LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

Publié le samedi 25 mai 2019 à 12h00min

PARTAGER :                          
 Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

Les problématiques posées par l’affaire de la forêt de Kua sont décortiquées dans cet article par Siaka Coulibaly, activiste de la démocratie, des droits humains et de l’environnement.

Il avait paru plus sage de ne pas augmenter la tension autour du projet de construction du nouvel hôpital de Bobo Dioulasso, prévu pour être implanté à Kua, et qui suscite de vives réactions sur l’ensemble du territoire. Cette affaire vient confirmer la tendance de la vie publique burkinabè et constitue une nouvelle édition de l’ingouvernabilité en cours depuis quelques années dans ce pays. En grande partie, la confusion est entretenue par le gouvernement fébrile à l’excès, hyper sensible aux miasmes des fréquentes hystéries collectives. Le gouvernement renvoie une position ambiguë et contradictoire entre des agents des eaux et forêts qui déterrent des bornes sur le site du projet et le ministre des Affaires étrangères qui maintient les options déjà faites.

Cette image brouillée de la communication politique gouvernementale a eu pour conséquence qu’une partie de l’opinion opposée au projet, a adopté une posture politique cristallisée. Le projet de construction de l’hôpital est maintenant symboliquement rattaché au gouvernement et le caractère social du projet est relégué au second plan.

On a bien vite oublié que le gouvernement est là pour assurer le bon fonctionnement de l’État et qu’il détient la responsabilité du bien-être des populations. Aujourd’hui, défendre le projet d’hôpital à Kua revient à prendre des risques d’opinion, tant les idées reçues se sont imposées, fondées sur des informations inexactes. Encore une fois, les décisions sur les choix nationaux doivent, plus que jamais, être exemptes de passion irraisonnée et être fondées sur des considérations pragmatiques.

Cette histoire confirme aussi que dorénavant, au Burkina Faso, le fait commande au droit et qu’il suffit de se munir des moyens de la violence illégale pour obtenir du succès dans sa cause, aussi inéquitable, injuste et illicite soit-elle. Ce constat est en train d’être illustré par le projet du nouvel hôpital de Bobo-Dioulasso, financé par la coopération tout fraichement renouée avec la République populaire de Chine. Quelle est la situation réelle autour de ce projet qui suscite autant de passions ?

Le changement de partenariat au développement

Le projet était, à l’origine, celui d’un hôpital de référence que les autorités taiwanaises avaient accepté de financer au profit de la ville de Bobo Dioulasso. Finalement, un établissement de ce type a été érigé à Ouagadougou, baptisé alors du nom du chef de l’État de l’époque. Après le retour de la RPC, celle-ci s’est engagée à poursuivre tous les projets qui avaient été conclus avec Taïwan. Le changement de type d’hôpital qui représente une réduction de l’investissement sur ce grand centre de santé, peut aussi avoir des justifications très objectives pourtant. Donc, allons pour un deuxième CHU à Bobo Dioulasso.

Il est vital de relever que la ville de Bobo Dioulasso souffre depuis très longtemps d’une insuffisance de l’offre de services de santé appropriés. Le CHU existant peine à satisfaire les besoins croissants des populations en services de santé. L’avantage du nouvel hôpital, c’est d’être un investissement clé en mains à la fois pour la construction des infrastructures et une assistance illimitée du fonctionnement. Il faut rappeler les difficultés budgétaires actuelles qui ont rendu très insuffisants la capacité d’accueil et un fonctionnement acceptable du premier CHU de la ville, l’hôpital Souro Sanon.

Un deuxième hôpital d’envergure est une nécessité incontournable pour la ville pour alléger les souffrances de la population de Bobo Dioulasso, indépendamment des positions politiques. De ce point de vue, il faut un autre hôpital important à Bobo Dioulasso, urgemment.

Le choix du site

L’hôpital de référence devait être implanté à Borodougou, à une dizaine de kilomètres du centre-ville. A partir du changement de l’hôpital de référence au CHU, l’éloignement n’est plus justifié parce que ce n’est plus le même public qui fréquentera l’hôpital. L’hôpital de référence recevrait une clientèle riche venue le plus souvent d’en dehors de Bobo Dioulasso, tandis que le CHU est presqu’un centre social où tous les citoyens peuvent venir recevoir des soins.

Dans le même temps, le CHU doit être géographiquement le plus proche possible de la population, ce qui a dû justifier en partie le choix de Kua qui est maintenant un quartier à part entière de Bobo Dioulasso et le site le moins éloigné du centre-ville, parmi tous ceux qui avaient été visés préalablement.

