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Bobo-Dioulasso : Une foire régionale pour éclairer les jeunes sur les opportunités d’emploi

Publié le samedi 1er juin 2019 à 12h00min

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Bobo-Dioulasso : Une foire régionale pour éclairer les jeunes sur les opportunités d’emploi

Le Programme emploi-formation (TVET-JBS) du Christian Relief Development Organisation (CREDO), en partenariat avec Job Booster, a organisé une Foire régionale des métiers et activités génératrices de revenus, du 31 mai au 1er juin 2019 à la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso. Cette foire vise à créer un cadre d’échanges pour les jeunes et les parents afin de les éclairer sur les opportunités d’emplois. Le lancement de la foire a été faite par le président du Conseil régional des Hauts-Bassins, Célestin Koussoubé, le vendredi 31 mai 2019.

L’absence de relations entre les acteurs, la méconnaissance des offres de formation par les jeunes ruraux et urbains… constituent des entraves à la promotion de l’employabilité des jeunes. C’est en ce sens que Christian Relief Development Organisation (CREDO), en partenariat avec Job Booster, a organisé la Foire régionale des métiers et activités génératrices de revenus, du 31 mai au 1er juin 2019 à la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso.

Cette foire a pour objectif de remédier à certaines insuffisances telles que la méconnaissance des offres de formation par les jeunes ruraux et urbains, l’insuffisance de communication entre les centres et leurs populations, l’ignorance et la méconnaissance des jeunes concernant les opportunités entrepreneuriales dans la région des Hauts-Bassins. Durant ces deux jours, des jeunes et des parents pourront échanger et prendre des décisions sur les opportunités d’emplois.

En effet, selon Barthelemy Kaboré, coordonnateur national de Job Booster, « il y a une totale absence d’information des jeunes et de leurs parents par rapport à la forme de formation à laquelle il faut postuler. L’initiative d’organiser cette foire sous la responsabilité des autorités régionales et de l’administration de Bobo-Dioulasso, en partenariat avec le CREDO, a été de nous assurer que nous mettrons en relation les centres de formation, les entreprises, les jeunes et leurs parents, qu’ils viennent découvrir ce qu’ils peuvent faire aujourd’hui. Les jeunes, en relation avec Job Booster, ont également l’assurance de trouver un emploi décent, soit dans une entreprise, soit en créant les leurs ».

Pour s’attaquer efficacement aux difficultés d’accès de la jeunesse à un emploi décent, le Burkina a adopté la Politique nationale d’enseignement et de formation technique et professionnelle, qui vise à doter le pays d’une expertise qualifiée, suffisante et disponible dans tous les corps de métier et susceptible de valoriser le potentiel économique du pays. C’est conformément à cette politique que quatre ONG (Woord en Daad, AEAD Development, CREDO et le SPONG) ont formé un consortium pour agir à travers l’initiative Job Booster pour s’assurer que la jeunesse du Burkina ait droit à un emploi décent, soit par un emploi salarié, soit dans l’entreprenariat.

Le président du Conseil régional des Hauts-Bassins, Célestin Koussoubé, a rappelé que les autorités parlent beaucoup ces derniers temps de la formation de la jeunesse qui est l’avenir du pays. Aussi, il estime que « cette initiative est à saluer, et c’est ce dont le pays a besoin pour se développer. Je ne peux qu’encourager Job Booster et le CREDO pour qu’effectivement cette formation puisse permettre aux jeunes de s’auto-employer ou de travailler dans des entreprises. On ne peut pas demander mieux à l’heure actuelle pour la jeunesse de la région des Hauts Bassins. Je suis particulièrement satisfait de la présence ici de beaucoup d’entreprises et de centres de formation ».

Célestin Koussoubé Président du Conseil Régional des Hauts Bassins

François Kaboré, le représentant du coordonnateur du Programme emploi-formation du CREDO, a, pour sa part, invité les jeunes à saisir cette opportunité en ces termes : « Quel que soit votre secteur d’activité, ayez l’esprit d’entreprise ! Soyez les meilleurs quoique vous fassiez. Travaillez sans relâche car il n’y a point de place dans la société pour les paresseux ».

François Kaboré représentant du Coordonnateur du Programme Emploi- Formation du Credo

Les autorités ont également pu découvrir les entreprises et centres de formation à travers une visite guidée dans les stands d’exposition.

Job Booster compte, d’ici 2022, assurer un environnement favorable à l’employabilité des jeunes, améliorer la qualité de l’enseignement technique et professionnel dans les centres et écoles de formation, favoriser la formation de 20 000 jeunes dont 50% de filles, voire au moins 15 000 jeunes filles et garçons, aider les jeunes à accéder à des emplois décents. Job Booster est un cadre de mobilisation des acteurs en vue d’offrir des opportunités d’emplois aux jeunes du Burkina Faso.

Les acteurs ont exprimé leur satisfaction pour cette première édition qui, pour eux, est une réussite et les motive à trouver de meilleures idées pour pérenniser une telle activité dans les prochaines années.

