Programme d’urgence pour le Sahel : L’ONG Eau vive apporte son assistance technique
L’ONG Eau vive a officiellement lancé son projet « Assistance technique à la mise en œuvre du Programme d’urgence pour le Sahel du Burkina », ce 9 mai 2019 à Dori. Le projet vise à apporter un appui technique aux communes concernées et aux services déconcentrés afin d’améliorer la maîtrise d’ouvrage en matière d’accès à l’eau et l’assainissement, de santé et de sécurité.
Le Programme d’urgence pour le Sahel (PUS) au Burkina Faso s’appuie sur le Plan nationale de développement économique et social (PNDES) élaboré par le gouvernement burkinabè. L’Union européenne, en apportant un financement à ce programme, veut accroître la capacité du gouvernement du Burkina à maintenir la stabilité et la sécurité nationales.
Le projet d’assistance technique pour la mise en œuvre du PUS, qui vient d’être lancé ce 9 mai 2019 à Dori, est une action confiée à Eau vive. Il vise à apporter un appui à la mise en œuvre du financement octroyé par l’Union européenne au gouvernement burkinabè. Le projet couvre exactement les mêmes territoires que le PUS, soit au total 30 communes dont 26 dans la région du Sahel et quatre dans la région du Nord.
La rencontre de lancement officiel du projet a réuni les différents acteurs concernés que sont les maires des communes, les hauts-commissaires, ainsi que les forces vives. La durée du projet est de 24 mois, soit du 1er septembre 2018 au 31 août 2020. Son coût de réalisation est estimé à 623, 16 millions de F CFA.
Pour le directeur pays de l’ONG Eau vive, Yongo Nignan, le projet vise à donner une réponse à la montée de l’insécurité et au déficit d’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans les régions couvertes. Selon lui, il appartient à ces communes de s’approprier ce projet afin que les résultats sur le terrain soient en accord avec les besoins exprimés par la population.
Pour Hyacinthe Peggy Yoda, gouverneur de la région du Sahel, malgré les efforts considérables de l’État dans les régions du Sahel et du Nord, force est de constater que les difficultés restent énormes. Parmi ces contraintes, il a cité la faible productivité des acteurs de développement due à l’action du terrorisme et le faible accès à l’eau potable et à l’assainissement par la population. Il a rassuré l’ONG de la disponibilité des deux gouverneurs (Nord et Sahel) à les accompagner pour la réussite du projet.
Daoula Bagnon
Correspondant Dori
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Photo 2 : Les participants au lancement du projet
Photo 3 : Yongo Nignan, directeur pays de l’ONG Eau vive