Avec la construction du second CHU, il est plus que probable que les autorités scientifiques de la santé vont spécialiser les deux hôpitaux. Il importe alors de prendre en considération les besoins des populations des quartiers excentrés de Bobo Dioulasso comme Kôdéni (route de Banfora), si elles devaient, pour des raisons de spécialisation, se rendre au nouvel hôpital. D’où, Kua est plus indiqué que Borodougou, ou Nasso par exemple.

Les sites possibles du nouvel hôpital (Nasso, Belleville, Borodougou et Kua), quand il a été décidé d’en faire un CHU, ont tous fait l’objet d’études d’impact environnemental et social, et Kua était apparu comme le meilleur choix, le seul obstacle étant le caractère de forêt classée. Est-ce un obstacle insurmontable pour un investissement aussi important, pour y répondre, il faut regarder de près ce qu’il en est du caractère forestier de Kua.

L’argument environnementaliste ou écologique

Quand on parle de la forêt de Kua, classée depuis 1938, beaucoup pensent à la forêt de Bangreweogo de Ouagadougou. Il n’en est rien. La forêt de Kua n’en a plus, en grande partie, que le nom. La végétation s’est réduite autour du cours d’eau sous l’effet de dégradations multiples opérées par les activités humaines qui ont eu lieu sur ce site, du fait de sa proximité avec les quartiers traditionnels de Bobo Dioulasso. Les autorités (ministère et collectivité) ont laissé, pendant des décennies, la forêt être attaquée par plusieurs types d’activités humaines, y compris certaines illégales comme la coupe de bois de chauffe qui a largement désertifié la forêt.

Principalement, ce sont les champs de culture qui occupent la partie aujourd’hui concernée par le projet d’hôpital. Avant de lancer des campagnes de soutien à la forêt, qu’on fasse d’abord l’inventaire de cette forêt. Qu’en reste-t-il concrètement aujourd’hui ? Et c’est là où on devrait appliquer le rappel du doyen Yacouba Sawadogo qui a dit, à propos de cette forêt, que c’est la première pharmacie que la nature a offerte aux hommes. Combien d’espèces végétales peut-on encore trouver dans ladite forêt actuellement ?

En demandant de ne pas toucher à la forêt, les néo-écologistes devraient citer les espèces de pharmacopées qui sont exploitées et renouvelées dans cette forêt. Existe-t-il un programme de régénération des sols ou du couvert végétal en cours dans cette forêt ? Ce sont de telles données qui devraient être évoquées dans le débat.

Au lieu de cela, des personnes n’ayant pas assez sérieusement étudié le sujet, se lancent dans une campagne idéaliste sur fond d’incantations de bonnes intentions et de patriotisme. Où étaient-ils quand la forêt était pillée de ses ressources naturelles ? Doit-on couvrir les faiblesses de la protection de l’environnement en jouant sur le juste sentiment écologique des Burkinabè ?

Maintenant que l’idée de changer de site est quasiment admise (partie chinoise), par la violence, la question clé doit être posée aux tenants de la « préservation ». Qui va payer les nouvelles études pour un nouveau site ? Mais surtout, dans combien de temps ces nouvelles études seront disponibles, puisqu’il va falloir étudier plusieurs sites en vue d’une comparaison d’efficacité socio-économique et environnementale ? Il semble bien que l’opinion forgée pour rejeter le site de Kua ne veut pas considérer les facteurs objectifs du projet.

Les vrais risques de Kua


Dans la bronca irrationnelle sur l’affaire dite de Kua, les vrais risques sont passés au second plan. Ces risques réels pourraient servir de ligne d’action à ceux qui veulent préserver l’environnement à partir du dossier de l’hôpital, même au cas où ce site viendrait, contre toute approche utilitariste, à être abandonné.

L’une des peurs qui ont nourri la résistance d’une partie de l’opinion, notamment à Bobo Dioulasso même, c’est le risque que le déclassement de la forêt ne devienne la voie ouverte à un bradage des terres actuellement protégées par la loi. Une fois déclassée pour permettre la réalisation de l’hôpital qui n’occupera que seize hectares du domaine, le reste pourrait être cédé par les responsables des collectivités à travers des opérations peu transparentes.

Le sentiment de protection de patrimoine est celui qui a dominé dans cette affaire chez les Bobolais. Et le risque est bien réel. On le sait, de nombreux actes frauduleux ont déjà eu lieu sur l’espace de la forêt classée. Si le conseil municipal de Bobo Dioulasso avait précisé ne donner son accord que pour le déclassement d’une partie seulement de la forêt, sa bonne foi aurait été évidente et beaucoup d’appréhensions seraient tombées.