Haoua Touré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 1er juin 2019 à 18:25, par warzat En réponse à : Bobo-Dioulasso : Une foire régionale pour éclairer les jeunes sur les opportunités d’emploi

    Mes jeunes frères chômeurs, chercheurs de job, il faut réfléchir et trouver des créneaux porteurs maintenant , sur le court, moyen et long terme, tout en faisant quelque chose d’utile à vous, vos familles et ou futures familles, en aidant votre nation. Personnellement, je ne crois pas aux chômeurs de longue durée qui se sont mués en formateurs d’entrepreneurs qui vous piquent vos peu de sous ou celui de vos parents. Pour qu’on ne dise pas que je parle en l’air, je vous donne une idée qui m’est venue depuis un certain temps, une idée créatrice d’emplois décents et propres qui en principe devrait être initiée par les politiques qui veulent vraiment aider la jeunesse. En effet on raconte tous les jours que Dieu fait, qu’il y a tant de milliards pour créer des emplois pour la jeunesse, mais hélas, on raconte aussi que ces mêmes milliards, on ne sait pas où ils sont dépensés.
    Depuis, un certain temps, une part importante des impôts peuvent être payés en ligne.
    Constat : peu de contribuables, savent passer par ces technologies.Beaucoup ont peur des bureaux, des lieux de délivrance de documents officiels.
    Primo : Voir auprès de personnes habilitées, si une telle entreprise est légale.
    Mon idée est la création de Centres Privés d’aide au paiement des impôts en ligne.
    Moyens humains utiles à mon avis qui peuvent être complétés par ceux qui s’y connaissent.
    - Un juriste fiscaliste si possible, autrement le non fiscaliste s’adaptera aussi rapidement ;
    - Deux économistes niveau maitrise ou Master 2...pour le début ;
    - Une réceptionniste et une secrétaire.
    Logistique :
    - Un local bureau ;
    - Une connexion internet,
    - 04 ordinateurs
    - Divers matériels et autres accessoires de bureau ;
    Principe : faire des démarches, marketing pour expliquer vous faire connaitre des contribuables lambdas ; (vous aiderez, l’administration fiscale et votre pays)
    Vous ne devez jamais manipuler de l’argent liquide. Le contribuable est invité à prendre une carte de crédit qu’il chargera au montant qu’il souhaite créditer. (Si ça marche, des banques viendront squatter vos locaux pour les délivrer sur place ;
    - Vous vous faites rémunérer la prestation, fixez des petits montants, connus de l’administration fiscale. C’est le volume qui importe et pour encourager les gens à payer leurs impôts. Si vous êtes polis, accueillants et croyants, il est fort possible que ça marche.
    En cas de problème, aider le contribuable en le référant à l’administration fiscale.
    Inviter souvent l’administration fiscale à vous visiter ou du reste l’administration fiscale peut et doit vous contrôler en catimini, la gendarmerie et la police aussi en civil jouant le faux contribuable.
    Imaginons, un peu 03 ou 04 centres par secteur à Ouaga, 02 ou 03 par secteur à Bobo de même que dans les villes moyennes, avec un minimum 03 bac plus 4 ou 5 et surtout des juristes et des économistes qui sont les plus nombreux. Et l’ENAREF va continuer à recruter. A l’échelle du Burkina ça fait beaucoup, de plus, il y a la possibilité de s’étendre progressivement dans les communes rurales.
    Qualité première : l’honnêteté, ne manipuler jamais de l’argent liquide, tout doit laisser des traces ;
    L’humilité : prendre contact avec l’administration fiscale qui connait le montant des dettes du contribuables, incitez ceux qui ne payent pas l’impôt et qui sont imposables à le faire, c’est gagnant-gagnant. Nos frères des impôts sont très compréhensifs et seront contents de vous aider. Vous verrez des banques qui vont vous suivre pour délivrer des cartes de crédit, ça fait des jobs chez elles aussi.
    Ne soyez pas envieux, vouloir de l’argent beaucoup et tout de suite, la richesse rapidement amassée, s’en va aussi à la même allure.
    Le nerf de la guerre : l’argent pour l’équipement, la location et vos frais de fonctionnement et autres petits salaires en attendant des jours meilleurs.
    Voir si possible vos familles en premier ;et vos connaissances ensuite ; certains peuvent vous aider pour le local, le matériel......
    A défaut présenter, vos projets au niveau du ministère qui a ’’des milliards’’pour vous aider.
    Eviter surtout le gars qui a de l’argent dont vous ignoré la provenance, qui créera tout pour vous et vous serez ses employés. C’est merdique, il se croira tout permis.
    Enfin, l’argent qui sera employé dans la création de l’entreprise doit absolument être de l’argent propre. On raconte que l’argent n’a pas d’odeur, mais méfiez vous. Au début la nourriture volée est délicieuse en bouche, mais quand la bouche est pleine, on réalise très tard que se sont des cailloux. Il faut être patient, travailleur et persévérer, ça finira par payer. On n’obtient rien de bien et durable dans la facilité.

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