Les établissements représentés étaient, entre autres, l’École internationale de l’amitié, le Groupe scolaire Saint-Viateur, le collège Jean-Baptiste de la Salle, l’établissement Gabriel-Taborin, le Lycée Philippe-Zinda-Kaboré, le lycée Le Réveil. L’objectif de ce festival est de faire la promotion de la langue anglaise afin de préparer la jeunesse à affronter le milieu professionnel qui embauche de plus en plus les bilingues.

La 4e édition du Festival interscolaire de l’anglais au Burkina (FISAB), qui s’est tenue ce mercredi 1er mai 2019, a connu la participation d’une cinquantaine de candidats parmi lesquels le jury a retenu une vingtaine de lauréats. Sur scène, chaque candidat a démontré ses capacités et sa maîtrise de l’anglais dans les cinq catégories concernées que sont la danse, la dictée, le karaoké, l’English quiz et l’art oratoire.

Mamy Rabessiaka, élève en première D au collège de la Salle, recoit le 1er prix en karaoké et le 2e en dictée

Chaque lauréat a reçu un trophée, une attestation de participation et de nombreux autres lots. Mamy Rabessiaka, élève en 1re D au collège Jean-Baptiste de la Salle, première dans la catégorie karaoké et deuxième en dictée, après avoir reçu ses deux prix, a confié que son secret, c’est d’être convaincante sur scène. De son côté, la première dans la catégorie dictée 1er cycle, Tatiana Nikiema, élève en classe de 3e également au collège Jean-Baptiste de la Salle, pense que pour maîtriser l’anglais, il faut le pratiquer. Elle compte devenir plus tard une interprète de renommée internationale.

Tatiana Nikiema, élève en classe de 3e au collège de la Salle, recoit le 1er prix en dictée, premier cycle

Préparer les élèves au milieu professionnel

Le FISAB est une activité initiée pour promouvoir l’anglais au sein des établissements scolaires, a confié son promoteur, Jacob Tarpaga. Une promotion qui, selon lui, permettra d’outiller les élèves pour qu’ils puissent affronter plus tard le milieu professionnel avec brio. « Un milieu qui demande de plus en plus de personnes bilingues », a-t-il appuyé.

Jacob Tarpaga, promoteur du FISAB

La compétition a été soutenue par le ministère en charge de la Fonction publique. Et pour le directeur du cabinet de ce ministère, Jean-Marie Sompougdou, représentant le ministre, cette activité de promotion de l’anglais auprès des élèves du secondaire, a permis de toucher du doigt l’un des problèmes majeurs de l’administration burkinabè. « Parce que, dit-il, l’anglais est devenu, dans ce monde globalisé, une discipline majeure que nous devons nous approprier ». Il pense que c’est également l’outil de travail de demain. C’est pourquoi le ministère encourage tous les établissements à y participer.

Yvette Zongo
Lefaso.net