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Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

Publié le mardi 7 mai 2019 à 23h14min

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Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de  parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

Le ministre de l’Urbanisme et de l’habitat, Maurice Dieudonné Bonanet, a animé une conférence de presse ce 7 mai 2019 à Ouagadougou. Au menu, les points liés au lotissement, à l’apurement du passif foncier, aux agences immobilières, à la restructuration des zones non loties.

La rencontre avec les hommes de médias a surtout consisté à faire le point sur les questions brûlantes ces dernières années au Burkina Faso : le foncier. Les opérations de lotissements un aspect sur lequel le ministre de l’Habitat, Maurice Dieudonné Bonanet, s’est longuement étalé face à la presse.

De sa présentation, il ressort qu’il est prévu en 2019 le démarrage des opérations de lotissement des 22 dernières localités qui n’ont jusque-là pas connu leur premier lotissement. Sur cette question, le ministre de l’Habitat s’est voulu clair :« Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè ». Pour dire ainsi qu’il ne sera pas possible de trouver une parcelle à chaque Burkinabè.

A ce jour, les opérations de lotissements font état de 40 chefs-lieux de communes rurales entièrement loties et 24 autres en cours d’achèvement. « Face à cela, nous devrons travailler à une extension du tissu urbain », a-t-il suggéré. Il a à cet effet invité les Burkinabè à apprendre à vivre en commun par des habitations à loyer modéré (HLM).

Sur la question relative à la mise en œuvre de l’apurement du passif foncier, le premier responsable du département de l’habitat, indique qu’il n’y a pas d’intervention politique dans le travail des commissions. Il a par ailleurs invité les organisations de la société civile (OSC) à se joindre aux commissions pour s’assurer de la transparence du processus.

Le ministre de l’Urbanisme et l’habitat, Maurice Dieudonné Bonanet au milieu

Pour mémoire, le collectif pour le droit au logement prévoit une marche le 16 mai prochain à Ouagadougou pour dire non aux déguerpissements anarchiques opérés par le ministère de l’urbanisme. « Le ministre de l’urbanisme n’a jamais déguerpi qui que ce soit. La mission de départ, c’est plutôt d’aménager et non de distribuer des parcelles », s’est-il défendu. Avant d’indiquer la disponibilité de son département à leur donner les informations nécessaires tout en les invitant à une franche collaboration.

Pendant ce temps, le ministre a expliqué que le document d’intervention pour la résorption des zones non loties est déjà en marche. Il est à cet effet prévu le déploiement de trames d’accueil pour ces zones, compte tenu du fait que tous les habitants de ces zones ne pourront pas bénéficier de parcelles. Ce sont au total 21 900 hectares de zones non loties qui sont répertoriés sur l’étendue du territoire.

Quant à la question de l’accès au logement, le ministère a annoncé la signature de trois conventions avec des agences de promotion immobilière pour la réalisation de 26 000 logements. « Aucune autorisation de lotissement n’a été donnée à un agence immobilière », a-t-il précisé.

Mariam Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 mai 2019 à 21:27, par Un Burkinabê En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Personne n’a dit de trouver 18millions de parcelles. D’ailleurs parmis les 18 millions de burkinabê moins du quart a besoun d’une parcelle. Je réitère mes propositions.
    1- Reviser la loi foncière pour permettre la co-propriété (plusieurs personnes peuvent avoir droit à une parcelle. La 1ère personne le rez de chaussée et les autres les niveaux).
    2- Décider d’une superficie minimale pour les parcelles (200-250m2 ?). Permettre à ceux qui ont de grandes superficies de reduire les leurs et les vendre. Si j’ai une parcelle de 500m2 que je puisse vendre 250m2.
    3- Plafonner le nombre de parcelles par individu (attribuées + achetées). Je propose 10 parcelles sur toute l’étendue du territoire. Au delà de ce nombre, l’individu est considéré comne une agence immobilière et devra payer les taxes et impôts selon la loi.
    4- L’Etat contrôle les prix des parcelles en fixant un barème de prix comme celà se fait pour les denrhées de première necessité
    5- L’Etat contrôle le prix des matériaux de contruction (tonne de ciment à 70.000fcfa)

    • Le 7 mai 2019 à 22:33, par Koma En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

      Mon frère Burkinabè, espérer la tonne de ciment à 70000 risque d’être un rêve légitime qui ne risque pas de se réaliser. Car, à vrai dire, les politiciens, dans beaucoup de cas, ne voient que leurs intérêts, pas ceux du peuple. Ceux qui nous gouvernent, où pensez-vous qu’ils investissent leurs milliards, du moins ceux qui ne dorment pas dans les comptes en Europe ? Bien sûr dans des sociétés de la place, parfois avec un prête-nom. Dans ce cas, croyez-vous qu’un homme politique qui a investi dans une cimenterie accepterait de diminuer ses profits en faveur des populations, surtout les plus vulnérables ?