Les populations, rudement et assez souvent échaudées par les multiples scandales autour des lotissements, se sont naturellement hissées contre le projet de déclassement de la forêt au souvenir des « affaires » sombres liées à la terre. Les défenseurs du patrimoine et de la transparence dans la gestion des biens collectifs pourraient porter leur intérêt sur cet aspect des choses, tout au long du projet, pour empêcher les dommages collatéraux du déclassement.

Un autre risque certain est celui de la contamination de la nappe phréatique sur les lieux de l’hôpital. On le sait, les hôpitaux génèrent des déchets de nature atomique. Les eaux usées et les déchets des centres de santé sont hautement toxiques, c’est connu. Des précautions importantes doivent donc être prises pour empêcher les pollutions de l’environnement, comme cela n’a pas été le cas pour le CHU Yalgado par exemple.

Il est autorisé de penser qu’un hôpital moderne ne saurait être conçu en ne prenant pas en considération ce type de risque. Néanmoins, les vrais défenseurs de l’environnement sont interpellés ici. Quel que soit l’endroit où l’hôpital sera implanté, le risque de pollution existe. Il faudrait alors monter les dispositifs adéquats de veille et d’action sur le risque environnemental de l’hôpital.

Au total, l’attention dans cette affaire se déporte sur le gouvernement burkinabè qui a à concilier plusieurs impératifs. Le gouvernement doit considérer, de front, les engagements diplomatiques, la poursuite de l’augmentation de l’offre de santé publique, la responsabilité des politiques publiques, l’opinion des populations et les positionnements politiques.

Rappelons-le, le chef de l’État, lors de la campagne électorale de 2015, avait formulé plusieurs promesses pour Bobo Dioulasso et toute la région des Hauts Bassins, dont aucune n’a encore été mise en pratique. L’hôpital pourrait bien être sa dernière chance de sauver sa parole à Bobo Dioulasso.

SiakaCoulibaly
Activiste de la démocratie, des droits humains et de l’environnement

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 25 mai 2019 à 13:03, par Bakaye En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    Une analyse très objective.

    Il s’agit pas de s’opposer aujourd’hui à la construction de l’hôpital sur le domaine de la forêt classée et prétendre être défenseur de ladite forêt.

  • Le 25 mai 2019 à 13:09, par pauvre activiste ! En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    Siaka Coulibaly, activiste de la démocratie, des droits humains et de l’environnement. Où étais tu quand cette forêt était dégradée par les activités humaines ? Et, tu oses dire qui va payer les études pour un nouveau site ? Gérer, c’est prévoir, c’est anticiper ! un tel site avec une forêt au dessus d’une véritable nappe phréatique ne doit pas être prise à la légère avec les changements climatiques. Si demain, cette nappe s’assèche à cause des changements climatiques et de la déforestation, Bobo et ses environs peuvent très vite devenir un nouveau sahel burkinabè ! D’ailleurs, existe t’il même une seule étude d’impact environnemental sur Kua ? Si elle existait et si elle était positive, on l’aurait déjà diffuser largement ? Remettons les pendules à l’heure, il existe un code environnemental, forestier, etc. L’état burkinabè a signé divers accords internationaux comme la convention de la biodiversité, et, certains comme Siaka, soit disant activiste des droits de l’environnement, ose dire que l’on peut passer en perte et profit 16 ha de forêt ! C’est une injure pour le développement durable ! Pire, c’est criminel et Kua, c’est un éventuel crime d’écocide. Protégeons et reboisons Kua pour que nos enfants ne nous maudissent pas demain pour avoir rendu notre planète invivable ! pensons y ! Kua est l’occasion de prendre conscience pour tous les burkinabè de protéger son environnement. Le dernier paragraphe est ridicule avec les promesses électorales de Rock, non réalisé...

  • Le 25 mai 2019 à 14:23, par P. Mathieu En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    Bonjour,
    Je pense du moment qu’il est possible de changer d’emplacement pour bâtir l’hôpital, de ne pas achopper les esprits inutilement. La forêt est tout aussi importante que l’hôpital. L’impact de l’environnement sur la santé n’est plus à démontrer. Conséquemment, même si le site actuel ne répond plus exactement aux normes d’une forêt classée, il faut penser plus à reboiser cette forêt et lui rendre les attributs d’une forêt digne au lieu de la remplacer par autre chose qui n’était pas prévue.
    En passant, revendiquer le droit à avoir un espace protégé par la loi n’est pas de l’incivisme. Au contraire, changer les règles établis par une loi ou un décret au nom d’une cause même noble s’appelle détournement, abus d’autorité donc incivisme.
    Pinwinde Baga, Ph.D

  • Le 25 mai 2019 à 14:53, par Ayo En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    Mr. Siaka tu parles beaucoup pour ne rien dire. On s’en fout de l’historique de la construction de l’hopital par Taiwan et ensuite la RPC. Vous faites de la desinformation en montrant un champs et un tronc d’arbre. Pour une question d’equité il aurait fallu montré le reste de la foret Kua.
    Ce qui compte c’est le choix porté sur la foret Kua et le ministre qui tient mordicus a realiser son projet dans la foret Kua. Techniquement tout le monde devrait applaudir parce qu’il s’agit quand meme d’un hosto ; mais non les populations on vu juste en s’opposant au projet dans la foret.

