Violences communautaires à Arbinda : Le message de compassion du CDP
Le Congrès pour la démocratie et le progrès présente, dans cette déclaration, ses condoléances aux familles des victimes suite aux événements malheureux d’Arbinda.
Le Burkina Faso est une fois de plus victime de massacres de ses populations dans la région du Sahel.
C’est avec consternation et une grande émotion que nous avons appris les évènements sur l’ignoble attaque contre les populations de Arbinda, dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2019 et les jours suivants, faisant un bilan de 62 victimes ainsi que de nombreux blessés (sources du gouvernement).
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) déplore ces pertes en vies humaines. Le CDP déplore également cette barbarie d’une autre époque et condamne avec force et vigueur ces actes ignobles et barbares.
Notre parti s’incline sur la mémoire respective des victimes, présente ses condoléances et exprime sa compassion et sa solidarité aux familles des victimes de ces tueries perpétrées contre notre peuple. Il souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Nous félicitons nos forces de défense et de sécurité qui ont réagi en protégeant et en sécurisant les populations et leurs biens.
Nous sommes tous fils et filles de ce pays d’hospitalité et de paix hérité de nos ancêtres et des pères de l’indépendance. L’héritage que nous devons léguer à la génération future devra être un Burkina Faso prospère, un havre de paix où la haine et l’intolérance n’ont pas leur place.
Aussi, nous interpellons de nouveau et encourageons le gouvernement à prendre des dispositions adéquates pour assurer la sécurité des populations et de leurs biens dans nos villes et dans nos campagnes.
Enfin, nous exhortons les populations à redoubler de vigilance pour contribuer à endiguer le phénomène du terrorisme sous toutes ses formes dans notre pays.
Démocratie - Progrès – Justice
Ouagadougou, le 5 avril 2019,
Eddie KOMBOIGO
Président du Congrès pour la Démocratie et le Progrès
Vos commentaires
1. Le 7 avril 2019 à 17:41, par x+y (y-x) En réponse à : Violences communautaires à Arbinda : Le message de compassion du CDP
Honte à nos politiciens ! lorsqu’il s’agit des questions politiques on répond en rapidos ! Mais ..., à ce moment le temps nécessaire est pris avant même de faire une déclaration ! 2020 est à la porte ! la population en colère s’accroît du jour en jour ! 2020 coincé entre électeurs et élus (candidats) .
Soyons toujours aveugle !!!
2. Le 7 avril 2019 à 19:37, par hien sylvestre En réponse à : Violences communautaires à Arbinda : Le message de compassion du CDP
Vous avez fait preuve de responsabilité. Tant mieux.
3. Le 8 avril 2019 à 11:37, par Un Burkinabê En réponse à : Violences communautaires à Arbinda : Le message de compassion du CDP
Le CDP est en parti responsable de cette décadence inter-religieux. C’est vous dans les années 2000 avaient instrumentalisé les chefs coutumiers de chasser les membres et sympathisants du mouvement "trop c’est trop" de leurs villages. Ceci tout simplement parce qu’ils manifestaient leur mécontentement suite à l’assassinat de Norbert Zongo. Vous avez passé 27 années au pouvoir sans mettre les mécanismes qui raffernissent notre vivre-ensemble.
4. Le 8 avril 2019 à 12:28, par Lumière En réponse à : Violences communautaires à Arbinda : Le message de compassion du CDP
De manière générale, on n’est arrivé à un stade où on voit le visage du terrorisme partout. Le danger qu’on encoure avec cette façon de voir les choses et de passer à côté des vraies causes des problèmes. Notre pays a vraiment trop de défis à reléver pour qu’on utilise presque toute notre énergie pour la lutte contre le terrorisme. Il est tant qu’on se demande : qu’est ce que cette lutte contre le terrorisme nous apporte ? Qui sont réellement ces soient disant terroristes ? Qu’est ce qu’on les a fait pour qu’ils nous attaquent ? Qu’est ce qu’ils veulent ? À mon sens on est entrain de faire le "palabre" des blancs. Au départ les terroristes ne cherchaient qu’à kidnapper les blancs pour ce qu’ils ont fait en Libye, en Afghanistan,. . . Un moyen malin de combattre le terrorisme c’est de chercher à dialoguer avec eux. Ainsi, dans le cas où le dialogue échoue vous avez l’avantage de bien connaitre les dirigeants de ces groupes terroristes, notamment là où ils se trouvent. Il sera , ainsi facile pour vous de les combattre. On ne perd vraiment rien à dialoguer avec eux à condition qu’ils veuillent dialoguer.