    • Le 7 mai 2019 à 23:40, par kenfo En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

      10 Parcelles par personnes, c’est encore trop..... Je pense qu’il faut à 3 le nombre de parcelles par personne, pour les 3 premières villes du pays, en limitant l’acquisition des grandes surfaces : Maximum 1 ha/ personne.

      Une parcelle pour 2 personnes, je dis non car en cas de bagarres, c’est sera sans solution.

      Kenfo

      • Le 8 mai 2019 à 05:00, par Un Burkinabê En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

        Kenfo, vous ne m’avez pas compris. Je dis 10 parcelles sur toute l’étendue du territoire. C’est à dire y compris dans son propre village. On doit faire l’addition des parcelles que chacun de nous possède sur toute l’étendue du territoire. Cette somme ne doit pas être plus de 10. C’est dire que je peux avoir 3 à Ouaga, 3 à Bobo, 1 à Po, 1 à Kokologo, 1 à Solenzo, et enfin 1 dans mon village de Takalédougou. Si j’ai 10 à Takalédougou je ne peux plus en posséder à Ouaga où quelque part d’autre sur toute l’étendue du territoire. Dès que j’acquiert la 11è parcelle alors je suis automatiquement reversé dans la catégorie des Promoteurs Immobiliers. Aussi je pense que ce serait injuste que Mr A puisse possèder de plus de 10 parcelles dans son village de Séguénega et que Monsieur B de Saaba ne puisse disposer que de 3 tout simplement à cause de l’exode. Donc le nombre de 10 est pour moi justifié pour le moment car la personne habite dans une et dispose de 9 pour des activités lucratives.

        2- Une parcelle pour deux est bien car il faut éduquer les burkinabê à occuper l’espace verticalement. A force de lotir il n’yaura plus de terres pour l’agriculture ni l’élevage dans les banlieux des grandes villes. C’est dire qu’on veut interdir aux agriculteurs de vivrent dans nos villes.

  • Le 7 mai 2019 à 21:31, par Toto-Est-Fâché En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Et pendant ce même temps, vous voulez retirer les parcelles de certaines personnes à zaca et à ouaga2000 pour vous partager entre vous ? Qui est imbécile et qui n’est pas imbécile ?

  • Le 7 mai 2019 à 21:49, par RV En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Le lotissement sera l’article 37 de Roch.
    La terre ne ment pas !

  • Le 7 mai 2019 à 21:55, par MKouka En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Justement, où en est on avec ceux qui ont pillé et s’attribuer des dizaines de parcelles a travers le pays et au détriment de ceux qui cherchent juste un toit ? Si on reglait ces cas sûrement que des milliers d’autres personnes pourraient se loger. Pourquoi une seule personne serait- elle propriétaire d’une dizaine de parcelles même si elle a les moyens de les acheter et pire si elle les a mal acquises ? Cela montre bien notre cupidité, égoïsme et insensibilité aux autres. Regler et légiférer cette question parcelles fait aussi partie du bon vivre ensemble.

  • Le 7 mai 2019 à 22:19, par Koma En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    La question des lotissements dans une ville comme Ouagadougou est devenue une équation pratiquement impossible à résoudre si on veut l’utiliser comme fond de commerce électoraliste. Procéder à la restructuration des zones non loties, c’est précisément apporter une fausse solution à un vrai problème. Malheureusement nos dirigeants le savent très bien : on n’attribue pas un titre de propriété dans un tel processus. Au fond, on n’ose pas le dire aux populations mais la vérité, c’est ceci : en restructurant un quartier, on autorise les populations à y vivre dans la précarité en attendant d’être déguerpies, tôt ou tard. Il suffit en effet que dans 5, 10 ans l’État ait un projet d’intérêt commun et la zone non lotie devient une cible privilégiée, avec l’obligation de déguerpissement. En clair, aujourd’hui, une solution définitive doit être trouvée dans ces zones, afin que ceux qui auront leur parcelle puissent investir en toute quiétude.