    1-/ L’Etat a failli en ne mettant pas les moyens pour maintenir cette foret. Et votre raisonement consiste a dire puisque l’Etat n’a pas fait du bon boulot en laissant la foret de Kua se deteriorer donc il faut detruire ce qu’il en reste. (Waow !) Quitte a poser une juriste prudence qui permet de la vendre morceau par morceau. Car si on commence par autoirser une construction quelconque sur le site, il est difficile de refuser la construction d’une autre infrastructure puisque l’hopital y aurait été autorisée. La preuve le ministre se refere a Yalgado qui est soit disant dans la foret. Et l’Hotel Silmandé est venu apres non ?
    Quel raisonement absurde ?

    2-/ Vous avez vendu quelque chose aux chinois que vous ne pourrez pas fournir parce que vous ne toucherez pas a cette foret meme si elle etait transformée en desert car on peux toujour la reboiser. S’il y’a des champs on peux aussi reboiser mais un hopital en beton ne peut etre deplacé.

    3-/ Question pragmatique qu’y a t-il dans le sous-sol de la foret qui attise tant de convoitise de la part des autorité Burkinabé et des Chinois a telle enseigne que le ministre des affaire etrangere se substitue a son homolgue de l’environement ? Nous avons vu le ministre Barry rougir les yeux a la télé comme si la foret aprttenait a son pere et qu’il avait des arguments. On ne parle pas d’arguments ici mais d’un peu de bon sense. Mr Coulibaly qui veux jouer aux intellectuels mais occulte completement les vrais questions et essaye de nous endormir.

    4-/ Question concretes car il y’a une nappe freatique importante dans cette foret qui sert Bobo quoi que l’on dise les cours d’eau souterrain se touchent.
    - Ou vont aller les eaux usés de l’hopital ?
    - Ou seront enterré les restes humains ?
    - Quelle est l’impact des produits chimique utilisé dans les laboratoire sur la foret et la nappe freatique.
    Comme le ministre prend l’hopital Yalgdo comme example, je vous demande d’aller voir derrier Yalgado coté canal et vous verrez ce que l’hopital rejette comme polution dans le canal.

    Mr. Coulibaly vous etes vraiment superficiel et il aurait fallu poser les vrais questions mais ne pas faire croire que nous sommes a egalité avec les vendeur de foret et de ressoirce naturelles du Burkina. Car la prudence et le bon sense commande que la foret soit preservée pour les generations futures et vous comprenez pourquoi nous tenons tant à notre patrimoine.

  • Le 25 mai 2019 à 14:55, par DAMOCLES En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    Construire un hôpital, pourquoi pas ? Mais à cet endroit précis, Non

    A l’heure où l’environnement et l’écologie sont devenues des questions de premier plan, à l’heure où Ouagadougou ploie sous l’effet d’une chaleur incroyable, il est totalement inadmissible voire incompréhensible que l’on puisse ne serait-ce qu’évoquer une déforestation partielle d’un patrimoine écologique de cette nature.

    Des scientifiques, des défenseurs de la nature, des naturalistes, des médecins, des environnementalistes...ont donné leur avis majoritairement contre.

    Alors pour qui gouverne-t-on finalement ? N’hypothéquons pas l’avenir de millions de gens sur l’autel d’une coopération qui peut trouver matière à se négocier intelligemment.

    Du reste à l’échelle d’un pays combien coûte une étude environnementale si tant est que celle-ci doit être reprise ?

    Une forêt c’est un hôpital à ciel ouvert. C’est une biodiversité irremplaçable à aucun prix.

