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Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

Publié le lundi 29 avril 2019 à 13h35min

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Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

L’Alliance des partis et formations politiques de la Majorité Présidentielle (APMP) a animé une conférence de presse sur la situation nationale. Cette sortie qui s’est tenue dans la matinée de 29 avril 2019 au siège du parti au pouvoir (MPP) à Ouagadougou a été articulée autour de quatre axes : le dialogue politique annoncé, les récentes mesures gouvernementales visant à mettre fin au mouvement des agents des finances, les rumeurs faisant état de négociations au sommet de l’Etat avec des djihadistes et, enfin, les attitudes et réactions des acteurs politiques.

Nous vous proposons la déclaration liminaire de cette conférence conduite par le coordonnateur national de l’APMP, Clément P. Sawadogo.

-  Mesdames et Messieurs les journalistes,
-  Camarades militants des partis de la Majorité présidentielle,

L’Alliance des partis et formations politiques de la Majorité Présidentielle (APMP) vous souhaite la bienvenue et vous remercie de votre constante disponibilité à toutes les occasions où nous vous avons fait appel pour décrypter avec nous l’actualité de notre pays.

La présente conférence de presse s’inscrit dans ce même exercice, avec pour souci majeur de donner à vos auditeurs et lecteurs l’information objective et de partager avec vous nos opinions sur les questions les plus brûlantes.

Au menu de nos échanges, nous avons retenu quatre (4) points essentiels mais non limitatifs dans la phase des questions/réponses. Il s’agit :

1. du dialogue politique annoncé ;

2. des récentes mesures gouvernementales visant à mettre fin au mouvement des agents des finances ;

3. des rumeurs faisant état de négociations au sommet de l’Etat avec des djihadistes ;

4. enfin des attitudes et réactions des acteurs politiques.

1°) – DU DIALOGUE POLITIQUE

L’APMP, tout comme le CFOP, a eu l’honneur d’être reçu par le Président du Faso (c’était le 04 avril dernier), qui lui a annoncé son intention d’organiser des échanges avec la classe politique autour des préoccupations centrales du moment. Les objectifs visés par le Chef de l’Etat étaient de promouvoir le consensus le plus large possible autour de certaines questions d’ordre politique comme celles ayant trait aux prochaines consultations électorales et de susciter l’union sacrée des acteurs politiques et de la nation toute entière face aux défis sécuritaires et sociaux.

En prenant l’initiative de ce dialogue, le Président Roch Marc Christian KABORE ne fait qu’exercer les prérogatives que lui confère la constitution notamment en son article 36 qui stipule que le Président du Faso « incarne et assure l’unité nationale. Il est garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la permanence et de la continuité de l’Etat … »

La loi n° 009-2009/AN du 14 avril 2009 portant statut de l’opposition politique précise par ailleurs que « le Président du Faso et le Chef du Gouvernement peuvent consulter l’Opposition sur des questions d’intérêt national ou de politique étrangère » (article 10 de ladite loi).

En revanche, l’article 13 de cette même loi mentionne qu’il est du devoir de l’Opposition et de la Majorité de promouvoir la concertation directe dans le cadre d’un dialogue politique sur les questions d’intérêt national.

A travers ces rappels juridiques, il se révèle que le dialogue politique est bien encadré au Burkina Faso, qu’il peut s’exercer à tout moment si le Président du Faso le juge nécessaire, et qu’il doit s’exercer sans conditions, dans l’intérêt bien compris de la nation.

C’est donc avec beaucoup de surprise que nous avons, par voie de presse, appris que nos protagonistes d’en face évoquent des préalables à ce dialogue.
Que l’Opposition regroupée au sein du CFOP ou la Majorité fasse des recommandations au Chef de l’Etat sur des points à inscrire, ou sur des modalités d’organisation ou de mise en œuvre des concertations, cela nous parait tout à fait normal.