  • Le 7 mai 2019 à 22:39, par jan jan En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    En parlant de hlm, mr le ministre sait que la construction d’hlm au bf n’a pas debutee aujourd’hui. La socogib managait des hlm a goughin et a la zone du bois. A goughin, devant les hlm existait de grands terrains prevus pour l’extension de ces hlm, un beau matin, la socogib a vendue ces terrains a des gourous de ouaga que tout le monde connait bien, il en ai de meme pour la cite socogib construite dans la zone de ouaga 2000, vers l’ambassade de la libye, tous les terrains prevus pour l’extension de la cite on ete vendus a des gourous du pays a 80.000f le metre carre. Monsieur le ministre, il est difficile pour moi de croire a votre discours d’autant plus ke vous etiez ministre sous blaise et ke boku de terrains destines aux loyers moderes ont ete detournes pour les ’riches’ du moment.

  • Le 7 mai 2019 à 22:46, par Sacksida En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    D’abord, tout est une question de volonte politique, de gouvernance, de justice sociale et d’un minimun d’equite sociale entre des citoyens Burkinabe. Qu"avez vous fait des resultats de l’enquete parlementaire relative aux parcelles loties de nos villes ? Pensez vous qu’il est normale que des gens soient attributaires ou disposent de plusieurs dizaines de parcelles loties par l’Etat Burkinabe ? Pendant que plusieurs milliers d’autres n’en possedent meme pas une seule dans ce pays ? Reprenez la methode de gestion des parcelles experimentee sous la Revolution d’Aout 1983 et soyez juste et determinez pour pouvoir resoudre dans justice sociale les questipns des parcelles, sinon a longterme des conflits risques de surgirent dans ce pays qui nous appartient a tous et toutes. Courage et Salut.

  • Le 7 mai 2019 à 22:48, par Sacksida En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    D’abord, tout est une question de volonte politique, de gouvernance, de justice sociale et d’un minimun d’equite sociale entre des citoyens Burkinabe. Qu"avez vous fait des resultats de l’enquete parlementaire relative aux parcelles loties de nos villes ? Pensez vous qu’il est normale que des gens soient attributaires ou disposent de plusieurs dizaines de parcelles loties par l’Etat Burkinabe ? Pendant que plusieurs milliers d’autres n’en possedent meme pas une seule dans ce pays ? Reprenez la methode de gestion des parcelles experimentee sous la Revolution d’Aout 1983 et soyez juste et determinez pour pouvoir resoudre dans la justice sociale les questipns des parcelles, sinon a longterme des conflits risques de surgirent dans ce pays qui nous appartient a tous et toutes. Courage et Salut.

  • Le 8 mai 2019 à 05:54, par Diaspora En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    J´ajouterai aux propositions du premier intervenant, l’adoption d’une loi interdisant la vente de parcelles achetées auprès des organismes de l’état 7 ans suivant la date d’achat.

    Par exemple certaines parcelles vendues par la SONATUR à bobo 2010 sont malheureusement déjà en vente chez des speculateurs.

  • Le 8 mai 2019 à 06:33, par Pamigomzagdo En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Pourtant votre mentor est la solution idéale pour les burkinabés. Trouvez la solution idoine pour satisfaire les burkinabés, sinon, vous deviendrez le problème gangrène du Faso

  • Le 8 mai 2019 à 07:17, par Kpièrou En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    La première question à se poser est : A quoi sert le lotissement d’un village qui évolue en population et en structure ou d’autres zones ? Si à mon sens c’est pour créer un cadre de vie aménagé et sain pour les habitants de la localité et de la zone, il n’y a pas de raison que les habitants de ce village ou de la zone soient rejetées pour question de pouvoir d’achat pour donner l’espace à des personnes venant d’ailleurs et pouvant payer. La priorité revient à l’habitant de cette zone aménagée sinon ce dernier spolié sur sa terre de résidence. Et si chez lui, il n’a plus de droit de site où en trouvera-t-il ?
    Par contre si le lotissement vise d’abord des "affaires", les habitants des localités doivent choisir de lotir leur localité ou non.
    Si ce n’est l’Etat, ce sont les démembrements de l’Etat avec des lois de l’Etat qui autorisent la spoliation du peuple et cela est une injustice car chacun, riche ou pauvre, a droit à un logement décent, à un cadre de vie aménagé.
    Quand le ministre prétend que son ministère ne déguerpit pas les gens, ne distribue pas des parcelles, mais son ministère est chargé de veiller à ce que tout se fasse dans les normes avec justice et pour le bien de la population. Un tel langage est une démission. Il doit veiller à faire changer les systèmes inappropriés.

  • Le 8 mai 2019 à 08:07, par Elda En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Depuis plus d.une decennie d.annees, le probleme foncier est vecu avec accuité. Ce que je ne comprend pas qu.est ce qui fait qu.on n.informatise pas le systeme. Prenons le temps de mettre en place ce système. À partir de cela, on pourra exclure un grand nombre de personnes parce que déjà detenteur de parcelles.

