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Elections de 2020 : La CENI et ses partenaires se concertent

Publié le samedi 18 mai 2019 à 00h20min

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Elections de 2020 : La CENI et ses partenaires se concertent

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a eu, ce vendredi, 17 avril 2019 à Ouagadougou, une séance de travail avec ses partenaires techniques et financiers autour des échéances électorales à venir. Il s’agit d’échanger sur les besoins de la CENI, sa vision pour l’organisation des élections, les défis et la contribution des partenaires pour le succès des élections.

Les élections de 2020 (notamment la présidentielle) s’annoncent, visiblement, comme une des échéances les plus ouvertes et les plus discutées au Burkina (en regard du nombre de candidats déjà déclarés, du contexte national, des attentes des Burkinabè, etc.). Ce qui implique un gros défi dans l’organisation de ces joutes démocratiques. C’est pour se donner toutes les chances d’être à la hauteur de la réalité que la structure chargée de l’organisation des élections, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ménage sa monture à travers également cette séance de travail avec les partenaires techniques et financiers du Burkina.

Le président de la CENI, Newton Ahmed Barry

Pour son président, Newton Ahmed Barry, la CENI, qui a une solide expérience en matière d’organisation d’élections, vise à maintenir le cap en offrant des scrutins de qualité. « Une élection de qualité, c’est une élection à l’issue de laquelle, le vaincu félicite le vainqueur, et on a pu le voir en novembre 2015 », projette le président de la CENI.

Dans cette dynamique, les acquis des élections de 2015 doivent être capitalisés et renforcés, pour faire en sorte que la transparence et la qualité du processus ne laissent d’autre choix aux protagonistes que le vainqueur soit félicité par les vaincus, prône-t-il.

L’échéance de 2020 se tient dans un contexte particulier ; du point de vue politique (avec une certaine crispation au niveau de la classe politique), une situation sécuritaire plus difficile, une cohésion nationale mise à mal. A cela, s’ajoute un nombre important de populations déplacées internes. « Ce que nous n’avions jamais connu dans notre pays et qui, donc, va impacter les élections de 2020 », poursuit M. Barry, ajoutant à la liste du contexte, le vote des Burkinabè de l’étranger. « Nous avons une des diasporas les plus importantes de l’Afrique. Selon les chiffres, nous avons entre 7 500 000 et 8 000 000 de Burkinabè à l’étranger, avec un électorat potentiel estimé entre 2 600 000 à trois millions. Une particularité de cet électorat de la diaspora est que, 50% d’électeurs se trouve dans un seul pays », a exposé Newton Ahmed Barry.

La représentante de l’USAID

La perspective 2020 se présente également avec des interrogations autour du référendum : scrutin couplé comme en novembre 2015 ou scrutin triplé (présidentiel/législatif et référendaire) ? Pour les responsables de l’institution en charge de l’organisation des élections, ces questions de format qui relèvent du politique méritent d’être également tranchées pour permettre à la CENI de prendre ses dispositions. Ce d’autant que, le projet de Constitution prévoit par exemple que les Burkinabè de la diaspora puissent désigner des députés à l’Assemblée nationale. La période de l’adoption de la Constitution se révèle donc capitale dans le processus.

Selon la représentante de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), Linda Trudel, les partenaires techniques et financiers accompagnent le Burkina depuis quelques années dans le processus électoral. « Ils ont été très actifs pendant le processus électoral de 2015. Encore une fois, vous pouvez compter sur ces partenaires techniques et financiers », a-t-elle confié à la cérémonie d’ouverture des travaux.

C’est l’ensemble de ces aspects qui ont été scrutés au cours de la séance de travail.

OHL
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Vos commentaires

  • Le 18 mai 2019 à 04:46, par main-qui-donne En réponse à : Elections de 2020 : La CENI et ses partenaires se concertent

    Franchement je ne comprends pas l’implications intime des Europeens dans nos processus electoraux. Si c’est des observateurs pour la bonne tenue des elections je comprends. Mais s’ils financent donc forcement ils ont un interet quelconque. Que veulent-ils en retour que demandent-il et qui decide quoi ? C’est troublant car a l’inverse on ne voit pas nos pays aller se meler d’elections en Europe. Main qui donne , main qui dirige.

  • Le 18 mai 2019 à 05:20, par Ob En réponse à : Elections de 2020 : La CENI et ses partenaires se concertent

    Le blanc là fait quoi labs ? Lorsqu,ils preparent les leurs, aucun noir n,y prend part. A quand LA vraie independance ?

  • Le 18 mai 2019 à 11:20, par Mam En réponse à : Elections de 2020 : La CENI et ses partenaires se concertent

    Organiser des élections grâce aux impôts des autres après bientôt 60 ans d’indépendance n’est autre chose qu’une démission collective. Mais comme dans ce pays les gens ne sont pas cohérents, on les voit afficher un orgueil mal placé et de façade sur des peccadilles et rien sur des aspects cléf de souveraineté comme l’élection de notre représentant à la magistrature suprême pendant 5 ans ! On continuera donc cette prostitution ad vitam aeternam !prppprrprprrprrprr !
    Ne venez surtout pas dire après que les autres ne mêlent de ce qui ne les regarde pas. Ils ont mis leur argent dedans et ceci leur donne le droit et le privilège naturels de juger. De toute façon ça semble la stratégie sous nos tropiques validé par notre subconscient collectif ou on organise des tables rondes de mendicité savamment appelé table ronde des PTF, ce qui nous infantilise chaque année comme si ce pays n’a pas de cadre capable de prévoir que d’ici 5 ans on organisera des élection et il faut donc prévoir une dotation budgétaire annuel pour organiser ces élections. Nous restons éternellement de gros bébés, tétine à la bouche corvéable et humiliés à merci par les autres alors qu’une cotisation de 2000 FCFA par électeur aurait permis de se passer d’eux ! Le montant aurait pu être réduit même de moitié si on enlève les surfacturations et l’argent de complaisance versé aux fameux représentants de la CENI qui ne font que leur travaille d’ailleurs !
    Mais qui aura le courage de demander un tel sacrifice lorsqu ’on se permet d’acheter des V8 pour permettre aux ministres de se pavaner, lorsqu’on passe le temps à voyager aux frais du contribuable en première classe, lorsqu’on entretient des institutions budgétivores inutiles juste pour récompenser des PAC (Parents Amis et Connaissances), lorsqu’on est pas en mesure de dire stop aux Syndicats qui travaillent à dépecer le pays (200 000 fonctionnaires environ sont entretenus avec 55% du budget national contre 35% selon les recommandations de l’UEMOA), lorsque de grand voleurs de déniés publics sont épinglés et les dossiers dorment dans les tribunaux et il y a foyi, on ne peut pas après tous ses forfaitures demander aux 17 800 000 burkinabè restant de cotiser pour organiser des élection ? C’est pourquoi on opte pour la prostitution vis à vis des autres !
    Vivement qu’une nouvelle race de burkinabè prennent les affaires en main. Ceux qui sont actuellement aux affaires ont montré leur limite et ne peuvent en aucune manière nous sortir d’affaire,

    • Le 18 mai 2019 à 17:04, par Substance Grise En réponse à : Elections de 2020 : La CENI et ses partenaires se concertent

      Nous ne voulons pas nous assumer ;oser inventer accepter faire un sacrifice pour l’interet général et pour le futur
      Mensonge et hypocrysie ;intigues et mechanceté envers autrui constituent notre sport favorit. Quelle honte
      Personne ne reflechit à comment faire pour organiser des élections sans ces apports financiers empoisonnés de ces occidentaux

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