Le Président du Faso lui-même en a ouvert le champ et d’ailleurs nous-même Majorité lui avons fait connaitre nos suggestions par écrit. Par contre, ce jeu de préalable du CFOP nous laisse interrogatif sur sa réelle volonté de participer à la discussion si celle-ci ne devrait pas lui servir d’occasion à une agitation politicienne.
Au demeurant, l’APMP faisant le constat qu’il n’existe au Burkina Faso aucune crise politique ou institutionnelle susceptible de provoquer la tenue d’instances souveraines ad-hoc, estime qu’il faut tenir ce dialogue politique dans les conditions du débat républicain normal, tel que prescrit par la loi fondamentale et les lois en vigueur.

2°) – DES MESURES DE SORTIE DE CRISE AVEC LES
AGENTS DU MINEFID ET LA QUESTION DE LA FRONDE
SOCIALE

L’APMP déplore encore une fois le comportement des agents du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement qui se sont livrés à un mouvement illégal sur plus de trois mois, empêchant les citoyens de s’acquitter de leurs obligations fiscales et bloquant toutes les opérations budgétaires et financières de l’Etat, y compris la mise en œuvre du PNDES.

Face à cette situation dramatique, et au regard de l’ampleur du mouvement, le Gouvernement a été contraint, pour sauver la nation d’un naufrage programmé, d’engager des négociations avec les syndicats de ce ministère, lesquelles ont abouti à un protocole d’entente qui a permis de mettre fin à ce mouvement.

L’APMP note avec satisfaction que les mesures prises s’inscrivent dans la légalité, en respectant les dispositions de la loi des finances 2019, notamment en ses articles 92, 93 et 94. L’APMP constate également que même si des avantages ont été concédés, leur incidence globale reste maîtrisée, en faisant passer des plus de 55 milliards du précédent fonds commun à un peu moins de 20 milliards de F CFA.

C’est donc avec beaucoup de peine que l’APMP constate les réactions radicalistes d’autres acteurs sociaux et d’une frange de l’opinion, enclins à ouvrir de nouveaux fronts d’agitation sur la base de comparaisons mécaniques et d’une insuffisante analyse de la situation. Le souci de justice sociale et d’équité dans les traitements des agents de l’Etat a été largement pris en compte par la conférence tenue en 2018 sur ce sujet et dont les conclusions continuent d’être mises en œuvre.

Pour nous, l’accord passé avec les agents du MINEFID ne remet pas en cause lesdites conclusions mais vise justement, à lever des obstacles dressés par ces agents à l’application sereine des nouvelles dispositions. La décision prise par le Gouvernement étant une mesure d’accompagnement en faveur des agents des finances limitée dans le temps, elle devrait permettre à son terme de retomber sur l’application radicale de ces nouvelles modalités de rémunération des agents de l’Etat. Il devrait en être de même des statuts autonomes et de toutes autres formes de rémunération qui génèrent l’iniquité.

Au regard de tous ces éléments d’appréciation, l’APMP lance un appel pressant au calme à l’ensemble des travailleurs de l’Etat, en particulier à leurs organisations syndicales, et les invite à faire preuve d’objectivité en renonçant aux prétentions exagérément corporatrices et égoïstes. La prise en otage intempestive de l’économie nationale, des années scolaires ou de la santé des populations, ou encore de la justice, pour des motifs catégoriels est inadmissible, et aucun pays du monde ne peut évoluer positivement dans ces conditions.

3°) – DES NEGOCIATIONS SUPPOSEES AVEC DES
DJIHADISTES

Nous n’aurions pas voulu évoquer cette question qui relève de la rumeur, si certains leaders politiques n’en avaient pas fait leur fond de commerce de la semaine.

Un journal d’une certaine renommée a diffusé un article faisant état de contact entre les présidents burkinabè et malien et des personnalités officiellement connues (dont un député malien) à l’effet d’obtenir d’elles une intermédiation avec des leaders djihadistes.