  • Le 8 mai 2019 à 08:24, par Compaoré issaka En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Combien de parcelle pouvez vous trouver pour les Burkinabés ? Vous, vous en aviez combien M le ministre ?

  • Le 8 mai 2019 à 08:31, par Sequoia En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Tout ce tapage médiatique sur le lotissement n’est que pure diversion.

    Tous ces gouvernants ,par le système de prêt-nom pratiquent le pillage foncier à le territoire national et international.

    Maintenant ils bernent la population à travers des mesures fallacieuses.

    Nous sommes déçus.

  • Le 8 mai 2019 à 08:36, par Mimtiiri En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    C’est vrai. Il vous sera difficile et très difficile même de pouvoir dans le cas du Plan de Développement de nos Cités, notamment celles des grandes villes de notre pays que sont Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya, Fada N’Gourma etc., dégager 18 000 000 millions de parcelles au profit des demandeurs potentiels que sont nos populations aujourd’hui recensées. Nous convenons cela avec vous. Cependant, nous à notre "corps défendant" et là aussi, nous sommes très sûrs d’être approuvé et suivi par bon nombre de nos compatriotes, nous vous dirons à vous Excellence Mr. le Ministre et à tous les Politiques qui vous sont immédiatement supérieurs dans la Hiérarchie du Gouvernement, que c’est de vos "Gymnastiques populistes et irresponsables" que la situation des lotissements a atteint ce niveau de blocage qui comme on le constate en vous lisant, vous met dans un embarras pas possible. Nous nous en expliquons :

    1/- Nos grands Spécialistes de "Développement des Cités" ont manqué de "Visions" et d’Anticipations dans le tracé des Plans Directeurs de nos grandes villes qui comme peuvent le constater ceux qui veulent, sont restés les mêmes que ceux tracés par le Colon des Années 1947/1948 ; plans dont les auteurs ne pensaient pas que la Haute-Volta, le Burkina Faso d’aujourd’hui évoluerait à ce point.

    2/-L’ancien et long Bourguemestre de notre Capitale qui, avec la complicité de "Maires d’Arrondissements à lui acquis", s’est permis de laisser pratiquer des injustices dans les quartiers en lotissements pour des buts de vols et de détournements de parcelles au détriment de ceux qui en avaient vraiment besoin. La suite, tout le monde le connait même s’il a réussi avec l’arrivée à Kossyam du MPP à faire taire la plupart d’entre eux en les envoyant en prison (provisoirement du reste) ou en leur imposant d’observer une totale "Omerta" sur cette affaire de parcelles qui le touche au plus haut point de sa moralité et de son âme. Celui-ci a été un point de référence pour certains autres Maires de notre pays, Bobo-Dioulasso notamment qui ont ainsi facilité les vols et détournements des parcelles, sources des réactions des populations.

    2/-Mr. Luc TIAO arrivé en poste parce que, acculé par les réclamations justifiées des populations et, se trouvant dans la totale incapacité de réagir (les grosses pontes telles les anciens bourguemestres) le tenant par la peau des fesses, n’a trouvé de solution que de décréter la "Suspension des lotissements" ; oubliant qu’on (les louffias de l’époque) l’y a amené pour leur permettre de réaliser d’autres méfaits qu’étaient "la spoliation des terrains au profit des Sociétés Immobilières en création dont le "Doungourou" fut Dame Alizèta-gando avec les Sociétés Immobilières de l’Etat à elle cédées pour une bouchée de pain non d’ailleurs payée au Trésor Public.
    Depuis tout ce temps, alors qu’il était (apparemment) impossible à l’Etat de trouver des terrains à lotir/pour lotir, on trouvait des suffisamment des terrains pour donner à ces Sociétés de Boîtes d’Allumettes appelées "Sociétés Immobilières". D’où l’accaparement des terrains même dans les Campagnes par les plus nantis représentés aux yeux des populations par des "prêtes-noms" qui ne disent pas leurs noms.
    Et nous voilà dans un imbroglio qui sans aucun doute perdurera éternellement tant que ces "politico-politicards" seront là.

    3/-Ce fut aussi du temps de Isaac Zida qui, dans la recherche de "Légalité" pour son putsch fait à ses Supérieurs pour s’emparer du pouvoir, s’est permis mille et unes Déclarations pour rassurer les populations désabusées que lui, étant venu comme en "Sauveur" et qu’il ramènera la Justice au profit des justiciables et victimes des tricheries des anciens Maires, relevant des anciennes Autorités. Au sortir de tout ce dam-dam qu’a-t-on vu ? Quedal.

