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Lutte : Des lutteurs interdits de compétitions jusqu’en 2020

Publié le lundi 6 mai 2019 à 22h30min

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Lutte :   Des lutteurs interdits de compétitions jusqu’en 2020

La Fédération burkinabè de lutte a interdit, dans une note, des lutteurs, des dirigeants et des clubs, jusqu’au 31 décembre 2020, de toutes compétitions qu’elle va organiser. La décision a été prise au cours d’une Assemblée générale extraordinaire tenue en marge du championnat national qui s’est déroulé les 26 et 27 avril 2019 à Boromo.

La Fédération a eu la main très lourde envers ces acteurs de la lutte au Burkina Faso. En effet, les lutteurs Débé Blaise, Kawané Romaric, Zan Badi Alfred, Doh Frédéric, Konané Moussa, Diallo Serges, Toé Amour Séraphin, Ki Edouard, Konané Théodore, Konané Patherne du Nayala, Ki Souleymane, Zan Moctar, Toni Ferdinand, Toé Soumaïla, Drabo Lassina, Drabo Ibrahim du Sourou, Ki Bonaventure, Ki Urbain du Boulkiemdé, Karambiri Serges de l’Université club de Ouagadougou sont interdits de toutes compétitions organisées par la fédération ou ses partenaires.

Et ce n’est pas tout, des lutteurs, des dirigeants et des clubs sont également sous le coup de ces sanctions. Bemba Sitoa Club, Freedom club de Koudougou, l’Université club de Ouagadougou et le club de lutte de Pankélé ainsi que Paré Rufin, président du Zénith club de Ouagadougou sont frappés par la même interdiction jusqu’au 31 décembre 2020.

« Tentative de boycott du championnat »

La sanction concerne aussi bien des lutteurs de l’équipe nationale que des débutants. La raison : « Ils ont tenté de saboter le championnat en séquestrant des lutteurs pour les empêcher de venir à Boromo. D’autres, par contre, alors qu’ils étaient inscrits sur des listes de leurs provinces, ont accepté de l’argent pour ne pas participer au championnat », a expliqué Pierre Badiel, président de la Fédération burkinabè de lutte, joint au téléphone.

La finalité de ces actes, selon lui, est de créer un blocage au niveau de la lutte afin de paralyser la discipline. « Quand ils étaient en train de poser leurs actes, j’étais avec le ministre des Sports et des loisirs. Je l’ai aussitôt informé et il m’a dit de fournir un rapport dans un bref délai. C’est ce que nous avons fait après l’AG extraordinaire », a ajouté le président de la Fédération.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 mai 2019 à 05:57, par Moho En réponse à : Lutte : Des lutteurs interdits de compétitions jusqu’en 2020

    Il faut faire rapidement une élection d’un nouveau bureau. Tous des mafieux. Tchuuurrrr

  • Le 7 mai 2019 à 08:06, par Bela En réponse à : Lutte : Des lutteurs interdits de compétitions jusqu’en 2020

    Toujours ce Badiel à la LUTTE et on demande de l’alternance démocratique. Hey DIEU !!!

  • Le 7 mai 2019 à 09:05, par Le financier En réponse à : Lutte : Des lutteurs interdits de compétitions jusqu’en 2020

