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Maladies parasitaires et pharmacopée traditionnelle : Des idées de collaboration entre l’IRSS et des instituts chinois

Publié le vendredi 12 avril 2019 à 19h12min

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Maladies parasitaires et pharmacopée traditionnelle : Des idées de collaboration entre l’IRSS et des instituts chinois

L’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) a reçu, ce vendredi 12 avril 2019 à Ouagadougou, la visite d’une délégation chinoise conduite par le directeur de l’Institut national des maladies parasitaires. Zhou Xiaonong et son équipe ont échangé avec les chercheurs burkinabè sur les possibles axes de coopération entre les deux structures.

En séjour d’amitié et de travail de 72 heures au Burkina Faso, une équipe chinoise de chercheurs dans le domaine de la santé, était dans les locaux de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS). L’équipe a été accueillie par le premier responsable des lieux, Dr Sylvin Ouédraogo, qui avait à ses côtés le délégué général adjoint du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), Dr Oumar Sanogo.

Une vue des participants

Selon ce dernier, le déclic entre les deux parties est né du 3e symposium francophone sur les maladies tropicales négligées tenu à Montpelier. Et avec la reprise des relations diplomatiques entre Ouagadougou et Pékin, l’IRSS veut profiter de l’expérience du géant d’Asie. Il espère que cette visite renforcera les liens entre l’IRSS et les différents instituts du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, présents à Ouagadougou dans le cadre d’une enquête sur les besoins du Burkina Faso en matière de santé publique. Ce, afin d’élaborer des projets de partenariat.

Sylvin Ouédraogo, directeur de l’IRSS

Créé en 1999, l’IRSS est l’un des quatre instituts du CNRST chargé de la recherche en santé incluant la recherche clinique et fondamentale, la formation des étudiants ainsi que les expertises. Selon son directeur, Sylvin Ouédraogo, il dispose de deux départements scientifiques : le département biomédical et santé publique et le département médecine et pharmacopée traditionnelle.

Il met en œuvre plusieurs projets axés entre autres sur les maladies à potentielles épidémiques, les maladies émergentes et zoonose, le VIH-SIDA et la santé de la reproduction, les systèmes de santé, les plantes médicinales et la pharmacopée traditionnelle, les pathologies parasitaires, etc.

Zhou Xiaonong, chef de la délégation chinoise

Et avec les visiteurs du jour, des idées de collaboration ont été échangées notamment dans les domaines des maladies parasitaires et infectieuses et de la pharmacopée traditionnelle, dans lesquels la Chine a une longueur d’avance. En 2019, l’IRSS va introduire un certain nombre d’innovations, en termes de recherche contre le vecteur du paludisme et de traitement de la maladie.

Il entend également développer son programme sur la santé de la reproduction. « L’Institut a abouti également à des résultats intéressants pour conduire à un médicament et il compte développer en 2019 un essai clinique des prototypes présents dans ses laboratoires », a déclaré le directeur de l’IRSS, avant de rassurer que le contact sera maintenu avec les chercheurs chinois.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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