    4/-Puis vint l’avènement du MPP dont nous n’oserons discuter de sa Légitimité. Ce Pouvoir nous fait le cadeau d’affecter au Ministère en charge des problèmes de lotissements, une personne assez spécialisée et expérimentée en la matière. Ce fut vous Mr. Le Ministre BONANET Dieudonné.
    Les populations avaient entrevu en vous la probabilité de "Solutions" à la chose, vu vos expériences. Mais qu’a-t-on constaté ?
    Des gymnastiques, toujours des gymnastiques et rien que des gymnastiques visant à tromper et continuer de tromper les populations et ce, au profit des mêmes Sociétés Immobilières qui poursuivent les spoliations des populations.

    => PRIMO : De Plans de Contrôles et de Vérifications annoncés à cors et à cris qui doivent élucider les problèmes, rien à ce jour n’est apparu. Même que l’Assemblée Nationale s’y est investie mais rien et toujours rien. De prolongations en prolongations de la décision bête de Mr. TIAO, on est toujours dans le même cas laissé par le Régime de Blaise Compaoré et son CDP.

    => SECUNDO : Pendant ce temps, les fameuses Sociétés immobilières continuent de naître et d’être créées par les mêmes prêtes-noms déjà connus. En exemple, l’on citera le cas d’un Opérateur (nous ne citerons pas le nom) a réussi à accaparer des milliers d’hectares à la sortie SUD de Ouagadougou (Ponsomtenga et autres) ; hectares qu’il a loti sans viabilisation aucune qu’il met en vente à la somme de plus de 6 500 000 FCFA la parcelle pour ne pas dire, de terrain dont la physionomie est restée la même qu’elle a été depuis que la terre a été créée.

    => TERTIO : Du Gouvernement, aucune décision probante, aucune action probante n’a été à ce jour été prise ou mené pour réellement résoudre ce problème.

    => QUATRO : Constat est fait qu’aucune "Education de la population" n’a été engagée ni faite à ce jour pour faire comprendre que le développement de la Cité imposait une/des changement de comportement et de manière de se loger.

    Ainsi :
    * Il a été inclu et maintenu dans les esprits des habitants des Villes que "CHACUN DOIT DISPOSER DE SA PARCELLE". D’où comme vous le dites, il est indispensable pour vous de parler de votre impossibilité de dégager 18 000 000 parcelles pour les 18 000 000 personnes recensées sans compter les jeunes qui arrivent.

    * Dans cet ordre d’esprit, nos compatriotes Diaspos, obligés de revenir au pays s’estiment en droit de disposer chacun de sa parcelle. Leur cas, quoique inquiétant, se trouve assez atténuant car, disposant de moyens financiers qu’ils ont rapporté de leurs pays d’asile, ils ne se gênent pas d’en acheter à tour de bras et ce, à des prix incontrôlés qui sont venus surenchérir les Coûts de terrains. Ce qui ne fait que déplacer les problèmes simplement parce que ces gens-là qui pour des raisons à eux propres (pauvreté notamment) se voient obligés d’aller s’installer dans ce qui est couramment appelé "Sosorbougou", "Non-lotis" etc. qui ont pour conséquence, l’extension à l’infini des villes de façon que celle-ci devient de nos jours difficile, très difficile à maîtriser.

    C’est dire Monsieur le Ministre collégialement le Gouvernement MPP est bel et bien responsable de la situation des parcelles dans le pays et plus particulièrement dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, puis, individuellement, vous même Excellence parce que vous vus êtes bien joué et continuez de vous jouer des populations et habitants.

    L’Utilisation politique que vous et le Gouvernement dont vous faites parties pour vous faire de l’électora" n’est pas ce qu’il fallait pour résoudre ce problème de Cité qui est réel et bien réel. Ce comportement, contrairement au plan populiste et politique que vous avez mis en place, ne vous créera que des problèmes, croyez-nous-en.

    Tant que vous ne résoudrez pas ce problème de lotissements et surtout de ces fausses Sociétés Immobilières que vous soutenez fermement, demain disque de vous être "fortement difficile".