  • Le 25 mai 2019 à 15:26, par Sacksida En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    D’abord, en dépit des moyens colossaux se chiffrant à des milliards sensés être affectés dans le domaine de l’environnement des décennies durant, les Burkinabè peuvent constater que nos forêts, nos rivières, nos barrages, nos mares se dessèchent et notre environnement naturel tant en ville qu’à la campagne se dégradent et le désert avance à pas de géants. Ce sont là des réalités nationales que tous ceux ou celles qui ont eu l’avantage de parcourir nos contrés dans les régions peuvent voir et déplorer. Dans la vie d’un pays ou des hommes, que ce soit au village ou à la ville, l’eau, l’arbre et un environnement national sain s’avère être des données fondamentales nécessaires et incontestables. Ensuite, l’on peut se demander, comment 27 années durant, le régime de Blaise Compaoré et ses Décideurs ou ses hommes forts n’ont pas songé un temps à doter notre ville économique Bobo Dioulasso d’un Hôpital National digne de ce nom ? Franchement, ne m’indiquez pas le manque de moyens, car s’ils voulaient véritablement, ils pouvaient bien le réaliser ? Notons d’ailleurs qu’en 27 ans de pouvoir Blaise n’a pas mis les pieds dans aucun Hôpital National. Sauf un Dirigeant étranger avait rendu visite aux malades et fait des Dons de médicaments. Il faut savoir que même celui de « Tengandogo » a été au départ à la base une suggestion citoyenne au moment où l’Hôtel Lybia Ouaga 2000 était en construction. On a parfois l’impression que nos dirigeants se préoccupent peu du bien être des citoyens. Mais, bref passons ! En tout état de cause, dans toutes les villes bien organisées, des espaces sont répartis ainsi qu’il suit : Logements et Habitations, Hôpitaux et Services Sociaux, Services d’Education et de Formations, Centre Culturels et Récréatives, Espaces naturels, Forêts environnementaux etc. Alors, quittons dans les improvisations et les absurdités pour des raisons politiciennes ou électoralistes. Car, des espaces existent bel et bien à Bobo Dioulasso pour construire cet Hôpital de Référence. Courage et Salut !

  • Le 25 mai 2019 à 15:48, par allons seulement En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    arrêtez de faire du mal à ROCK ; y à quel problème ? kua est le seul site à bobo où l’on peut construire un chu ? quel honte.

    c’est toujours vous ; les médiocres qui créent tout ce désordre dans notre pays.

    quand je voies le mpp dans la danse , je me demande si ces gens là sont normaux.

    mm ton ministre des affaires étrangères me déçoit.. ROCK doit faire le nettoyage au mpp ou créer son propre parti avec des gens sûrs qui peuvent l’éclairer sur des dossiers importants.

    les forêts classées on en a besoin. Monsieur le président si d’ici une semaine ceux qui sont responsable de trouver un site pour ce chu ; nous vous demandons de faire le nettoyage en prenant dans sanction mm dans le gouvernement.

    merde alors vous ne voyer pas qu’on suffisamment de problème. je suis pas du mpp. merci

  • Le 25 mai 2019 à 16:26, par rabo En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    les photos qui accompagnent cet écrit, montrant la dégradation avancée d’une partie de cette forêt par l’action humaine, ne prouvent pas qu’on peut y construire l’hôpital mais plutôt mettent en lumière la responsabilité de nos autorités publiques depuis des décennies face à cette situation.
    en effet, la composition de la classe politique, depuis 1987, a peu varié et les autorités publiques ne peuvent brandir l’état actuel de cette forêt pour justifier l’implantation de l’hôpital, puisqu’ils en sont responsables !!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 25 mai 2019 à 16:33, par Indjaba En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    Chapeau Mr. Le nombres d’arbres détruits par l’orpaillage moderne et artisanal, par la coupe de bois de chauffe, par les deals des forestiers, par sociétés immobilières etc dépassent de loin le nombre d’arbres que la construction de cet hôpital va consommer. On est trop en retard sur le développement et on doit être réaliste. Tous ceux qui crient et qui jouent aux ecolo là, qui peut indexer un seul arbre qu’il a fait grandir. Rien que de l’opportunisme politique et idéologique sinon les vrais convaincu et ecolo sont rares parmi tous ceux qui ont crié Kua Kua ces temps ci. En Afrique on a toujours adoré la nature et l’environnement a notre manière donc méfions-nous nous des philosophie étrangères. Vous croyez que la France, la Russie, les USA vont fermer leurs usines actuelles ou suspendre leurs recherches et investissements pour des raison ecolo ? Pourtant une seule usine en un mois fait plus de dégâts ecolo que le projet de 16hectares de Kua. Dormez et faites vous endormir le réveil sera douloureux pour nos enfants dans 100ans.