De la lecture de cet article et des différentes réactions, nous faisons quatre observations essentielles :

Premièrement, le journal cité ne dit point qu’il y a eu négociation avec des djihadistes, mais d’échanges avec de possibles intermédiaires ;

Deuxièmement, le journal n’apporte pas des détails sur le contenu et le déroulement des supposés échanges et reste très laconique, ce qui ne rassure point sur l’orientation donnée à cette éventuelle rencontre ;

Troisièmement, nous n’avons pas la certitude que ce conciliabule ait vraiment eu lieu, puisque le Gouvernement a démenti ;

Quatrièmement, la vision et la ligne de conduite du Président du Faso ont toujours été la fermeté et le refus catégorique de toute compromission avec les forces du mal. Il l’a encore réaffirmé avec force à travers cette déclaration publique sur une radio étrangère. Ce n’est pas au moment où l’engagement déterminée de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS), avec la bonne collaboration de la population, produit des résultats visibles que le Président du Faso serait enclin à changer de stratégie.

Face à tant d’incertitudes et d’imprécisions sur cette grave accusation, l’APMP exprime sa surprise de voir des leaders de l’Opposition se livrer à une danse de mauvais goût autour de cette affaire.

Notre surprise est d’autant plus grande que paradoxalement, les mêmes sont les amis et alliés politiques et stratégiques des militaro-politiciens de l’ancien régime déchu qui ont « dealé » au grand jour en son temps et continuent certainement de « dealer » dans l’ombre avec ces seigneurs de la mort. Cette grave forfaiture a été dévoilée et dénoncée par le Président Roch Marc Christian KABORE lui-même, sur la base de faits précis et indiscutables, mais nous n’avons entendu aucune déclaration des mêmes leaders politiques pour soutenir le Président du Faso dans sa fermeté de ton, ni même pour condamner ces agissements de l’ancien régime, plus préoccupés qu’ils sont, par le retour de leurs « exilés politiques ». Alors, alors, qui veut duper qui ?

4°) – DES REACTIONS DES ACTEURS POLITIQUES

La Majorité présidentielle constate depuis un certain temps une montée d’adrénaline et une fébrilité dans les rangs de l’Opposition, et qui s’illustre par les graves dérives verbales de certains chefs de partis. Nous comprenons bien que les sillons sont tracés vers les échéances de 2020, ce qui rend quelque peu compréhensible leurs réactions.

Cependant, nous, Majorité, voudrions dire qu’il n’est pas bon de plonger trop tôt notre pays dans une agitation politicienne frénétique, au risque d’oublier qu’il fait face à des drames au quotidien nourries par les attaques terroristes contre nos FDS et les populations.

L’APMP invite l’ensemble des acteurs politiques à faire preuve de responsabilité face à un besoin encore plus fort d’unité et de cohésion au plan national.

Pour sa part, l’Alliance des partis de la Majorité Présidentielle reste sereine et engagée dans la lutte au quotidien de notre peuple pour relever ses énormes défis de l’heure, notamment ceux en rapport avec la sécurité et la mise en œuvre du plan national de développement économique et social.

Elle appelle l’ensemble des composantes de notre peuple à poursuivre ce dur combat, sans se laisser distraire par les cocoricos de revanchards et autres avides du pouvoir.

L’APMP vous remercie de votre bienveillante attention et se prête volontiers aux questions des journalistes.

Ouagadougou, le 29 avril 2019

L’APMP

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Vos commentaires

  • Le 29 avril 2019 à 14:01, par caca En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    Vous les membres de la majorité présidentielle. Je ne comprends pas votre déclaration contre l’opposition politique au moment où les burkinabé pleurent d’un weekend des massacres à l’est du pays comme au nord. Un pasteur et les membres de son église, on signale 4 morts dans la commune de Barsalogo, les instituteurs tués. Avec tout ça ce sont vos intérêts égoïste qui vous préoccupent.
    Ayez un courage de voir où s’enfonce le pays depuis votre arriver aux affaires. Il y a encore dans un passé récent, le Burkina était dans le top de 100 pays parmi lesquels il fait bon vivre. Je me demande aujourd’hui où se trouve notre pays dans la carte. Même le Mali avec le centre de gravité des djihadistes on arrive à vivre tranquillement. Et le Niger n’est pas un exemple ?
    Je suis déçu de vous !