  • Le 8 mai 2019 à 09:14, par Le réaliste En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Soyons réaliste et c’est malheureusement ce qui manque à certaines de nos hautes autorités. Ce ministre n’est pas un donneur de leçon au peuple, car grande impliqué dans les vagues de mensonges et de duperies à l’encontre de nos populations jusqu’à la débâcle de leur bateau gouvernemental pendant l’insurrection. Fidèle des fidèles du monarque COMPAORE, ce type avait même été vomis chez lui dans le Nayala. Repêché par le régime actuel du fait du nomadisme politique éhonté, il continue de mentir là où il faut dire la vérité aux populations.
    En effet, ce prétendu restructuration donnera difficultés énormes, des complications sérieuses et même des affrontements entre populations compte tenu de l’incivisme actuel. Les bidonvilles n’arrangent pas du tout les habitants des zones non loties en terme viabilisation et autres prises en compte par l’administration, de tout ce qui nécessaire pour une vie saine de ces populations. Soyez en fin "REALISTES" pour espérer mériter la confiance de l’électorat et assurer l’épanouissement des Burkinabè.

  • Le 8 mai 2019 à 09:28, par sylas En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    M le Ministre,
    avec le respect que je vous dois il faut faire attention avec vos déclarations vides de sens. Aucun Burkinabè , je dis bien AUCUN n’a réclamé une parcelle à l’état, qu’en bien même qu’on a le droit à l’habitat. Si vous sortez chaque fois c’est pour tenir des propos incohérents avec la réalité.
    Pour votre enseigne,ceux qui sont dans les non-lotis sont des acteurs économiques qui apportent une plus value à l’économie nationale mais Vous voulez les considérer comme une charge sociale.UNE BETE ELECTORALE ! Le regroupement naturel dont vous parlez sont des efforts de plusieurs années que ces habitants ont consenti pour permettre à leurs familles d’être à l’abris des intempéries. si un gouvernement quelconque se lève yada-yada pour parler de déguerpissement, je prophétise que ce gouvernement lui-même sera déguerpi. On ne va plus se laisser plumer par des bandits à col blanc. On vous attend de pieds fermes à djicofè, à saaba, à saonré, à boassa, à zagtouli à bobo et j’en passe.

  • Le 8 mai 2019 à 09:47, par Ensemble En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    A Monsieur le Ministre et aux cadres de son département ministériel : Expérimentez ceci :
    - Créez un fichier sur les lotissements déjà réalisés sur l’ensemble du territoire national.
    - Ramenez la superficie de la parcelle à 200 m2.
    - Mettez une stratégie qui empêchera la vente de parcelle.
    - Appliquez la loi qui stipule qu’une personne ne peut avoir qu’une et une seule seule parcelle sur le territoire.
    - Suspendez les actions des agences de promotion immobilière.
    - Plaidez auprès de votre collègue du commerce pour une baisse des matériaux de construction.
    Essayez ça et vous verrez dans 5, 10, 15 ans on parlera de vous.

  • Le 8 mai 2019 à 10:11, par M’Bamghin En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

     :« Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè » Ce samo n’a vraiment rien dans la tête. les gens vivent en ménage, pas tous de façon individuelle. Et si l’état faisait comme les sociétés immobilières c-a d négocier avec les propriétaires terriens, un ha concédé,4 parcelles reçues, on aurait résolu cette situation de parcelles depuis tout en informatisant et en appliquant les textes pour éviter les accaparements de plusieurs parcelles par un individus. A bon entendeur salut.

  • Le 8 mai 2019 à 10:22, par caca En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Sur cette question, le ministre de l’Habitat s’est voulu clair :« Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè ». Pour dire ainsi qu’il ne sera pas possible de trouver une parcelle à chaque Burkinabè.
    C’est honteux de lire ce que pense un ministre du Faso aux burkinabé. C’est dire que ce pays n’a vraiment pas de dirigeants. Vous faites une politique de logement pour tous, et après vous dites on n’a pas de logement pour vous. Je comprends de plus en plus la résistance des burkinabé et les revendication de tout bord. Quand on ne peut pas gouverner, on dégage, les burkinabé ne demandent pas 18 millions de parcelles, mais les gens veulent vivre dignement dans leur pays avec de logement descent.

  • Le 8 mai 2019 à 10:38, par Débat En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    De toute façon, plus personne ne croit ni en votre capacité, ni en votre volonté de garantir un toit décent à chaque burkinabé. Moi personnellement je garde toujours l’amertume de votre pilule des 40 000 logements. Une arnaque gouvernementale, produit de votre PNDS... Pour nous qui étions à l’étranger, même le site web de ce programme sentait l’incompétence, le manque de professionnalisme et par dessus tout, l’arnaque. La leçon à retenir ici, c’est de grouiller avoir son argent et aller payer sa parcelle cash. C’est tout.