    Nous aimerons avoir plus d’informations sur le pourquoi des actes qui ont conduit à cette decision ilégale et ilégitime. Ilégal, parce que dans d’autres cieux, il y aurait eu une enquête de Police qui aurait entendu tous les protagonistes. Ilégitime, votre écrit le montre, car vous le faites au nom de Balima et non au nom de la federation. Oui, vous êtes très important, Mr Balima et vous le faites savoir dans votre écrit. J’etais avec le ministre, je l’ai dit il m’a dit. Mais Balima, je et il, la lutte n’est pas votre fond de commerce et la federation de lutte votre entreprise personnelle. Nous attendons avec impatience la reaction du gouvernement qui a reçu ce soit disant rapport produit par des personnes (ou une personne, le tout puissant Balima) qui sont juges et parties.
    La lutte est une activité qui se mène depuis les temps ancestraux. La mise en place d’une federation de lutte doit contribuer au developpement de ce sport et à l’epanouissement des lutteurs. Malheureusement, ces genres d’organisation souffrent géneralement de la malgouvernance, de la main mise politique et de l’impunité. Sanctionner les lutteurs, c’est sanctionner le Burkina dans cette discipline.
    Le constat est que les lutteurs sanctionnés sont tous ressortissant du Nayala-Sourou. Nous demandons aux fils et filles de cette region de sauvegarder la tradition, cette tradition que leur a transmise leurs ancêtres. Les lutteurs samo ont herité de leurs ancêtres. Ils sont interdits de compétition jusqu’à 2020. D’accord. Ils peuvent se presenter en individuel à des competitions à l’etranger, alors fils et filles du Nayala-Sourou soutenez les pour cela. Organisez des tournants de luttes dans nos villages et villes comment aux temps de vos ancêtres où on n’avait pas besoin ni de clubs ni de federation.
    Aux membres de la federation, ne prennez pas vos fustrations, vos echecs et vos aspirations d’opportunistes et d’égoistes pour tuer cette discipline sportive, la seule discipline qui n’a pas été importée MAIS léguée par nos ancêtres. Pour paraphraser quelqu’un "vous êtes vaincus au nom de liberte qu’à chaque humain de pratiquer un sport".
    Aie les samos, vous aussi. Comment vous pouvez laisser un mossi gerer la lutte au Burkina, il a lutté où même. Pardon les samos reveillez-vous, on a pris vos routes maintenant on veut prendre la seule discipline sportive que vous maitrisez. Quand même

  • Le 7 mai 2019 à 13:03, par Zot En réponse à : Lutte : Des lutteurs interdits de compétitions jusqu’en 2020

    Le financier je crois que Balima c’est le journaliste qui a écrit, c’est pas très clair mais c’est ce que je pense puisque en c’est écrit le Faso.net

  • Le 7 mai 2019 à 13:18, par Donmozoun En réponse à : Lutte : Des lutteurs interdits de compétitions jusqu’en 2020

    Il faut savoir sévir quand c’est nécessaire. Quand on est un sportif, on ne se mêle des différents des dirigeants. c’est la fin de carrière anticipée pour certains lutteurs.Bravo à la fédération. ceci doit servir de leçons à tous les sportifs.

  • Le 7 mai 2019 à 14:00, par Le Samo En réponse à : Lutte : Des lutteurs interdits de compétitions jusqu’en 2020

    Badiel n’a rien a voir dans la turpitude des gens. Voici les conséquences quand un petit groupuscule veut renverser Badiel. Ils ont séquestré les lutteurs et voici les conséquences .
    Comment on peut empêcher des lutteurs d’aller prendre part a une compétition nationale ? C’est du manque de patriotisme. Ce petit groupuscule a voulu ses problèmes avec badiel sur le dos des lutteurs ... C’est Badiel qui sort finalement gagnant ...
    Alors je demande a ces lutteurs de se retourner contre ces pêcheurs en eau trouble...

  • Le 7 mai 2019 à 16:29, par Le SOUROUVIEN En réponse à : Lutte : Des lutteurs interdits de compétitions jusqu’en 2020

    Monsieur le président Badiel ,on ne résout pas ce genre de situation dans l’énervement et par des sanctions tous azimuts . D’autant ,que nous n’avons pas la version des accusés . Même devant la justice dans les cas de flagrant délit ou même de crime abominable, on donne la parole à l’accusé pour s’expliquer sur ses motivations avant de le sanctionner sévèrement s’il le faut . Il en est ainsi tant l’administration ,les partis politiques que les associations respectables .
    Or, à lire l’article, force est de constater, que nous sommes en présence d’un seul son de cloche . Et là, ça ne va pas du tout . Si des lutteurs et autres acteurs ont posé des actes qui selon vous relèvent du sabotage ,les avez-vous entendu sur leurs motivations devant une commission de discipline par exemple qui devrait connaitre de ce genre de cas ? Espérons ,que le sage ministre AZIPIOU ,réagira vite pour rattraper les choses ,avant que ce sport traditionnel tant prisé en pays San ne tombe dans l’abime des jeux d’intérêts mesquins . La colère est toujours mauvaise conseillère Mr BADIEL ; Il y a assez de crises inutiles comme ça dans le pays .

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