  • Le 25 mai 2019 à 16:42, par Remis En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    Monsieur Sanou Siaka, parlez plutôt de ce que vous connaissez. Depuis quand un CHU qui est à priori un hôpital de référence ( 3e échelon de la pyramide sanitaire) peut être confondu à un centre social ? Les csps sont les centres de santé et de promotion sociale. Dénomination qui devrait changer si nos gouvernements etaient conséquents dans leur demarche a créer des ministères. Les analystes comme vous, ne voyez que du vent sauf dans ce qui est flagrant. Dans vos pseudoanalyses prenez le soin d être renseigné avec les spécialistes des questions posées. De plus depuis quand parle t on d autorités scientifiques de la santé, ça n existe pas et il faut parler des techniciens du ministères de la santé. En plus même si ces prétendues autorités scientifiques devaient exister , elle ne peuvent en aucun cas prendre une décision, elles n auront qu’ une voix consultative. C’est les autorités politiques en l aucurence le gouvernement qui décide ( après avoir consulté les techniciens s il y’a sagesse). Ce qui n est pas toujours le cas dans ce pays.
    Pour le reste les arguments que vous apportez surtout portant sur les risques à kua, elles sont belles et bien justes mais vos arguments sont insuffisamment développés. Vous ne pouvez maîtrisez la transversalité de la question par vos glissades ou rapprochements politiques ( toujours pour manger), veuillez vous faire accompagner dans vos sorties hasardeuses par des spécialistes. Une fois de plus votre sortie vient mélanger les choses et on est tenté de vous demander où étiez vous pendant tout ce temps comme quelqu’ un l a dit. Pour ma part je vous dis de ne pas être adepte des polémiques sans se faire guider par ceux qui sont spécialistes des différentes questions . Merci

  • Le 25 mai 2019 à 17:50, par Aboubakar En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    Siaka Coulibaly...Tout ce que vous aviez dit est faux. Du n’importe quoi d’ailleurs. Il y a des archives, allez fouiller celles de la délégation spéciale communale de Bobo-Dioulasso entre début 2015 et fin 2016 au lieu de nous raconter des sornettes.

  • Le 25 mai 2019 à 17:59, par Trahison En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    "..."du fait de sa proximité avec les quartiers traditionnels de Bobo Dioulasso. Les autorités (ministère et collectivité) ont laissé, pendant des décennies, la forêt être attaquée par plusieurs types d’activités humaines, y compris certaines illégales comme la coupe de bois de chauffe qui a largement désertifié la forêt."
    J’ ai un probleme avec cet article.Il n’ aurait pas fallu laisser faire l’ activite humaine dans une foret classee. Vous etes juriste, je crois, et vous savez toutes les ramifications d’ une foret classee. Et puisque la foret a ete endommagee, je suis surpris que vpous ne parliez pas de travailler a la retourner a sa position d’ antan. Vous parlez aussi de passion irrationnelle. Depuis quand une passion a- t- elle ete jamais rationnelle ?. Vous mentionnez finalement le fait que la nappe d’ eau va etre atteinte. Ou est donc l’ irrationnnel ici ? Vous voulez boire de l’ eau pleine de souffre ou de mercure ou meme de cyanure ? Vous craignez que l’ hopital de Bobo ne soit vole pour d’ autres cieux. Il y a eu trop de projets voles dans ce pays et la- dessus, on regarde. L’ hopital revient a Bobo mais il ne sera pas construit dans une foret classee sous le fallacieux pretexte que la foret classee a ete degradee. Ce n’ est pas un argument juridique, Mr. Siaka.

  • Le 25 mai 2019 à 18:38, par Mam En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    En dehors de la Guinguette, Bobo ne dispose même pas de parc attractif qu’on peut montrer à un étranger !
    Tous les espaces verts que les lotissements avait laissés ont été vendus par les maires successifs. Il ne reste plus rien à vendre que ces petites forêts classés comme celui de Kua. C’est maintenant qu’on cherche à dépecer et vendre ça aussi on utilise le fallacieux prétexte de l’hôpital.
    Je propose qu’on profite de cette polémique pour aménager cette forêts, la clôturer et mettre dehors tout ceux qui sont à l’intérieur . Ce n’est pas parce qu’on a laissé une forêt se dégrader qu’il faut la supprimer. Bien au contraire.
    Après les signatures, les marches de protestation mettons en place une autorité citoyenne et un fonds d’aménagement de la forêt de Kua et collectons des fonds pour l’aménager avec le soutien des forestiers. Dans quelques années le couvert végétal sera retabli.

  • Le 25 mai 2019 à 18:50, par sibnaba En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    Les forestiers voyous qui ont déterré les bornes du nouveau CHU sont dans quel trou à la lumière de ce qui est dit par Mr Ouattara ? Il faut qu’ils soient radier des effectifs des eaux et forets car indignes de cette noble tenue. Quelle honte pour des corps paramilitaires ? Si vous aviez de la dignité, vous quitteriez sans délai vos tenues que vous avez souillées dans le déshonneur et la honte à vie. Un homme est doté de raison et ne doit nullement avoir un comportement de chimpanzé ou de tout autre animal sauvage même si vous vivez avec ces animaux vous ne devez point leur ressembler trait pour trait.
    A bon entendeur, salut.