  • Le 29 avril 2019 à 14:14, par Zaki En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    Slt les amis du syndicat de la politique votre bien aime président fut ministre ’premier ministre ’président de l’Assemblée national sous le Régine qui dealer avec les seigneur de la mort vous être étrangers ou quoi ces pas vrai mr clément

  • Le 29 avril 2019 à 14:45, par Citoyen Oprimé En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    Mes chers cadres du MPP, nous avons tous suivi la conférence de presse du Chef de File de l’Opposition politique, Zéphirin Diabré.
    Il a annoncé que l’opposition est disposée à participer au prochain dialogue politique, mais à condition que les modalités de mise en œuvre des décisions soient d’abord définies.
    Zéphirin Diabré a précisé en ces termes « S’il y a un consensus, comment on le met en œuvre, dans quel délai ? S’il n’y a pas de consensus, on fait quoi ? Il faut que cette question-là soit établie à l’avance pour que l’opposition n’aille pas dans un entretien comme un autre. Est-ce qu’on est sûr que nos propositions seront prises en compte ? Puis, quand on sort de ça, que fait-on ? Comment voulez-vous aller à un évènement de cette nature-là si vous n’avez pas balisé les choses par ces deux aspects-là... Nous ne pouvons pas aller à un dialogue politique pour aller uniquement discuter des questions de code électoral. Il y a des problèmes sérieux que notre pays traverse aujourd’hui. Nous sommes pris dans l’étau et dans l’enfer de la menace terroriste. Notre économie est en panne, on a la crise du système éducatif aujourd’hui. Nous sommes en train de dénier à des centaines de milliers de nos enfants le droit fondamental, qui est un droit qui doit être reconnu, d’accès au savoir. ».

  • Le 29 avril 2019 à 14:48, par Tchin Tchin Moussa En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    Sur la page Facebook du CFOP, ils ont publié la liste des thèmes proposés par l’Opposition politique pour le Dialogue Politique :

    I – SITUATION SECURITAIRE

    1) Les attaques terroristes au Burkina et la réponse du gouvernement ;
    2) Les accusations d’exécutions sommaires et d’atteinte aux droits humains dans le contexte de la lutte contre le terrorisme ;
    3) Les dossiers de crimes de masse perpétrés dans le contexte des attaques terroristes, notamment à Yirgou, Arbinda, Kain, Banh ;
    4) La question des groupes d’auto défense ;
    5) La question de la présence de l’Etat et des Services publics dans les zones à forte récurrence d’attaques terroristes ;
    6) Les problèmes du système éducatif engendrés par les attaques terroristes ;
    7) La question des déplacés internes liés aux attaques terroristes ;
    8) La question de la prise en charge des victimes et des familles des victimes du terrorisme.

    II – RECONCILIATION NATIONALE

    1) L’opérationnalisation du triptyque Vérité-Justice- Réconciliation ;
    2) Le recours à d’autres formes de justice pour accélérer la réconciliation ;
    3) La question de l’indemnisation de toutes les victimes de l’insurrection : manifestants ; opérateurs économiques, commerçants ; leaders politiques ; députés de la Vème législature ; responsables administratifs ;
    4) La question du retour des exilés politiques ;
    5) Le dossier des militaires et policiers radiés.

    III – UNITE NATIONALE ET COHESION SOCIALE

    1) La question des conflits ethniques et communautaire ;
    2) La question de la stigmatisation ethnique, notamment celle à l’encontre des Peulhs ;
    3) La question de l’identité et des valeurs nationales.

