toutefois il arrive à mettre en application cette reforme .Il faut qu’il essaie même au détriment de son mandat .Du courage au président Rock, il a tout notre soutien surtout en ces moments difficiles.Il n’a qu’a accéléré le processus de remise à plat avec des textes qui mettent tous les agents sur un pied d’égalité et en supprimant la possibilité pour un corps de la fonction publique de se prévaloir d’un statut particulier.