  • Le 25 mai 2019 à 18:55, par nekrenoma En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    Bravo pour l’article sur un sujet d’intérêt public. il vient au moins montré que le public burkinabé est subitement devenu sensible au fait écologique, et pour un pays dont l’un des fils vient de recevoir le prix Nobel, c’est l’occasion qu’à le chef de l’état, de saisir la balle au rebond pour enclencher un processus vertueux.
    L’article pose bien le débat, mais , je crois qu’il s’y prend mal. Le premier argument mal posé est celui-ci : le gouvernement hyper sensible aux miasmes des fréquentes hystéries collectives.
    D’abord, c’est une hérésie de croire que quand on a le pouvoir, on ne doit plus écouter le peuple. non ! Quelque belle que soit une réalisation projetée, si elle ne rencontre pas l’assentiment d’une partie de la population ou n’est pas bien comprise, elle ne doit pas être réalisée forcément, surtout pas dans la précipitation.
    L’auteur de l’article, soutient que le gouvernement est hypersensible aux miasmes des hystéries collectives. Dans le cas d’espèce, ce n’est sûrement pas une hystérie collective. Il est dit que le changement nécessite souvent un "déclic" pour s’opérer. Ici,personne ne peut soutenir un tel projet, sauf ceux pour qui, l’argent, surtout quand il semble provenir du néant, en l’espèce, ici un don de la Chine, est plus que tout. (Voir le projet Notre Dame des Landes en France, près de Nantes). Le projet a été abandonné après 50 ans de lutte. Rien que ça, est-ce de l’hystérie ?. La symbolique donnée par le gouvernement n’est pas la bonne. Au lieu de trouver de bons arguments pour justifier le projet, s’en donne à des arguties simplistes qui ne peuvent convaincre personne. Et Simon, le faux CDR s’en est allé de son argumentaire "monsieur de la rue" pour définitivement montrer que les arguments manquent. Quand on n’en a pas, il faut adopter ceux qui en possèdent et les avancent.
    Plusieurs cas montrent à l’évidence que les enjeux environnementaux devenant de plus en plus grand, l’état se doit de considérer cette attitude du bon côté, se résoudre à éviter la précipitation politicienne comme le lui suggère l’article, pour enclencher le processus vertueux. Il doit accepter de changer, puis d’utiliser le mouvement positif pour demander le reboisement de la forêt et son amélioration. Si l’état venait à se passer des objections émises par le maximum de personnes conscientes, c’est qu’il donne comme consigne : je m’en fout des enjeux environnementaux, détruisez comme vous voulez, pourvu que ce soit pour de bons projets. Alors, a quoi serviront alors les études d’impacts ? Vraiment, le problème est si sérieux qu’il convient de l’aborder simplement : trouver un autre endroit ou prendre son temps pour étudier le problème sous tous ses aspects. S’il s’entêtait, je crois qu’il prend une fois de plus un risque énorme, aussi grave que le risque que Blaise COMPAORE apris, dans le but de modifier l’article 37. La forêt de Kua ne doit pas être l’article 37 de Rock.