    IV - CODE ELECTORAL ET ELECTIONS DE 2020

    1) La relecture consensuelle du Code électoral ;
    2) Le respect des échéances et du couplage des élections présidentielle et législatives de 2020 ;
    3) La question de la représentation des burkinabé de l’étranger à l’Assemblée nationale ;
    4) La CENI.

    V – GOUVERNANCE

    1) La question de l’autorité de l’Etat ;
    2) La question de l’incivisme ;
    3) L’efficacité de l’Administration et des Services publics dans la conduite de leurs missions ;
    4) La réduction du train de vie de l’état ;
    5) La relance économique et le soutien au secteur privé ;
    6) La question de la justice ;
    7) La question de la corruption et de la corruption d’Etat ;
    8) La question de la politisation de l’Administration ;
    9) Le bilan de la mise en œuvre des PPP ;
    10) La gestion des conflits sociaux en cours : Fonds commun, secteur de l’Education, secteur de la Santé etc.

    VI – LES QUESTIONS SOCIALES

    1) La vie chère ;
    2) La crise des services sociaux de base : éducation, santé, etc..
    3) La réforme des salaires ;
    4) Le dialogue social et les relations avec les organisations syndicales ;
    5) La question des personnes vivant avec un handicap
    6) Les défis de la jeunesse : éducation, formation, emploi et responsabilisation
    7) Les défis de la femme : quota genre, autonomisation, responsabilisation ; etc.
    8) La question du foncier et des lotissements
    9) La question du logement.

    Pourtant la présidence du Faso n’a pas proposé un seul thème pour la recontre, est-ce que c’est sérieux de leur part ? Et après ils viennent pour jouer à l’oiseau à l’aile brisé.

  • Le 29 avril 2019 à 14:50, par Divorce avec l’insurrection En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    L’Opposition n’est pas prête à aller causer de tout et de rien, puis se lever, sans qu’il n’y ait des solutions concrètes aux problèmes des Burkinabè. On l’a vu avec les syndicats, ce régime du MPP ne respecte même pas ses engagements écrits. Qu’en serait-il des engagements non écrits, de surcroît en l’absence de comité de suivi ?

  • Le 29 avril 2019 à 14:51, par le petit tranquilos En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    Il faudrait que le MPP nettoie certains partis de la mouvance. Ils sont en votre sein, mais ils travaillent contre le MPP. Quand vous écoutez certains après vos réunions, vous vous demandez s’ils savent pourquoi ils sont alliés. Merci pour votre communication et je trouve que le mieux c’est de programmer cela chaque mois. Vous voyez comment le CFOP met la pression sur vous ? Il parait que la petite soeur de Blaise (Antoinette) est revenue et se trouve à Ziniaré. Qui l’avait chassé ? Elle revenue, qui l’a autorisé de revenir ? Ceux qui veulent peuvent même aller la saluer et la souhaiter bienvenue. Blaise s’il veut il peut rentrer et qui l’empêche ?
    Que Dieu sauve le Burkina et les Burkinabè.

    • Le 29 avril 2019 à 15:45, par sidwaya En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

      Dans ce pays il vaut mieux etre un mauvais agent et être aux coté des politiciens que d’être un bon cadre et loin des politiciens ! sinon, comprendre que les fonctionnaires de l’Assemblée Nationale et autres institutions politiques bénéficient d’une assurance santé alors que les autres fonctionnaires payés par le même Etat ne puissent pas bénéficier ? Je crois qu’il faut intensifier la lutte pour plus de justice sociale.

  • Le 29 avril 2019 à 14:55, par Juste Juste En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    Pour tout dialogue franc, Simon Compaoré et ses camarades doivent comprendre que deux conditions soient réunies :

    d’abord il faut statut et un cadre réglementaire du dialogue politique. Une rencontre aussi importante, en pleine crise, doit être encadrée par un texte.
    _ensuite il faut des modalités de mise en œuvre et de suivi des décisions qui seront issues de ce dialogue.