  • Le 8 mai 2019 à 11:11, par Maria de Ziniaré En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Dans les pays où les gens réfléchissent on parle de droit au logement. Ici au Burkina le pays des gens qui ont perdu la mémoire on parle de droit aux parcelles. Tanqu’on n’abordera pas les vrais problèmes avec lucidité et en prenant en compte les lois sociologiques vérifiables aux quatre coins du monde on passera à côté du développement. L’Urbanisation est un phénomène irréversible et les planificateurs doivent anticiper sans limite. Les constructions en hauteurs s’imposent dès lors qu’on veut satisfaire les besoins en logement des citadins et tous les citadins n’ont forcément pas besoin de posséder leur logements : beaucoup se contenteraient de logement locatif descent et accessible à leur bourse. Dans le cycle de vie de l’être humain posséder son logement n’est pas une nécessité mais se loger si. Alors la question n’est pas de trouver 18 millions de parcelles aux 18 millions de Burkinabè mais de trouver 18 millions de logements descents aux 18 millions de Burkinabè en fonction de leur revenus.

  • Le 8 mai 2019 à 11:19, par Divorcé avec l’insurrection En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    FILS ET FILLES DES NON LOTIS ! UNISSEZ VOUS !
    RENDEZ VOUS LE 16 MAI 2019 POUR L’ASSAUT FINAL !
    NOS MAISONS OU LA MORT, NOUS VAICRONS !

  • Le 8 mai 2019 à 11:21, par LE VILAIN En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Je suis d’avis avec vous alors rendez le tablier il y a les gens qui ont des solutions à ce problème. Du n’importe quoi

  • Le 8 mai 2019 à 11:23, par Wilfried Tiemtoré En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    En 2015 le MPP a promis aux habitants des quartiers spontanés des lotissements. En 2019, ils récoltent des foutaises. Est ce que ces propos sont dignes d’une autorité d’obédience socialiste ? Des autorités qui n’ont aucun respect pour ceux qui les ont voté. Ces habitants des non lotis ne demandent pas des parcelles à l’Etat, ils ne sont pas des mendiants. Ils demandent une meilleure politique de logement. Trouvez leur des zones viables au lieu de brader les terres aux promoteurs immobiliers "prêtes noms ".

  • Le 8 mai 2019 à 11:30, par Kobyagda En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Le lotissement sera l’article 37 de Roch.
    La terre ne ment pas !

  • Le 8 mai 2019 à 11:52, par DELPHINE En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    En fait pour un minimum d equité, l etat doit tasser c qui ont plus de parcelles. Inutile de faire un tel discours puisque ce sont tjrs les riches qui en beneficient Au detriment fes plus pauvres

  • Le 8 mai 2019 à 11:55, par saam En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Politique de logement complétement raté au BF avec une ville qui s’étale sans fin avec des boites d’allumettes servies par nos "promoteurs". Du coup se pose le problème d’infrastructures de base pour accompagner ces nouveaux quartiers qui poussent comme des champignons (routes, eau, électricité, écoles, centres de santé, sécurité, etc). A Ouaga on traverse toute la ville sans trouver une aire de repos, un parc ou un parking digne de ce nom. Tellement les gourous sont cupides !
    Regardez la cité an 3, an 2, les HLM à Gounghin ou zogona !! Cela avait bien commencé et si cette dynamique avait été poursuivi, ce problème de lotissement aurait été maîtrisé maintenant. Vraiment, je suis triste pour mon pays.
    pourquoi ne pas racheter les terrains vides dans la ville pour construire des HLM (zone de dapoya gounghin paspanga nemnin ou les parcelles st bien grandes ?

  • Le 8 mai 2019 à 12:40, par Saize Meh En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet"

    Les membres du gouvernements ont chacun combien de parcelles ? Je parie 100 au bas mot et en moyenne. Pourquoi vous trainez pour informatiser le systeme des parcelles ? Pourquoi le maire de Koubri a perdu son poste dans les annee 2010 ? Il a ose publier la liste des attributaires de parcelles qui n’ avaient pas encore investi dessus. Des parcelles octroyees en fevrier 1998 sous le defunt haut commissaire de manga, a l’ epoque prefet de Koubri( j’ ai nomme Mr. Namoano, RIP), en 2010, nos gourous n’ avaient rien mis dessus meme. Pourquoi ils allaient aller investir a Koubri un coin perdu alors qu’ ils ont plus de 10 parcelles de plus de 2000m carres a Ouaga la Belle ? Tant qu’ il yaura pas la revolte des sans maison a Ouaga et a Bobo rien ne changera. La tete est pourrie. Le ministre Bonanet lui meme, s’ il n’ est pas chretine de nom, il na ca sorti nous dire combien de parcelles il a ? Et il na ca aller jurer sur la terre sacree du Nayala on va voir. Tout ce bruit la c’ est du pipo. Les =vrais spoliateurs sont ceux qui veulent nous parler de reforme . Rien ne sortira de rien.N’ importe quoi. Je suis 16 Mai.Les gens n’ ont ca savoir hein ! Personne n’ emportera une parcelle la ou il va aller apres la mort. Heuresement que nous tous on mourra de facon sure et certaine.et definitive.

