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1ère édition Tam-tam festival : un SOS pour l’Afrique via les percussions

Publié le mercredi 10 août 2005 à 07h54min

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Du 3 au 6 août 2005 s’est déroulée à Bobo-Dioulasso la première édition de "Tam-tam festival", un concours de percussionnistes à but humanitaire organisée par l’ONG italienne Terra Patria.

Pendant quatre (04) jours, une vingtaine de percussionnistes se sont affrontés pour la sélection des meilleurs en "bara" "dum dum" "djembé", "lunga" et du meilleur groupe.

Ainsi, des titres comme le "roi du tam-am", "les princes" du bara, du dum dum, du djembé, du lunga ont été décernés aux différents lauréats. Quant au meilleur groupe, il a reçu le titre de "la cour du roi". Le palmarès à l’issue de la compétition se présente comme suit :

- Prince du Bara : Adolphe Kinta

- prince du dum dum : Souleymane Coulibaly

- prince du djémbé : Zoumana Dembélé

- prince du lunga : Moussa Thiam

- roi du tam-tam : Tahirou Ouédraogo

- la cour du roi : Sababougnouma (Houet)

Le jury était présidé par Mahama Konaté, grand balafoniste qui a "traîné sa bosse" sur des podiums de renommée mondiale pour jouer son instrument de prédilection, le balafon. C’est d’ailleurs lui qui a chanté l’hymne du festival avec son groupe Farafina Lili. Les nuits de compétition ont été animées par le centre de formation des frères Coulibaly, Adjaratou Diabaté, Smockey et Djeneba Seck.

Tam-tam festival a été organisé "en Afrique pour l’Afrique", a précisé Pierre Angelo, représentant de Terra Patria au Burkina. Il fait suite à d’autres concerts qui se sont déroulés en Europe et en Asie pour des actions humanitaires en Afrique. La musique a été choisie comme vecteur parce qu’en dépit du Sida, des calamités naturelles et de la mort, l’Afrique est "musique, rythme".

La musique doit, selon les organisateurs, permettre d’attirer l’attention sur "une Afrique qui se meurt sans même déranger le docteur".

UK
Sidwaya

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