    Sans ces deux conditions, le dialogue ne sera qu’un outil de marketing politique, une mise en scène orchestrée par le chef de l’Etat pour montrer aux yeux des Burkinabè et du monde qu’il dialogue avec l’Opposition. Or, la crise que traverse notre pays est si grave qu’il faut mettre tout le sérieux dans le dialogue annoncé.

  • Le 29 avril 2019 à 14:57, par Sauvons La Patrie En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    L’Opposition politique n’est pas dupe. Depuis trois ans et demi qu’il gouverne notre pays, et malgré l’aggravation constante de la crise, le pouvoir du MPP n’a jamais songé à rencontrer l’Opposition pour la concerter sur les problèmes du Burkina Faso.
    Cette attitude soudaine du pouvoir parait d’autant plus suspecte qu’elle survient au moment où les foyers de contestation se multiplient, alors que se profilent à l’horizon les élections de 2020. L’opposition a décidé de participer à ce dialogue, à condition qu’il soit sincère, qu’il aborde des problèmes de fond, et qu’il aboutisse à des décisions et recommandations consensuelles fortes qui seront immédiatement mises en application pour sauver notre pays du chaos.

  • Le 29 avril 2019 à 15:19, par Amadoum En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    "comparaisons mecaniques et d’une insuffisante analyse de la situation" ?. Ce ne sont pas des comparaisons mecaniques. Hormis le traitement salariale, toute action du gouvernement qui tent a debourser des fonds envers des travailleurs de la fonction publique cree une inequite et partant, une inustice.
    Les juges ont recu pour eux, et les autres qui sont dans les rangs de la fonction publique et qui triment toute la journee, ne meritent-ils pas quelque chose en plus de leur salaire ?
    La comparaison n’est pas mecanique et on n’a pas besoin d’analyse suffisante. Tu donnes a l’un, pour raison d’equite, tu dois forcement donner a l’autre.

  • Le 29 avril 2019 à 15:32, par HUG En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    L’opposition n’est pas dupe. Elle connait votre mentor qui dit oui le matin et il non matin. L’opposition a dit qu’il faut mettre en place une équipe pour suivre la mise en oeuvre des recommandations qui sortiront de cette rencontre. Il faut qu’en même des thèmes de références pour une telle rencontre. Quant à la crise des financiers il faut être logique car le MPP a salue le dénouement de la crise et vous parlez mal des financiers. Y a pas de logique entre vous et le parti des la majorité. Ce pouvoir me fait pitié.

  • Le 29 avril 2019 à 15:56, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    - Il faut plutôt vous interroger sur votre propre situation ! Vous avez été incapables de gérer le pays et tous les citoyens le voient et vous cherchez maintenant des échappatoires, mais non on vous voit, opposition ou pas ! Vous avez exacerbé les conflits ethniques et c’est sous votre gouverne que ce pays a connu le génocide (Yirgou, etc.) et sans justice en plus !

    - Vous êtes spécialisés dans les mauvaises paroles, le non-respect de la parole donnée et le non-considration des citoyens envers lesquels plusieurs de vos leaders sont arrogants et impolis et vous avez qui ils sont en votre sein.

    - Votre Gouvernance du pays est basée sur la tromperie, le mensonge, les basses flâtteries ! Voyez à la Journée des paysans à Gaoua comment certains ministres agissaient en griots invétérés du Chef de l’État. Ces gens soi-disants ministres, nous faisaient pitié à nous paysans, masse noire qui les regardait avec amusement mêlé de déception quand on pense que ce sont ces gens qui dirigent ce pays !!!

    - MPP et consorts, vous faites simplement pitié !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 29 avril 2019 à 16:01, par Sauvons La Patrie En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    lorsque je lis cette déclaration, je me demande si ces politiciens de l’APMP vivent dans le même pays que nous. Selon eux le Burkina ne traverse aucune crise : « Au demeurant, l’APMP faisant le constat qu’il n’existe au Burkina Faso aucune crise politique ou institutionnelle susceptible de provoquer la tenue d’instances souveraines ad-hoc, estime qu’il faut tenir ce dialogue politique dans les conditions du débat républicain normal, tel que prescrit par la loi fondamentale et les lois en vigueur. ».
    Mais je trouve ces propos irresponsables, à un moment où il ne se passe pas un jour sans que le pays ne subisse une attaque terroriste ou des violences intercommunautaires. l’APMP doit être réaliste et comprendre que le Burkina Faso appartient à tout le monde et nul n’a intérêt que sa patrie brûle !

