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Journée de la femme leader politique du RFLP : Le ministre Bachir Ismaël Ouédraogo invite les femmes à « quitter la timidité suicidaire »

Publié le lundi 8 avril 2019 à 21h50min

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Journée de la femme leader politique du RFLP : Le ministre Bachir Ismaël Ouédraogo invite les femmes à « quitter la timidité suicidaire »

« Engagement politique de la jeune femme : enjeux et défis ». C’est autour de ce thème que le Réseau des femmes leaders politiques (RFLP) a tenu ce dimanche, 7 avril 2019 à Ouagadougou, un cadre de réflexions dénommé ‘’journée de la femme leader politique’’. Il s’est agi pour les responsables de l’organisation de faire un état des lieux de l’engagement des femmes en politique et de dégager des pistes pour une meilleure intégration de la femme et de la jeune fille en politique. L’activité s’est tenue sous la présidence du président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, le patronage du député Élise Thombiano et le co-parrainage du ministre l’Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo et du député Abdoulaye Mossé.

Il y a quelques semaines, l’Assemblée nationale organisait le forum national des femmes sur l’autonomisation et la responsabilisation des femmes burkinabè. A l’image de la représentation nationale, plusieurs organisations plaident, encouragent et sensibilisent dans cette vision. C’est dans cet élan que s’inscrit le Réseau des femmes leaders politiques (RFLP). A en croire sa coordinatrice, Adeline Kologo, le RFLP se veut un cadre d’échanges et de promotion des femmes en politique. L’organisation vise à faire en sorte que la femme et la jeune fille participent, de façon conséquente, à la vie politique tant au plan local que national.

Le co-parrain, Bachir Ismaël Ouédraogo, recevant une attestation de reconnaissance du réseau

« Généralement, ce sont les femmes qui sont prises pour voter, ce sont elles qui accordent plus d’importance au niveau des politiques, et même dans le foyer, ce sont encore les femmes. Cependant, au niveau de la responsabilisation, on constate qu’elles ne sont pas aussi représentées. C’est dans cette optique que nous avons créé le réseau pour essayer de porter aussi nos voix pour nos jeunes sœurs, nos jeunes mamans qui sont partout et qui luttent. L’important pour nous, ce n’est pas le caractère partisan, mais le dénominateur commun qu’est la femme et l’amélioration de ses conditions de vie », a exprimé à l’ouverture des travaux, la coordonnatrice du RFLP, Adeline Kologo, saluant au passage la présence de représentants et responsables de partis politiques.

Adeline Kologo, coordinatrice du réseau

Au cours des travaux, les participantes ont, entre autres, fait un état des lieux de l’engagement des femmes en politique et dégagé des pistes pour une meilleure intégration de la femme et de la jeune fille en politique.

« Si les hommes s’en sortent dans la politique, c’est que les femmes aussi peuvent s’en sortir. Il suffit seulement d’un coup de pouce, d’un encouragement, de les amener à comprendre, les accepter et de savoir qu’elles sont leaders et capables de tout », résume-t-on des propos du député Isabelle Zongo, représentant le Président de l’Assemblée nationale, président de la journée.

Le co-parrain, Bachir Ismaël Ouédraogo

Pour le co-parrain, le ministre de l’Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo, le Burkina a des femmes battantes, engagées, pour accompagner le processus de développement. De son analyse, on retient que si la femme se porte bien, c’est la famille qui va bien et, partant, toute la société qui en bénéficie. Dans une esquisse d’état des lieux, Bachir Ismaël Ouédraogo a noté une pléiade de clichés qui font obstacle à une présence conséquente des femmes en politique.

« Laissez les préjugés et entrez sur les scènes (politiques). Montrez aux hommes que vous êtes un maillon fort de la société. Il faut accepter de tomber et se relever autant de fois qu’il faut. (…). Il faut quitter la timidité suicidaire », a galvanisé le parrain, M. Ouédraogo, promettant de plaider davantage pour la cause de la femme.

Tous les autres intervenants, à l’image de la patronne, le député Élise Thombiano (représenté) et de l’invité d’honneur de la journée, le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma, sont allés dans le même sens que les prédécesseurs, en exprimant leur foi en la capacité de la femme burkinabè à répondre efficacement aux attentes en matière politique.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

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  • La coordinatrice du réseau, Adeline Kologo
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Vos commentaires

  • Le 8 avril 2019 à 21:51, par Un Burkinabê En réponse à : Journée de la femme leader politique du RFLP : Le ministre Bachir Ismaël Ouédraogo invite les femmes à « quitter la timidité suicidaire »

    Quelle honte ! Pendant que vous magnifiez la femme Leader en politique vous invitez des hommes pour Présider, Patronner et Parrainer votre activité. You are not doing right thing !
    Pourquoi vous n’avez pas fait appel à la 1ère femme Présidente d’un parti politique au Faso (dame Coulibaly du Paren), ou encore Mme Sori Coulibaly (meilleur ministre de l’économie de l’Afrique) ou encore Saran Séré Sérémé (qui a osé claquer la porte du tout puissant CDP pour la première fois et créer son propre parti politique) ou encore Juliette Bonkoungou (figure de proue du CDP) et enfin l’épouse de l’actuel Premier Ministre (qui est celle qui a pu imposer son mari au MPP comme Chef de Gouvernement).
    Votre projet est déjà mort-né à moins que ce ne soit pour les $ que vous vous soyez réunies.

    • Le 9 avril 2019 à 09:32, par k En réponse à : Journée de la femme leader politique du RFLP : Le ministre Bachir Ismaël Ouédraogo invite les femmes à « quitter la timidité suicidaire »

      Un burkinabè, il ne faut même pas vous fatiguer. Les femmes dans ce pays ne connaissent - elles pas la mentalité des hommes au centre du pays voire dans les régions. Des hommes féodaux, et certains ont la braguette facile. Tu fais politiques avec ces gars là, hum !?Femmes burkinabè aussi aiment faciliter. 30% des postes électifs et nominatifs aux femmes. Ce que les femmes doivent regarder ce sont taux et le niveau d’études où ces cotas sont appliqués. Vous femmes auriez pas eu besoin de ça, si vous encouragez les filles à faire des études et à ne pas compter sur les hommes. Pour preuve, quand un quotidien pond un article et donne le chiffre de 484 grossesses en milieu scolaire dans 6 villes du pays, vous pensez que c’est quoi ? Vous aurez fait un pas si vous prenez effectivement des femmes qui se sont distinguées. Sinon ça là seulement, ça ne porte pas fruit pour les femmes mais pour quelques unes je ne dirai pas non.

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