  • Le 8 mai 2019 à 13:15, par Mr Le Ministre ... En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Mr Le Ministre, on ne vous demande pas de trouver 18 millions de parcelles pour nous. D’ailleurs, on n’a pas besoin de tout cela car des millions de burkinabé ont déjà des parcelles. Il ne faut pas dévier le débat car il n’est pas à ce niveau.
    On vous demande, avec la mise en place des commissions ad hoc de regler le problème de tous ceux qui ont payé leur contribution aux lotissements et qui ne sont toujours pas en possession de leurs parcelles, le problèmes des doubles, voire triples attributions, etc. L’Etat, à travers ses collectivités a empoché l’argent des honnêtes citoyens depuis 2005 dans le cadre des lotissements et jusque- là, beaucoup ne sont pas en possession de leurs parcelles avec la suspension des operations de lotissements à Ouaga et à Bobo. C’est ce qu’on vous demande en priorité et non 18 millions de parcelles ; pour faire quoi avec ça.

  • Le 8 mai 2019 à 13:17, par NIP En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Monsieur le Ministre je vous invite a voir l’état des villas de l’opération 40 000 logements livrées par le CGCI

  • Le 8 mai 2019 à 14:47, par Idriss En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Rien que par le titre de l’article, nous n’avons pas un ministre de l’urbanisme. Il ne connaît rien du milieu et des principes de l’urbanisme. Nulle part dans le monde, on a cherché à offrir une parcelle à toute la population. C’est ridicule et plat. C’est une sortie moins que populiste.
    Il faut raisonner en termes de ménages. Sur les 18 000 000 d’individus que compte le Burkina selon le Ministre, avec une taille de 5 personnes en moyenne, ce sont 2 600 000 parcelles qu’ils nous faut. Si on exclut ce qui est déjà octroyé, c’est moins que cela.
    Rien que travailler à ce que les 2 600 000 ménages aient une parcelle serait une première dans le monde et pour l’humanité.
    Tout le monde ne peut pas construire une maison et l’Etat doit s’y investir plutôt que de laisser les promoteurs immobiliers faire la loi (il y a les ristournes). Il faut envisager des cités, que les espèces verts ne soient pas déclassés pour quelque raison que ce soit. Pourquoi New York et Shangaï ont leur forêt ?
    Nous avons vendus nos espaces verts aux politiciens et nous voulons une qualité de vie. c’est impossible. Aujourd’hui il est difficile aux jeunes des quartiers populaires de jouer sur des terrains dédiés à cet effet. Ce qui implique que les talents urbains puissent émerger.
    Il faut changer ce ministre incompétent et démagogue.

  • Le 8 mai 2019 à 15:07, par wilibali En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    Elda, le fichier domanial ne sera jamais informatisé car, ceux qui doivent prendre cette initiative possèdent des dizaines de parcelles et veulent d’avantage. Ne dit on pas qu’on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis ?

  • Le 8 mai 2019 à 15:17, par Huummm En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    C’est normal qu’on ne puisse pas trouver 18 millions de parcelles dans un pays où un individu dispose des dizaines de parcelles. D’autres se permettent de prendre des domaines. Quand tu veux parler, on te répond comme quoi Ouaga n’est pas forcée. Allons seulement, qui vivra verra

  • Le 8 mai 2019 à 17:25, par Kpièrou En réponse à : Lotissements : « Nous ne pouvons pas trouver 18 millions de parcelles pour les Burkinabè », selon Maurice Dieudonné Bonanet

    L’internaute Un Burkinabè trouve que l’écrit de Mintiiri est trop et ne propose pas de solutions. Mintiiri a bien analysé la situation et à travers son écrit les pistes de solutions se lisent, encore faut-il les accepter.
    Les HLM et la vie en appartement qui va les proposer si le ministre et les sociétés immobilières continuent de proposer des parcelles individuelles aux gens. Le ministère a des ingénieurs d’urbanisme et ce n’est pas à la population de leur indiquer comment gouverner le pays.

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