Tout en saluant la mémoire de toutes ces personnes tombées du fait du phénomène terroriste, le PS Burkina dit apporter tous ses encouragements et son soutien aux Forces de défense et de sécurité dans la rude épreuve de défense de la patrie. Le parti apprécie les efforts du président du Faso et son gouvernement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « La récente opération (Otapuanu) menée à l’Est du pays et celle en cours au Nord (Doofu), traduisent la volonté politique du gouvernement et la sincérité de ses actions à éradiquer le terrorisme sur notre territoire », relève le président du parti, Aboubacar Balima, dans la déclaration liminaire, appelant dans cette dynamique à « agir avec célérité » pour mettre fin à la souffrance des populations burkinabè.

« Il faut des mesures fortes pour enrayer la présence terroriste sur notre territoire et instaurer la quiétude, avant que notre pays ne soit divisé en deux. Un combat sans merci, contre ces forces du mal doit être mené avec les moyes et la motivation à la hauteur des enjeux de cette lutte, afin de restaurer l’autorité de l’Etat et de rouvrir les écoles dans ces zones touchées par le terrorisme », suggère M. Balima.

Sur le front social, le PS Burkina, qui dit constater depuis quelque temps une montée du mercure, appelle le gouvernement à toujours maintenir le dialogue avec les acteurs sociaux. « Il serait regrettable de traiter les syndicats comme des voyous, en entretenant des bras-de-fer sans issue. Le PS Burkina sera toujours aux côtés du mouvement social, c’est pourquoi nous invitons l’ensemble de ces acteurs à toujours prendre des dispositions dans le cadre de leurs actions d’humeur afin de soulager les usagers qui souvent en pâtissent », exprime-t-il.

Sur l’actualité relative au site de construction du nouvel l’hôpital à Bobo-Dioulasso, Aboubacar Balima a salué la volonté du gouvernement d’accroître l’offre de soins au Burkina et l’exhorte à la construction de cette infrastructure sanitaire.

Le PS Burkina relève cependant qu’il serait regrettable d’ériger l’hôpital « sur les ruines de la forêt de Kua, car le patrimoine forestier est très précieux » dans un pays où l’aridité des terres et les effets du désert sont une réalité. « Au-delà des points de vue politiques divergents sur cette question, nous sommes convaincus que changer de site ne compromettra pas la réalisation de cette infrastructure », plaide le président de PS Burkina, Aboubacar Balima.

Quant au rapport de la Cour des comptes sur la gestion de la Transition, l’ex-député du Conseil national de la Transition (CNT), Aboubacar Balima, se félicite de cette clarification et note que c’est l’ensemble des acteurs de cette période de l’histoire du pays qui en sortent grandis. « La transition a été blanchie et c’est à l’honneur de toutes les composantes », note-t-il, rappelant que le travail abattu par la Transition a permis, entre autres, d’organiser des élections permettant ainsi au pays de reprendre sa marche normale.

OHL
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