  • Le 29 avril 2019 à 16:33, par Harun En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    Vous avez chanté partout que vous êtes "la solution, que vous avez une expérience dans la gestion. Alors faites prévaloir ces solutions et vos expériences, c’est aussi simple. Si vous n’êtes plus la solution, ayez la culture de la démission ! Trop c’est trop ! Nous en avons marre de voir notre pays sombrer à cause de votre laxisme !

  • Le 29 avril 2019 à 16:43, par Mea Culpa En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    Il serait plus judicieux pour cette alliance de ne pas se prononcer sur certains sujets, car leurs propos même irritent les gens et les poussent à l’action.
    Souvent il est plus sage de se taire quand on ne peut rien pour améliorer la situation.
    Le MPP nous a démontré toutes ses limites en matière de gestion. Tous les burkinabé sont unanimes que le pays va mal, sauf ceux qui ont leurs intérêts immédiats avec ce régime !

  • Le 29 avril 2019 à 16:58, par Bazèga Fils En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    Le poste du ministre d’État à la présidence n’était pas une prétention exagérée ? Ni le Haut conseil de dialogue social ? Ce sont les revandications des travailleurs qui sont exagérées selon vous ! Pourtant vous avez signé des engagements de respect de protocole d’accords devant les chefs coutumiers et religieux.

  • Le 29 avril 2019 à 17:40, par wait and see En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    Messieurs de la mouvance écoutez plus souvent les choses que les êtres. Pourquoi ne pas dire pour une fois faisons comme l’opposition le demande, ça vous grandi. Ne restez pas toujours sur des positions tranchées. Vous avez vu comment votre refus d’entendre les agents de ministère des finances vous est revenu à la figure. Écoutez, écoutez et écoutez. C’est la voie de la sagesse. Ça n’arrive pas qu’aux autres, c’est parce que ceux qui vous ont précédé n’ont pas écouté que ce qui devait arriver arriva

  • Le 29 avril 2019 à 18:02, par caca En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    Pour une première fois, certains des internautes commencent à comprendre le vrai visage de ces hommes politique de la majorité présidentielle. Il faut de la vigilance accrue parce que le pays est au bord d’une guerre civile. Et ils sont capables de le faire pour qu’il n’y ait pas d’élection comme en cote d’ivoire au temps de Laurent Gbagbo. La multiplication des attaques montrent bien que la solution très loin car la préoccupation de ces homme c’est d’abord leur intérêt et ceux de leur femmes et enfant.

  • Le 29 avril 2019 à 20:36, par RV En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    Le MPP et acolytes appellent à une crise politique et institutionnelle pour dialoguer ! Au CFOP de montrer que crise existe depuis qu’ils sont au pouvoir, pardon aux affaires.
    Mobilisons pour dégager ces vampires qui mangent nos enfants et boivent le champagne.
    Malediction !

  • Le 29 avril 2019 à 21:05, par sid Pa Yii En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    Incroyable...Clément sa fait quoi si tu décides de t’occuper de ton jardin et te retirer de tout ; tu pourrais entrainer Toussaint Abel Coulibaly avec toi !
    1) Une rencontre sans Tdrs c’est au souk on voit cela et même là bas il y a un minimum de règles.
    2) Pour les financiers , votre sortie est un véritable rétropédalage de ce que votre président par intérim avait dit ; par honte il a préféré ne pas être présent.
    3) Le MPP a faillit dans la gestion du pouvoir et cela est une évidence même pour les ténors de votre parti et vivement 2020 et vous comprendrez que la prochaine insurrection c’est dans leurs urnes.