  • Le 25 mai 2019 à 20:58, par le pionnier de la revolution En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    Vraiment je pleure pour mon Burkina Faso bien aimé à cause du manque de charisme et de vision de ces dirigeants, qui se préoccupent plus de comment satisfaire leurs partenaires extérieurs que de comment satisfaire les aspirations les plus légitimes du peuple burkinabè. Le cas de la foret de kua en est un bel exemple de leurs comportements. IL faut rappeler à nos dirigeants que le Burkina est un pays sahélien fortement menacé par l’avancée cruciale du desert, et tout cela conjugué aux changements climatiques dont nous ressentons déjà les effets pervers avec son corolaire de chaleur infernale. Pour ce faire la lutte contre la désertification et la protection de l’environnement notamment la protection des forets doit être une priorité pour mon pays. C’est en cela que je reconnais en Thomas Sankara qu’il était un président visionnaire et charismatique. S’il était vivait, jamais la foret de kua n’aurait été en mauvais état partiel à plus forte raison autoriser la déclassification d’une partie pour y construire un hôpital bien qui connaisse l’importance et l’utilité d’une telle œuvre pour les burkinabè. IL aurait trouver un autre site pour ce hôpital , et instruire le ministre de l’environnement pour un reboisement de la partie clairsemée de cette foret de kua. Il aurait permis ainsi à son peuple de disposer d’un hôpital sans détruire ne serait ce que le moindre hectare de sa foret. C"est ça un dirigeant , et c’est ce type de comportement que nous attendons de nos dirigeant. Sankara a fait planter des arbres par tous les présidents et autre personnalités qui ont foulé le sol burkinabè lors des visités d’État. L’histoire est la pour témoigner ; ainsi les présidents Francois Mitterrand, kadafi, et j’en passe ont tous planté au moins un arbre sur le sol burkinabè parce que la révolution avait fait de la lutte contre la désertification et le reboisement une priorité de enveloppement. Pour moi, ancien pionnier ayant participé à de multiple reboisements et fervent défenseur de l’environnement, je me dois de soutenir la sauvegarde intégrale de la foret de kua et toute autre foret au Burkina Faso. Je pense en toute humilité que le ministre des affaires étrangères aurait fait œuvre utile , si après sa visite sur le site de kua, et ayant constaté qu’une partie de cette foret était clairsemée du fait de l’activité humaine, avait intercédé auprès de son homologue de l’environnement aux fins de prendre des dispositions pour un reboisement et une protection de ce patrimoine environnementale. Au lieu de cela, il encourage la continuité de la destruction allant dans le sens de l’incivisme environnementale, comme si la ville de BOBO manquait d’autres espaces pour implanter ce hôpital.
    Nos dirigeants doivent apprendre à éviter les erreurs politiques, à être des leaders charismatiques et visionnaires qui aiment véritablement leurs peuples, et non des dirigeants à la solde des bailleurs. Mais hélas Alpha Barry n’est pas Thomas Sankara, et le ministre de l’environnement qui préféré se taire plutôt que de défendre ce pourquoi il est ministre comme quoi la foret de kua peut aller mourir entre les mains des chinois pourvu que je reste ministre de l’environnement.
    L’histoire rattrape toujours l’homme,
    je voudrais saluer la bravoure des agents des eaux et forets, eux au moins ont le mérite de défendre ce pourquoi ils sont payés.
    Vive le Burkina Faso,
    vive la foret de kua,
    la patrie ou la mort nous vaincrons

  • Le 26 mai 2019 à 07:25, par Patinda En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    Quand vous faites les omelettes, ce sont des œufs que vous cassez. Des œufs qui pouvaient devenir des poussins puis d’autres milliers d’œufs . Mais il faut des omelettes ! comment faire ? Casser vite des œufs .
    Quand vous accordez l’autorisation de construire une quinzaine de mines, il faut énormément d’espace pour l’extraction et le traitement de minerai sur des centaines voir des milliers d’hectares. Mais comment extraire l’or. Il faut détruire l’environnement.
    Quand vous voulez un hôpital dernier cri qui a ses conditions, notamment un temps assez clément en permanence pour les équipements et les patients, il faut un espace assez boisé. Mais où en trouver de meilleur ? A Kua.

  • Le 26 mai 2019 à 10:30, par Aemed En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    Une analyse pertinente et objective.
    Depuis quelques années déjà notre pays a un grand problème avec toutes ces vagues de contestations conduites souvent par certains politiciens véreux pour mieux se faire voir sur le chéquier politique nationnal. Depuis le début de cette affaire, avons fait remarqué que la forêt classée de Kua n’existe plus et tous les bobolais le savent bien. Soyons honnêtes dans la defense de quelque chose qui n’a aucun sens.
    Pourquoi continuer de manipuler nos sages population sachant bien l’importance et l’impact d’un tel projet ?
    Et ce genre de projet avant d’être aprouvé il y a lieu une étude de Commodo et Incommodo avec les POUR et CONTRE, et c’est vraiment incompréhensible que se soit maintenant que s’érigent certaines personnes dans la defense de quelque chose inexistante ou peut être c’est dans la défense de ces quelques hectares de terrain qu’elles ont comme champ mais NON d’une forêt classée.
    Ceux sont les mêmes qui clament à haute voix qu’elles se batent pour le développement de leur région, de leur pays.
    Soyons sérieux et laissons derrière cette culture du NON à Tout seulement pour nous faire remarques.

  • Le 27 mai 2019 à 01:33, par @Patinda En réponse à : Affaire forêt de Kua : « Le gouvernement doit concilier plusieurs impératifs », selon Siaka Coulibaly

    Patinda, est-ce que tu sais que tu peux etre plus intelligent que ca ? Un bon hopital n’ a pas besoin d’ arbres. Les pays du golf petroliers ont des hopitaux de pointe qu’ un pays forestier comme le gabon n’a pas. D’ ailleurs, leur president s’ est soigne la- bas quand il fut foudroye par sa malbouffe(cinq poulets grilles par jour).

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Changement climatique : La planète envoie des signaux