Le 8 avril 2019 à 16:41, par Un Burkinabê En réponse à : Violences communautaires à Arbinda : Le message de compassion du CDP
On ne dialogue jamais avec les terroristes.
Il faut être bête pour croire qu’ils envoient leurs vrais chefs à la rencontre. En cas de dialogue ils envoient des représentants tout comme c’est eux qui choisissent le lieu de la rencontre.
Le 8 avril 2019 à 20:15, par Mafoi En réponse à : Violences communautaires à Arbinda : Le message de compassion du CDP
@Lumière,tu crois que le terroriste en chef bilaise kouassi né compaoré va dire à la face du monde pourquoi il nous terrorise ?Jamais il ne se dévoilera et pour preuve,ses actes barbares ne sont jamais signés,motivés.Dans ces conditions comment peut-on dialoguer avec un invisible qui n’assume pas ses ignominies ?Grand félon qu’il est,il préfère plutôt utiliser ses valets locaux à travers des vociférations sur la réconciliation nationale alors que normalement il ne devait pas y avoir de lien entre "réconciliation nationale" et "terrorisme" mais c’est ce qu’ils font passer comme message à peine voilé.Conclusion,ce sont ceux qui nous terrorisent qui réclament la réconciliation nationale sinon les 99,99% des Burkinabè ne sont nullement concernés puisqu’ils peuvent circuler à l’intérieur du pays,sortir,rentrer du pays sans problème
5. Le 8 avril 2019 à 21:36, par Harouna En réponse à : Violences communautaires à Arbinda : Le message de compassion du CDP
Merci au CDP pour sa compassion.
Les menteurs du MPP peuvent tout dire.l’ histoire retiendra que c’ est sous votre gouvernance que le terrorisme a gagné le Burkina et que le genocide des peuls a eu lieu.
6. Le 9 avril 2019 à 20:14, par Hummm ! quelques larmes de crocodiles oui En réponse à : Violences communautaires à Arbinda : Le message de compassion du CDP
Regardez bien l’image. Ils sont tous bedonnants à l’exception d’un seul. Allez ! à vos marques pour vos imaginations fructueuses. Je n’en dirai pas plus.
Bon ! D’accord ! Disons un mot quand même. En effet, ils se moquent de nous jeunes qu’ils se complaisaient à manipuler à leur guise en revenant dire et je cite : « L’héritage que nous devons léguer à la génération future devra être un Burkina Faso prospère, un havre de paix où la haine et l’intolérance n’ont pas leur place. »
Hummm ! C’est bien l’hôpital qui se moque de la charité oui.
Ils ont tous oublié les 27 ans calamiteux de leur gestion chaotique du pouvoir d’Etat (pouvoir gangrené par la corruption sans commune mesure).
Ils ont tous oublié leur slogan favorite qui est si tu fais on te fait et il n’y a rien. Combien de filles et de fils ont-ils été affreusement arrachés à l’affection de leurs proches, parents, amis et connaissances. Je ne citerai pas de nom de peur d’en oublier.
Ils ont tous oublié que sous le règne de leur mentor Blaise kouassi né Compaoré qu’ils continuent sans cesse d’aduler, les opérateurs économiques déclarés qui soutenaient ouvertement ou étaient militants des partis politiques de l’opposition à l’époque fusaient comme des forêts dans le désert du Sahara.
Ils ont tous oublié que …. Bon je m’arrête là pour le moment étant donné que la litanie de dégâts, des tords ou préjudices causés à notre vaillant peuple est indescriptible, incommensurable et insupportable à égrener.
Non, non et non ! Vous nous avez déjà légué un héritage assez catastrophique et chaotique.
La génération future devant vivre dans un Burkina Faso prospère digne d’un havre de paix où la haine et l’intolérance n’ont pas leur place était le dernier de leur souci. Allez-vous-en ! Nous n’avons plus besoin de vos services. Les victimes survivantes au procès du putsch se déroulant actuellement à Ouaga 2000 vous regardent, vous regardent et vous regardent sans mot dire.