  • Le 30 avril 2019 à 10:03, par Camarade Dipama En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    Qu’est ce qui a changé depuis leur arrivée à Kossyam ?
    Moi je sais je vous donne la liste :

    - Les burkinabé sont devenus comme des aventuriers dans leur propre pays !

    - Le pays est devenu un État Garibou qui traîne son cocôndo partout !

    - Les gens ont encore plus faim qu’avant !

    - Les CHU et les CSPS sont plus pourris qu’avant !

    - L’incivisme est grandissant !

    - Le chômage est chronique, rien est fait pour améliorer !

    - Nos enfants deviennent de plus en plus abrutis à l’école !

    - Trop de prisonniers "à cause de politique" !

    - Le président ne parle plus au peuple mais au militants MPP et alliés de la majorité !

    - 90% des osc sont devenus des griots du MPP

    - Les delestages font partie de notre quotidien !

    - Il n y a plus d’eau à Ouahigouya !

    - On se bat avec des armes à cause de positionnements politiques !

    - On finance des koglweogos hors la loi !

    - On réhabilite les mêmes voies routières qu’on a rehabilité chaque année !

    - On s’en fou de la cohesion sociale, on te qualifie de putschiste en fonction de ton bord politique !

    - L’insecurité est garantie pour tous, même pour ceux qui sont censés nous protéger !

    - Le Nord du Burkina ne lui appartient presque plus !

    - Ce qui était gâté est détruit !

    - Le prix des céréales et des produits de première nécessité a augmenté !

    - Les commerçants pleurent !

    - Les opérateurs économiques s’exilent !

    - Les grands investisseurs n’ont plus confiance au Burkina par crainte de voir leur contrats résiliés de façon brusque !

    - Le front social est en ébullition !

    - Les fonctionnaires sont en grève permanente !

    - Le pouvoir a peur de l’opposition qui n’a pas d’armes !

    - Les marchés publics se gèrent entre famille et copain de gré à gré !

    - Les malversations financières au sommet de l’Etat se poursuivent comme des épisodes de Telenovela !

    On a fait l’insurrection pour ça ? On a crié changement c’est pour ça là ?

    Faites vous allez partir on va respirer !

    Lorsque la solution devient le problème, il faut changer de solution !
    Si le changement ne change rien, il faut le changer !

  • Le 30 avril 2019 à 10:29, par sidbala En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    Le MPP doit expurger certains qui se croient militants comme le SG MPP de l’arrondissement 7. Ce type à chaque sortie se la joue vedette, alors que la politique d’aujourd’hui n’est pas pour les turbins. Je sais qu’il ne peut pas me comprendre (niveau de langue). Le Faso et surtout la vraie jeunesse éclairée doit promouvoir une autre façon de faire la politique. Respect de l’autre et fraternité n’empêchent pas d’avoir des idées contradictoires.
    La république des CDR brouettes a été enterrée

  • Le 30 avril 2019 à 11:08, par Salam En réponse à : Dialogue politique : Les partis de la majorité présidentielle s’interrogent sur l’attitude de l’opposition

    Depuis l’avènement de votre MPP au pouvoir, le peuple burkinabé ne dort plus que d’un œil.
    Le pays est sous menace terroriste et d’autres formes d’insécurité : incendies, incivisme à tous les niveaux. Les autorités n’ont pas de réponses appropriées à ses problèmes cruciaux.
    L’inconséquence, l’inexpérience et le tâtonnement sont les marques visibles des institutions et des gestionnaires de la sécurité des Burkinabé. En trois ans de pouvoir, le régime actuel, fait historique, compte 280 attaques qui ont causés de nombreuses pertes en
    vies humaines et des milliers de déplacés ! La mort est devenue banale, puisqu’il ne se passe pas un jour sans qu’il n’y ait d’attaques. Le comble est que ce régime du MPP n’a aucun solution pour anticiper. C’est regrettable !

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